Sans connexion Internet depuis hier matin, le mental est à
cent à l’heure. Les pourquoi et comment se succèdent et une fois les émotions
évacuées, quelques pistes apparaissent. Il semble logique que dans mon désir
pour ne pas dire besoin, de trouver l’équilibre, l’autonomie, le masculin soit
à intégrer, de même que la façon de manifester, d’organiser mon temps, entre
monde virtuel et monde réel, extériorisation et intériorisation. Je vois donc
là l’occasion de tempérer les choses puis de trouver le juste milieu.
Je suis
passée par toutes les émotions entre colère et déception, par toutes les
croyances issues de la peur, les confrontant à ma foi. Je n’ai rien retenu de ce
qui sortait et finalement, après la tempête, je suis passée à l’action. J’ai
attendu de trouver la paix intérieure avant de téléphoner au fournisseur
Internet pour ne pas risquer de m’en prendre à mon interlocuteur. Je dois aller
chercher un domino pour me connecter avant que ne vienne un technicien lundi
matin ! J’ai apprécié que l’homme que j’ai eu au bout du fil, me précise
que c’était une faveur ! Même si je suppose que c’est une option offerte
dans le cadre du service après vente, et que c’est la moindre des choses qu’ils
assument le bon fonctionnement de leur service, j’apprécie le changement. Je ne suis plus dans le rapport de force, la
défensive qui amène l’autre à faire le minimum obligatoire, ou même à me
raccrocher au nez, comme c’est déjà arrivé ; je passe dans la phase où je récolte les
fruits de la paix intérieure, du centrage !
Une "grâce" qui m’oblige tout de
même à aller chercher la chose à plus de trente kilomètres, qui me sort de mon
cocon. J’ai failli y aller hier mais la pluie a fini de me démotiver. J’aurais
dû courir au risque d’augmenter les doses de médicaments et comme je suis
déterminée à aller au bout du sevrage, malgré les moments de flottement, j’ai préféré remettre ce périple à ce matin. J’ai pu mesurer ma
dépendance à Internet et constater que ce petit break était finalement
bienvenu. Je focalise sur les cachets mais au fond, ça n'est pas le seul attachement que j'aie et je ne suis malheureusement pas la seule à être accrochée à quelque chose. Évidemment, il y a des dépendances plus dangereuses que d'autres mais je retiens juste le message suivant, qui m'aide à relativiser: "ne te sens pas inférieure, ne te dévalorise pas". Chacun porte un fardeau et c'est déjà une bonne chose d'en être conscient, de le reconnaitre et de vouloir s'en libérer...
Avant de me rendre compte que la connexion était coupée,
j’avais préparé un texte regroupant des messages qui parlaient d’amour !
Encore une fois, je voulais partager ma certitude concernant l’importance de comprendre
et de porter cette énergie, mais elle n’est pas la seule nécessaire au
bien-être ! Exprimer un seul aspect de la source c’est le meilleur moyen
d’être en déséquilibre. Sorti de la notion de bien-mal il y a tout de même la
nécessité d’activer les polarités en soi, de façon équilibrée.
L’amour sans la
manifestation, le mouvement, c’est l’état dans lequel nous étions avant
l’aventure de l’incarnation. Rester immobile revient à retourner dans le passé, à "régresser", si on peut
dire, puisque la vie c’est le mouvement, rester figer c’est comme être mort.
Une part de moi rêve d’être dans un état d’extase permanent
mais ça n’est pas non plus ce qui peut amener l’épanouissement. J’ai fait l’expérience des
états de transe provoqués par les drogues assez longtemps pour me rendre compte
que ça n’amenait pas au bonheur. Je ne suis d’ailleurs pas certaine que le bien-être ressenti dans la connexion au divin ait à voir avec les endorphines, avec le corps émotionnel et la chimie interne...
Cette coupure Internet n’est pas le fruit du hasard et même si je ne
suis pas sure de bien décrypter le message, j’ai tendance à croire que les
thèmes de l’attachement et celui de l’acceptation du masculin, de la puissance
divine, soient de nouveau d’actualité. La peur d’abuser du pouvoir, de dominer
est encore présente et j’ai essayé de l’accueillir. C’est après cette séance,
qui m’a permise de me calmer, que j’ai pris la décision de téléphoner ! Le
seul fait d’avoir affaire à leurs répondeurs, leur boîte vocale me sort par les
narines mais quand il n’y a pas le choix…
Mon âme me met régulièrement face à
mes incertitudes, m’obligeant à choisir et surtout à bien comprendre la
différence entre accepter ce qui est et baisser les bras. J’ai tendance à
confondre, il ne s’agit pas de se résigner mais de calmer le jeu intérieur des
pensées et des émotions pour pouvoir faire le choix approprié, savoir poser le
bon geste.
Il est clair que pour être dans son pouvoir, il faut
prendre des décisions et savoir gérer ses émotions permet de ne pas agir sous l’impulsion d’émotions qui traduisent une peur. Bien que cette
émotion soit chargée d’énergie, en général, ça ne permet pas de prendre la
bonne décision. A moins de devoir se défendre, mais ça reste une réaction
primaire qui fait des ravages à l’intérieur et parfois à l'extérieur.
