Encore
un réveil très matinal où des questions récurrentes sont sur le tapis. Celle du
moment, « Comment concilier ce que j’aime faire avec la nécessité d'assumer les besoins de
l’incarnation ». La théorie : aligner ses chakras et unifier tout ce
qui me constitue, d’accord, mais en pratique ? Plutôt que de focaliser sur la question, je laisse la vie m'enseigner par les synchronicités et l'inspiration, sans attentes, dans la confiance.
J’ai eu
la sensation hier, de ne plus être du tout enthousiasmée par ce que je fais ici
et de remettre une fois de plus en question la pertinence de ce blog. On dirait
que le fait d’avoir dit à l’assistante sociale, ce que je voulais faire, a
totalement tué mon désir. Raconter ma vie sur ce blog, relève de la pathologie,
du besoin de reconnaissance extérieure, d’approbation tout autant qu’il répond
au désir d'expression de ma foi, de transparence et d’authenticité que je souhaite vivre dans les
relations humaines, et avant tout vis-à-vis de moi-même. Jusqu’à maintenant, je
laissais mon cœur parler et peu à peu je me rends compte que ça me place plus
en position d’être agressée et décrédibilisée que ça peut augmenter ma
confiance en soi. Je ressens aussi de plus en plus, que mes désirs semblent être
issus du besoin de combler des manques et de rassurer des peurs. Même si j’ai
acquis plus de confiance en soi par l’amour inconditionnel que je me suis
autorisée à laisser circuler, je reste néanmoins très fragile et conditionnée
par des croyances imprimées au niveau des mémoires cellulaires.