Sans connexion Internet depuis hier matin, le mental est à
cent à l’heure. Les pourquoi et comment se succèdent et une fois les émotions
évacuées, quelques pistes apparaissent. Il semble logique que dans mon désir
pour ne pas dire besoin, de trouver l’équilibre, l’autonomie, le masculin soit
à intégrer, de même que la façon de manifester, d’organiser mon temps, entre
monde virtuel et monde réel, extériorisation et intériorisation. Je vois donc
là l’occasion de tempérer les choses puis de trouver le juste milieu.
Je suis
passée par toutes les émotions entre colère et déception, par toutes les
croyances issues de la peur, les confrontant à ma foi. Je n’ai rien retenu de ce
qui sortait et finalement, après la tempête, je suis passée à l’action. J’ai
attendu de trouver la paix intérieure avant de téléphoner au fournisseur
Internet pour ne pas risquer de m’en prendre à mon interlocuteur. Je dois aller
chercher un domino pour me connecter avant que ne vienne un technicien lundi
matin ! J’ai apprécié que l’homme que j’ai eu au bout du fil, me précise
que c’était une faveur ! Même si je suppose que c’est une option offerte
dans le cadre du service après vente, et que c’est la moindre des choses qu’ils
assument le bon fonctionnement de leur service, j’apprécie le changement. Je ne suis plus dans le rapport de force, la
défensive qui amène l’autre à faire le minimum obligatoire, ou même à me
raccrocher au nez, comme c’est déjà arrivé ; je passe dans la phase où je récolte les
fruits de la paix intérieure, du centrage !