dimanche 19 avril 2015

« Les trésors, les cadeaux du pardon à soi et aux autres » & Lise Bourbeau, Shannon Port puis Musique




Ce matin, j’ai le cœur rempli de tendresse, de douceur et pourtant je me suis couchée très tard, un peu perturbée par ma façon un peu trop directe de dire les choses. J’ai écrit deux mails dans l’élan du moment, l’expression de l’enfant intérieur, qui m’ont laissé un goût amer, celui de la culpabilité.
Maintenant que je connais mieux l’effet des énergies, et la haute toxicité de certaines pensées-émotions, je ne laisse plus la culpabilité, la peur, la colère, le doute ou les regrets, cachés dans un coin et germer en moi. 
Non seulement parce que ça baisse mon taux vibratoire, ça me sape le moral, dans l’instant, mais aussi parce que ces graines laissées à l’abandon peuvent produire des fruits amers et des scénarios désagréables, entretenant le rôle de victime. 
De plus, ces énergies contiennent un message important, une clef de sagesse et un potentiel énergétique capable de nourrir la puissance, la créativité tout en remplissant l’être d’amour et de lumière, par l’alchimie émotionnelle qui restitue le pouvoir d’agir par l’équilibre énergétique et restaure l’intégrité de la personne.

Je me suis donc pardonnée de laisser mon enfant intérieur projeter les frustrations, les pensées, en direction des autres alors qu’elles s’adressent à moi principalement. Je dis 'principalement' parce qu’il semble logique, selon la loi d’attraction et de résonance, que ces mots s'adressent aussi à l'autre mais ça, ça ne m'appartient pas.
En faisant cela j’ai déjà pu dormir en paix et ce matin, écouter ses ‘secrets’, ses rêves frustrés, sa façon de voir la vie, juste en laissant monter en moi les pensées. Pour connaitre ce que je porte d’enfoui en profondeur, tout ce que mon mental à mis de côté afin de me protéger de la douleur, je me laisse guider par l’envie du moment et l'effet miroir ou la loi de résonance, sachant que l'autre me montre ce que je porte d'enfoui, de caché, tout comme je peux le faire. Dans tout échange, les deux sont éclairés, révélés et ça rétablit l'égalité entre tous et chacun.




J’ai lu un commentaire laissé par une femme, Latifa, en réponse à ce que j’avais dit à propos du pardon. Le post qui a suscité ces réflexions, c’est une vidéo, qui je n’ai pas regardée, où un militaire français dénonce les actes barbares perpétrés par l’armée française en Algérie. Puis un des commentaires disait que c’était scandaleux qu’aucun chef d’états n’ait jamais eu la décence de reconnaitre ses crimes et de demander pardon. 
Je copie-colle les trois commentaires de ce dialogue virtuel :

Moi :  
« On ne peut nier l'évidence et beaucoup de soldats français sont revenus détruits intérieurement de cette horrible guerre, tout autant que les victimes autochtones qui ont souffert en plus de la division de la nation. (le déchirement entre les pros et antis colonialisme) ce qui est entre parenthèse et ajouté maintenant
Dans une guerre, il n'y a Jamais de vainqueurs, tout le monde y perd sauf peut-être les vendeurs d'armes et ceux qui reconstruisent (le pays ravagé, démolit).
Je sais une chose, c'est l'immense valeur du pardon.
Non seulement ça libère la victime de son agresseur, mais ça ouvre le cœur et permet ainsi de contacter son Vrai pouvoir, celui d'aimer, de s'aimer soi-même véritablement, de reconnaitre ainsi sa véritable identité divine et de sortir de la prison du rôle de victime, de trouver sa souveraineté, sa liberté indestructibles.
 »

Latifa :
« Bonjour madame. Je comprends votre point de vue. Le seul ennui c'est que aucun président depuis la libération de l’Algérie jusqu'à a nos jours ont reconnu les faits et demandé pardon. Même les australiens l'ont faits aux aborigènes ! »

Re moi :
« Je comprends aussi votre indignation mais je ne fais que témoigner d'une réalité que j'aie vécue et qui m'a délivré de la misère humaine, affective. Ceci dit il faut procéder par étape, exprimer sa colère.
Effectivement l'attente du pardon de la part de l'agresseur est tout à fait légitime le seul problème, c'est que cette attente nourrit des pensées et émotions en soi, qui continuent de pourrir la vie de la victime qui ainsi donne le pouvoir à son agresseur de continuer de jouer le rôle du bourreau, les deux restent liés dans le malheur, et c'est pour cela que la démarche du pardon est libératrice; on cesse de donner du pouvoir à l'autre, on se libère soi-même de l'histoire, du traumatisme et du passé.
On peut alors vivre dans le présent avec la force d'avoir été son propre sauveur.
Beau dimanche à vous ».
Lydia . 






On sous estime la valeur du pardon et les miracles qui résultent de cet acte qui lorsqu’il est sincère, restitue le pouvoir créatif, l’autonomie de la personne. 
Les confidences de l’enfant intérieur permettent de connaitre les pensées qui nous privent de notre bonheur au présent et des trésors qu’ils contiennent. 
J’ai pu savoir que je portais de la culpabilité vis-à-vis des croyances enfantines que j’ai refoulées par méconnaissance et incompréhension du processus de révélation intérieure. 
Même si je ne sais pas trop ce que je vais faire de tout ceci, comment je vais agir en conséquence, le seul fait de savoir ce que j’ai enfoui en moi et de le laisser venir à la surface, me permet de mieux comprendre les comportements qu’on induit ces croyances réprimées. 
Je me suis donc contenté d’accueillir tout ceci, d’accepter de porter des rêves de fusion amoureuse avec un homme, que mon intellect qualifie d’utopique et même stupide mais que mon cœur exprime et comprend comme le désir de communion du masculin et du féminin intérieur, de l'âme terrestre et céleste... 

Dans la réalité d’aujourd’hui, enfin d'hier, ça se traduisait par une fermeture de cœur, un repli sur soi, de l’amertume, un blocage énergétique, un rejet de l’innocence, de la naïveté, de l’imaginaire, de la vulnérabilité, de la tendresse, en gros toutes les énergies de l‘enfant intérieur. 
Puis bien évidemment cela bloquait le flux de l’abondance, de la créativité, me rendait incapable ne serait-ce que de connaitre mes rêves et aspirations profondes et d’agir afin de les matérialiser. 
En plus, l’amour peinait à circuler par cette division interne, et de ce fait, la sensation de manque, de vide, d’incomplétude me maintenait dans la position de la victime impuissante qui subit le monde, sa vie et nourrit l’aigreur, l’esprit de vengeance, la colère, en bref, ça m’enfermait dans le passé, la souffrance, les jeux de rôle, tout en me privant de connaitre la plénitude qui résulte de l’acceptation de ce qui est, de jouir pleinement de l’instant présent et de savoir agir depuis le cœur en s’abandonnant à l’amour intérieur. 

J’ai retrouvé le sourire, la joie d’être, de pouvoir créer et l’amour qui circule à nouveau librement en moi, guérissant les blessures de l’âme. 
Le corps émotionnel allégé, libéré du pois de la culpabilité, de toutes ces énergies de basses vibrations qui recyclées dans le cœur, réorientées, me donnent l’élan d’agir, d'oser ÊTRE ce que je suis en totalité, en utilisant justement ces énergies rehaussées vibratoirement. 



La créativité c’est déjà de pouvoir transmuter ces pensées, enfin de laisser le cœur le faire, de disposer ainsi d’une large palette de couleurs qui vont venir peindre le quotidien, dessiner, écrire l’histoire du jour et celle de demain. 
Ne serait-ce que ce témoignage qui je l’espère pourra ouvrir le cœur et la conscience à ceux qui souffrent de l’amertume et des regrets, de toutes ces pensées émotions émises en boucle par la victime intérieure, qu’on pense devoir subir.

Et bien non, il n’y a pas de victime puisque notre pouvoir d’aimer englobe tout et restitue notre puissance, ce magnifique pouvoir de s’aimer soi-même, de réintégrer toutes ces énergies, ces aspects de l’être qu’on a rejeté. 
Ces messagers divins (pensées émotions inconscientes) qui nous révèlent notre divinité, nous permettent de réaliser l’unité, l’amour inconditionnel et la lumière que nous sommes. 
Réaliser dans le sens de reconnaitre, prendre conscience parce qu’il est clair que nous sommes déjà complet, parfaits, puissants mais nos peurs niées nous en voile la vérité.

Lorsqu’on espère quelque chose de l’autre, de l’extérieur, du monde, on se prive de notre propre pouvoir, de reconnaitre tout ce que nous sommes et l’attente devient une prison mentale, un handicap énorme, rendant les relations toxiques, douloureuses et déséquilibrées. 
Je savais cela intuitivement et pour cette raison la chanson suivante de Lou Reed, me touchais particulièrement bien que je n’en saisissais pas tous le sens puisque c’est en anglais et que je le comprends superficiellement mais c’était suffisant pour me confirmer l’exactitude de mon ressenti puisque j’en percevais l’essence et la justesse, à un niveau plus subtil. 
L’amertume qui nait de l’attente, de l’idée de se croire victime ruine littéralement notre pouvoir d’agir.

