vendredi 14 juin 2013

Confiance en la bienveillance de la source ! Lien vidéo Denise Linn "A la découverte de vos vies antérieures"




Après une longue nuit mêlée d’enseignements et de libérations de peurs, plus ou moins conscientes, le réveil est mitigé. Je tente de relativiser l’appréhension que crée mon rendez-vous de tout à l’heure. Ce qui me gave le plus, dans cette histoire, c’est d’avoir à rendre des comptes à quelqu’un. D’avoir à justifier le droit d’exister et celui de vouloir être différente, de ne pas vouloir se conformer aux modèles pré-établis. Il est difficile de faire la part des choses et de ne pas tomber dans le piège de la victimisation. Oui, les petits gris, les forces du mal...mais avant tout mes propres limitations, peurs et restrictions. J’ai libéré bon nombre de craintes mais il reste des résistances, des blocages que je n’identifie pas toujours très bien. Je sens bien que des montées d’angoisse qui appartiennent à l’inconscient, l’instinct de survie et à l’inconscience du monde, sont en jeu mais bien que je les voie avec un certain recul, j’aie bien du mal à m’en détacher. D’ailleurs, à propos du détachement, c’était un des thèmes des enseignements de cette nuit. On me donnait l’exemple d’un truc, sur le bureau de mon ordinateur auquel je m’accrochais. Je ne me souviens plus de quoi il s’agissait précisément, de toute façon, ça n’est pas l’objet de l’attachement qui importait dans cette « leçon » mais plutôt la notion même de cette tendance à s’attacher à l’illusion de ce monde. A ces vieilles croyances d’impuissance, de devoir et d’obligations. Là encore, La Solution, le lâcher prise ! J’ai souvent une première réaction de colère, quand j’en arrive à me dire ça, tant j’aie du mal à le faire ! D’un autre côté, bien souvent c’est quand on est poussés dans nos derniers retranchements, qu’il s’effectue naturellement, presque obligatoirement puisqu’on a plus d’autre choix.

 
Quand je pense à ce que je vais dire à l’assistante sociale, je fini par me dire, n’y pense pas. Il sera bien temps de le faire le moment venu. Mais c’est plus fort que moi. Je ne veux pas avoir à défendre mon point de vue et partir dans des explications philosophiques ou métaphysiques. De toute façon, je n’aurais pas les mots puisque je pense que la vie est bien plus simple que ça. J’aurais plutôt tendance à parler d’amour, du fait que je veux vivre par cette énergie diffusée en moi. Faire ce que j’aime, ne pas travailler pour justifier mon droit d’exister, ne pas continuer de nourrir de schémas préhistoriques basés sur la lutte. Je ne veux pas non plus commencer à argumenter selon l’injustice du monde, les manipulations de ceux qui veulent garder le pouvoir...Ce serait rejeter la faute sur l’extérieur alors que je sais que si j’en suis là, si je suis assistée, c’est non seulement un choix de mon âme mais en plus, je suis seule responsable de nourrir des peurs, le sentiment d’illégitimité qui a fait que j’ai reculé devant la critique quand j’ai voulu proposer un accompagnement.  
Bien que ce soit une personne assez ouverte, je ne peux pas lui parler de ce que je crois au niveau de l’âme puisqu’elle-même a des comptes à rendre au conseil général. Je vais tout simplement lui dire la vérité, que j’ai fait le blog dédié à l’accompagnement et que le fait de l’avoir fermé après avoir reçu 1% de critiques, m’a montré que je devais encore gagner en estime personnelle, en assurance en soi. J’ai regardé comment font les autres sites par rapport aux commentaires et plusieurs ne donnent carrément pas la possibilité d’en faire. C’est peut-être La solution. D’un autre côté, je trouve que ça manque de vie, mais c’est peut-être mon besoin de reconnaissance extérieure qui me pousse à laisser la possibilité d’en écrire. J’ai choisi de modérer afin de filtrer ce que je reçois. La solution c’est peut-être de fermer les commentaires et de vous donner la possibilité de me contacter par mail. De cette façon, je ne donne pas le bâton pour me faire battre. Ceux qui écrivent pour déverser leur haine, leur jalousie en se cachant derrière l’anonymat hésiteront à le faire puisque l’envoi de mail, laisse une trace, le moyen de contacter son expéditeur. Je pense que c’est juste. Je ne suis pas contre la critique mais contre le fait de ne pas pouvoir y répondre. D’un autre côté, répondre, serait se justifier...Bon, assez cogité là-dessus !
Je vais être moi-même et appeler l’unité  intérieure afin de ne pas tomber dans la justification issue de la peur, du sentiment d’illégitimité et la dévalorisation. Je vais faire appel aux énergies masculines et féminines afin qu’elles rassurent mon enfant intérieur par leur entente cordiale, de sorte qu’il ne manifeste pas de déséquilibre.
J’ai toujours la pointe dans le dos, du côté droit, et chaque fois que ça me lance, je visualise une aile qui cherche à sortir ! Même si ça peut sembler débile ou trop simpliste, c’est une vision qui me correspond et qui par son côté enfantin, me rapproche de mon âme et de mes parts aimantes plutôt que de nourrir des fréquences de peur.
Il est temps que je sorte la chienne qui squatte devant la porte ! Je vais en profiter pour faire les photos des roses, me remplir de la beauté naturelle fin d’équilibrer les choses et de maintenir ma foi vivante, en la bienveillance de la terre mère et de la source.

La difficulté à exprimer sa juste « valeur » en ce monde provient de l’écart immense entre la façon dont la société considère l’humain et la conviction que chacun peut avoir, d’être divin tout autant qu’humain. Bien que ma foi en l’humain divin soit indéniable ; il n’est pas facile de gérer ce décalage.

J’appelle mon âme à fusionner avec ma conscience de sorte que je puisse manifester l’autonomie financière. Je libère tout schéma de devoir, mérite et récompense.
Dire qu’il existe la médaille du travail ! Tout comme celle pour les familles nombreuses ! Notre société récompense la négation du divin en chacun, l’obéissance aux lois humaines totalement injustifiées de sacrifice à la famille, au travail et à la patrie ! Heureusement que les hommes ne sont plus obligés de donner leur vie au combat quoique, c’est juste le terrain qui n’est plus le même. Des champs de bataille, la lutte pour la survie est passée dans les entreprises, le système boursier...Notre inconscient collectif produit encore trop d’injustice et encore, en France, il y a une forme de solidarité. Tant que nous serons dans la croyance qu’il nous faille, performer, écraser, pour exister, on ne sortira pas de ces schémas de troisième dimension que seul un amour inconditionnel de soi peut « révolutionner »
Un aspect positif de la pression que me colle ce rendez-vous, c’est de réfléchir aux conditions de vie de cette société et de revenir au seul rôle utile que je peux avoir pour que ça change ; me changer moi-même. Puisque tant que j’accuse l’extérieur de mon mal être ou de ma difficulté d’être, je ne fais que renier mon propre pouvoir créateur et ma souveraineté.
Une bonne douche agrémentée du rayon blanc de purification et de joie pour stimuler ma créativité, du violet de la liberté pour ne pas me sentir en cage dans mes propres peurs et le rayon de lumière dorée afin d’être dans la voie du juste milieu et l’harmonie intérieure. Celle qui permet d’élever sa vision au-delà du mental et des conditions de vie et permet d’être en paix en toutes circonstances.

Bien qu’il y ait encore un peu d’appréhension en moi, le fait d’être active, de faire ce que j’aime, en l’occurrence la confection de « cartes mémoires » à proposer à la vente, me libère du mental. Du moins, ça me permet de focaliser mon attention sur quelque chose de positif, de créatif. J’ai eu l’idée, qui n’est certainement pas inédite, de faire des cartes en associant les photos avec des citations. Des images qui permettent de se recentrer, d’amplifier sa foi en l’humain divin et de positiver.
La pression qui remonte en surface me permet d’expérimenter en « direct live », l’efficacité de l’acceptation de ce qui est. Plutôt que de refouler l’angoisse, je me contente de constater sa présence, sans m’y identifier.
Essayer de « raisonner » le mental par le mental est un cercle vicieux dont on ne peut sortir. Seule, la lumière de la conscience permet de se dégager du monologue intérieur. Je suis en train d’appliquer ce que j’écris depuis des semaines et j’ai envie de dire : ça marche ! Bien que je réalise cet exercice régulièrement, je ne le fais pas avec autant d’intensité que maintenant. Merci mon âme de m’accompagner dans ce « travail ». Merci pour ta présence, ta guidance, même si je cherche toujours à te donner un nom, une forme, à définir quel est cette énergie qui me porte, si c’est mon âme, ma présence divine, christique...ça n’a pas d’importance, ce qui « compte », c’est que je sente ton soutien et ta bienveillance.
Je m’abandonne totalement, je te laisse diriger ma vie, inspirer tout ce que je suis. Non comme une démission, une façon de me dégager de mes responsabilités mais comme une offrande à la source de toute vie, un désir d’être ce que Je Suis : amour et lumière.  Bon, j’y vais.

 Une fois de plus mon appréhension n'était pas justifiée et j'ai trouvé le moyen de me planter de lieu de rendez-vous. J'ai pourtant lu regardé trois fois la convocation pour vérifier l'heure et la date du rendez-vous mais je n'ai pas tout lu, persuadée que c'était à l'endroit habituel! 
J'ai pu tout de même avoir cet entretien, qui a une fois de plus, été une occasion de trouver des pistes pour aller de l'avant dans mon projet. 
J'étais épuisée en arrivant à la maison, même si je ne me suis pas trop reproché mon inattention. Enfin, j'ai laissé la colère sortir puis je me suis tout de suite calmée en suivant une camionnette sur laquelle il y avait un panneau "chantier mobile"
J'ai carrément rigolé en voyant là un clin d’œil de mon âme et une invitation à cesser de me punir, de me continuer de me coller la pression. Le besoin d'ancrage, d'être présente à ce que je fais est mis en évidence mais ça n'est pas une raison pour l'en vouloir!
En arrivant, à la maison, je me suis fait une séance de "plongée" dans les vies antérieures qui m'a ramené à la préhistoire. J'ai utilisé cette fois-ci, le livre audio de Denise Linn. Il y a près d'une heure d'explication de ce qu'est le karma et de l'intérêt de remonter dans le passé. Comme j'en suis convaincue, je suis passée directement à la séance de relaxation/respiration.
J'ai dû aller faire une sieste de deux heures pour récupérer! Je mets le lien pour accéder à la vidéo "A la découverte de vos vies antérieures" de Denise Linn: