J’ai toujours été fascinée par la lune tout autant que par
le soleil, ces deux "étoiles" qui ne se rencontrent jamais, qui se courent après,
qui s’éclipsent mutuellement…Leur histoire est assez représentative de la
relation homme/femme. Les énergies de la Lune sont plus subtiles que celles du
soleil, moins brutales, mais pas moins puissantes et même si elle ne fait que
refléter la lumière de l’astre roi, elle est celle qui agit dans l’ombre, la
coulisse, participe à l'expression et l'expansion de la vie. On l’associe aux sciences occultes, à tout ce qui est "animal",
naturel en fait. C’est peut-être ce qui fait peur aux hommes qui voient en elle
une force mystérieuse, de la même façon, ils se méfient des femmes et du désir
qu’elles suscitent en eux. Cette force capable de déchainer les mers a toujours
été diabolisée de la même façon que la sexualité. Il a le même comportement
avec la nature qu’il tente de maitriser tout comme il le fait en cachant ses instincts,
en les refoulant. Tout ce qui est incontrôlable fait peur et la peur fabrique
des monstres, des démons, à partir d’ombre qui ne sont que le résultat du
rayonnement de la lumière sur un objet. L’esprit de lutte, engendré par la peur,
qui fait voir en toute chose, un ennemi potentiel, nait de l’attachement à l’objet. On a peur de le perdre alors on l’enferme,
on le garde, on le cache, on le voile, on l’ampute de ses ailes…
De tout temps,
l’homme a voulu éliminer ce qui le dérangeait ce qui ne correspondait pas à sa
vision du monde, à son sens du bien et du mal. On tente de supprimer ce qu’on
juge mauvais, de vaincre la maladie, la mort, au lieu de les regarder avec neutralité
et de tenter d’en comprendre le sens.
Quand on considère ce qui est avec les yeux du cœur, l’intelligence
dépourvue de la peur, on se dit que tout a son utilité, sa raison d’être et que
la dualité n’est que l’interprétation du mental, conditionné par la peur. On
comprend que tout ce qui existe, est composé de deux forces qui s’équilibrent et
sont indissociables, indispensables à la manifestation de la vie, au mouvement de celle-ci.
Le
principe même d’unité, d’harmonie implique qu’il y ait plusieurs éléments. Tant
qu’on oppose quoi que ce soit, il résulte un conflit. C’est assez simpliste
comme raisonnement, malheureusement c’est le fondement de l’humanité et des milliards
d’individus qui la composent.
Chaque chose dans l’univers contient le principe de vie
universel, l’univers lui-même et pour cette raison est intiment et
éternellement relié, interconnecté. Toute manifestation est le résultat de la
danse des polarités. Mais plutôt que de les envisager dans la globalité, comme
les deux faces d’une même énergie, on les oppose.
On ne peut comprendre l’humain
en le découpant en petits morceaux, c’est ce que fait la science en occident depuis
que l’église a autorisé qu’on ouvre les corps afin de les examiner. Les progrès
augmentent lorsqu’on inclut un de ces composants. La vision holistique élargit la compréhension, dans tous les domaines.
Je continue de lire le livre
de Véronique Baudoux et je reste sur le tableau où elle récapitule les blessures,
les comportements et les croyances qui en découlent, puis la façon de les guérir
en réunissant l’ombre et la lumière en
soi. C’est vraiment intéressant et ça n’est pas un hasard si ça me parle
autant. Cette lecture révèle les blessures, les ombres, les incohérences, la disharmonie entre les polarités mais plutôt que d'en avoir peur, je le vois comme l'occasion de grandir.
Depuis longtemps j’ai accepté l’idée que la réconciliation entre tout
ce que je suis, est la solution à tous les conflits internes et que c’est aussi
valable à l’échelle de la planète, de l’humanité.
Basiquement, comment peut-on croire en la source, en Dieu,
en rejetant sa création, en excluant certains aspects, certains éléments,
individus, énergies, qui la composent ?
Sommes-nous plus intelligents que la
source elle-même pour douter de la pertinence, de la valeur de ce qui existe?
Plutôt que de refouler, rejeter, juger et accuser, ne peut-on pas envisager les
choses dans leur globalité, sous un angle nouveau dans le respect de tout ce
qui est. Ainsi, nos propres ombres ont quelque chose à nous enseigner, et déjà ce
principe qu’en refoulant, ou en niant ce qui est, on ne fait que l’amplifier.
De cette première évidence, nous pourrions changer totalement notre vision de nous-même
et du monde. C’est tellement simple qu’on a vite fait de chercher des explications
complexes plutôt que d’avoir à mettre les mains dans le cambouis.
Pourtant le
fait même d’accepter ce qui est, procure une détente qui permet de voir les
choses autrement, avec plus de clarté et rétablit la circulation de l’amour en soi,
faisant que tout devient facile et simple. Ce que l’on redoute est très souvent
ce qui nous permet de nous élever, une fois qu’on a libéré la peur de la chose.
Dans l’expérience de libération des dépendances, parce que
derrière la dépendance aux médicaments, il y a la notion de manque et d’attachement,
qui induit celle de besoin, j’intègre peu à peu des réalités que ma peur me
voilaient. En commençant par libérer la peur, par la ramener à sa juste place, on
comprend que celle-ci vient de la croyance en la notion de bien et de mal et
que même dans ce cadre, elle a son utilité. Ce qui nous amène tout naturellement à constater
la puissance de l’amour qui permet de changer sa vision de ce que l’on croyait
être la vérité.
On se retrouve alors à devoir choisir entre le confort
précaire du connu et l’incertitude de l’inconnu. C’est une phase assez délicate
qui bien souvent amène notre présence à amplifier les problèmes dans notre vie,
afin que nous puissions faire le pas vers l’inconnu.
Petit à petit, en
transmutant la peur et toute la palette d’émotions qui en découle, on ouvre son
cœur et la vision se déplace en ce centre. On voit en la peur, une conseillère,
une énergie qui nous permet la prudence, nous incite à faire une pause pour prendre
du recul, nous invite à la tempérance, nous libère de l’impatience, de l’attente.
Quand elle est neutralisée, vue non plus comme une ombre mais comme une énergie
utile, elle peut alors délivrer son message.
Le parcours devient plus confortable à mesure que l’on
prend confiance en la source d’amour qui nous anime, en sa puissance et sa
capacité à nous guérir. Sur ce chemin, il n’est pas rare qu’on se trouve à
revenir en arrière, chaque fois qu’une peur, une émotion gênante, nous paralyse
un moment et nous pousse à adopter les vieux comportements de fuite. Mais plus
notre cœur s’ouvre et plus le divin intérieur peut être visible et lorsqu’on
voit qu’il est toujours présent, ça nous donne le courage nécessaire pour
avancer. Quand on a parcouru un bout de chemin, on se rend compte qu’on ne peut
plus revenir en arrière sans être dans le trouble et la douleur. C’est très
souvent ce qui nous permet de faire un pas de plus. Puis quand on vérifie que
ce choix est le seul qui en vaille la peine, peu à peu notre foi grandit. On
constate que ça nous rend plus confiant en la vie et que le chemin devient de
plus en plus facile. Ainsi on peut savoir qu’en se laissant porter, dans une
totale confiance, même si pendant quelques mètre on marche à l’aveuglette, la
lumière redouble et le chemin s’éclaire. Au fur et à mesure, on gagne en
assurance, l’amour qui nous remplit, augmente l’estime de soi et comme celle-ci
repose sur la tendresse que l’on s’accorde, elle est durable et croissante.
En regardant en arrière, on peut se rendre compte que tout
au long du parcours, nous avons trouvé des trésors, des cadeaux, des qualités,
acquis de la sagesse et amplifié notre capacité d’aimer.
Cet amour qui nous pousse à aimer tout de soi nous permet
de voir l’autre en égal, et comme nous ne rejetons plus ce qui nous dérangeait,
l’autre ne fait plus écho à ce que nous portons. Quand on accepte de se voir en
totalité, l’effet miroir n’a plus de raison de nous faire réagir et on peut enfin voir ce qui
est, avec neutralité. Notre lumière sera reflétée révélant en même temps celle de l'autre.
Ce qui est merveilleux, c’est qu’à mesure que l’amour de
soi grandit, on perçoit l’énergie du divin à l’œuvre, la présence divine qui
nous inspire tout autant que notre âme. En aimant ce qui en nous est le plus
dense, on élève sa fréquence à hauteur du cœur et comme c’est une porte au
divin intérieur, la communion est de plus en plus évidente.
Ce ne sont que nos
peurs, notre déni, le rejet de nos faiblesses et de nos défauts, notre vision
faussée qui nous empêche d’en faire l’expérience. Ce sont toutes les idées qu’on
se fait du divin, qui nous voilent la face. On ne peut empêcher le mental d’imaginer
mais en le libérant de la dualité, du besoin de comprendre et de contrôler, il
devient observateur, témoin et reporter. Quand on l’inclut, l’associe à notre cœur
par l’amour qu’on lui porte, reconnaissant son utilité, sa bonne volonté à nous
protéger, qu’on cesse de l’accuser, de l‘incriminer, il se laisse éclairer et
finit par lâcher son rôle.
