Le dépouillement continue et il semble que ce soit au niveau de l’expression, de la parole et des pensées qu’un allégement s’opère. Il y a comme une lassitude à raconter ma vie, une envie de changer la forme, de sortir définitivement de l’état de victime par exemple en réécrivant la rubrique « qui je suis ». D’un côté je me dis que laisser le texte en l’état continue de nourrir le passé mais de l’autre, le contraste entre le passé et le présent parle de lui-même, c'est une façon de démontrer la puissance de la foi, de l’intention. Comme je suis partagée, j’attends de sentir les choses et laisse de côté les réflexions à ce sujet.
Je pressens un changement profond mais je ne vois pas encore comment celui-ci se réalisera.
Une fois de plus, je m’en remets au divin et me contente de
maintenir vivante ma foi en l’humain divin. Les mots, les concepts m’apparaissent
bien légers pour décrire l’indescriptible et c’est un peu frustrant.
La phase
de nettoyage semble sans fin et cette impression est à accueillir avec tendresse
afin de garder le cœur ouvert et de sentir l’étincelle intérieure qui illustre
l’espoir d’une issue favorable à ce lessivage en profondeur. Peut-être qu’il me
faut l’accompagner par des gestes au quotidien, par le nettoyage de mon lieu de
vie. Le tri que je repousse toujours est à effectuer maintenant semble-t-il.