jeudi 20 février 2014

"Le soleil a rendez vous avec la lune..."





J’ai toujours été fascinée par la lune tout autant que par le soleil, ces deux "étoiles" qui ne se rencontrent jamais, qui se courent après, qui s’éclipsent mutuellement…Leur histoire est assez représentative de la relation homme/femme. Les énergies de la Lune sont plus subtiles que celles du soleil, moins brutales, mais pas moins puissantes et même si elle ne fait que refléter la lumière de l’astre roi, elle est celle qui agit dans l’ombre, la coulisse, participe à l'expression et l'expansion de la vie. On l’associe aux sciences occultes, à tout ce qui est  "animal", naturel en fait. C’est peut-être ce qui fait peur aux hommes qui voient en elle une force mystérieuse, de la même façon, ils se méfient des femmes et du désir qu’elles suscitent en eux. Cette force capable de déchainer les mers a toujours été diabolisée de la même façon que la sexualité. Il a le même comportement avec la nature qu’il tente de maitriser tout comme il le fait en cachant ses instincts, en les refoulant. Tout ce qui est incontrôlable fait peur et la peur fabrique des monstres, des démons, à partir d’ombre qui ne sont que le résultat du rayonnement de la lumière sur un objet. L’esprit de lutte, engendré par la peur, qui fait voir en toute chose, un ennemi potentiel, nait de l’attachement à l’objet. On a peur de le perdre alors on l’enferme, on le garde, on le cache, on le voile, on l’ampute de ses ailes…


De tout temps, l’homme a voulu éliminer ce qui le dérangeait ce qui ne correspondait pas à sa vision du monde, à son sens du bien et du mal. On tente de supprimer ce qu’on juge mauvais, de vaincre la maladie, la mort, au lieu de les regarder avec neutralité et de tenter d’en comprendre le sens.
Quand on considère ce qui est avec les yeux du cœur, l’intelligence dépourvue de la peur, on se dit que tout a son utilité, sa raison d’être et que la dualité n’est que l’interprétation du mental, conditionné par la peur. On comprend que tout ce qui existe, est composé de deux forces qui s’équilibrent et sont indissociables, indispensables à la manifestation de la vie, au mouvement de celle-ci. 
Le principe même d’unité, d’harmonie implique qu’il y ait plusieurs éléments. Tant qu’on oppose quoi que ce soit, il résulte un conflit. C’est assez simpliste comme raisonnement, malheureusement c’est le fondement de l’humanité et des milliards d’individus qui la composent.
Chaque chose dans l’univers contient le principe de vie universel, l’univers lui-même et pour cette raison est intiment et éternellement relié, interconnecté. Toute manifestation est le résultat de la danse des polarités. Mais plutôt que de les envisager dans la globalité, comme les deux faces d’une même énergie, on les oppose. 
On ne peut comprendre l’humain en le découpant en petits morceaux, c’est ce que fait la science en occident depuis que l’église a autorisé qu’on ouvre les corps afin de les examiner. Les progrès augmentent lorsqu’on inclut un de ces composants. La vision holistique élargit la compréhension, dans tous les domaines.

Je continue de lire le livre de Véronique Baudoux et je reste sur le tableau où elle récapitule les blessures, les comportements et les croyances qui en découlent, puis la façon de les guérir en réunissant l’ombre et la lumière en soi. C’est vraiment intéressant et ça n’est pas un hasard si ça me parle autant. Cette lecture révèle les blessures, les ombres, les incohérences, la disharmonie entre les polarités mais plutôt que d'en avoir peur, je le vois comme l'occasion de grandir.
Depuis longtemps j’ai accepté l’idée que la réconciliation entre tout ce que je suis, est la solution à tous les conflits internes et que c’est aussi valable à l’échelle de la planète, de l’humanité. 




Basiquement, comment peut-on croire en la source, en Dieu, en rejetant sa création, en excluant certains aspects, certains éléments, individus, énergies, qui la composent ?

Sommes-nous plus intelligents que la source elle-même pour douter de la pertinence, de la valeur de ce qui existe? 

Plutôt que de refouler, rejeter, juger et accuser, ne peut-on pas envisager les choses dans leur globalité, sous un angle nouveau dans le respect de tout ce qui est. Ainsi, nos propres ombres ont quelque chose à nous enseigner, et déjà ce principe qu’en refoulant, ou en niant ce qui est, on ne fait que l’amplifier. De cette première évidence, nous pourrions changer totalement notre vision de nous-même et du monde. C’est tellement simple qu’on a vite fait de chercher des explications complexes plutôt que d’avoir à mettre les mains dans le cambouis. 
Pourtant le fait même d’accepter ce qui est, procure une détente qui permet de voir les choses autrement, avec plus de clarté et rétablit la circulation de l’amour en soi, faisant que tout devient facile et simple. Ce que l’on redoute est très souvent ce qui nous permet de nous élever, une fois qu’on a libéré la peur de la chose.

