Il y a bien longtemps que je n’avais éprouvé autant de
confusion intérieure, que m’a foi n’avait pas été remise en question. Le seul
fait d’avoir encore la fièvre me décourage et met en évidence la peur de la
pollution extérieure qui me renvoie à ma façon de gérer mon corps physique et la
culpabilité que ça entraine.
Alors il me faut revenir à l’essentiel, simplifier
au maximum et choisir la fréquence sur laquelle je veux m’exprimer, vivre. Bien
que ça semble ridicule à dire, c’est ce qui ressort de l’analyse de la
situation ; je crains plus la vie que la mort !
Il semble que cette dernière soit aussi plus attrayante que
le fait de vivre. Depuis que je la considère comme un passage vers des mondes de lumière, vers la pleine conscience, ça donne envie de fuir et de s'y réfugier! Je suis tellement lassée par les conflits internes et
externes que j’en suis à souhaiter que tout s’arrête ! Ceci n’était pas
conscient jusqu’à ce que j’observe avec neutralité tout ce qui s’exprimait en
moi.
J’ai senti un sale goût amer dans la bouche en allant sortir la chienne hier soir. Cette sensation était la même que lorsque je travaillais à la taille la vigne et que celle-ci venait d’être traitée au sulfate de cuivre. Comme les épandages chimiques sont maintenant quotidiens, impossible de les ignorer et j’en suis tellement accablée mentalement que ça finit par affecter mon état de santé.
L’envie de tout laisser tomber, d’arrêter de lire quoi que ce soit sur Internet a amplifié en lisant ce qui suit. Cette compulsion à s'informer est d'ailleurs considérée comme une phobie; la peur de rater quelque chose...! Je me limite donc à écrire, à publier sur le blog et à m'arrêter uniquement sur les images de nature, de la planète magnifique malgré tout ce qu'elle endure.Après tout, la planète a survécu à tant d'agressions, c'est bien la preuve qu'elle est puissante et qu'elle sait se défendre.