Après
une longue nuit mêlée d’enseignements et de libérations de peurs, plus ou moins
conscientes, le réveil est mitigé. Je tente de relativiser l’appréhension que
crée mon rendez-vous de tout à l’heure. Ce qui me gave le plus, dans cette
histoire, c’est d’avoir à rendre des comptes à quelqu’un. D’avoir à justifier
le droit d’exister et celui de vouloir être différente, de ne pas vouloir se
conformer aux modèles pré-établis. Il est difficile de faire la part des choses
et de ne pas tomber dans le piège de la victimisation. Oui, les petits gris,
les forces du mal...mais avant tout mes propres limitations, peurs et
restrictions. J’ai libéré bon nombre de craintes mais il reste des résistances,
des blocages que je n’identifie pas toujours très bien. Je sens bien que des
montées d’angoisse qui appartiennent à l’inconscient, l’instinct de survie et à
l’inconscience du monde, sont en jeu mais bien que je les voie avec un certain
recul, j’aie bien du mal à m’en détacher. D’ailleurs, à propos du détachement,
c’était un des thèmes des enseignements de cette nuit. On me donnait l’exemple
d’un truc, sur le bureau de mon ordinateur auquel je m’accrochais. Je ne me
souviens plus de quoi il s’agissait précisément, de toute façon, ça n’est pas
l’objet de l’attachement qui importait dans cette « leçon » mais
plutôt la notion même de cette tendance à s’attacher à l’illusion de ce monde.
A ces vieilles croyances d’impuissance, de devoir et d’obligations. Là encore, La Solution, le lâcher
prise ! J’ai souvent une première réaction de colère, quand j’en arrive à
me dire ça, tant j’aie du mal à le faire ! D’un autre côté, bien souvent
c’est quand on est poussés dans nos derniers retranchements, qu’il s’effectue
naturellement, presque obligatoirement puisqu’on a plus d’autre choix.
Quand je
pense à ce que je vais dire à l’assistante sociale, je fini par me dire, n’y
pense pas. Il sera bien temps de le faire le moment venu. Mais c’est plus fort
que moi. Je ne veux pas avoir à défendre mon point de vue et partir dans des
explications philosophiques ou métaphysiques. De toute façon, je n’aurais pas
les mots puisque je pense que la vie est bien plus simple que ça. J’aurais
plutôt tendance à parler d’amour, du fait que je veux vivre par cette énergie
diffusée en moi. Faire ce que j’aime, ne pas travailler pour justifier mon
droit d’exister, ne pas continuer de nourrir de schémas préhistoriques basés
sur la lutte. Je ne veux pas non plus commencer à argumenter selon l’injustice
du monde, les manipulations de ceux qui veulent garder le pouvoir...Ce serait
rejeter la faute sur l’extérieur alors que je sais que si j’en suis là, si je
suis assistée, c’est non seulement un choix de mon âme mais en plus, je suis
seule responsable de nourrir des peurs, le sentiment d’illégitimité qui a fait
que j’ai reculé devant la critique quand j’ai voulu proposer un accompagnement.
Bien que
ce soit une personne assez ouverte, je ne peux pas lui parler de ce que je
crois au niveau de l’âme puisqu’elle-même a des comptes à rendre au conseil
général. Je vais tout simplement lui dire la vérité, que j’ai fait le blog
dédié à l’accompagnement et que le fait de l’avoir fermé après avoir reçu 1% de
critiques, m’a montré que je devais encore gagner en estime personnelle, en assurance
en soi. J’ai regardé comment font les autres sites par rapport aux commentaires
et plusieurs ne donnent carrément pas la possibilité d’en faire. C’est
peut-être La solution. D’un autre côté, je trouve que ça manque de vie, mais
c’est peut-être mon besoin de reconnaissance extérieure qui me pousse à laisser
la possibilité d’en écrire. J’ai choisi de modérer afin de filtrer ce que je
reçois. La solution c’est peut-être de fermer les commentaires et de vous donner la
possibilité de me contacter par mail. De cette façon, je ne donne pas le bâton
pour me faire battre. Ceux qui écrivent pour déverser leur haine, leur jalousie
en se cachant derrière l’anonymat hésiteront à le faire puisque l’envoi de
mail, laisse une trace, le moyen de contacter son expéditeur. Je pense que
c’est juste. Je ne suis pas contre la critique mais contre le fait de ne pas
pouvoir y répondre. D’un autre côté, répondre, serait se justifier...Bon, assez
cogité là-dessus !
Je vais
être moi-même et appeler l’unité intérieure afin de ne pas tomber dans la
justification issue de la peur, du sentiment d’illégitimité et la
dévalorisation. Je vais faire appel aux énergies masculines et féminines afin
qu’elles rassurent mon enfant intérieur par leur entente cordiale, de sorte
qu’il ne manifeste pas de déséquilibre.
J’ai
toujours la pointe dans le dos, du côté droit, et chaque fois que ça me lance,
je visualise une aile qui cherche à sortir ! Même si ça peut sembler
débile ou trop simpliste, c’est une vision qui me correspond et qui par son
côté enfantin, me rapproche de mon âme et de mes parts aimantes plutôt que de nourrir
des fréquences de peur.
Il est
temps que je sorte la chienne qui squatte devant la porte ! Je vais en
profiter pour faire les photos des roses, me remplir de la beauté naturelle fin
d’équilibrer les choses et de maintenir ma foi vivante, en la bienveillance de
la terre mère et de la source.
La
difficulté à exprimer sa juste « valeur » en ce monde provient de
l’écart immense entre la façon dont la société considère l’humain et la
conviction que chacun peut avoir, d’être divin tout autant qu’humain. Bien que
ma foi en l’humain divin soit indéniable ; il n’est pas facile de gérer ce
décalage.
J’appelle
mon âme à fusionner avec ma conscience de sorte que je puisse manifester
l’autonomie financière. Je libère tout schéma de devoir, mérite et récompense.
Dire
qu’il existe la médaille du travail ! Tout comme celle pour les familles
nombreuses ! Notre société récompense la négation du divin en chacun,
l’obéissance aux lois humaines totalement injustifiées de sacrifice à la
famille, au travail et à la patrie ! Heureusement que les hommes ne sont
plus obligés de donner leur vie au combat quoique, c’est juste le terrain qui
n’est plus le même. Des champs de bataille, la lutte pour la survie est passée
dans les entreprises, le système boursier...Notre inconscient collectif produit
encore trop d’injustice et encore, en France, il y a une forme de solidarité. Tant que nous serons dans la croyance qu’il nous
faille, performer, écraser, pour exister, on ne sortira pas de ces schémas de
troisième dimension que seul un amour inconditionnel de soi peut
« révolutionner »
Un
aspect positif de la pression que me colle ce rendez-vous, c’est de réfléchir
aux conditions de vie de cette société et de revenir au seul rôle utile que je
peux avoir pour que ça change ; me changer moi-même. Puisque tant que
j’accuse l’extérieur de mon mal être ou de ma difficulté d’être, je ne fais que
renier mon propre pouvoir créateur et ma souveraineté.
Une
bonne douche agrémentée du rayon blanc de purification et de joie pour stimuler
ma créativité, du violet de la liberté pour ne pas me sentir en cage dans mes
propres peurs et le rayon de lumière dorée afin d’être dans la voie du juste
milieu et l’harmonie intérieure. Celle qui permet d’élever sa vision au-delà du
mental et des conditions de vie et permet d’être en paix en toutes
circonstances.
Bien
qu’il y ait encore un peu d’appréhension en moi, le fait d’être active, de
faire ce que j’aime, en l’occurrence la confection de « cartes
mémoires » à proposer à la vente, me libère du mental. Du moins, ça me
permet de focaliser mon attention sur quelque chose de positif, de créatif.
J’ai eu l’idée, qui n’est certainement pas inédite, de faire des cartes en
associant les photos avec des citations. Des images qui permettent de se
recentrer, d’amplifier sa foi en l’humain divin et de positiver.
La
pression qui remonte en surface me permet d’expérimenter en « direct
live », l’efficacité de l’acceptation de ce qui est. Plutôt que de
refouler l’angoisse, je me contente de constater sa présence, sans m’y
identifier.
Essayer
de « raisonner » le mental par le mental est un cercle vicieux dont
on ne peut sortir. Seule, la lumière de la conscience permet de se dégager du
monologue intérieur. Je suis en train d’appliquer ce que j’écris depuis des
semaines et j’ai envie de dire : ça marche ! Bien que je réalise cet
exercice régulièrement, je ne le fais pas avec autant d’intensité que maintenant.
Merci mon âme de m’accompagner dans ce « travail ». Merci pour ta
présence, ta guidance, même si je cherche toujours à te donner un nom, une
forme, à définir quel est cette énergie qui me porte, si c’est mon âme, ma
présence divine, christique...ça n’a pas d’importance, ce qui
« compte », c’est que je sente ton soutien et ta bienveillance.
Je
m’abandonne totalement, je te laisse diriger ma vie, inspirer tout ce que je
suis. Non comme une démission, une façon de me dégager de mes responsabilités
mais comme une offrande à la source de toute vie, un désir d’être ce que Je
Suis : amour et lumière. Bon, j’y vais.
Une fois de plus mon appréhension n'était pas justifiée et j'ai trouvé le moyen de me planter de lieu de rendez-vous. J'ai pourtant lu regardé trois fois la convocation pour vérifier l'heure et la date du rendez-vous mais je n'ai pas tout lu, persuadée que c'était à l'endroit habituel!
J'ai pu tout de même avoir cet entretien, qui a une fois de plus, été une occasion de trouver des pistes pour aller de l'avant dans mon projet.
J'étais épuisée en arrivant à la maison, même si je ne me suis pas trop reproché mon inattention. Enfin, j'ai laissé la colère sortir puis je me suis tout de suite calmée en suivant une camionnette sur laquelle il y avait un panneau "chantier mobile"
J'ai carrément rigolé en voyant là un clin d’œil de mon âme et une invitation à cesser de me punir, de me continuer de me coller la pression. Le besoin d'ancrage, d'être présente à ce que je fais est mis en évidence mais ça n'est pas une raison pour l'en vouloir!
En arrivant, à la maison, je me suis fait une séance de "plongée" dans les vies antérieures qui m'a ramené à la préhistoire. J'ai utilisé cette fois-ci, le livre audio de Denise Linn. Il y a près d'une heure d'explication de ce qu'est le karma et de l'intérêt de remonter dans le passé. Comme j'en suis convaincue, je suis passée directement à la séance de relaxation/respiration.
J'ai dû aller faire une sieste de deux heures pour récupérer! Je mets le lien pour accéder à la vidéo "A la découverte de vos vies antérieures" de Denise Linn: