4/07 La quête de sens, de pouvoir, deux concepts qui se
heurtent et créent de la confusion dès lors qu’on cherche des réponses à
l’extérieur de soi. Pourtant, comme je le dis souvent, tout est là, en dedans,
n’attendant qu’une chose, notre attention. L’attention et non la focalisation
ou le désir de contrôle ou plus simplement l’observation dépourvue de jugement,
d’attentes. Observer sans juger afin de se défaire des conditionnements et des
croyances. Oui, je le répète aussi très souvent parce que c’est de mon point de
vue, la voie de la liberté et de l’équilibre.
Apprendre à repérer et lâcher les conditionnements
familiaux, sociétaux nous permet de les voir aussi chez les autres, de
discerner les manipulations nombreuses.
Les manipulations de masse ont toujours
existé et on peut voir qu’elles se développent par le besoin de comprendre chez
les manipulés et celui de dominer chez les manipulateurs. Le besoin de
comprendre qui lui-même vient de la peur, de la difficulté à y faire face, de
la peur de la peur. D’un côté, on a une masse d’ignorants, de gens prêts à
croire à tout ce qui les éloignera de la sensation désagréable que procure la
peur et de l’autre une élite auto-proclamée qui n’a de pouvoir que parce qu’on
pense qu’elle est supérieure.
Elle tient son pouvoir de l’illusion d’être
au-dessus des autres, de la sensation de dominance mais à quel prix. Elle se
croit toute puissante parce qu’elle exerce un contrôle permanent sur ses
propres émotions. Le système est ainsi fait qu’on transmet des croyances établies sur
des postulats douteux qui naissent de la dualité, d'une interprétation mentale de la réalité. On croit dur comme fer que
les inégalités sont naturelles ou qu’il faut des dominants et des dominés, des
riches et des pauvres. On s’appuie sur des théories scientifiques ou des
représentations anthropomorphiques de la nature.
On peut lui faire dire ce
qu’on veut à la nature et on ne se gêne pas pour le faire.
Plutôt que de se
contenter d’observer pour apprendre à se connaitre, on postule et on élabore
des théories qui sèment le doute et la confusion tout en établissant des
hiérarchies illusoires qui servent la gloire des dominants. Là encore c'est la projection de la vision individuelle intérieure qui place le mental au dessus de tout.
Internet est un
outil d'information et de désinformation, de confusion, de manipulation à grande échelle où il
est difficile de faire la part des choses mais on peut aussi en conclure une évidence,
la connaissance intime de soi est primordiale.
Elle passe par l’observation de soi et
par-dessus tout chacun est responsable de lui-même.
Tous ceux qui veulent
sauver le monde, la planète, utilisent la crédulité et la peur des dominés pour nourrir leurs propres besoins. Les nouveaux justiciers sont extrémistes et dangereux; ils projettent leurs propres peurs et croyances sur les populations. Ils pensent que leur bien-être intérieur dépend de l'extérieur. Ils établissent des théories pseudoscientifiques afin de contrôler les esprits, les peuples et de former un monde où leur domination perdure.
On
en arrive à des affirmations délirantes que le simple bon sens peut invalider. On
pourrait s’alarmer du fait qu’il n’y ait plus de consensus quant à la vision de
la réalité puisqu’elle est remplacée par le virtuel, les théories complexes qui
sentent fortement le désir de vengeance et d’inversion des rôles.
Comment
peut-on prétendre trouver la paix et l’équilibre intérieur en accusant (identification à la victime), en se vengeant (la victime devient bourreau),
comment peut-on imaginer guérir ses blessures d’enfance et leurs conséquences
en voulant formater, uniformiser ou en créant des normes qui nient la biologie
juste pour cautionner ses propres incohérences ou particularités.
La psychanalyse a crée autant de
confusion qu’elle a aidé à comprendre la psyché humaine. Elle a libéré les
personnes qui se sentaient hors norme de la culpabilité mais on en arrive à un stade
où on veut généraliser des comportements marginaux.
Au lieu d’apprendre à
s’aimer sans conditions, on veut changer le monde pour qu’il corresponde à nos
attentes, qu’il comble nos manques et efface nos frustrations.
