mardi 22 octobre 2019

« Les mouvements extérieurs/intérieurs invitent à laisser l’amour rayonner »





21 10 Plus ça bouge, plus les choses semblent aller de travers et plus on peut sentir et constater la force de l’immobilité, du silence. Les connaissances théoriques, scientifiques, sont intéressantes quand elles nous donnent l’occasion de mieux aimer, de mieux nous accepter, de mieux comprendre qui nous sommes mais cela peut aussi être un piège. 
Celui de croire que notre valeur se situe là et que nous sommes au-dessus des autres. 
On peut imaginer être capable de créer sa vie en conscience en contrôlant nos pensées, nos émotions puisqu’on nous dit que nous avons ce pouvoir de création. Et on peut le vérifier dans notre vie mais cela ne dépend pas du mental, de la volonté consciente uniquement.
Plus nous avons de connaissances, plus nous comprenons ce que nous sommes ne serait-ce que physiquement et plus on réalise qu’il est impossible de gérer les mouvements intérieurs. 
Seul le cœur a le pouvoir d’harmoniser tous les corps, les mouvements, les flux, les énergies et c’est par le silence, par le fait de ne pas s’attacher aux pensées, aux émotions, ne pas chercher à les changer, à les contrôler, qu'on s'ouvre sur une autre perspective, qu'on vibre l'amour. 

Nous pouvons alors agir spontanément, sans calcul, sans avoir besoin d’anticiper et sans crainte de faire de mauvais choix. Simplement par le constat évident que c’est la vie qui se charge d’elle-même. 
On croit choisir, décider, mais très souvent nous sommes emportés par les mouvements internes qui nous font réagir aux circonstances. Plus on comprend comment nous fonctionnons la plupart du temps de façon inconsciente et plus on va essayer de bloquer les pensées qui font partie des stratégies de survie. Plus on veut être l’amour et plus on va chercher à faire taire les voix critiques, les jugements internes. On va s’interdire de réagir, d’avoir des pensées négatives, des pensées que la volonté de surpasser la peur fera émerger naturellement. Les critiques vont surgir dans ce conflit interne où on s’impose un mode de pensée, un comportement, où on veut surmonter la peur plutôt que juste la ressentir et la laisser passer.

mercredi 9 octobre 2019

« D’une perspective à l’autre »






5 10  Tout est en soi. Dans ce monde de contraste, depuis la perspective duelle et humaine à celle beaucoup plus large qui ne juge pas mais se contente d’observer en silence, nous oscillons constamment entre ces deux visions. Enfin à chaque fois qu'une émotion se manifeste et trouble la paix intérieure.
Observer sans attente, juste en spectateur, sans rejeter, sans étiqueter, simplement en faisant un léger pas de côté, nous ouvre le cœur, l'esprit, l’horizon et les perspectives. 

Pas besoin de prier ou de s’imaginer que quelque chose d’extérieur viendra nous sauver parce que le but n’est pas de perdurer à tout prix mais plutôt d’expérimenter la matière, le mouvement, les mouvements dans le corps et d'apprendre à les accompagner. 
Apprendre à voir au-delà de la forme, des apparences et constater que nous contemplons à l’extérieur tout ce que nous sommes à l’intérieur, de la dimension qui semble la plus dense à celle la plus expansée, peut être difficile à vivre pour le mental conditionné.
Ainsi en tant qu’humain, nous pouvons tout autant percevoir la vie depuis le rôle, le personnage qui se croit limité, que depuis l’espace serein et silencieux de la conscience qui habite toute chose.

Il suffit de très peu pour que notre perception bascule en une fraction de seconde d’une perspective à l’autre. Il suffit de fermer les yeux et de se détendre, d’abandonner les pourquoi, les comment, de sortir du mental, pour que notre vision s’éclaire et s’élargisse. Le même évènement sera perçu totalement différemment si on se donne le temps de lâcher les jugements, les interprétations. 
Dans le silence de l’observation, des évidences apparaissent et les questions n’ont plus de raison d’être.