Lydia Féliz |
Je suis encore bouleversée par la journée d’hier, la
libération énergétique et la vision que j’ai eue sont gravés dans ma mémoire. Mon cœur s’est encore ouvert
et je pleure pour un rien. Il ne s’agit pas de plainte, ni même de souffrance
mais juste d’une sensibilité accrue, d'un attendrissement. Comme j’ai vécu la libération dans l’équilibre
et la paix, ma force a augmenté de la même façon. Je me sens encore plus apte à
prendre soin de mon enfant intérieur, de cette "fragilité". J’utilise ce
mot volontairement parce que c’est la façon dont la société, les humains,
associent sensibilité et faiblesse. Il est clair que l’hypersensibilité peut
rendre inapte à "faire sa place dans la société" mais on ne peut pas fonctionner
avec une moitié de cerveau, un demi corps, une seule énergie. L’équilibre est
nécessaire en toute chose, ombre et lumière, masculin et féminin, intellect et
intuition, cœur et ego…
Tant qu’une part de nous est mise dans l’ombre, tant qu’elle
est occultée, on ne peut être heureux à moins d’user de subterfuges pour
compenser le manque d’harmonie. Et c’est ce que fait la majorité des gens, dont je fait encore partie. Pour
être performant on utilise des produits dopants qui vont du café à la cocaïne, pour
compenser le manque d’amour, on deviendra alcoolique ou héroïnomane,
boulimique, consommateur compulsif, bref, on usera de stratégies qui finiront
par nous détruire. Bien que ça puisse sembler très réducteur et sombre comme "analyse",
c’est néanmoins la réalité mais il est possible de vivre autrement, de
fonctionner dans l’unité, dans l’amour tout en usant de discernement.