samedi 3 février 2018

« Le recul permet de constater la progression »





23 01 Ces quatre jours passés en compagnie de mon âmi ont été très instructifs et agréables. J’ai beaucoup appris et constaté la mesure de ma progression à plusieurs niveaux. La capacité de dire les choses sans chercher à convaincre ou à plaire, sans craindre de déplaire, d’être incomprise, est maintenant à peu près acquise. 
Je l’avais constaté avec les voisins mais comme je les voyais très peu de temps, je ne pouvais pas me rendre compte à quel point j’avais changé. 

Je peux voir combien le fait d’être en paix à l’intérieur, capable de voir les jeux de rôles en soi et chez les autres sans tomber dans le panneau, sans nourrir le drame, la peur, est très utile dans la relation aux autres. Il faut dire aussi que cet âmi est ouvert d’esprit et qu’il est capable de se remettre en question. C’est aussi ce qui facilite le dialogue car même sans chercher à le changer, le fait de lui parler de l’impact des pensées négatives, du fait que ce sont des énergies tout comme les émotions, a éveillé sa curiosité et ouvert son horizon. 
Il a pu le constater par lui-même et comme c’est quelqu’un qui a tendance à voir tout en noir, cette info appliquée au quotidien, ou le seul fait de faire attention aux pensées qu’on nourrit et de focaliser son attention sur quelque chose de positif, change totalement la donne. 
Non seulement l’état d’esprit devient plus léger mais c’est une formidable occasion de vérifier la validité de ce pouvoir immense que nous avons de choisir les fréquences qu’on veut rayonner. 
Je m’épate aussi de ne pas avoir parlé de religion ou de spiritualité ou d’avoir pu aborder le sujet sous l’angle des fréquences, des énergies et des projections psycho-émotionnelles. Les recherches de Freud et surtout de Young concernant l’inconscient et la conscience collective ou les égrégores ont préparé les humains a prendre conscience de leur nature vibratoire.

Et comme mon ami a quelques connaissances sur le sujet, je constate que mon âme m’a bien inspirée pour utiliser les termes qui pouvaient trouver écho en mon âmi. 
Si je mets un accent circonflexe sur le lettre ‘A’ du mot ami, ça n’est pas une coquille, une faute de frappe, c’est précisément pour marquer l’idée que nous nous connaissons au niveau de l’âme. 
C’est le genre de relation où à la première rencontre, on se comprend, on se reconnait d’un regard, on n'a pas besoin de se parler pour se comprendre et le silence n'a pas besoin d'être comblé par des bavardages inutiles. 
J’ai pu aborder aussi le sujet de la réincarnation tout en précisant que cette info n’avait d’utilité que pour expliquer la nature vibratoire, cyclique et éternelle de la conscience. Pour parler des différentes dimensions qui existent dont nous faisons partie. D'où nous sommes issus et où nous résidons à plusieurs niveaux de l'être.

C’est la première fois que j’ai un petit pincement au cœur au moment du départ parce qu’habituellement quand des amis viennent chez moi, j’ai hâte de retrouver mes repères, mon espace. 
Même les animaux, leur comportement, témoignent des bonnes vibrations que nous avons échangé. Le chat s’est laissé approcher, caresser et la chienne a sourit plusieurs fois. Il est clair qu’elle l’a reconnu alors qu’on se voit rarement. 

Là encore, comme les animaux sont sensibles aux énergies, comme ils perçoivent ces fréquences avant de comprendre les sons ou les attentes des humains, leurs réactions m’informent à ce sujet. 
Comme ils captent les énergies, on ne peut pas tricher avec eux et c’est ce qui me plait. 
Ils peuvent nous aider à savoir où on en est vibratoirement et en ce sens ils sont des miroirs fidèles. C’est pour cette raison que de plus en plus de thérapies reliées au monde animal sont développées.  




Je peux voir comment j’ai progressé dans ma capacité à dire les choses sincèrement, sans accuser l’autre et comment cela permet à l’autre d’être aussi authentique. 
Le fait de lâcher l’auto-critique, l’auto-accusation, l’auto-jugement permet d’être beaucoup plus tolérant, d’accepter l’autre tel qu’il est sans vouloir le changer. Et bien évidemment cela change aussi la façon dont l’autre va réagir à ce qu’on lui dit.

C’est clair qu’on progresse beaucoup dans la relation intime aux autres. Quand je parle d’intimité, il est question du fait de partager les toilettes, la cuisine, le quotidien. 
Quand on sait ce qu’on veut, quand on a compris que tout se passe à l’intérieur, quand on est capable de dire ce qu’on pense, ce qu’on ressent dans l’instant, après avoir respiré afin de s'exprimer depuis le cœur ou le centre et d’avoir un dialogue sincère, d’être à l’écoute de l’autre, au lieu de l’accuser ou l'agresser lorsqu’on se sent mal à l’aise, on s'enrichit mutuellement. Chacun peut exprimer ses besoins simplement. 

Retrouver le calme mental avant de s’exprimer est essentiel parce qu’alors, on n’est plus dans la réaction, dans des comportements conditionnés mais c’est le cœur ou l’âme qui parle. Pouvoir dialoguer et tenir compte des attentes de l’autre tandis qu’il fait la même chose lorsqu’on est capable de dire ce qu’on veut, permet de trouver des solutions qui satisfassent les deux parties. 
Cela n’a rien à voir avec le fait de faire des concessions, ce qui en général amène des frustrations parce qu’on a l’impression de céder quelque chose à l’autre. 

Lorsqu’on peut dire nos besoins et entendre ceux de l’autre, on peut alors trouver le moyen pour que chacun soit nourri équitablement. De même, il est important de dire les choses au fur et à mesure, de ne pas accumuler des petites frustrations, des émotions négatives ou des jugements au sujet de l’autre parce que ça fausse tout, ça plombe l’ambiance et quand il y a accumulation, ça finit par une explosion.

Mais avant toutes choses, être capable de formuler ses besoins sans accuser l’autre lorsqu’il y a divergence de point de vue, nécessite d’avoir fait la paix en soi, de se sentir complet. Tant qu’on a besoin des autres, tant qu’on croit que nous sommes incomplets, qu’il nous faut être en couple pour connaitre l’amour, on reste dans l’illusion, le manque et cela fausse totalement la relation parce que ne sera pas intègre, on aura peur de dire ce qu’on pense au risque de déplaire. 
On évitera tout conflit et ce faisant on perd la spontanéité, l’authenticité, on joue un personnage et la relation se dégrade nécessairement parce qu’alors le doute s’installe, on sent que ça sonne faux et on se reproche inconsciemment ou parfois consciemment de ne pas être capable d’être vrai. 

On aura évidemment l’impression d’être trahi aussi par l’autre parce que l’autre qu’on joue un rôle, l’autre le fait aussi soit parce que c’est son mode de fonctionnement habituel soit parce qu’il s’adapte à son interlocuteur. Et quand c’est le cas, le besoin de plaire conditionne les relations et faussent tout. 




Je m’épate d’avoir pu manger au restaurant alors que je n’aime pas cela habituellement et même de me laisser conduire en voiture. C’est encore dans ce genre de situation que je peux mesurer ma progression. Non seulement je l’ai fait alors qu’avant j’en étais incapable mais en plus j’y ai pris goût, je n’ai pas eu besoin de me forcer.

C’est clair que lorsqu’on veut guérir l’enfant en soi, au début cela demande de s’isoler très souvent ou au moins de méditer, de prendre l’habitude de se centrer, de s’observer, de faire attention aux pensées qu’on nourrit et de laisser les émotions s’exprimer librement, bien évidemment sans s’y attacher, sans les amplifier en y croyant ou en s’y identifiant. 

Mais lorsque l’habitude est prise, il n’y a plus à réfléchir autant parce qu’on sait qu’il suffit de revenir à la neutralité dès qu’on sent un blocage, une crispation, un malaise, pour que la stabilité revienne. 
Savoir utiliser l’effet miroir n’est pas compliqué, il suffit de se rappeler que l’autre éveille quelque chose qui est en nous. Et ce faisant au lieu de réagir, de répondre violemment, de projeter son mal-être sur l’autre, on se tourne vers l’intérieur afin d’y retrouver la paix. 
On va alors reconnaitre les pensées de la victime, du bourreau ou du sauveur ou tout simplement sans aller dans le détail, des pensées conditionnées, et surtout s’en détacher. 

Mais en fait dès qu’on est conscient du caractère conditionné de nos pensées, on en est déjà détaché. Cette faculté est essentielle parce qu’elle nous libère de tout conflit, de tout jugement, elle nous permet de redevenir authentique, spontané et libre.

Quand on l’est, tout devient beaucoup plus facile et fluide, c’est notre être véritable qui s’exprime et cela impacte nécessairement l’attitude de l’autre qui lui aussi peut être plus vrai. Il y a d’une part la capacité à formuler ses demandes sans attentes, sans jugement et de l’autre celle d’accepter les différences. 
Quand on n’attend pas de l’autre qu’il change pour qu’on se sente mieux, on peut s’exprimer sans faire porter de poids sur les épaules de l’autre et ainsi lui donner la possibilité d’être sincère. On n’a pas besoin qu’il change son attitude ou son point de vue, on exprime le nôtre sans attendre quoi que ce soit, sans chercher à convaincre et ça change tout. Quand on est dans cet état d’esprit, l’autre ne se sent pas agressé et peut alors s’exprimer librement et ouvertement.

Ce qui me plait aussi c’est qu’habituellement, lorsque j’avais du mal à dire ce que je voulais, déjà sur le moment j’étais ma à l’aise mais quand je me retrouvais seule, je ne me rappelais que les mauvais souvenirs des moments passés ensemble, je refaisais certaines conversations où je me disais que j’aurais dû réagir autrement dire autre chose…
Là, même si on a dû se mettre au point afin de respecter les besoins de chacun, non seulement ça s’est bien passé sur le moment mais il ne reste aucun regret ou de pensées du style on aurait pu faire ceci ou cela. 




J’ai dû accueillir en moi les voix critiques par rapport au fait que je sois encore influençable lorsque quelqu’un bois de l’alcool. Une fois que cela a été pacifié, j’ai pu agir à ce sujet en fonction de mon envie du moment et non par mimétisme. 

Là aussi c’est un immense progrès parce qu’avant si quelqu’un était grisé je me sentais obligée d’être sur la même longueur d’ondes, dans le même état. 
Cela peut sembler insignifiant mais c’est énorme parce que c’est la signe à la fois que je maitrise mieux mes besoins mais surtout que l’extérieur n’a plus d’influence sur moi, je ne subis plus. 
 
Et cela est valable pour tout y compris la température, l’état du ciel. Idem vis-à-vis des pleines lunes et d’ailleurs celle d’hier soir était exceptionnelle. 
Malgré tout, cela n’a pas impacté mon état d’être parce que lorsqu’on a pris l’habitude de ne pas s’effrayer des remontées psycho-émotionnelles, lorsqu’on est dans l’accueil sans jugement, dans la fluidité, les ombres ou ce qu’on appelait ainsi n’en sont plus, la clarté et la transparence s’installent peu à peu.

J’ai été très étonnée non seulement de ne pas avoir augmenté les doses de médicaments mais au contraire d’avoir constaté ce matin que j’avais oublié hier, de prendre les deux tiers de la dose quotidienne ! Non seulement je ne m’en suis pas rendue compte hier mais en plus je ne l’ai pas senti physiquement. Pourtant, on est allé chercher du bois qu’il a fallu charger, décharger et ranger. Il n’y a eu ni manque psychologique, ni manque physique, ni douleur à cause de l’effort inhabituel. 

C’est cela la vraie libération, celle qui fait que l’inconscient n’a plus autant de force ou que les comportements compulsifs ne sont plus la première réponse. C’est indubitable, la qualité des pensées qu’on nourrit détermine la qualité de vie, et plus on est attentif à cela, plus on reprend le pouvoir. 
Un pouvoir qui se situe dans le fait d’être de plus en plus conscient et de ce qu’on rayonne et de ce qu’on veut vibrer. De ne plus réagir de façon inconsciente mais au contraire d’être capable de canaliser et rayonner l’amour, la joie, la paix, l’équilibre,de se maintenir sur les fréquences de la source en soi. 




3 02 Comme je l'avais déjà remarqué, le fait d'oublier une partie de la dose quotidienne de médicaments se ressent 24h ou 48h après. Je me faisais la remarque et en même temps, l'idée que ce sont toujours les pensées de critiques, de doute et de reproche qui abaissent la fréquence vibratoire. Et c'est cela qui entraine des désagréments physiques. Là encore l'attention aux pensées qu'on nourrit est essentiel. Ce n'est pas évident parce qu'on a l'habitude de faire davantage attention aux gestes qu'aux pensées, on fonctionne à l'envers. Mais ça s'apprend et on peut en sentir les bienfaits. Je n'ai pas cherché à comprendre mais juste à revenir à la neutralité lorsque le mental ressasse. 

C'est une pratique essentielle qui permet de grandir en confiance et de cultiver la joie, l'aisance, la créativité. Pouvoir décider ce qu'on veut rayonner et tout faire pour y arriver, c'est à dire juste observer ce qui est dans le détachement, c'est cela la créativité, c'est une de ses formes d'expression la plus basique mais qui détermine la qualité de vie, influence directement la matière. D'où l'importance de vibrer la paix et l'unité. 

Une fois qu'on sait se maintenir sur ces fréquences, la joie peut alors s'exprimer, elle devient le guide. Comme l'illustre la photo, le chemin où l'âme nous guide n'est pas tout droit ni délimité, il se découvre un pas après l'autre et ce qui en fait tout son charme! Parce qu'on va de surprise en surprise, on redécouvre la joie dans les petites choses, on retrouve le sens du mot "magie": l'âme qui agit. Quand on sait sur quelle fréquence on veut vibrer, le champs des possibilités est infini, on avance en sécurité, capable de s'adapter aux circonstances et d'en sentir l'essence, le sens, d'y voir la lumière et de savoir que nous sommes multidimensionnels. Un être complet, pacifié, unifié, créatif qui s'épanouit. 

Le temps linéaire devient l'outil de comparaison qui révèle la progression. Juste dans l'observation neutre, au-delà des références. On n'est plus prisonnier du passé, il devient un point de comparaison et la maitrise des pensées, la libre expression des émotions dans le détachement, font du mental émotionnel un outil de canalisation, de projection, de cocréation. Les facultés du mental/émotionnel guidé par la paix, la joie, sont alors utilisées pour le bien-être et la création délibérée. Pas de calcul ni de projection d'anticipation, juste une présence consciente et créative suivant l'élan du moment.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr  Photos: Karen