Quand on
s’accepte tel qu’on est, on n’a pas besoin d’obliger les autres à penser et à
agir comme soi. Il y a des réalités visibles et physiques qui peuvent être
considérées comme un socle commun sur lequel établir des lois qui permettent à
chacun d’être respecté dans son intégrité, sa différence. L'interprétation étant subjective, idéologique, elle ne peut qu'amener la confusion et la division.
Plus on est ancré
dans la réalité et conscient de ce que nous sommes intérieurement, physiquement
et mieux on peut se connaitre, connaitre ses besoins primordiaux et apprendre à
les nourrir.
Ce faisant, on ne veut plus changer l’autre pour se sentir aimé,
respecté.
On n’a plus besoin de se poser en sauveur, en guide ou de dominer
pour se sentir puissant.
Je suis passée de l’idée que j’étais rudement mise à
l’épreuve par l’arrivée de nouveaux voisins bruyants à celle d'un contexte favorable au retour vers l’intérieur, à l’accueil des pensées
émotions.
Dans cet accueil, la vision et les pensées changent naturellement, la
raison retrouve sa place sans avoir besoin de contrôler. La confiance
s’installe entre les corps physique, mental et émotionnel et je peux constater
en direct l’effet de cet accueil. Les bruits demeurent mais ne m'affectent plus autant. Ce qui demande de laisser s’exprimer les
pensées réactionnaires. Et notamment celles qui doutent de la pertinence de
l’accueil.
Quand on observe la bible et le nouveau testament,
le personnage du christ, on peut voir comment les rôles du triangle dramatique
de Karpman on été élaborés. Toujours selon les mêmes principes de
dominant/dominé, d’incultes et d’élites ou d’initiés. Le personnage de Paul
décrit déjà comment des lois sont instituées à partir d’une frustration
personnelle mal gérée. Le besoin de justice repose sur une vision duelle née de
la différence homme/femme. On retrouve à chaque fois le même principe,
l’autre me fait peur alors je limite son pouvoir. On pense maintenant rétablir
l’égalité homme/femme en inversant les rôles de dominant/dominé ou en effaçant
les différences biologiques sous prétexte que ces différences seraient surtout
culturelles.
Toujours en supposant que le pouvoir est la clef, la quête
obligatoire, celle dont dépend notre valeur personnelle. La réussite est
associée à l’accumulation de pouvoir, de biens, de prestige, de reconnaissance
mais c’est un leurre, une quête sans fin.
On oppose tout sans voir que cette
dualité est un principe complémentaire qui s’inscrit dans notre corps physique
et qui régit le monde matériel mais il n’est pas l’unique chemin de
connaissance intellectuelle.
Au contraire, la pensée binaire limite et formate
notre vision, notre conception de la réalité, notre système de pensée. Quand on
observe la nature, on peut voir que la dualité n’est pas l’unique principe qui
régit la vie. Et par-dessus tout, elle n’est pas une lutte mais une
complémentarité.
La constitution d’un corps humain ne serait-ce qu’au niveau
physique nous montre que l’harmonie, l’équilibre et la communication sont les
principes de base qui servent le vivant. J’ai écouté cette conférence avec
beaucoup d’intérêt parce qu’elle confirme ma vision de l’humain/divin. Je
continue d’utiliser ces termes obsolètes qui non seulement ne sont pas séparés mais en
plus, par l’observation neutre on constate que cette conscience peut se poser
et se voir en toutes choses.
Cela montre combien le corps physique est autonome
et qu’on peut lui faire confiance.
J’ai quelques réserves au sujet de la
cohérence cardiaque qui est une forme de contrôle soft mais qui demeure du
contrôle. Dès qu’on veut contrôler, on nie l’intelligence du corps physique on
vibre sur les fréquences de la lutte, de la méfiance et au niveau psychologique
on est dans le déni de la réalité, la réalité biologique.
L'intelligence
du cœur avec la cohérence cardiaque - Webinaire avec JM Gurret et R Krutti
https://www.youtube.com/watch?v=7ftAP7FP1NI
J’ai pris quelques notes au cours de l’écoute de
cette vidéo :
"Système
nerveux autonome dans le sens de non réfléchit :
2 branches :
Branche
parasympathique le frein dans le corps permet le calme, le bon
repos, la recharge énergétique et la digestion
Branche
sympathique : accélérateur dans le corps, quand je suis
actif, gère la réaction, le stress par le tronc cérébral, la survie
Il faut un bon équilibre entre les deux parce
que le parasympathique s’inhibe lorsque le sympathique est trop sollicité
La cohérence cardiaque favorise l’équilibre, la
stabilité du rythme cardiaque
La variabilité du rythme cardiaque (VRC) permet la
flexibilité, l’adaptation, elle dépend beaucoup de l’âge. Plus jeune plus
accéléré qu’à 60 ans. La fréquence intrinsèque du cœur est environ de 100
battements par minute. La variabilité cardiaque est essentiellement guidée par
freinage, + ou -, donc par le système parasympathique.
Le cœur est aussi un radar émotionnel qu’on peut
voir par électrocardiogramme.
Le cortisol déversé dans un moment de stress reste
pendant 6 heures dans le corps même si le rythme cardiaque a décéléré.
Le réveil dans le stress, cortisol suite à un rêve
ou un choc émotionnel conditionne le reste de la journée puisque le taux de cortisol
reste élevé et se maintient pendant 6 heures.
Cela prend aussi beaucoup d’énergie puisque le cœur
bât plus vite.
70% de notre énergie dépend de nos émotions. La peur comme la
joie activent les battements de cœur, la peur par le système sympathique, le
stress et donc une forte dépense énergétique et la joie par le système
parasympathique qui freine le rythme cardiaque et recharge les batteries.
(Observer comment la joie influence le rythme cardiaque).
Dans un moment de stress, le parasympathique et le
sympathique luttent pour trouver l’équilibre cardiaque, ce qui sera mesuré à
l’équivalence en battements cardiaque à la joie qui elle ne demande pas de
lutte entre les deux branches.
On a 40 à 50 000 neurones (cellules nerveuses)
dans notre cœur qui peuvent recevoir, traiter et transférer des infos au cerveau.
Il dispose d’une mémoire à court terme et une mémoire à long terme ce qui en
fait un autre cerveau. Tout comme celui du ventre.
80 % des infos traitées par
le cerveau de la tête proviennent du cœur. (qu'en est-il des 20% restant?)
Deux parties du cerveau "tête"
traitent les infos venant du cœur : l’amygdale/tronc cérébral qui gère la
peur et réagit selon les battements de cœur qu’elle observe en permanence,
c’est le mode de communication cœur amygdale qui observe les émotions.
La
cohérence cardiaque influence donc mon état émotionnel parce que l’info marche
dans les deux sens. (Mais qu’en est-il du cerveau du ventre dans ces
échanges ?)
On parle de cerveau du cœur à cause de l’agrégation
de neurones qui forme des ganglions où des infos s’échangent en permanence,
répartis dans différents endroits du cœur.
Le thalamus gère la synchronicité dans le cortex et
quand il reçoit des infos de stress, le cortex est inhibé, on ne peut pas
raisonner.
La cohérence cardiaque permet de calmer l’amygdale
au profit du thalamus qui synchronise le cerveau et permet de pouvoir utiliser le
néocortex, la raison.
La communication cœur-cerveau passe par le système
nerveux autonome mais aussi par la biochimie, la biophysique (tension
artérielle) et l’énergétique
Biochimie ; le cœur produit des hormones dont
l’ocytocine autant que le cerveau, hormone qui est celle de la relation
bienveillante aux autres.
La cohérence cardiaque passe par la respiration 5/5
pour réguler le rythme : cohérence physiologique.
La cohérence
psycho-physiologique respiration centrée sur le cœur qui active le système
parasympathique sans imposer un rythme particulier. Le mental suit le rythme
cardiaque d’où l’expression psychophysiologique.
Le champ magnétique du cœur : les battements
cardiaques sont des impulsions électriques qui forment un champ
électromagnétique qui se diffusent jusqu’à 2 mètres. Le champ électromagnétique
influence l’autre selon ce qu’on vibre et peux donc changer son rythme par
effet de résonance. Le champ magnétique est donc l’énergie déployée par les
battements cardiaques, leur régularité et selon quelle branche est activée,
soit par équilibre en force soit par équilibre par freinage".
Le problème de mon point de vue, c’est de focaliser sur le cœur pour deux
raisons, on oublie le cerveau du ventre, siège de l’émotion et implicitement
même sans le vouloir, on influe sur le rythme donc contrôle, donc stress. Selon
l’explication donnée plus haut, on active le système sympathique et le
parasympathique par la lutte, un équilibre forcé qui ne tient pas compte de la
réalité émotionnelle.
De plus le fait de focaliser sur le cœur peut amener à en
accélérer le rythme puisqu’on s’attend à le calmer et en focalisant dessus, la
peur va amplifier si on n’obtient pas le résultat attendu.
Observer la respiration puis sans intervenir, en faisant
confiance à tous les systèmes internes, à la capacité naturelle du corps à
s’équilibrer sans lutter, on va voir qu’on finit par respirer de façon ventrale
puisque l’émotion n’a pas été bloquée ni projetée vers quelqu’un donc dissociée
peu à peu du mental/inconscient.
Dès qu’on pose une intention, on tente de forcer les
choses clairement sans tenir compte de l’ensemble du corps, des trois cerveaux
qui fonctionnent ensemble. La cohérence cardiaque ne tient pas compte de
l’aspect émotionnel de son caractère initiateur du mouvement. On fait les
choses à l’envers et partiellement, c’est encore du contrôle, une forme de paix
artificielle et mentale.
De mon point de vue, pour changer, il faut agir sur
l’émotionnel d’où tout commence. Et encore agir n’est pas le bon terme
puisqu’il s’agit d’observer et constater ainsi que tout s’auto-régule
naturellement dès lors que le mental n’est plus aux commandes.
L’habitude du
mental étant de contrôler, de refouler l’émotion, le réel changement se produit
lorsqu’on autorise l’émotion à circuler librement sans y attacher aucun
jugement, aucune volonté de dominer, de lutter, parce que lutter active les
mêmes circuits décrits plus haut.
Accueillir l’émotion, ne pas s’attacher aux
raisonnements du mental basés sur le jugement nous libère des conditionnements
et permet au corps physique de s’auto-réguler naturellement.
Le mental qui peut
observer cela va changer son mode de pensée et cesser de bloquer l’émotion. Peu
à peu les croyances apparaissent comme illusoires ou comme des réponses à la
peur d’exister tout autant qu’à celle de mourir. On va voir que les croyances
sont des interprétations mentales de ce qui se passe dans le corps, des
projections dans la matière de ce qui se vit en soi.
Les trois cerveaux (tête, cœur, ventre) qui
communiquent et interagissent en permanence sont connectés aux différentes
parties du cerveau. Notre vision duelle de la vie est à l’image de la lutte
entre le mental et l’émotionnel, entre la raison et l’intuition, entre
l’inconscient et la conscience, entre le corps physique et l’intellect. Et on
retrouve cela aussi dans la matière à travers la différenciation biologique
entre les hommes et les femmes, les nombreuses divisions entretenues dans les populations.
Cette différenciation montre à la fois la
beauté de la diversité et sa complémentarité puisque chacun révèle l’autre dans
ce qu’il a de singulier.
Cette partie de la conférence a amené des questions
quant à la relation cerveau du cœur et cerveau du ventre :
"Le
parasympathique, c’est ce qu’on appelle le système vagal qui régit la
sociabilité et la gestion émotionnelle : Prendre conscience de ses
émotions et de les gérer.
Le parasympathique se muscle dans l’exercice de
respiration lente, profonde, focalisée sur le cœur ou en synchronicité
psychophysiologique. La cohérence cardiaque favorise la variabilité cardiaque,
la capacité de concentration
Le champ électromagnétique de la terre a une
influence sur chacun et inversement. On est aussi influencé par le champ
électromagnétique de notre entourage (là aussi il y aurait beaucoup à développé...)
La connectivité de la peau augmente quand on est
stressé dans l’expérience de l’écran noir qui diffuse des images aléatoires et
quand les émotions suscitées sont négatives. Le cœur capte 4 secondes avant la
perception visuelle"
(Voir système vagal ventral)
5 07 J’ai donc cherché ce qu’est le système vagal et j’ai
trouvé des réponses à mes questions. Cela me confirme la pertinence de l’accueil,
du fait qu’il n’y ait pas a lutter ni à "vouloir" instaurer la paix mais juste à
observer, ressentir et laisser couler.
Tout autant que ma vision au sujet des relations entre "le cerveau de la tête", sa constitution qui lui permet de se connecter aux cerveaux du cœur et du ventre.
https://www.editions-sully.com
http://www.debdanalcsw.com/resources/guide%20du%20d%C3%A9butant%20(1).pdf
Les
découvertes récentes tant au niveau du cerveau du ventre que de la connexion
entre le cerveau (tête) et l’émotionnel via le nerf vagal dorsal (système de survie) ou via le nerf vagal ventral (amour ou reliance) confirment non
seulement la liaison entre les trois cerveaux mais aussi le fait que nous soyons
équipés pour retrouver l’équilibre naturellement.
Là encore, la prise de
conscience ou la connaissance de notre anatomie confirme l’intuition. Puisque
le vagal ventral est le siège de la relation aux autres, du désir de lien et
d’engagement, utiliser ce système ou favoriser son action naturelle par le
lâcher prise va rétablir l’harmonie intérieure.
Cela me confirme aussi
l’intérêt de considérer le trois corps mental, physique émotionnel comme des
amis, des partenaires qui peuvent œuvrer ensemble et instaurer l’harmonie, la
paix et l’unité.
Les
connaissances relatives au cœur, à ses capacités décrites dans la vidéo ne font
pas suffisamment le lien avec l’émotionnel. Même si l’intelligence émotionnelle
est envisagée, la fonction du nerf vagal ventral n’est pas évoquée alors
qu’elle est essentielle. De plus le fait qu’il y ait une notion de morale ou
qu’ils parlent de spiritualité me dérange parce qu’on tombe dans l’idéologie.
Et quand on parle d’idéologie, de morale, il y a un désir de contrôle ou de guidance
qui nie la capacité de chacun d’être autonome, de choisir et de se fier à ses
propres ressources.
Le cœur a certes des capacités mais il est lié au ventre.
Cet oubli d’information majeure me semble douteux.
On est encore dans l’idée que le mental doit être
au commande parce que même si on focalise sur le cœur, cette focalisation met
le mental en avant, on suppose qu'il est supérieur. On parle de cerveaux du cœur et du ventre mais on nie leur intelligence, qu'on suppose implicitement inférieurs.
Dès que la volonté s’en mêle, on est dans la lutte, le
besoin de convaincre, de forcer. Or l'amour ne force rien, il ne se décrète pas, il n'est pas non plus associé au bien.
Et le cœur est un capteur qui peut tout autant
déceler la peur, l’amplifier la rayonner et déclencher l’alarme, qu’activer
l’amour. Il est donc neutre.
Je crois qu’on confond encore l’amour et la reliance. Pourtant notre corps physique nous montre la reliance entre les cerveaux, la communication permanente entre les cellules, les organes...Il s'agit davantage d'un potentiel, d'une réalité "matérielle" que d'une théorie ou une idéologie.
Les voies spirituelles possibles sont soit l'entretien de la dualité, la notion de bien et de mal, basés sur la survie, soit l'observation détachée qui montre et utilise la voix du milieux, de l'équilibre, de l'unité. D'une attitude soit d'accueil, d'ouverture soit de contrôle.
L'une mène à la paix et l'harmonie, la santé, l'autre à la lutte, la division et le mal-être.
C'est un peu raccourci mais l'idée est d'observer et de connaitre de l'intérieur plutôt que de croire ce que notre tête remplie de conditionnements et de croyances venues pour la plupart de l'extérieur. Et là aussi, on peut généraliser à partir de la matière, de ce qui nous compose physiquement tout en sachant que le même potentiel est utilisé singulièrement.
Pour mieux distinguer dans les notes ce qui est de la retranscription (j'ai utilisé les guillemets) et ce qui est de la réflexion personnelle, mes questions, j'ai mis ce qui m'appartient entre parenthèse puisqu'il s'agit de faire le tri dans ce qu'on reçoit de l’extérieur et non de gober toutes crues les infos. Puis évidemment lorsque j'utilise "je"...
Il s'agit là aussi de faire passer l'info par les trois cerveaux afin de "digérer", de garder ce qui vibre avec ces trois centres d'intelligence et de laisser de côté ce qui ne passe pas. Et cela s'effectue hors jugement, sans à priori, dans la paix, l'unité intérieure afin que la raison, la sensation et l'intuition soient alignées naturellement.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr Photos privées