Être, faire, avoir…De plus en plus souvent, je me pose pour
être, sentir mon être et la plupart du temps, cela suffit à réajuster tout en
dedans, à calmer le « je », aligner les corps et libérer les besoins,
les attentes.
La certitude d’exister au-delà des apparences, de la forme et du
temps vient combler le vide et tout devient très relatif. La douleur, la perte,
les besoins font partie de cette incarnation, personne n’y échappe mais nous ne
sommes pas tous égaux face à ces choses qui viennent rompre le train train, qui
nous sortent de notre zone de confort, de ce qui est connu. Très souvent, ces
événements que nous nommons "fausses notes", nous permettent d’ouvrir notre cœur
et notre conscience, elles nous subjuguent, nous obligent à tout arrêter, à nous
poser et interroger notre cœur, notre être profond.
D’un côté, on veut de la
régularité, de la constance et de l’autre on se plaint de s’ennuyer, on veut
progresser, mieux-être, mais on ne sait même pas être tout simplement.
Être
soi-même, sans chichi, sans artifice, sans fioritures…