Tant qu’on résiste à ce qui est, que l'on se fige, se contracte, la source ne peut plus s’écouler
et nous devenons borgne, incapable d’envisager les choses dans leur totalité. Cette
vision déformée nous entraine dans une spirale infernale et douloureuse et c’est
cette souffrance qui nous pousse à nouveau, à nous abandonner.
Je continue donc sur ma lancée, à diminuer les doses en me
fiant aux messages de mes corps, accueillant l’émotion qui se montre, sachant
que c’est ainsi qu’elle peut être libérée. Si je détecte une crispation, j’essaie
de me relaxer en respirant et si je voie que ça ne change rien, je prends un
bout de médicament, sans culpabiliser. J’ai noté plusieurs fois la quantité et
la fréquence idéales, pour libérer cette dépendance sans que ça créé de disharmonie, donc de souffrance.
Il m’a fallu gérer l’impatience qui révélait l’attachement au résultat, le
besoin de performance, de prouver ma vaillance, de montrer mes capacités alors
que ça n’est pas la volonté qui permet de guérir mais l’amour divin qui circule
en moi lorsque j'aime tout ce que je suis.
Beaucoup de signes me montrent lorsque je ne suis plus
centrée, lorsque ma vision est seulement celle de l’ego et non plus celle du cœur. Le
jugement, la critique, au niveau du mental, une douleur, une tension au niveau
du corps physique, indiquent une émotion refoulée qui tente de se montrer. Une
émotion autrefois interdite qui ose s’exprimer, c’est le signe que je peux l’accueillir.
Que mon cœur est ouvert et peut laisser passer la source de toute vie, qui
réalise son œuvre de guérison.
Dans ce parcours d’auto-guérison, tous mes corps sont les
acteurs et c’est leur union amoureuse qui me situe dans le cœur, au centre de
mon être, le lieu où la communion est naturelle. A ce carrefour, toutes les
dimensions que j’incarne se rejoignent, se complètent et crée le bien-être qui
nait de l’harmonie.
Tout mes corps expriment le langage divin que seul l’amour
inconditionnel me permet de comprendre. Le mental sans le cœur interprète de
travers, mais lorsqu’il est accueilli dans l‘amour, il est illuminé par cette
énergie et tout devient évident.
Malgré l’omniscience de la présence divine et
les connaissances de l’âme, ceux-ci nous parlent le langage universel et simple de l’amour,
leur objectif étant que nous puissions élever notre taux vibratoire afin de communier,
de retrouver l’état d’unité, tous les discours complexes ne font que nourrir l’ego
et la dualité, le besoin de briller.
La présence divine n’a rien à démontrer, à
prouver, elle anime tout être afin qu’il puisse vivre dans l’amour inconditionnel
de lui-même et de tout ce qui est.
Je suis consciente que ma vision un peu trop négative de l’ego,
du masculin demande à être éclairée mais je ne force rien, je laisse
les émotions inscrites en moi, se montrer et par leur accueil, par leur délivrance,
l’équilibre se faire tout naturellement.
Une émotion refoulée a son histoire et
sans chercher spécialement à la connaitre, laisser l’énergie s’exprimer, c’est une
façon de l’honorer, de l’aimer. Il me suffit de savoir qu’elle est une partie de ce
que je suis, mais pas la globalité, que cet énergie a sa raison d’être et qu’en
la laissant libre de circuler, l’amour la guidera à sa juste place.
Merci Terre Mère pour ta bienveillance et ton soutien,
merci de m’aider à accueillir en moi le masculin sacré, à trouver la complétude,
l’intégrité, dans l’amour et la simplicité.
J’ai envie de revenir à la base de ce qui m’a permis de
comprendre un peu mieux l’humain et le divin. Bien que beaucoup reçoivent des
messages d’Ashtar et de Jésus ou Jeshua, tous ne font pas écho en moi. Je ne pense
pas qu’il faille douter de la provenance des messages ni de leur interprétation
mais simplement se dire que dans la diversité, chacun peut trouver ce qui lui
correspond. Certainement que la notion de famille d’âme y est pour quelque
chose mais ça n’a pas vraiment d’importance puisque finalement nous sommes tous
issus de la même source, peu importe les chemins qui nous ont amenés ici et
maintenant. Peu importe les guides, les événements qui nous ramènent au cœur,
ce qui compte c’est de s’y retrouver tous finalement.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci
L'édition continue de cafouiller, une occasion de lâcher les attentes, le besoin de perfection, d'équilibre............................................Respire!
Les images ont été trouvées sur Facebook, Google+, sans le nom de l'auteur............
La question de la propriété est a revisiter comme beaucoup d'autres choses et le juste milieu reste à trouver.....................c'est justement ce qui me dérange dans la disposition de la photo du plancton lumineux, impossible de la centrer sans avoir le texte collé derrière!