jeudi 1 juin 2023

« La dynamique de révélation interne personnelle »

 


Maintenant que les choses se posent (ou que je crains moins l'effet surprise) et après trois ans à nettoyer la sphère mentale des croyances erronées ou invalidantes, mais aussi des illusions en nombre, je retrouve le goût d’écrire et de publier. L’idée a même été portée par des frissons sur tout le corps

J’en avais accumulé des croyances faussées et sans cautionner la réalité de ce monde, de sa violence et de sa corruption, le dépouillage a bien dépoussiéré les lieux. La ‘technique’ : la transparence, l’ouverture et l’abandon à la source par le détachement progressif de ces conditionnements ‘sado-maso’ qui accueillis dans la neutralité du point zéro, montrent leur rôle dans le processus évolutif

La ‘cause’ de ces visions erronées, le sentiment d’indignité et à lui seul, il a formaté la sphère mentale, les croyances, les stratégies de survie, les obstacles et les tremplins (qui sont les mêmes finalement), les comportements, le quotidien

Je suis passée de « putain, fais chier, encore ça !! à : « on avance dans le dépouillement, le détachement et on apprend, on intègre notre multidimensionnalité »

J’ai toujours eu du mal à accepter l’idée d’un ennemi intérieur puisque ça contredit le fait que nous soyons amour lumière en essence (et même en totalité). On distingue mal les conditionnements de notre vrai nature, en général

Plus je prends conscience que la vie est incontrôlable et plus l’abandon peut porter ses fruits parce que le mental a besoin de comprendre, à juste titre, non seulement d’où il provient et où il va mais aussi pourquoi tout ça

dimanche 5 février 2023

« Face à soi »

 


5 02 2023 L’année 2022 a été folle, les mises à jour et les prises de conscience, les remises en question, les émotions à fleur de peau, les moments de paranoïa, m’ont amené à ressentir les blessures de rejet, d’injustice, de trahison et d’abandon

Puis on s’habitue aux vagues, au ressenti, aux émotions qu’on bloquait, on ne colle plus d’étiquettes même sur ce qui est vécu, on s’attache moins à la logique

Je ne vais pas résumer ici, toute une année de découverte, d’intimité et de confiance grandissante entre tous les aspects de l’être

Le retour au centre, le fait de prendre l’habitude de se centrer n’a pas été facile puisque tant qu’on vit l’émotion, on ne peut pas raisonner en dehors des concepts habituels et ce simple réflexe a demandé des mois à s’installer

Je suis passée de la théorie à la pratique et la phase de détachement est encore en cours. Davantage de souplesse, de confiance en la vie, après avoir observé ce qui remontait à la surface

J’ai vu les limites, les croyances fondées sur le sentiment d’indignité et au plus fort des remontées émotionnelles, le misanthrope intérieur qui ne voit que l’aspect négatif et dramatique des choses, puis la reconnaissance et l’intégration de cet aspect de soi conditionné par le besoin d’être aimé. Ce misanthrope qui s’exprime à travers la critique, le jugement, la voix du rabat joie tout comme celle du censeur. Celui que je vois aussi s’exprimer chez ceux qui veulent manifester le meilleur d’eux-mêmes, qui ont besoin de viser la perfection, de voir le monde évoluer pour se sentir approuvé et pour valider le concept d'ascension. Des désirs qui ne m’appartenaient pas vraiment et un corps physique qui ne dépasse pas les 40kg