Maintenant que les choses se posent (ou que je crains moins l'effet surprise) et après trois ans à nettoyer la sphère mentale des croyances erronées ou invalidantes, mais aussi des illusions en nombre, je retrouve le goût d’écrire et de publier. L’idée a même été portée par des frissons sur tout le corps
J’en avais accumulé des croyances faussées et sans cautionner la réalité de ce monde, de sa violence et de sa corruption, le dépouillage a bien dépoussiéré les lieux. La ‘technique’ : la transparence, l’ouverture et l’abandon à la source par le détachement progressif de ces conditionnements ‘sado-maso’ qui accueillis dans la neutralité du point zéro, montrent leur rôle dans le processus évolutif
La ‘cause’ de ces visions erronées, le sentiment d’indignité et à lui seul, il a formaté la sphère mentale, les croyances, les stratégies de survie, les obstacles et les tremplins (qui sont les mêmes finalement), les comportements, le quotidien
Je suis passée de « putain, fais chier, encore ça !! à : « on avance dans le dépouillement, le détachement et on apprend, on intègre notre multidimensionnalité »
J’ai toujours eu du mal à accepter l’idée d’un ennemi intérieur puisque ça contredit le fait que nous soyons amour lumière en essence (et même en totalité). On distingue mal les conditionnements de notre vrai nature, en général
Plus je prends conscience que la vie est incontrôlable et plus l’abandon peut porter ses fruits parce que le mental a besoin de comprendre, à juste titre, non seulement d’où il provient et où il va mais aussi pourquoi tout ça
Il a besoin de savoir, sans aucun doute, que l’amour est La puissance par excellence, celle à qui on peut TOUT confier et de constater par lui-même, les bénéfices à court, moyen et long terme.
Les effets bénéfiques premiers, c’est de s’élever au-delà de la dualité, pas de façon condescendante en méprisant ceux qui sont ‘endormis’, non, juste en revenant au centre et en trois respirations profondes, la vision a changé, elle s’est ouvert à l’inconnu.
Et plus on revient au centre, à la conscience d’être amour, plus ça devient facile de se poser et de se centrer parce que le système constate/ressent par lui-même qu’il n’y a pas de danger à s’ouvrir à l’amour lumière
Par ces moment de communion, la dualité n’est plus perçue comme réelle ni comme un obstacle, elle est vécue comme la dynamique de révélation interne personnelle
Je bloque encore un peu sur le concept de réincarnation bien qu’il m’apparaisse comme le rayonnement solaire de l’âme et que plusieurs images conceptuelles m’en aient montré certains clichés. Mais je n’arrive toujours pas à déterminer si c’est réel ou non, si ça vient de l’individuel ou du collectif. J’ai plutôt l’impression que tout fonctionne en collectif et qu’il n’y a pas vraiment d’âme individuelle. Les personnages que j’aie vus en décembre 2012 peuvent tout à fait être des archétypes en résonance avec la vibration dominante de l’époque
Je pense souvent que ça peut être l’interprétation de notre génétique, des legs héréditaires et la notion de famille d’âmes me parle davantage. Parce qu’au centre, au point zéro, il n’y a que le silence, le vide.
D’un autre côté, comme j’ai constaté que le système s’est fié au juge intérieur pour avancer, de ce point de vue, la culpabilité prend toute la place et déforme tout alors l’idée d’avoir pu nuire est insupportable pour ce système
Avec
le recul, je constate que l’idée de départ : « casser le cycle de la
vengeance » a généré un comportement de soumission au besoin d’amour, de
reconnaissance extérieure et à la peur bien ancrée de nuire aux autres. Dans
cette vision dirigée par le juge intérieur, la culpabilité est redoutée au
point de fuir les conflits potentiels, d'anticiper la peur du rejet en se marginalisant mais c'est aussi ce qui m'a amené à vouloir comprendre qui je suis, en reconnaissant et lâchant ce qui est de l'ordre des conditionnements
La peur d’être désigné comme mauvais, celle de faire mal, de blesser l’autre si les blessures sont réactivées et qu’elles poussent à la violence parce que dans l’observation régulière, on voit que la violence qu’on exprime provient de ce réflexe conditionné du cerveau binaire qui projette vers l’extérieur, sous forme d’accusations, de jugements, le mal-être généré par l’activation des blessures
Je ne me prends plus la tête pour savoir si c’est vrai ou pas. Les réflexes conditionnés surgissent mais je les observe, reconnais leur provenance et les offre à la source.
Il me fallait au moins trois jours pour avoir le recul nécessaire à une vision claire, élargie, au début du processus d’observation puis, par la pratique régulière, je pouvais atteindre cette vision dans la journée. Maintenant, c’est quasiment instantané.
Déjà, vu comment le système est formaté, habitué à réagir à la vitesse de la lumière, en mode rejet, refoulement émotionnel, il a fallu observer ces mécanismes pour les comprendre, pour voir ce qu’ils faisaient émerger et ne pas rejeter ça. J’ai compris que l’effet surprise était flippant pour ce système et quand j’ai pu confirmer par la pratique, l’expérimentation, que c’est la pensée qui génère l’émotion, le mental a poussé un soupir de soulagement parce qu’alors il s’est dit qu’il n’était pas obligé de se faire vivre autant de hauts et de bas, et surtout qu’il n’avait pas à craindre le système émotionnel
Beaucoup de patience est requise pour faire du centrage, un réflexe automatique parce que ça demande de voir et lâcher les réactions premières, d’accepter et de reconnaitre qu’on ne peut pas les changer en force mais juste apprendre à les lâcher afin de délaisser les anciens circuits neuronaux tout en imprimant cette nouvelle voie royale du retour au centre
On a tendance à s’affoler de constater que les jugements, les accusations et l’identification à ces réactions, demeurent mais on persévère en s’appuyant sur le sentiment de paix ressentie dans cet espace, si léger soit-il
Puis à mesure qu’on prend confiance dans ce processus par la pratique régulière, on revient plus vite à la raison du cœur et on en goûte immédiatement les bénéfices
On est surpris d’en voir les effets à moyen et à long terme, ce qui encourage à continuer sur cette voie. Ce faisant, on développe la patience et la communication interne qui devient de plus en plus interactive
J’ai embrassé le corps émotionnel qui m’est apparu sous cette forme lors d’une adresse aux corps, et c’est venu confirmer l’idée qu’il n’y a pas d’ennemi intérieur juste une vision faussée, filtrée, par le type de relations qu’on a eu avec les membres de notre famille terrestre
C’est difficile de prendre conscience parfois de ces formatages internes parce qu’on va critiquer le système binaire qu’on juge trop lent à suivre les nouvelles directives, on va reprocher à l’inconscient de continuer d’activer les stratégies qu’on trouve obsolètes.
Jusqu’à s’ancrer vraiment dans ce désir de voir objectivement, honnêtement. Le cerveau binaire est vif et s’adapte aux infos entrantes qui ont de la valeur pour lui. Ce qui génère des frustrations pour le mental prêt (en théorie) à accueillir les émotions parce que c’est encore refoulé et ça parait inaccessible
Jusqu’à ce qu’on comprenne que c’est son mode naturel d’adaptation
Peu à peu, on passe de la critique envers ces stratégies, ce système, à une admiration réelle pour ce cerveau binaire si compétent dans ses facultés d’adaptation et de survie, on commence à voir l’aspect positif des choses qui apparaissent lorsqu’on n’a plus d’attentes parce qu’on a enfin compris que le contrôle est ce qui nous enferme dans nos anciens schémas de pensée, empêche la pleine intégration de l’amour lumière, de l’énergie vitale et créative.
On comprend/ressent qu’on peut s’abandonner à la source en toute confiance et on distingue mieux les conditionnements, les rôles, le faux du vrai. On est encore ancré dans la dualité et on peut passer par des moments de confusion quand on décide de lâcher le contrôle.
Dans cette observation silencieuse, on voit qu’on réagit tout le temps mais on ne cherche plus à s’en empêcher parce qu’on a compris que seul de détachement nous libère. Cette phase est troublante parce qu’on ne sait plus qui on est. On n’adhère plus aux rôles et du coup, on ne sait plus comment être ni qui on est
Peu à peu on lâche le besoin de savoir et on est ce qu’on est parce qu’on commence à réaliser qu’on pense sa vie plutôt que de la vivre, qu’on cherche à contrôler les choses et qu’on s’épuise dans un projet insensé
Dans l’observation on tombe en admiration pour les aspects internes dont on comprend de mieux en mieux le mode de fonctionnement
On comprend aussi quelque chose de fondamental, c’est qu’on ne peut pas se fier à ce qui se dit en nous vu comment cette sphère a été encombrée de toutes sortes de croyances invalidantes et puisqu’il n’y a pas de limites au niveau énergie
Là, ça a été un choc pour le mental qui se croyait maitre en la demeure et qui constate que c’est une vraie passoire, que les pensées ne nous appartiennent pas et qu’elles nous proviennent de toutes part ; du passé, des autres, du futur même.
On saisit mieux pourquoi c’est la communion interne qui apporte les changements désirés, que ça se réalise dans le silence, la connexion au réservoir de potentiels infinis. Parce qu’on a observé comment le cerveau binaire filtre tout selon ses conditionnements, on sait qu’il peut se mentir à lui-même, entretenir des illusions parce que ça semble le sécuriser.
Mais pour avoir cette perspective, on va se poser au centre de plus en plus souvent et utiliser les compétences du cerveau afin d’élaborer ensemble des stratégies à cette fin. Comme par exemple écrire la lettre 3R sur la main ou à un endroit visible immédiatement parce qu’à ce stade, on sait que la respiration profonde fait des miracles en remettant de l’ordre à l’intérieur ou encore en nommant les aspects afin de s'en détacher tout en les intégrant.
Oui ça parait bizarre, contradictoire mais si ça peut vous rassurer et comme vous pouvez aussi le constater, nous sommes faits de paradoxes alors autant le savoir et l'accepter
En fait c’est un jeu entre soi et soi où on apprend à se découvrir et à faire confiance à chaque aspect de soi. L’adresse aux corps a aussi instauré une habitude qui va en ce sens, qui permet la réconciliation et l’échange !
J’avoue qu’au début, j’avais tendance à me dire que je ne faisais que monologuer mais comme ça détendait l’ensemble et comme par moment j’ai eu l’impression que « ça » répondait, j’ai persévéré et acquis plus de confiance à l’intérieur
Déjà, quand on cesse de lutter contre les émotions, de les juger, contre les pensées dites négatives, la vie est plus douce et on est mieux à même de pouvoir accueillir ce qui vient sans s’effrayer
Quand j’ai observé objectivement (enfin sans m’attacher aux commentaires binaires) l’effet de la peur, sensoriellement et que j’ai eu la sensation que ça s’approchait beaucoup du désir, ça a changé toute la perspective et depuis ce jour la peur des émotions a été remplacée par la curiosité et l’idée qu’il n’y ait qu’une seule énergie modulée en différentes fréquences, telles les notes de musique, apparait comme une réalité
Enfin de mon point de vue et maintenant, la tendance à refouler ou à vouloir transformer ce qui est, s’efface peu à peu
Je suis passée du besoin de contrôle à l’envie croissante de connaitre, de reconnaitre et D’ÊTRE, juste être
Quand on a été blessé profondément durant l’enfance, on a tendance à se protéger de l’extérieur, à vouloir rejeter les émotions dites négatives et à les fuir. Le système cherche l’équilibre et comme le cerveau fonctionne par les circuits de la récompense, il va chercher tout ce qui lui procure l’état d’être identifié comme sécure et viable, par le système de survie
Ce qui va lui permettre de survivre et de créer une sorte d’équilibre, comme une recherche insatiable de plaisir pour équilibrer les souffrances endurées. Plus les souffrances ont été fortes et plus le besoin de bien-être sera puissant
Comme une des stratégies de défense consiste à retourner dans l’a-conscience ou aux origines, dans le néant, le silence, quand le système goûte la même sensation à travers l’usage de psychotropes, il va s’y accrocher tout naturellement
Maintenant que c’est clair pour moi, qu’on ne peut changer en force mais que ça commence par l’observation et le lâcher prise, j’apprends à ne plus donner autant d’énergie à ce qui était jugé comme négatif, à l’intérieur
Quand on cesse de critiquer, rejeter ou juger, on s’ouvre à une vision élargie qui montre la pertinence de ces choix, au moment où on les a faits
Je suis passée de l’identification à la sphère psychique, à la vision négative de la dualité. Puis du rejet de la dualité à la vision élargie qui vient de l’abandon de la lutte, du contrôle et de la résistance
Maintenant, j’embrasse plus facilement ce qui surgit au quotidien et je m’en satisfais largement. Du coup, ce qui vient en plus, c’est cadeau ! Je goûte l’effet surprise dans son aspect positif et c’est réjouissant. Ce qui ne veut pas dire que le cerveau binaire n’émet aucun jugement ni critique mais plutôt que je laisse couler
Parfois j’interroge une pensée mais j’apprends plutôt à recevoir sans crainte et ça, je le dois à ces visions positives de l’effet surprise qui était perçu comme négatif puisque pour la sphère émotionnelle, ça veut dire se lâcher. Et se lâcher pour le mental ; ça revient à éveiller des peurs, celle d’être submergée et de perdre la face en public, par exemple.
D’où l’intérêt de dédier des moments d’accueil volontaire et là, monsieur le cerveau binaire est en train de nous révéler quelque chose d’intéressant à mettre en place en ce sens.
A mesure que je m’adresse aux différents aspects internes en toute transparence et sincérité, une intimité et une confiance puissante se créent entre tout ce qui me compose
J’ai eu l’élan de parler aux organes tels que le cœur, le ventre, le cerveau binaire que j’appelle Bilou (parce qu'il est autant flippé que rusé) et le fait de nommer ou de personnifier ces aspects de soi, permet de prendre conscience de la multidimensionnalité tout autant que de l’unité, du fait que chacun soit un collectif à lui tout seul
Déjà, la quantité de cellules qui composent ce corps, c’est tout un univers fractal
J’en suis au stade où si je devais figurer ce que nous sommes, ça serait comme des milliards de soleils rayonnants puisque la moindre cellule est intelligente, autonome, les recherches scientifiques nous montre comment cet univers infiniment petit ressemble beaucoup à l’infiniment grand d’où l’idée de fractale mais c’est vertigineux à l’image de l’âme que je vois aussi comme un soleil rayonnant
L’aspect positif de ce constat c’est qu’au lieu de générer de la peur, c’est plutôt de la curiosité qui émerge
Le changement est un processus qui se vit en plusieurs étapes ou par prises de conscience. Et celles-ci se réalisent quand un obstacle se présente parce qu’alors, on peut en allant au centre, observer le processus de détente lors du détachement ou quand on cesse de vouloir que ce soit autrement, et sentir la paix et l’ouverture de conscience que ça génère, l’attendrissement et la compassion envers soi
J’ai comme dans l’idée que je vais devoir éprouver ce que je viens d’écrire alors Bilou ne soit pas étonné si c’est le cas
Belle renaissance à vous aussi
Si vous souhaitez partager ce texte, merci de mentionner le nom de l’auteur : Lydia Féliz ainsi que l’adresse du blog : https://lydiouze.blogspot.com/ Photos privées, merci