Dans l’expérience de libération des dépendances, parce que derrière la dépendance aux médicaments, il y a la notion de manque et d’attachement, qui induit celle de besoin, j’intègre peu à peu des réalités que ma peur me voilaient. En commençant par libérer la peur, par la ramener à sa juste place, on comprend que celle-ci vient de la croyance en la notion de bien et de mal et que même dans ce cadre, elle a son utilité. Ce qui nous amène tout naturellement à constater la puissance de l’amour qui permet de changer sa vision de ce que l’on croyait être la vérité.
On se retrouve alors à devoir choisir entre le confort précaire du connu et l’incertitude de l’inconnu. C’est une phase assez délicate qui bien souvent amène notre présence à amplifier les problèmes dans notre vie, afin que nous puissions faire le pas vers l’inconnu. 

Petit à petit, en transmutant la peur et toute la palette d’émotions qui en découle, on ouvre son cœur et la vision se déplace en ce centre. On voit en la peur, une conseillère, une énergie qui nous permet la prudence, nous incite à faire une pause pour prendre du recul, nous invite à la tempérance, nous libère de l’impatience, de l’attente. Quand elle est neutralisée, vue non plus comme une ombre mais comme une énergie utile, elle peut alors délivrer son message. 





 
Le parcours devient plus confortable à mesure que l’on prend confiance en la source d’amour qui nous anime, en sa puissance et sa capacité à nous guérir. Sur ce chemin, il n’est pas rare qu’on se trouve à revenir en arrière, chaque fois qu’une peur, une émotion gênante, nous paralyse un moment et nous pousse à adopter les vieux comportements de fuite. Mais plus notre cœur s’ouvre et plus le divin intérieur peut être visible et lorsqu’on voit qu’il est toujours présent, ça nous donne le courage nécessaire pour avancer. Quand on a parcouru un bout de chemin, on se rend compte qu’on ne peut plus revenir en arrière sans être dans le trouble et la douleur. C’est très souvent ce qui nous permet de faire un pas de plus. Puis quand on vérifie que ce choix est le seul qui en vaille la peine, peu à peu notre foi grandit. On constate que ça nous rend plus confiant en la vie et que le chemin devient de plus en plus facile. Ainsi on peut savoir qu’en se laissant porter, dans une totale confiance, même si pendant quelques mètre on marche à l’aveuglette, la lumière redouble et le chemin s’éclaire. Au fur et à mesure, on gagne en assurance, l’amour qui nous remplit, augmente l’estime de soi et comme celle-ci repose sur la tendresse que l’on s’accorde, elle est durable et croissante.
En regardant en arrière, on peut se rendre compte que tout au long du parcours, nous avons trouvé des trésors, des cadeaux, des qualités, acquis de la sagesse et amplifié notre capacité d’aimer.
Cet amour qui nous pousse à aimer tout de soi nous permet de voir l’autre en égal, et comme nous ne rejetons plus ce qui nous dérangeait, l’autre ne fait plus écho à ce que nous portons. Quand on accepte de se voir en totalité, l’effet miroir n’a plus de raison de nous faire réagir et on peut enfin voir ce qui est, avec neutralité. Notre lumière sera reflétée révélant en même temps celle de l'autre.
Ce qui est merveilleux, c’est qu’à mesure que l’amour de soi grandit, on perçoit l’énergie du divin à l’œuvre, la présence divine qui nous inspire tout autant que notre âme. En aimant ce qui en nous est le plus dense, on élève sa fréquence à hauteur du cœur et comme c’est une porte au divin intérieur, la communion est de plus en plus évidente. 
Ce ne sont que nos peurs, notre déni, le rejet de nos faiblesses et de nos défauts, notre vision faussée qui nous empêche d’en faire l’expérience. Ce sont toutes les idées qu’on se fait du divin, qui nous voilent la face. On ne peut empêcher le mental d’imaginer mais en le libérant de la dualité, du besoin de comprendre et de contrôler, il devient observateur, témoin et reporter. Quand on l’inclut, l’associe à notre cœur par l’amour qu’on lui porte, reconnaissant son utilité, sa bonne volonté à nous protéger, qu’on cesse de l’accuser, de l‘incriminer, il se laisse éclairer et finit par lâcher son rôle.

Tant qu’on résiste à ce qui est, que l'on se fige, se contracte, la source ne peut plus s’écouler et nous devenons borgne, incapable d’envisager les choses dans leur totalité. Cette vision déformée nous entraine dans une spirale infernale et douloureuse et c’est cette souffrance qui nous pousse à nouveau, à nous abandonner. 







Je continue donc sur ma lancée, à diminuer les doses en me fiant aux messages de mes corps, accueillant l’émotion qui se montre, sachant que c’est ainsi qu’elle peut être libérée. Si je détecte une crispation, j’essaie de me relaxer en respirant et si je voie que ça ne change rien, je prends un bout de médicament, sans culpabiliser. J’ai noté plusieurs fois la quantité et la fréquence idéales, pour libérer cette dépendance sans que ça créé de disharmonie, donc de souffrance. Il m’a fallu gérer l’impatience qui révélait l’attachement au résultat, le besoin de performance, de prouver ma vaillance, de montrer mes capacités alors que ça n’est pas la volonté qui permet de guérir mais l’amour divin qui circule en moi lorsque j'aime tout ce que je suis.
Beaucoup de signes me montrent lorsque je ne suis plus centrée, lorsque ma vision est seulement celle de l’ego et non plus celle du cœur. Le jugement, la critique, au niveau du mental, une douleur, une tension au niveau du corps physique, indiquent une émotion refoulée qui tente de se montrer. Une émotion autrefois interdite qui ose s’exprimer, c’est le signe que je peux l’accueillir. Que mon cœur est ouvert et peut laisser passer la source de toute vie, qui réalise son œuvre de guérison.

Dans ce parcours d’auto-guérison, tous mes corps sont les acteurs et c’est leur union amoureuse qui me situe dans le cœur, au centre de mon être, le lieu où la communion est naturelle. A ce carrefour, toutes les dimensions que j’incarne se rejoignent, se complètent et crée le bien-être qui nait de l’harmonie.  
Tout mes corps expriment le langage divin que seul l’amour inconditionnel me permet de comprendre. Le mental sans le cœur interprète de travers, mais lorsqu’il est accueilli dans l‘amour, il est illuminé par cette énergie et tout devient évident.
Malgré l’omniscience de la présence divine et les connaissances de l’âme, ceux-ci nous parlent le langage universel et simple de l’amour, leur objectif étant que nous puissions élever notre taux vibratoire afin de communier, de retrouver l’état d’unité, tous les discours complexes ne font que nourrir l’ego et la dualité, le besoin de briller. 
La présence divine n’a rien à démontrer, à prouver, elle anime tout être afin qu’il puisse vivre dans l’amour inconditionnel de lui-même et de tout ce qui est.

Je suis consciente que ma vision un peu trop négative de l’ego, du masculin demande à être éclairée mais je ne force rien, je laisse les émotions inscrites en moi, se montrer et par leur accueil, par leur délivrance, l’équilibre se faire tout naturellement. 
Une émotion refoulée a son histoire et sans chercher spécialement à la connaitre, laisser l’énergie s’exprimer, c’est une façon de l’honorer, de l’aimer. Il me suffit de savoir qu’elle est une partie de ce que je suis, mais pas la globalité, que cet énergie a sa raison d’être et qu’en la laissant libre de circuler, l’amour la guidera à sa juste place.

Merci Terre Mère pour ta bienveillance et ton soutien, merci de m’aider à accueillir en moi le masculin sacré, à trouver la complétude, l’intégrité, dans l’amour et la simplicité.
J’ai envie de revenir à la base de ce qui m’a permis de comprendre un peu mieux l’humain et le divin. Bien que beaucoup reçoivent des messages d’Ashtar et de Jésus ou Jeshua, tous ne font pas écho en moi. Je ne pense pas qu’il faille douter de la provenance des messages ni de leur interprétation mais simplement se dire que dans la diversité, chacun peut trouver ce qui lui correspond. Certainement que la notion de famille d’âme y est pour quelque chose mais ça n’a pas vraiment d’importance puisque finalement nous sommes tous issus de la même source, peu importe les chemins qui nous ont amenés ici et maintenant. Peu importe les guides, les événements qui nous ramènent au cœur, ce qui compte c’est de s’y retrouver tous finalement.


Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la source : http://lydiouze.blogspot.fr  et ces deux lignes. Merci

L'édition continue de cafouiller, une occasion de lâcher les attentes, le besoin de perfection, d'équilibre............................................Respire!

Les images ont été trouvées sur Facebook, Google+, sans le nom de l'auteur............ 
La question de la propriété est a revisiter comme beaucoup d'autres choses et le juste milieu reste à trouver.....................c'est justement ce qui me dérange dans la disposition de la photo du plancton lumineux, impossible de la centrer sans avoir le texte collé derrière!