Lou Reed - "Men of Good Fortune"



Ceci dit, s’en foutre, comme il le dit: "and me I just don't care at all", ne résout pas le problème, le lâcher prise n’est pas la résignation ou le "je m’en foutisme"
Bien que cette approche soulage, libère d’un poids, ça n’est qu’une forme de fuite, de déni, qui nous obligera à compenser la sensation de vide, de manque venu de l’ignorance de sa vraie nature et de la division intérieure. La vie de ce chanteur, tout comme la mienne, en témoigne par l’addiction aux drogues qui ne fait que repousser le moment de se regarder en face, de voir ses blessures et ainsi de pouvoir les guérir par l’abandon à l’amour en soi, qui révèle le divin en soi.

J’aime bien quand mon enfant intérieur me confie ses secrets au travers de la musique, lorsque le sage intérieur m’enseigne de cette façon légère et joyeuse même si pour le coup, la musique est un peu tristoune mais en connaissant son message, elle devient joyeuse.

J’avais en tête au réveil la chanson de Francis Lalanne ; « la maison du bonheur » qui jusqu’à ce jour soulevait des émotions qui me plongeaient dans le mal-être, l’amertume…mais en accueillant tout ceci, l’énergie a été sublimée et je suis tombée sur cette version au rythme beaucoup moins mélancolique. 
C’est en soi une belle résonance et la première télé de ce chanteur qui est détesté par ceux qui rejette leur côté fleur bleue...je m'inclus dans le lot mais en sort progressivement...




Je retrouve la joie de ce mode de guidance, par la musique et les paroles des chansons qui m’ont portée toute ma jeunesse. Merci à l’enfant intérieur pour cette régénération, ce coup de jeunesse ! Bon, je ne suis pas au bout du processus d'accueil des émotions reliées à ces blessures traumatiques d'une rupture mal vécue, en générale, la première qui ravive le rejet de la dualité, de l'incarnation...
Y'a de la matière dans tout ça et des révélations essentielles à la clef mais n’anticipons pas, laissons d'abord l'amour agir, remplir le vide ou la sensation de manque, laissons l'élan de l'instant nous guider dans les méandres de l'inconscient afin d'en récolter les précieuses pierres...
Par analogie, effet miroir et grâce à tout mon vécu, qui m'a amené à comprendre ceci par la voix, les confidences de l'enfant intérieur et à le vivre, à le construire chaque instant par ce choix d'accueillir tout ce que je porte, ce qui constitue chaque brique, chaque énergie qui me permet cette réalisation, "recréation consciente", "récréation permanente": 

La maison du bonheur, c'est mon corps physique où résident l'âme de la terre unie amoureusement à l'âme du ciel, que je porte en moi et qui donnent naissance à l'enfant, qui est l'expression de ma vraie nature unifiée, l'expression de tout ce que je suis.



J’avais mis de côté ce qui suit, puisque je suis l'élan du moment et que je savais que ceci serait ramené à ma conscience au moment propice et  même si je trouve parfois un peu dépassée la façon de Lise Bourbeau de présenter les choses, dans la forme, l’énergie du cœur, de l’enfant, est belle et bien présente, ce qui allège le discours et permet de voir au-delà des apparences. 

On est remplit d’à priori qui ne sont que l’expression de notre auto-jugement, des pensées que nous rejetons, refoulons et le pardon à soi nous libère de tout ceci rendant les relations fraternelles et enrichissantes mutuellement.

J’y avais ajouté un commentaire, comme à mon habitude !
Il est vrai que c’est très libérateur et peu à peu en constant son effet guérissant, la façon dont ça nous libère du passé, on arrive à accepter ce qui est, avec plus de facilité jusqu’à pouvoir lâcher prise ; ne plus entrer en réaction. Comme c’est l’amour en soi qui guérit, en pardonnant, on permet à cette énergie de circuler librement et d’amplifier, de rayonner.

« Pardon et réconciliation, conférence de Lise Bourbeau du livre: Écoute ton Corps » 




Puis j’étais tombée comme par « hasard » sur cette clef le même jour…
Clef 48
« Si vous n’arrivez pas à lâcher prise, à pardonner, à comprendre pourquoi vous vivez telle situation dans la relation que vous avez avec l’autre, dans la relation que vous avez avec la vie, votre souffrance sera importante. Elle sera beaucoup plus importante pour vous que pour la ou les personnes qui vivront avec vous les mêmes difficultés, parce que plus vous avancerez, plus vous vous affinerez dans vos perceptions, dans vos sentiments, dans vos émotions. »

Tant qu’on refuse de se pardonner ou de pardonner à l’autre, c’est avant tout soi-même qu’on ‘punit’, qu'on limite, qu'on enferme dans une prison infernale…
Je goûte déjà les joies de l’acceptation de ma dépendance en étant dans une paix et une tendresse intérieures des plus agréables et les confidences de l’enfant continuent de m’éclairer tout en douceur.

Je suis loin du besoin d’apprendre par la souffrance, la contrainte, l’épreuve, tous ces scénarios dramatiques, crées par nos propre résistances, l’auto-jugement et la victime intérieur en attente de réparation…
Accepter qu’on joue se rôle ou qu’on l’a joué, nous en délivre, nous libère du sado-masochisme, de la croyance que la souffrance est nécessaire à la progression, qu’il faut souffrir pour gagner sa vie, le paradis...ça nous ramène au présent avec tous les cadeaux qu’il a en réserve pour nous ! 
On sort aussi du schéma punition/récompense qui nous empêche d’accéder à la grâce et l’abondance de bienfaits. La joie, le bien-être et la paix en sont les premiers trésors et ça n’est qu’un début…



Une coupure de courant m’a amenée à accueillir à nouveau la victime intérieur, à me pardonner cette fois-ci de me critiquer de jouer les sages ! Bon, j’en suis venue à cette conclusion après avoir accueillies en mon cœur, les pensées critiques qui montaient comme ; qu’est-ce que j’ai fait comme connerie… !
Rien, c’est juste l’occasion de libérer justement l’auto-jugement qui entraine la culpabilité…

J’ai encore du mal à ne pas critiquer le fait de partager mon expérience, ce que j’aie compris de la vie, en apprenant à me connaitre de l’intérieur et ceci créé encore un conflit interne. 
Après avoir lâcher prise, l’idée de déjeuner au lieu de laisser mon estomac gargouiller et ainsi répondre à mes besoins vitaux et ne pas être dans l’excès, le déséquilibre en préférant écrire. Puisque dans ce geste, il reste encore le besoin de se justifier, de prouver au monde que je ne suis pas stupide, que je suis capable de comprendre…

J’ai demandé à ma présence divine si elle voulait exprimer quelque chose de plus ici et l’idée d’ajouter un texte trouvé hier soir sur la page Facebook de Marinette Lépine, est venue en réponse à ma question : 


Art by Roberto Weigand


« Chacun d’entre nous a un don à partager que nous sommes le seul à pouvoir donner.
L'histoire de notre vie et la guérison de notre âme sont ce don. 
Les choses que nous acceptons à propos de nous-même et les choses que nous avons finalement maîtrisées deviennent notre message unique au monde.
Personne d'autre ne peut vraiment donner notre message comme nous pouvons le faire. Savoir cela nous aide à embrasser notre propre vie de tout notre cœur
Et sachez que si nous continuons à nous aimer, la lumière viendra et ces dons seront donnés.
Il n'y a pas de plus grande satisfaction que de sentir la source de notre cœur donner 
Vie à ceux qui nous entourent à travers la pleine acceptation de tout ce que nous sommes.
Lorsque nous nous acceptons nous-même, nous acceptons l'autre avec un amour inconditionnel & avec grâce ».
~ Shannon Port
www.artofthefeminine.com
Art by Roberto Weigand
Traduction TransLight https://www.facebook.com/TransLight



On est vraiment synchrone, tant dans la foi que dans la façon d’illustrer les mots. Je me suis amusée à prendre cette photo le jour où ce message a été publié. Je n’avais pas fait attention puisque j’ai copié-collé ce message hier soir et il a été posté sur la page Facebook, le 17 avril. Encore un petit clin d’œil de l’âme. C'est du sucre tombé à côté du verre comme à chaque fois que je me sers de ces boîtes mal conçues et au lieu de râler comme d'habitude, j’ai pris l'appareil photo. En plus le violet dont la fonction est de transmuter, le blanc de la transparence du cristal et la lumière, puis l'ombre, le contraste qui met la lumière en valeur...et toujours la tache en haut à gauche qui me rappelle de lâcher prise, de ne pas chercher la petite bête...




Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité (photos et liens compris), de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci