mercredi 8 octobre 2014

« Faire sa part dans le processus d'auto-guérison » vidéo conférence de Boris Cyrulnik






Après chaque guérison, il y a un sentiment de légèreté qui donne envie de chanter, d’exprimer sa reconnaissance, sa joie de vivre ! Je me suis réveillée alors que j’étais plongée dans un beau rêve d’amitié où j’étais en pleine discussion avec des gens qui prenaient au sérieux les dangers de l’épandage chimique. Je reste convaincue que ma grippe a été déclenchée par une baisse de mon système immunitaire, provoqué par les arrosages massifs de ces dernières semaines.  
Habituellement, non seulement il est rare que je sois fragile mais en plus un petit rhume est soigné de suite par une cure d’infusion de thym dès qu’une irritation à la gorge se manifeste. 
On va me dire, c’est normal, tu vieilli, ton corps n’est plus aussi alerte…
Et bien non ! Je n’adhère pas du tout à cette théorie qui selon moi n’est pas fondée. 

On sait que les cellules se régénèrent régulièrement et plus ou moins rapidement selon les organes ou les tissus qu’elles composent et même celles du cerveau ! 
Plusieurs études montrent cette réalité et notamment celle effectuées auprès d’orphelins après la guerre en Roumanie. Ils avaient été privés d’attention, d’affection au point que certaines parties de leur cerveau s’était altérées considérablement. 
Mais après avoir été soignés avec patience et tendresse, leur cerveau avait retrouvé son potentiel d’origine.

C’est Boris Cyrulnik qui a découvert ce principe dans sa propre expérience d'auto-guérison. Il en parle dans cette conférence :



Son parcours de vie, la façon dont il a cherché à comprendre et  guérir l’a amené à comprendre que "la résilience" était tout à fait possible. C'est-à-dire le fait de se remettre de traumas de l’enfance, de faire d’une expérience horrible, l’occasion de s’élever en conscience, en capacité d’aimer…de Renaitre à soi-même...

Je peux témoigner de la vérité de ce « concept de résilience » et de la joie que procure cette guérison. Un peu à l’image de ce que j’ai vécu ces derniers jours. 
Connaitre les profondeurs, amène à éprouver la lumière avec une belle intensité, la maladie une fois guérie, rend la vie drôlement plus belle ! On apprécie les choses à leur juste valeur, notre regard neuf change notre vision de nous-même et du monde. 

Ceci dit, je ne suis pas non plus en train de dire que je veuille vivre le contraste parce que l’effet montagne russes est épuisant mais il faut bien reconnaitre que ça donne du relief à la vie. Je soupçonne même une part de moi, de penser que pour tester le pouvoir de guérison de mes mains, il me faut créer le contexte favorable, c'est à dire, créer des malaises. 
J'appelle donc cet aspect à lâcher ce genre de raisonnement d'autant que ça ne sont pas les "bobos" qui manquent! Alors testons ce pouvoir sur le poignet droit qui est toujours enflé et "décoré" de trois boules de synovie, joli! Déjà, si je pense à prendre les boulettes homéopathiques "ruta graveolens", qui ont prouvé leur efficacité, ça sera un progrès! Je manque souvent de constance à ce niveau là, ce sont des restes de la négligence du corps physique...
La source fait sa part au niveau énergétique, à moi d'assumer la mienne sur le plan physique.
Comme c’est agréable de retrouver les petits signes du divin dans son corps, lors de la connexion à la terre, à l’âme et en l’occurrence à la lune que j’ai admirée avec joie hier soir. 
Je peux voir que beaucoup de choses ont été libérées à travers cette fièvre, par son élimination en prenant soin de mon corps physique, de mes pensées et de mes émotions du moment. Le rêve a eu un effet réparateur aussi et l’inconscient en partie révélé a élargit ma conscience, ouvert mon cœur, amplifié l’amour de soi…Une bonne part de la culpabilité a été absorbée dans l'amour inconditionnel, l'acceptation.

Je peux voir aussi que j’ai encore des croyances infantiles concernant le pouvoir de guérison. En effet, il semble qu’inconsciemment, j’aie négligé une étape essentielle qui consiste à être attentive aux premiers signes de mal-être et à faire preuve de sagesse. 
Je m’imaginais que ce pouvoir me dispensait de me soigner, que c’était une force qui me rendait invincible. Il est vrai selon  mon expérience que le fait d’être dans la paix et dans l’amour, d’élever son taux vibratoire, dope le système immunitaire mais comme la constance n’est pas encore acquise…écouter son corps physique et répondre à ses besoins du moment, est essentiel. 
Puis c’est dans la prise en charge de celui-ci qu’on active l’amour en soi et qu’ainsi on rehausse sa fréquence vibratoire. Il y a aussi le fait que certaines libérations demandent un réajustement physique, un bouleversement physiologique qu’il est nécessaire d’accompagner en posant des gestes concrets de prévention et de soins. C’est justement les soins du corps physique qui activent l’amour en soi, la responsabilisation. 

J’ai constaté une certaine arrogance vis-à-vis du médecin qui trahissait cette mauvaise compréhension de l’auto-guérison. J’ai tendance à travailler sur le mental, les émotions et à négliger l’étape « prise en charge du corps physique ». Bien que le mental et l’émotionnel en fasse partie, il est nécessaire que l’énergie s’exprime à travers les gestes, que l’énergie puisse circuler dans tous les corps jusqu’au physique pour que la guérison soit complète. Le lâcher prise est essentiel, le fait d’avoir confiance dans la guérison aussi mais il faut l’accompagner et il s’applique au mental surtout. 
Au niveau physique, ça consiste à libérer les tensions et à se reposer. C’est un passage que j’ai un peu zappé pensant que la force mentale suffirait. Bref, je ne vais pas non plus m’en vouloir pour cela, je suis seulement en première année de médecine énergétique!

Puis j’ai tellement négligé le corps physique en ignorant la faim, ses besoins vitaux pendant si longtemps qu’il me faut un réel apprentissage à ce niveau là. En plus, je ne suis pas encore suffisamment "présente" pour détecter la moindre distorsion, le moindre déséquilibre énergétique pour réagir, pour accueillir les pensées de peur, les émotions avant qu’elles ne descendent dans la densité matérielle.

Les croyances à propos de l’auto-guérison demandent encore à s’ajuster à la réalité, sur le terrain. J’ai demandé à ma présence divine de filtrer les énergies afin qu’elles ne soient pas si perturbatrice en dedans, lorsque j’ai eu ses terribles douleurs au crâne. 
J’ai eu l’image du contraste énergétique entre la présence divine et les différents corps dans la matière, même celle qui est invisible, comme la pensée et ça m’a conforté dans l’idée que l’intégration du divin en soi doit être progressive, qu’elle doit se faire à petites doses pour ménager l’intégrité de la personnalité. 



Je peux constater combien c’est déstabilisant de se dépouiller des anciens repères, des rôles qui sont tenaces, et laissent comme un sentiment de vide intérieur, de vertige. La patience et la tendresse sont indispensables et c’est aussi de cette façon qu’on intègre plus d’énergie d’amour en soi.

J’ai lu la lettre d’info du site « La ciel nous tombe sur la tête », cette association qui relaye tout ce qui concerne les chemtrails et j’ai grandement apprécié de constater que ça avance ! J’ai écris un article à ce sujet que vous pourrez lire ici donc je ne reviens pas dessus. 
Je constate tout de même que je suis moins dans la peur et l’impuissance à ce niveau là. Et tout naturellement, j’ai envie d’agir, de participer à ce mouvement de soutien envers la Terre Mère, la nature et donc le vivant.
Tous les mouvements qui dénoncent ont leur utilité mais trop souvent, ça reste au niveau de l’émotionnel et comme la majorité des gens ne sait pas gérer ses émotions, ne sait même pas que c'est possible, puisqu'elle s’identifie au mental, à la personnalité, le risque d’empirer les choses, de réagir avec violence et donc de nourrir la peur, les énergies de discorde demeure…

Il est clair qu’il nous faut agir mais tant que notre vision ne s’aligne pas au cœur, tant que la libération des émotions, des pensés qui nourrissent la peur, la colère n’est pas réalisé, tant qu’on ne trouve pas l’équilibre en soi, on ne saura pas poser les gestes qui permettent de dénoncer tout en amenant des solutions concrètes et pacifiques. 

Toute info passe par le mental, elle suscite une réponse émotionnelle puis elle doit être amenée au cœur pour avoir une vision objective des faits avant de pouvoir atteindre les chakras supérieurs qui permettront de trouver des idées nouvelles et de pouvoir les dire, les proclamer sans mettre le feu aux poudres.

L’histoire, même si elle a été falsifiée, nous montre que la révolte, le conflit n’amènent jamais la paix ni de solution bénéfique et durable. En matière de justice, il est nécessaire que tous les points de vue s’expriment pour qu’une solution équitable soit trouvée. Les juges doivent être neutres, libérés de leurs émotions pour prononcer un verdict équitable. Il en est de même au niveau individuel, tant qu’on ne libère pas les pensées et les émotions qu’un sujet suscite, on plonge dans le mélodrame, on amplifie le mal-être.

Une amie m’a téléphoné hier pour me demander d’aller faire des courses. Je lui ai proposé mon aide puisqu’elle n’a pas de voiture et qu’elle est fragilisée en ce moment par une rupture. Elle m’a soutenue à plusieurs reprises et c’est tout naturellement que je lui ai proposé de lui rendre service à mon tour. Je me demande si ça n’est pas ma difficulté à faire passer mes propres besoins avant ceux des autres qui a provoqué les douleurs au crâne. J’étais partagée entre l’envie de l’aider, celle d’honorer ma parole et le besoin de rester au chaud afin de guérir définitivement, ce qui suscitait de la culpabilité. 
J'ai bien l'impression que le fait de lui avoir dit que je devais prendre soin de moi avant tout a permis de libérer cette culpabilité tout autant que le rêve que j'ai fait dans l'après midi. D'ailleurs, je n'ai même pas eu besoin de lui dire, c'est elle qui m'a conseillé de me focaliser sur ma guérison. La libération de la culpabilité vis à vis de la mort de mon frère m'a donné le courage de me faire passer en premier. Si ça n'était pas le cas, mon amie aurait montré des signes de déception ou se serait sentie trahie. Enfin, je suppose...

J’ai très longtemps été dans l’incapacité de dire non à ceux qui me demandaient de l’aide, tant mon enfant intérieur souffrait et parce que toute situation de ce genre éveillait les douleurs du passé. A mesure que je prends en compte ses peines, qui s’expriment au travers des émotions, que je les libère, je suis moins en réaction à la souffrance du monde. Disons plutôt que ça me déstabilise beaucoup moins même si je suis encore sensible aux injustices. Le cœur ne se ferme pas mais comme l’équilibre intérieur est maintenu et que dans mon parcours, je constate que seul l’individu qui souffre peut trouver ses propres solutions en se prenant en charge, je suis moins prompt à vouloir aider, du moins je ne m’imagine plus que je doive sauver le monde. On a souvent tort de penser qu’on peut trouver des solutions pour l’autre. Chacun doit s’occuper d’abord de lui-même, utiliser ses propres ressources afin de guérir et ainsi de trouver le pouvoir qui permet de devenir autonome et souverain.
Il est possible d’aider quelqu’un en partageant ses connaissances, son expérience mais on ne peut pas agir à sa place. Porter et rayonner l’énergie de guérison créé un terrain favorable, un contexte qui peut éveiller en l’autre, ses propres forces mais on ne peut pas imposer ses outils en s’imaginant que ce qui a été utile pour soi le sera pour tout le monde. Il y a des principes universels mais la guérison est une affaire personnelle. C’est à chacun de trouver les outils qui lui seront utiles, selon sa personnalité, ses préférences, les blessures spécifiques de l’âme…

Mon corps physique étant encore chamboulé par les règles qui constituent une purge, je vais veiller à être dans l’écoute attentive des signes intérieurs. Les soins sont encore nécessaires et j’ai ressorti mon bandeau de laine pour protéger mon ventre du froid. La cure d’infusion de thym agrémentée de jus de citron est encore au menu. J'ajouterais du miel à cette "potion magique". L'ail est aussi efficace pour nettoyer le sang mais ça ne me dit rien. je me fie à mon nez, mes envies, mon intuition pour réaliser mes mixtures. Quand on s'intéresse à la composition des médicaments, on constate qu'ils utilisent tous des plantes, même quand il s'agit de composés chimiques, synthétiques ce sont des répliques de molécules naturelles alors autant puiser dans le jardin de la Terre Mère directement! 

"Merci mes cellules de vous régénérer efficacement, merci à mon corps mental de se laisser épurer et d’accompagner l’œuvre de guérison en lâchant prise, en faisant confiance à la source en cessant de s’interroger outre mesure. 
Merci mon âme, d’être là, fidèle au poste, merci à mon cœur de battre et de diffuser l’énergie de la source, de l’amour inconditionnel sur tous mes corps. 
Merci à ma présence divine de filtrer les énergies solaires de sorte qu’elles ne déstabilisent pas trop ma personnalité et qu’ainsi je puisse maintenir l’équilibre intérieur sans trop de difficultés. 
Merci à la source d’éveiller les consciences et les cœurs, en douceur mais aussi  avec force, dans l’harmonie ce qui permet d’agir sereinement! 
Merci aux êtres de lumière de soutenir le Vivant, dans ce mouvement ascendant en protégeant la planète de la folie des humains. 
Merci aux gardiens de l’enfant intérieur de me faire confiance ! 
Merci au masculin et au féminin intérieurs de s’accorder harmonieusement et ainsi de m’aider à prendre soin des aspects fragiles de mon être, créant l’équilibre et amplifiant l’autonomie !"


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité, de ne rien modifier (sauf correction des fautes d'orthographe), de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces trois lignes. Merci