Le thème n’est pas nouveau mais pour
maitriser la question, il est nécessaire d’être en situation jusqu’à ce que le
bon réflex soit adopté.
J’ai encore la marque de la taie d’oreiller sur la
joue ! J’ai dormi comme une masse ! J’ai la sensation que la vidange
émotionnelle d’hier a été utile. J’ai écouté en plus, dans la soirée, une
méditation guidée de Caroline Cory qui traite le problème des dépendances.
Comme très souvent, lors de ce genre d’exercice, surtout si c’est assez long, j’ai
piqué du nez régulièrement mais je ne pense pas que ce soit négatif puisque je
ressens un changement intérieur. J’ai un peu de mal à entendre « je
commande à mes cellules » mais en fait ça n’est qu’une façon d’affirmer sa
détermination. Même si on ne contrôle pas ce qui est crée par les autres, et parfois par soi-même quand l'inconscient s'en mêle, on
peut au moins affirmer ce que l’on veut et se donner les moyens d’y arriver,
par la répétition.
Après tout, il s’agit de cocréation et si ce que je veux ne
correspond pas au désir de mon âme, ça ne fonctionnera pas, tout simplement. Là encore s’attacher au résultat ne serait que
passer d’une dépendance à une autre.
Vouloir changer un comportement demande à
savoir ce qui le créé, quelles peurs ou fausses croyances sont derrière et
ensuite, il faut trouver le moyens de libérer les peurs. L’accueil des émotions
est une première étape mais il faut aussi apprendre à faire sans le produit. En
l’occurrence comme ça m’aide à oser, à avoir de l’enthousiasme, il faut bien que
je sois en situation pour agir.
Pour le moment mon âme m’oblige à me bouger par
la contrainte, mais quand j’aurais un peu plus d’assurance, je n’aurais pas
besoin de ces coups de pouce. Ce ne sont déjà plus les grosses claques, comme
avant ! C'est très souvent la contrainte qui nous pousse à changer, quand on n'aime plus une situation, une personne, un lieu, quand on ne s'y plait plus. Le contraste amène à choisir, c'est la nature de l'humain, la dualité pousse à se situer. Maintenant, c'est par l'inspiration, le cœur que je veux pouvoir agir.
C'est ce qui me motive à libérer les masques; être si connectée à mon âme que je n'aie plus qu'à la suivre. Mais là aussi, n'est-ce pas la peur d'avoir à choisir et de se planter qui me pousse en ce sens? Après tout, puisque ce sont les élans qui donnent le mouvement, la peur peut aussi être un moteur pourvu qu'elle ne paralyse pas. Là encore, question de dosage, d'équilibre...
3200 ans! |
Avancer ne peux pas se faire sans être déterminé, surtout quand on
a tendance à s’enfermer dans sa bulle comme je le fais ! Des peurs restent
à libérer mais une fois de plus, c’est efficace quand on le fait au moment
opportun.
Être dans sa bulle mentale coupe du monde et bien que ça puisse
aider à s’intérioriser, ça peut devenir une prison et atrophier les ailes à
force d’immobilisme.
Chaque fois que je suis bousculée, je rue dans les
brancards mais petit à petit, j’apprends à réagir autrement, à appliquer les
connaissances engrangées dans les moments où tout est calme.
Chaque affirmation
demande d’être vécue, appliquée, manifestée et je devais me servir des textes
que j’écris pour « anticiper ». J’ai trop tendance à me laisser
bercer par la beauté des mots, des images, des idées, des idéaux mais si ça
reste dans le mental, ça n’est qu’un rêve, une projection, un film !
C’est
aussi ça, accepter l’incarnation, prendre le risque de bouger ! Je reste
très souvent bloquée après la phase d’écriture du scénario, au moment de jouer,
d’incarner le personnage, il n’y a plus personne.
Dire que j’ai parcouru la France en auto-stop, marchant
pendant des heures, sac au dos, la passion dans le cœur, l’envie d’aller vers
l’autre, à la rencontre de moi-même finalement et maintenant que je me suis
trouvée, je reste collée sur la chaise, devant l’écran comme hypnotisée !
C’est aussi ça qui me pousse à libérer la dépendance aux cachets qui me coupent
de la passion de vivre, me plongent dans un monde illusoire et stérile.
J’appelle le feu intérieur à s’exprimer, le masculin à s’harmoniser avec le féminin afin de retrouver le gout de l’élan, de l’action, confiante que ces deux énergies peuvent être unies, se soutenir mutuellement, protéger les parts fragiles et créer un quotidien qui en vaille la peine. La vie est trop courte pour ne pas oser, pour prendre le risque de regretter. Maintenant que je suis sur cette terre, je veux exprimer l’amour de la source, dans le mouvement, l’action.
J’appelle tous mes corps à s’unir, ma personnalité à embrasser le divin, dans la confiance en sa bienveillance, dans la confiance en ma capacité à trouver le juste milieu en étant alignée sur la fréquence du cœur.
Jouons ensemble à vivre !
Voyons la peur comme une énergie qui demande à être transmutée pour donner le meilleur d’elle-même, qu’elle devienne élan harmonisé au diapason de l’amour divin. Osons être, exister, imprimer notre signature vibratoire dans la matière dont nous n’avons pas à devenir esclave mais qui est offerte afin de nous servir.
Que l’amour soit le guide, l’énergie qui impulse le mouvement, et que tous les corps s’unissent pour passer à l’action afin que l’intention se manifeste dans la matière ! Intégrons les énergies de la source, celles du printemps pour renaitre chaque jour, pour avancer sans crainte de faire les mauvais choix.
Choisir c’est se diriger mais ça n’est pas immuable, tout peut être rectifié, transformé, tout est fait pour évoluer. L’hiver est terminé il est maintenant l’heure de s’affirmer dans la matérialité. Le terrain est préparé, il ne reste plus qu’à semer. Nous connaissons les conséquences de chaque acte posé et savons qu’en étant ancré et centré, nous sommes toujours sur le juste chemin, celui qui correspond à notre vérité unique.
Osons être qui nous sommes intégralement, sans rejeter quoi que ce soit mais en unifiant le tout, pour que chaque élément participe à construire notre vie de chaque jour, sans tomber dans la routine, le ronron des habitudes qui emprisonnent.
Sortons de la chrysalide, déployons nos ailes et comptons sur les forces complémentaires qui nous habitent pour poser l’action juste, celle qui, nait de l’amour de la source, de la vie. Ne craignons pas les détours, les erreurs ou les chutes qui sont des panneaux directeurs, des enseignements de sagesse, des opportunités de recommencer, d’affiner, de rectifier le tir. Osons tâtonner, avancer parfois en aveugle avec la certitude qu’une main invisible nous guide et nous soutien.
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Aller retour sans problèmes à part le temps d’attente à la
boutique, une heure ! Je suis arrivée 5 minutes avant l’ouverture du magasin et dix
personnes faisaient déjà la queue !
Maintenant quand je dois attendre dans
les lieux publics, je sais quoi faire, de la relaxation, l’appel du rayon doré
pour me calmer, puis j’essaie de ressentir mon corps physique. Avant, je
râlais, je piétinais, je ne restais pas en place, je ne sortais jamais sans mon
walkman sur les oreilles…ça change la vie !
Là, je peux répondre à la question, à quoi ça me sert de savoir que je suis un humain divin, où est mon pouvoir créateur… ?
Il est là, dans la capacité à maitriser ce qui monte
en soi, pas pour donner l’apparence de quelqu’un de zen mais juste pour être
bien dans sa peau, par le contact de la présence divine, de l’âme, des mondes
invisibles. Les émotions, les pensées forment des corps invisibles qui peuvent être
nos pires ennemis ou nos meilleurs amis, tout dépend de notre foi !
Je ne peux toujours pas me connecter parce que l’appareil doit être chargé pendant quatre heures ! Finalement, ces 24 heures sans connexions m’ont permis de faire en une matinée ce que je faisais trainer depuis une semaine ! J’hésitais à aller acheter des sacs de bois et là, c’est fait ! Puisque le temps est pourri un jour sur deux, autant anticiper. Sans aller jusqu’à stocker des stères, qu’il faut déjà trouver, je peux au mois faire en sorte de me faciliter la vie en prévoyant. Comme le mois de mars est souvent pluvieux bien qu’ici, nous bénéficions de belles journées ensoleillées, je n’aurais pas le moral dans les chaussettes quand il fait gris ! En ce moment, c’est un jour sur deux et comme je suis encore assez fragile, influençable, plutôt que de m’enfermer, de m’isoler, pour ne pas être agressée par l’ambiance, le temps ou les autres, autant utiliser le mental pour prendre soin du corps physique.
Finalement, le bilan n'est pas si mal, j'ai gagné en confiance, en capacité d'agir, de rebondir, sans foncer dans le tas, sans me faire mal, j'ai de nouvelles pistes de compréhension...
Une petite anecdote, comme un clin d’œil du ciel, je me suis arrêtée sur le bord de la route, pour prendre le Canigou enneigé en photo. Je roulais une cigarette quand une voiture s'est arrêtée à côté de moi. Les policiers m'ont gentiment demandé si j'étais en panne! Là aussi, quel changement! Je ne les ai jamais vraiment craints mais j'avais souvent un regard agressif, rebelle envers eux et ça ne ratait pas la plupart du temps ça se passait moyen. Je peux voir que l'intégration du masculin intérieur et de l'autorité est en trs bonne voie!
Bon, je ne suis pas encore tout à fait au point! J'ai attendu que la batterie se charge pensant que le voyant s'éteindrait une fois qu'elle serait pleine et non, en fait elle l'était déjà! Quatre heures d'attente inutile. Je n'ai pas pu m'empêcher de râler mais j'ai fini par en rire. Là encore, l'appréhension, le doute de soi et l'impatience peuvent rendre distrait.
Vous pouvez diffuser ce texte à condition d’en respecter
l’intégralité et de citer l’auteur : Lydia Féliz, ainsi que la
source : http://lydiouze.blogspot.fr et ces deux lignes. Merci