vendredi 9 février 2018

« Transformation de l’Ego – Le Retour du Masculin Divin » Vera Ingeborg





Depuis le 1er Janvier, nous expérimentons une accélération des énergies
Le Masculin Divin rapide, direct, vif et ‘impitoyable’ est arrivé. 
Cette énergie est vraiment une chose à laquelle nous devons nous habituer. 
Les jours où nous allions à notre propre vitesse sont terminés. 
Le libre arbitre basé sur les besoins de l’ego n’a aucune chance de résister à cette énergie. 

Nous sommes confrontés aux anciens schémas masculins immatures. 
Les déclencheurs sont intenses, cependant ils sont différents de la manière dont nous les avons expérimentés lorsque nous soignions les anciennes blessures féminines. 
Nous nous préparons à la pleine incarnation de l’union sacrée intérieure.

La frustration, la colère, la déception et un sentiment de résistance intérieure sont courants ces jours-ci. Nous pourrions ne pas aimer l’idée que cela vient du blâme et du jugement déguisés. C’est ainsi que le masculin immature en nous réagit à ce que nous voyons autour de nous. 
Les anciens schémas masculins d’agression, de contrôle, de protection, de manipulation et de ‘devoir tout résoudre’ sont tous appelés à sortir maintenant. 
Les déclencheurs que nous recevons maintenant traitent principalement de la culpabilité, de la honte et du manque de limites. 
C’est la partie masculine de la peur de ne pas être assez bien. Ce qui demande beaucoup d’honnêteté envers nous-mêmes pour voir où ces peurs sont encore jouées par notre ego. Nous devons devenir notre observateur le plus attentif.


Honnêteté avec nous-mêmes
Où est-ce que je ressens encore le besoin de résoudre les problèmes des autres ou les miens ? 
Où est-ce que j’impose aux autres mes propres méthodes et vérités sans qu’ils aient demandé de l’aide ou du soutien ? 
Où est-ce que je ressens encore le besoin de sauver les autres ou moi-même ? 
Où est-ce que je me fais petit et où est-ce que je fais des compromis pour protéger les autres de la souffrance et moi-même du sentiment de culpabilité ? 
Où est-ce que je juge et blâme encore les autres ou moi-même pour la situation dans laquelle je suis ? 
Où est-ce que je suis encore en train d’essayer de manipuler les autres ou moi-même pour qu’ils réagissent comme je le veux ? 
Où est-ce que je ressens encore le besoin de convaincre les autres ou moi-même ? 
Où est-ce que je suis toujours frustré ou contrarié lorsque quelqu’un ou moi-même ‘ne comprend pas’ ? 
Où est-ce que je rends encore les circonstances extérieures responsables de ma propre situation ? 
Où est-ce que j’ai encore des attentes envers les autres ou envers moi-même ? 
Où est-ce que j’essaie encore de contrôler le courant au lieu de lui faire confiance ? 
Où suis-je encore impatient en voulant mettre les choses en action avant qu’elles ne soient prêtes ? 
Où suis-je encore en train de diviser le monde en bien ou mal, en noir ou blanc, en spirituellement correct ou non ? 
Où est-ce que je suis encore en train de juger les autres ou moi-même de ne pas être prêts et d’avoir encore quelque chose à atteindre ? 
Où suis-je encore en train de créer un certain dogme / croyance de ‘c’est la seule façon de faire les choses correctement’ ? 
Où est-ce que je soutiens encore le système de peur, de victimisation et de dualité ? 
Où est-ce que je vais encore contre ma vérité, en n’exprimant pas ce que je veux vraiment et en faisant que ce soit bien pour les autres ? 
Où est-ce que je fais toujours des compromis avec moi-même ? 
Où est-ce que je ressens encore que les autres ou moi-même doivent atteindre quelque chose pour être éclairés / complets / éveillés, etc.? 
Où suis-je impatient avec moi-même et avec les autres ?
Aller contre notre essence devient carrément insupportable et douloureux.

Toutes ces questions nous amènent à la programmation masculine malsaine toujours en cours dans notre corps et dans notre système. 
Il est inconfortable d’avoir à faire face à un autre cycle de libération. 
Mais cette énergie est implacable, et nous n’avons pas d’autre choix que de nous abandonner à un moment donné. 
Tout simplement parce qu’aller à l’encontre de notre essence devient carrément insupportable et douloureux. 
L’autonomisation est là où nous allons. Cela signifie non seulement de devenir responsables, mais également d’apprendre à arrêter de prendre aux autres leur pouvoir – que ce soit en essayant de résoudre les problèmes de quelqu’un d’autre, d’éviter que quelqu’un souffre, de contrôler ou de manipuler pour atteindre un certain résultat, etc. 





Nous et tous ceux qui nous entourent sont incités à s’approprier leurs propres énergies
En étant responsables de notre propre expérience et de notre voyage. 
Toutes ces questions ci-dessus nous aident à trouver ce qui demande de l’attention à l’intérieur. 
La beauté de cette nouvelle énergie est que la transformation va très vite une fois que nous voyons le miroir. Nous avons le pouvoir du choix. Qu’est-ce qui sert encore notre expérience, et où pouvons-nous changer simplement notre focalisation pour libérer et supprimer tout cela de notre champ de réalité ?

Lâcher le ‘devoir atteindre’
Beaucoup d’entre nous sont confrontés à des situations où nous devons faire face à la culpabilité et à la honte, à la peur de l’échec et à la peur d’être utilisé. Au sentiment de ne plus pouvoir supporter cela et de ne pas pouvoir faire le travail pour lequel nous sommes venus ici. 
Où nous devenons impatients avec l’humanité, frustrés avec tout ce masculin qui continue à tourner et qui ne voit pas encore la nouvelle voie, où nous sommes irrités par le chaos momentané et où nous avons le sentiment que tout est bloqué, y compris nous.
Et c’est exactement le miroir à regarder et les schémas à abandonner.

Nous n’avons pas besoin d’atteindre quoi que ce soit.
Nous ne pouvons que nous sentir bloqués et impatients, lorsque nous sentons que nous devons aller quelque part. Lorsque nous éprouvons encore le manque.  
Nous sommes exactement là où nous devons être et nous sommes toujours prêts et complets. Nous n’avons pas à sauver le monde.

Tout ce que nous avons à faire, c’est de trouver notre propre équilibre intérieur et l’accès à l’amour et à la lumière qui sont toujours disponibles
C’est une question d’être connectés et alignés ou non. Nous sommes ici afin de faire briller notre lumière pour ceux qui sont prêts à la recevoir. Encore une fois … les phares ne courent pas partout en essayant de sauver des navires.

Le masculin immature ne peut sortir de ce cercle vicieux que lorsque nous transformons cette énergie et que nous ne réagissons plus avec les anciennes habitudes masculines. Nous devons accepter en nous ce que nous voyons dans ceux qui nous entourent

C’est cela le changement. Et il n’y a pas besoin de forcer. Les déclencheurs et les nettoyages viennent exactement au bon moment. Nous n’avons pas à nous forcer à dissoudre ou à transformer quelque chose. La conscience du déséquilibre et le miroir sont suffisants. Le reste suivra.




Le nouveau Masculin Terrestre
Accueillir ces déclencheurs et les pensées / émotions qui les accompagnent nous aident à transformer les anciens schémas du masculin en un nouveau masculin Divin puissant. 
Le nouveau masculin terrestre, qui s’engage, est courageux, rebelle* et inconditionnellement dans le cœur, sans aucune attente d’un certain résultat ou d’un besoin de contrôler ou de combattre. 
Un masculin sain qui établit des limites par amour de soi, et non pas des frontières par peur. 
Celui qui sait exactement ce qu’il veut, en l’exprimant avec des intentions claires. 
Le nouveau masculin terrestre puissant qui sait exactement lorsqu’il est temps de changer et de laisser aller les anciennes façons de fonctionner et d’être en relation. 

Dans notre travail spirituel, nous sommes également invités à vérifier si nous sommes toujours alignés sur les nouvelles énergies en termes de mission et de travail. 
Le Masculin Divin Terrestre n’a pas peur de regarder dans le miroir et derrière le masque pour être dans l’authenticité. Il n’a pas peur de partager cela avec les autres.

Bien que le Masculin Divin soit une énergie rapide de focalisation et d’action, il respecte le Féminin Divin et sa partie équilibrée de patience et d’attention. 
Les deux se préparent à danser parfaitement en chacun de nous. 

En cette période de turbulences extérieures, où tout s’accélère, l’immobilité et le ralentissement sont la clé pour vérifier notre essence profonde
Qu’est-ce que notre corps, notre mental et notre âme nous donnent en termes d’impulsions à suivre ? 
Où ressentons-nous encore de la résistance ?  
C’est exactement ce que nous devons regarder, accepter et expérimenter pour trouver nos réponses et notre apaisement.

Ce n’est pas facile à admettre, et ce n’est pas facile de voir les schémas qui nous sont présentés dans le miroir. Nous devons être totalement honnêtes avec nous-mêmes. 
Nous sommes ceux que nous attendons. 

Une fois de plus, on nous demande d’abandonner les masques de protection que nous portons encore et qui ont servi à cacher notre vulnérabilité – que nous avions définie par erreur comme étant notre plus grande faiblesse. 
Maintenant nous apprenons que c’est notre plus grande force – et une fois que nous laissons tomber ce masque, une fois que nous nous acceptons nous-mêmes et chacun pour ce qu’il est et où il en est dans son voyage, que nous partageons notre véritable soi vulnérable et authentique, y compris nos ombres – nous découvrons l’immense pouvoir de connexion et de co-création de la vulnérabilité. Nous sommes en train d’établir le chaînon manquant afin de permettre en nous une parfaite danse divine et sacrée, de partager et de nous connecter à ceux qui nous entourent: l’incarnation de l’union sacrée.
À la Grâce de Dieu!
Vera

Traduction Marinette Lépine
Transmis par TransLight :
https://translightml.wordpress.com/

 


Voilà qui résonne parfaitement même si les termes de rebelle* et de dieu me dérangent un peu. Il n’y a plus de rébellion face au monde lorsqu’on se pose au centre, dans la neutralité et lorsqu’on peut accueillir avec compassion les aspects internes qu’on avait tendance à rejeter ou à ignorer. 
Il n’y a plus d’attachement aux réactions que suscitent encore les actes des autres parce qu’on lâche prise face à nos propres actes injustes ou inappropriés selon l’ancienne vision des choses

Comprendre et reconnaitre que l’extérieur éveille quelque chose en nous qui a besoin d’être accepté et ainsi pacifié, équilibré, harmonisé, nous ramène à la paix et nous permet de comprendre jusque dans notre chair, l’effet miroir et le pouvoir de l’amour sans conditions.

Quant au terme de Dieu il est tellement emprunt de croyances, de superstitions, il a été si longtemps et il demeure encore la cause de bien des conflits qu’il serait judicieux de changer sa vision à ce sujet. 
Cela me rappelle ce que Jésus à prononcé : vous ne vous ferez pas d’images taillées, vous n’adorerez pas une icône, ou quelque chose comme ça.
Je l’entends dans le sens où on ne peut définir le divin sous une quelconque étiquette parce que ce serait enfermer la vie même. 
L’appeler la conscience en mouvement me semble plus juste ou encore l’intelligence manifestée, l’harmonie manifestée.

L’étiquette est toujours liée à une croyance qui elle-même s’apparente très souvent à la superstition. Se libérer de toutes ces étiquettes et sentir la paix, la communion avec l’âme, avec la source, focaliser son attention sur ce désir, révèle ce qu’est la source. 
C’est même au-delà du ressenti, c’est une connaissance intuitive mais sure bien qu’on ne puisse réduire la source à un nom, un concept, une sensation. 

Et même l’appeler la source est limitant puisque la conscience habite toute vie. 
Cela exprime cependant à la fois l’aspect vivifiant et fluide de l’élément eau et en même temps le mouvement. 
A mon sens et en toute logique, la source étant complète puisque tout émane d’elle, c’est une conscience à la fois masculine et féminine ou encore comme cela me semble le plus logique, la conscience en mouvement…

Merci de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr ) afin d’honorer l’expression unique de chacun.