samedi 18 avril 2015

« Projection-émanation, effet miroir et retours édifiants »





Projection-émanation ; tout ce que je dis, exprime, est "l’image", le reflet de ce que je porte, de ce qui est en moi, ombre ou lumière, c’est toujours un éparpillement qui dissimule un maque d'unité intérieure, d’amour, de confiance en soi, une envie ou un besoin de comprendre, de connaitre et de se reconnaitre. 
C’est un appel « au secours » déguisé derrière la projection qui interroge le miroir que sont les autres, la vie, l’invisible, tant que je suis dans le déni, le rejet de ce que je suis en vérité ou de la réalité mais qui devient un jeu, une piste aux trésors lorsque j’accepte les règles du jeu qui me mène alors vers la souveraineté, la maturité, l’unité…

Au passage, j’ai utilisé le "je" afin de prendre la responsabilité de mes émanations projections plutôt que de me cacher derrière le « on » de l’opinion publique.
En fait ce que je voyais comme de l’orgueil ; le fait de s’exprimer en "je", est un début de responsabilisation qui permet de se dissocier de la masse, de s’affirmer en tant qu’individu. Une étape indispensable pour ne plus se confondre, se perdre dans le reflet que nous renvoie l’extérieur et sortir des rôles de victime, bourreau, sauveur qui nous enferment dans le miroir, dans nos illusions, notre semblant de vie passée caché derrière des masques, afin de fuir la réalité, celle de notre monde intérieur qui nous effraie tout simplement parce que nous ne nous connaissons pas vraiment. 
Et surtout parce que nous pensons être nos peurs, nos pensées, les masques portés. 

Évidement, à l’intérieur, c’est un grand bazar, un jeu de cache cache où nous jouons à nous faire peur, juste pour se sentir vivant, important et ainsi attirer l'attention des autres.


Pour en revenir à l’effet miroir, il est maintenant indéniable pour moi que c’est un outil de connaissance de soi, du soi, de tous les sois intérieurs, reflétés en "l’autre" et selon le retour, si ça me heurte ou me fais réagir, c’est qu’un point sensible a été touché, un personnage intérieur rejeté ou un masque qui ont été dévoilés.

Et c’est justement ça qui va me permettre de réintégrer cet aspect refoulé, en commençant par le connaitre et le reconnaitre. Ce qui demande une certaine humilité, ou plutôt un degré d’amour de soi suffisant pour ne pas se fermer à ce que l’extérieur nous renvoie et ne pas rejeter, ou agresser à notre tour ou se replier sur soi, ou vouloir fuir la réalité de ce monde…qui est perçu de la même façon que je perçois ma propre réalité intérieure; c'est le reflet de mes conflits, auto-jugements, incompréhensions , non acceptation, ou attachements à mes « qualités » et rejet de mes « défauts ». 





Quand le degré d’estime de soi est suffisamment rehaussé, quand l’énergie d’amour et de lumière circule mieux en moi, je vais plus facilement reconnaitre et accepter l’idée que tout me soit reflété.
C’est de cette façon que je vais pouvoir « mesurer » ma progression et ainsi avoir le courage de continuer à jouer ce jeu de miroir qui peu à peu, à mesure que je réintègre mon ombre, cesse de me juger, de me renier, devient de plus en plus un léger, ludique. 
C’est aussi le signe que l’amour en moi, amplifie, opère et guérit.
Je me réapproprie ces multiples facettes et à chaque fois, la sensation de plénitude, de puissance et de bien-être qui nait du fait d’avoir pu regarder une peur en face me donne le courage de continuer de faire le ménage.
Je comprends alors que la peur est juste une erreur de perception due à mon  incompréhension des lois de l'univers, au manque d'amour inconditionnel en moi ou au fait de ne pas accepter la réalité telle qu’elle est, enfin telle qu’elle me semble être. 
Telle que nous l’avons définie en terme de bien-mal, d’attraction et de répulsion, en pensant que c'était la condition naturelle de l'humain soumis à une autorité extérieure.

Le fait de rejeter des aspects intérieurs, sera projeté vers les autres, c'est-à-dire que je verrais les choses de façon déformée, selon mes croyances liées à mes préférences ou mes peurs, frustrations… c’est un geste de survie, de défense qui ne délivre pas du tout du mal-être, il ne fait que l’amplifier. Plus on est mal et plus on aura besoin d’expulser ces énergies au travers de la violence, du jugement, de l’accusation.

En sachant que l’autre ne fait que me montrer quelque chose que je tente de fuir et en constatant le bénéfice de me réapproprier cette énergie, je vais pouvoir réintégrer dans et par l’amour, ce que j’essayais d’éloigner par la projection-émanation. 
Les lois universelles de résonance et d'attraction ont été utilisées comme des stratégie de survie, par ce personnage auquel nous nous sommes identifiés à partir de nos pensées-croyances et des émotions qui leurs sont associées. 
Cette personnalité pense qu’en expulsant le boomerang au loin, il disparaitra. 
Et bien non, il nous revient en pleine poire et c’est généralement de cette façon qu’on apprend la loi d’attraction, par ces retours énergétiques qu’on interprétera selon nos croyances du bien et du mal comme la conséquence de notre méchanceté, de nos ‘mauvaises’ actions ou d'un karma à racheter.
La colère qu’on porte en soi et qu’on voit chez l’autre, si on l’accueille, si on accepte de la porter en notre inconscient et de l'offrir à la source de toute vie qui est aussi en nous, va s'harmoniser avec l'amour lumière que nous sommes et on ne verra plus l’autre comme un agresseur. 
Le pardon qu’on se sera accordé puisque nous étions inconscients des mécanismes de la survie, et ignorants de notre vraie nature, cet amour qu’on se sera offert, qu'on aura autorisé à circuler, changera notre façon de considérer ce qui est. 
Peu à peu, l’idée d’accuser l’autre sera dissoute dans cet amour retrouvé. 




Il est clair que ça n’est pas ma pensée consciente, logique, ma personnalité, qui va créer des situations aptes à me montrer ce que j’ai refoulé dans l’inconscient et qui a été gravé dans ma mémoire cellulaire. Parce que là encore, si les cellules se renouvellent régulièrement, seule la croyance en la réincarnation, seule la culpabilité refoulée peut me faire croire que j’ai vécu d’autres vies et que je doive payer pour des fautes commises dans d'autres vies. Cette attitude, n’est-elle pas encore une façon de rejeter ce que je suis ici et maintenant, ce que je porte au fond de moi et de fuir la réalité de l'instant ? 
Puis cette idée nourrit des croyances qui me maintiennent dans la déresponsabilisation. 
Et de la même façon, je vais projeter vers l’extérieur l’image d’un dieu vengeur, ou sauveur, d’un diable et d’un enfer. La dualité que je vis comme un conflit, une séparation est si douloureuse que je vais la projeter vers l'extérieur espérant en être délivrée et par la même occasion libérée du poids de la culpabilité qu'elle me fait porter.

Je ne peux absolument pas nier que l’humain soit autre chose qu’un corps humain bien que ce soit déjà extraordinaire en soi, mais je me demande de plus en plus si la divinité de l’humain ça n’est pas ‘simplement’ sa conscience et son cœur, sa capacité d’aimer et d’imaginer, de créer des mondes, par la pensée consciente et en même temps inconsciente. De pouvoir se déplacer dans le temps et l’espace simplement en faisant appel à sa mémoire ou son imagination…
Parce que la projection est une évidence pour moi maintenant et ça implique la notion d’illusion, de fuite de la réalité, du présent, de tout ce que je porte intérieurement à mon insu. 
Pas étonnant de se dire qu’on n’est pas responsable en pareille situation ou qu’on est innocent, victime mais aussi coupable. Selon cette logique, on va chercher un sauveur, un rédempteur. 
On confond tellement la responsabilité et la culpabilité qu’il nous est difficile d’accepter d’être le créateur de notre vie surtout quand celle-ci nous renvoie des drames à répétition.

Pourtant si on se pose la question de savoir pourquoi des situations récurrentes sont amenées constamment face à notre conscience, on peut changer sa vie, simplement en acceptant de s’abandonner au pouvoir de l’amour, à la tendresse vis-à-vis de soi-même. 
Et la façon dont notre vie change peu à peu, nous pousse à y croire de plus en plus, jusqu’à ce que ça devienne une certitude parce que cet amour tant attendu de l’autre, de l’extérieur, quand on se l’accorde à soi-même, on sait ce que c’est, on le ressent, on le goûte et on n'a plus besoin de le projeter en l'autre mais on va le rayonner naturellement et pouvoir vivre dans l'échange, aller à la rencontre de l'autre en toute transparence et dans l'intégrité de l'être, dans la puissance de notre cœur conscience associées.

On est alors ému de constater à quel point la vie, l’univers, le divin en soi nous aiment. 
Cet autre constat amène à comprendre, à connaitre ce qu’est vraiment l’amour ; la patience, la tendresse, l’acceptation, la reconnaissance, la gratitude, la permissivité, la liberté d'être et de laisser être, de faire et de laisser faire. 
Tant qu’on se croit coupable, on se coupe de l’amour et de ces bienfaits mais quand on porte un regard inconditionnel sur soi, sur ces "erreurs", on voit qu’elles nous ont formées, qu'elles ont ouvert notre cœur et notre esprit, révélé notre conscience pure.

Quand je me juge d’être mauvaise, nulle, méchante...je verrais les autres de la même façon par ce phénomène de projection, d’extériorisation. Et également pour tout ce que je considère comme tel, sinon, je ne tenterais pas de le projeter sur autrui, en l’accusant selon cette stratégie qui vise à minimiser le mal-être, le conflit interne du fait que l’inconscient, l’âme, le divin, l’enfant intérieur, le vivant en soi, sont en conflit, en désaccord ou désunis. 




Parce qu’il m’apparait de plus en plus évident que tous nos corps subtils et physiques, sont reliés par l’amour divin, l’amour inconditionnel. Mais chacun étant dans un monde différent, un mode de perception différent, et comme la perception amène un certain type d’interprétation des faits, il est logique que ça créé des distorsions, des conflits exactement comme à l’échelle de l’humanité. Simplement parce que la personnalité ou sa conscience divise en bien et mal, mauvais ou bon, les différents corps, aspects de la personnalité, qualités et défauts et se prive ainsi de reconnaitre, de vivre l’amour qu’elle est essentiellement. 
C’est un cercle infernal puisque la personnalité qui rejette des aspects d’elle-même devra compenser ce manque et amplifiera ainsi encore plus le malaise, la division et le déni de soi.
Plus ce que l’autre me reflète me blesse, et plus l’intensité de la douleur indique le degré de rejet, de déni, de haine de soi ; ça demande donc à être vu avec du recul mais quand ça flatte aussi. C’est le même déséquilibre qui est mise en exergue.

Je sentais que ce que j’avais écrit hier penchait trop en ma faveur et cet état m’a empêché de publier le texte. Et il m’a fallu revoir mes réactions, enfin deux d’entre elles pour comprendre que je continuais de me rejeter mais aussi pour mesurer les progrès effectués dans l’acceptation de soi.  
Comme je me fie à l’élan du moment pour agir, c’est déjà un atout qui me permet de revenir au centre pour laisser le cœur me parler et si je ne peux pas entendre soit parce que le déni est trop puissant, soit parce que la culpabilité bloque l’amour, sa libre circulation en moi, soit encore parce que la blessure est telle que les stratégies de l’ego ne sont pas repérables, il me faudra projeter ceci vers l’extérieur. On le fait inconsciemment auquel cas, ça peut-être violent ou alors en conscience, en sachant que l’autre nous renvoie toujours ce que nous émanons énergétiquement et inconsciemment.  

Cette connaissance permettra, par l’élan du cœur (qui si on le suit, c'est le signe qu’on se fait confiance, donc qu’on a acquis une estime de soi plus juste) non seulement de nous amener vers des personnes neutres, conscientes et responsables de leur propre monde intérieur, libérées de la peur, de la colère pour ne pas réagir à leur tour ou enfoncer le clou et qui sauront nous renvoyer un reflet allégé, non douloureux ou carrément bienveillant.

Si j’agis selon la peur, je vais attirer des personnes qui portent le même blocage et un conflit de réaction s’en suivra. Si j’agis dans le déséquilibre intérieur, l’excès, l’orgueil, j’attirerais des personnes qui auront ce même point de vue et on se flattera mutuellement amplifiant ainsi, le déni de soi, l’egocentrisme, qui consiste à grossir le trait, en positif.  Dans tous les cas, si j’arrive à prendre du recul ça me servira à mieux me connaitre et surtout à m’accepter dans ce regard critique vis-à-vis de la part de moi qui flatte ou se sent flattée, qui fayotte ou se met trop en avant. 
L’amour vrai de soi permet d’être plus lucide quant aux stratégies de survie, au jeu de séduction à toutes ces manœuvres pour tenter de plaire à l’autre ou de lui déplaire. La provocation est aussi un appel à être reconnu, c’est l’enfant en soi qui cherche à attirer l’attention.
Les échanges d’hier ont été inspirants mais comme je l'ai dit, deux d'entre eux m'ont fait réagir et ont révélé un manque d’amour pour des aspects intérieurs encore rejetés; la part qui étale un certain savoir pour se protéger d'éventuels abus, celle qui a encore besoin de l’approbation des autres, celle qui a besoin de reconnaissance et qui va la chercher en flattant l'autre, le rejet aussi de ma difficulté à être centrée, ancrée, tous ces aspects qui sont encore dans l'ombre, qui n'ont pas été réintégrés et pour cette raison s'exprime de façon inconsciente et déséquilibrée. 
Voici donc la question que j'ai posée au "groupe Miriadan" que canalise Magali. 
Je dois dire que je me suis tournée vers "eux" parce que j'ai lu quelques articles qui ont résonné fortement puisque j'ai pu trouver l'expression de ce que je ressens en moi, de mon vécu, notamment au travers du message que j'ai publié hier intitulé "Le corps humain et l'évolution spirituelle". J'ai lu seulement quelques messages sur ce site et j'ai senti que j'y trouverais la matière qui va me permettre l'actualisation de ce blog. C'est une envie qui me trotte en tête depuis quelques temps et là, c'est une situation idéale puisque l'élan est confirmé par le cœur, les synchronicités et la résonance puis c'est accessible. J'ai était définitivement rassurée en voyant une vidéo de Magali où tout est en parfait accord avec ce que je suis et pense. mais j'en parlerais quand je publierais le message lié à la vidéo en question. Copié -collé de la question et de la réponse.   




Bonjour,
Je découvre cette rubrique au milieu de la nuit, portée par l'élan et tout ce que je lis résonne fortement à tel point que ça en est troublant. Évidemment des questions me viennent à l'esprit mais j'ai l'impression d'en connaitre déjà les réponses.
Ceci dit, il reste deux questions pour lesquelles je n'ai pas une réponse mais plusieurs, ce qui m'embrouille.
La première, c'est au sujet de l'addiction aux médicaments que je vois tantôt comme une "chance" puisque ça m'évite de tomber dans l'orgueil (je résume) et parfois, je considère cela comme un mur qui me ferme le cœur, qui m'empêche d'être totalement ce que je suis, depuis mon cœur, d'exprimer ma vraie nature; l'amour inconditionnel. Je prends justement ces médicaments pour ne pas être trop vulnérable, ne pas être une éponge émotionnelle.
Est-ce la peur d'aimer qui se cache derrière ce comportement?
Je poserais la prochaine plus tard vu la longueur de celle-ci.
Lydia

Photo prise hier...quand j'ai lu la réponse...


« Ma chère sœur,
tout ce qui existe sur votre planète est outil. Il n'y a ni bien ni mal, juste votre regard.
Les médicaments sont des outils. Si vous avez ressenti le besoin d'en prendre, c'est parce qu'ils correspondaient à votre demande. Et tant que vous sentez en avoir besoin, alors c'est qu'ils sont en cohérence avec ce que vous vivez.

Le jugement vous fait croire que votre orgueil est un ennemi, et que votre cœur peut être fermé.
L'orgueil n'est qu'une expression de votre manque d'amour pour vous. Se mésestimer aussi. Il ne s'agit que de votre cri de désespoir, souffrance de vous sentir seule et abandonnée*.
Le cœur n'est jamais fermé car sa fonction est de donner et de recevoir. Ce sont les illusions qui vous donnent l'impression d'être éloignée de votre Centre, de l'Amour.
L'Intention détient la magie de la Vie.
Si vous remerciez vos médicaments pour le soutien qu'ils vous offrent et que votre attention se porte sur l'ouverture à l'Amour, vous éclairerez vos méandres intérieures et libérerez vos douleurs.
Être vulnérable répond à une peur de s'ouvrir, la peur de souffrir au contact des autres. Car les autres ne sont que votre miroir, celui qui vous parle de vos souffrances intérieures qui frappent à votre porte.
Elles sont vos guides vers la Liberté d'Aimer. Écoutez-les. Ouvrez-vous à elles.

Elles sont les sages qui vous conteront les expériences incomprises, les sentiments d'injustice et de trahison, la souffrance de la séparation.

Changez votre regard. La Vie est généreuse et vous apporte ce dont vous avez besoin pour évoluer vers la Joie et la Paix. Et cela passe par le nettoyage de vos souffrances et douleurs.
Et lorsque vous vous aimerez, l'Amour sera votre quotidien, votre Présent. »





J’ai mis un astérisque à ce qui m’a dérangé en première lecture, non pas que ce soit faux mais comme si ça ne s’adressait pas à moi. Je dois dire que ça m'a fait l'effet d'un échec :
« L'orgueil n'est qu'une expression de votre manque d'amour pour vous. Se mésestimer aussi. Il ne s'agit que de votre cri de désespoir, souffrance de vous sentir seule et abandonnée. »
 
Puis en m’écoutant, je me suis dit que le fait que je réagisse cachait quelque chose, toujours selon l’effet miroir et les stratégies de l’ego qui ne fait que ‘protéger’ la personnalité d’éventuelles souffrances… 
J’ai donc reconnu que je n’avais pas tout accepté en moi et surtout l’idée que ma solitude choisie n’était pas un problème. Mais, à vrai dire, ça n’est pas un problème tant que j’ai mes comprimés…d’où la difficulté à m’en passer…
La première réaction a été de me dire, comme je dis d’ailleurs encore de temps en temps à la source, ou à mon âme, lorsque quelque chose ne tourne pas rond dans ma vie : 
« mais jusqu’où il faut s’aimer, je m’aime déjà beaucoup plus qu’avant, je ne fais que ça…! C’est bien évidemment l’expression de l’impatience et du besoin de changer vite, ce qui n'est pas vraiment de l'amour mais du contrôle et de la peur. Encore une forme de fuite du présent, de ce qui est, un manque de reconnaissance pour les « progrès » effectués. 

Là aussi, il n’est pas question de "progresser" mais d’oser s’ouvrir à l’amour, de le laisser circuler. Alors j’ai fini par admettre que je rejetais encore cet aspect considéré comme une tare. 
Et d’un autre côté, c’est comme si une part de moi attendait qu’on lui donne la permission de m’aimer entièrement, de m’offrir, de m’accorder cette acceptation totale. 
Pourtant, j’avais conscience qu’en accueillant cette addiction, en arrêtant de me critiquer pour ça, l’amour grandirait en moi, qu’il me délivrerait de ce problème. J'étais même contente d'avoir réussi à faire quelques séances d'EFT...
Sauf que tant que je le considère comme un problème, une tare ou même une chance, c’est effectivement l’expression du rejet, donc du manque d’amour. 




Il est clair que la part de soi ou le comportement que j'ai le plus nourri, au début par le geste dans la foi en son efficacité puis que j'ai fini par critiquer, accuser de me rendre malheureuse, de m'isoler du monde et de mon cœur, a été tellement malmenée et rejetée qu’elle a pris une grande place dans ma vie au point que je m'y sois identifié. Pour ces raisons il m'était difficile d'avoir assez de recul pour voir la stratégie qui se dissimulait derrière et l'identification. 
Bon, je n’ai pas fini de relire ce message et d’en saisir le reflet, d’en comprendre le sens profond mais déjà, je peux continuer de me fier à mon intuition et persévérer sur ce chemin d’amour inconditionnel de soi. Je me contente de laisser infuser, et de suivre l’élan de l’instant.    
Comme à chaque fois que je tente de comprendre un aspect intérieur, le mécanisme qui le sous-tend et la façon de m’en libérer, je tombe sur des messages, articles qui m’apportent des réponses après que j’aie moi-même entrevue des pistes de réponses, je gagne un peu plus de confiance en soi, en ma guidance intérieur et pour le coup, comprend un peu mieux les lois universelles dont celle de la résonance qui devient plus claire. 
C’est important que ça se passe dans cet ordre afin que je puisse m’auto-valider. 
Et oui, quand on a pas reçu ces signes dans l’enfance, on va chercher la reconnaissance extérieure et ainsi se perdre dans les jeux de rôles et amplifier encore plus le on amour de soi, la division intérieure, le mal-être mais c'est aussi ce qui m'a amené à chercher et à trouver qui je suis vraiment. 
Cette réponse, ce conseil appliqué porte déjà des fruits et beaucoup de choses du passé, de mon enfance m'apparaissent sous un angle complètement nouveau mais c'est trop neuf justement et totalement "révolutionnaire" pour que je suis puisse en parler ici. 
Et je ne suis même pas sûre de pouvoir le faire, de toute façon je fais comme pour tout, selon l'élan du moment. Et en suivant le conseil d'une voix d'un être cher passé de l'autre côté du voile, de garder un jardin secret, de ne pas tout dire, puis celui de ma conscience qui aime la cohérence, j'écris comme avant, "d'une traite", le matin, puis laisse infuser tout au long de la journée, ajoute quelques réflexions et ne publie qu'après avoir relu et rectifié selon la guidance, les éclairages du jour. 
De cette façon, le masculin (action et logique), le féminin(réception et patience) et l'enfant intérieur (spontanéité et vérité des pensées-émotions de l'instant) sont honorés, chacun d'eux s'exprime. Pour le moment ils ne parlent pas d'une même voix mais il n'y a pas urgence, l'unité se réalise pas à pas, avec tendresse et patience.  





Je partage ces quelques mots de Neale Donald Walsche, reçu par mail hier matin, qui ont eu un effet bénéfique puisque là encore, j'y ai vu une belle synchronicité, un conseil avisé....

« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
…que l’impatience vous fera faire du surplace, rapidement.
Si vous persistez à vivre dans l’urgence, vous allez faire bouger
les choses très rapidement et cela ne vous mènera souvent nulle part.
Prenez une grande respiration. Détendez-vous.
Trouvez votre paix intérieure.
N’exigez pas de l’Univers qu’il évolue plus rapidement
qu’il ne peut. En fait, il fonctionne parfaitement, et il
vous le prouvera si vous lui donnez une chance.
Vraiment. Croyez-moi là-dessus.
Avec tout mon amour, votre ami »

...Neale



...ET une forte résonance qui m’a aidée à redéfinir mes priorités pour ne pas voir à courir. Puis à calmer ma quête éternelle de sens, au moins pour quelques heures…


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci