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11 On peut dire que le nettoyage continue et c’est sans relâche que nous
avançons dans ce dépouillement des croyances obsolètes. Le chantier parait
considérable mais en prenant du recul, dans la confidence envers l’âme, on se
rend compte que le but n’est pas vraiment de lâcher un maximum de croyances
mais plutôt d’apprendre à être ancré dans les vibrations de la source, dans le
présent.
C’est
tout un mode de fonctionnement que nous lâchons pour nous laisser guider en
toute confiance par notre essence, nôtre être authentique, par l’élan du désir,
de la joie.
Et ce faisant, nous abandonnons, sans éprouver de sentiment de
perte, les croyances qui aujourd’hui ne font plus sens.
Ce qui est remarquable,
c’est la façon dont on vit les choses avec détachement et comment en prenant l’habitude
de se positionner dans l’ouverture, le non jugement, on redécouvre le monde. On
pénètre réellement dans un nouveau monde alors même que rien ne change en
apparence.
Ce qui change et qui fait la différence, c’est le point de vue avec
lequel on observe les choses et ce faisant on comprend les notions de physique
quantique par l’expérience. On voit que tout dépend de l’intention qu’on porte
sur les choses.
J’ai
été inspirée à lâcher l’ordinateur pour être davantage dans l’action, la
réalité du quotidien, afin de le créer en suivant toujours le désir d’agir. A
ce stade, c’est difficile de traduire le ressenti et la façon dont la guidance
se manifeste parce que c’est toujours nouveau, inattendu.
Le fait de
s’intérioriser permet de prendre l’habitude de se fier à sa propre guidance, de
reconnaitre les multiples langages de nos corps et en eux, cette conscience
omniprésente.
Tous nos corps communiquent avec notre conscience humaine en
permanence mais là encore, le but n’est pas de comprendre les messages mais
plutôt d’apprendre à faire confiance à ces alliés et à reconnaitre qu’ils sont
guidés par la source, en connexion constante avec l’âme, toujours inspirés afin
de manifester l’harmonie.
Dans
la forme de raisonnement habituel, il y
a un désir suivi d’une action dans
l’attente d’un résultat, d’une récompense. C’est un système instinctif
pertinent mais il nous maintient dans un état de stress et si le résultat
attendu ne parvient pas, cela crée des frustrations, un sentiment d’échec, de
dévalorisation.
En prenant l’habitude de suivre l’élan guidé par la joie tout
en sachant que la source nous guide toujours vers plus d’amour de compréhension
et de sagesse, on se libère du stress causé par les attentes. La confiance en
tout ce que nous sommes grandit et on peut alors avancer sans se soucier du
résultat.
Je
commence à ressentir plus aisément le mouvement de l’énergie du désir en moi et
les agréables sensations de l’amour ou de l’énergie de vie qui circule
librement.
En
étant dans l’observation neutre, en apprenant à ne pas coller d’étiquette sur
ce qu’on ressent, on change à la fois sa vision des corps subtils, de
l’énergie, mais on lâche aussi les croyances et les attentes.
C’est en cela qu’on
dit qu’on cocréé le nouveau monde, celui qui est dépourvu de préjugés, d’attentes
et qui se dessine d’instants en instants.
J’ai
utilisé l’ordinateur comme un objet de distraction tout au long de la semaine
pour écouter de la musique et pour regarder des sketchs de jeunes humoristes.
Bien que j’aie déjà vu la plupart de ces sketchs, j’ai été étonnée de constater
que je ne riais pas aux mêmes gags, vannes et scènes. Certains qui m’avaient
fait bien rire m’ont laissée sans réactions et d’autres qui me dérangeaient
m’ont fait sourire.
Là
encore cela me montre à quel point j’ai changé et comment le fait de lâcher le
jugement au sujet des émotions, et principalement de la peur, a modifié la
façon de percevoir les choses. Ce système qui consiste à nommer quelque chose
ne fait qu’enfermer l’énergie de vie. Chaque fois qu’on juge quelque chose,
qu’on le considère comme négatif, ou même comme positif, cela bloque la circulation de l’énergie. C'est comme si elle se figeait.
Finalement
j’en reviens toujours à la base, l’énergie est mouvement et par nature, elle a
besoin de circuler librement. Plus je la retiens, plus je la diabolise, plus je
focalise mon attention sur le blocage, la douleur, et plus elle est contenue, bloquée.
Plus je suis
dans la confiance, la gratitude et plus elle s’écoule librement.
C’est vrai
qu’avec le recul je constate que j’ai lâché pas mal de croyances mais
maintenant, c’est le fait de conceptualiser les choses que je lâche. Là encore,
une croyance enferme l’énergie et cela crée du stress parce qu’on s’attend à
vivre quelque chose de particulier.
En
me laissant guider par le désir pour toute action, je constate avec le recul
que j’ai fait beaucoup plus de choses que lorsque je planifie. Le sentiment
d’être libre augmente aussi dans cette façon d’être. Je n’ai pas eu envie de
sucre et j’ai consommé beaucoup plus de légumes, moins de graisses. Ceci dit,
là encore, je sens que prendre de nouvelles habitudes n’est pas le propos. Il
s’agit davantage de se fier à la guidance et d’innover continuellement. Tout en
lâchant aussi la culpabilité. C’est ce qui est libérateur quand on cesse
d’avoir des attentes et qu’on suit la guidance en confiance.
Je
ne vais pas encore répéter les mêmes choses parce qu’en fait j’ai déjà dit
l’essentiel et c’est aussi ce qui m’éloigne de l’ordinateur. Nous en sommes à
un stade où tout est à vivre. La compréhension des lois universelles et de
l’énergie est maintenant à intégrer dans l’instant, il ne s’agit plus de
théoriser mais d’oser suivre aveuglément le mouvement de la vie qui nous anime.
Je
suis tombée sur une info qui vient nourrir mon choix de prendre en charge mes
propres ressentis, émotions, manifestations physique qualifiées de symptôme. Là
encore, les abus du corps médical viennent confirmer la sensation que nous
sommes considérés comme des cobayes. Je n’ai pas de haine à leur égard parce
que je considère que ce sont des évènements, des situations, qui invitent à devenir
autonome, à voir le corps physique comme un partenaire et à nourrir le
dialogue avec lui plutôt que de le confier à des personnes aussi compétentes
soient-elles. Mais d’un autre côté, je ne suis pas non plus dans le rejet total
de toute forme de médecine ni d’aide.
Nous
sommes tous uniques et la guidance est personnelle, elle évolue au fil du
temps, d’instants en instants. L’objectif à mon sens, c’est de changer la
vision de soi et la relation qu’on entretient avec tous les aspects de l’être.
Intégrer, manifester l’amour sans conditions, maintenir en place la vibration
de la source en soi et suivre cette intention, c'est le sens de cette
incarnation.
Tout nous invite à changer notre regard, notre approche et à nous
ancrer dans ces vibrations d’unité, de paix et de joie. Manifester et rayonner
les fréquences de la source afin de cocréer avec l’âme, d’agir selon sa
guidance, en étant aligné et conscient de la connexion permanente, de
l’harmonie intérieure qui nous maintient en vie ici et maintenant.
Quand
je réfléchissais au moment où je devrais passer le voile, l’idée de l’unité
intérieure a supplanté celle de la séparation. En effet, si je maintiens cette
fréquence ou plutôt si je suis consciente du fait qu’il n’y ait pas de
séparation, la mort n’est plus nécessaire, elle n’est plus. Cela peut sembler
utopiste mais en fait c’est tout à fait logique. Enfin selon ma vision de ce
que nous sommes et selon mon expérience. Mais là encore, je n’essaie pas de
m’accrocher à cette vision par désespoir, ou même par espoir, je m’ouvre à une autre forme de la
réalité, une nouvelle perspective où tout parait possible.
Comme je le disais
la semaine dernière je crois, "j’espère tout mais je n’attends rien".
Ces quelques
mots reflètent bien ma foi actuelle. Même si elle est dépouillée de tout le
folklore habituel, même si elle ne se formule plus, elle est plus vivante,
réelle. Elle s’appuie sur l’expérience et la confiance, sur ce désir de
maintenir l’amour entre tous mes corps, sans m’attacher ni aux réactions
humaines ni à ce qui se passe à l’extérieur et sans me projeter dans l’avenir.
L’inspiration à lâcher l’ordinateur est venue en voyant des vidéos au sujet de
cette addiction et de la façon dont elle hypnotise. C’est clair que j’ai
remarqué combien cet appareil dictait mes journées et comment cela
m’éloignait de la réalité, du pouvoir d’agir, comment j’étais conditionnée sans
même en être consciente. Mais d’un autre côté, comme je constate qu’il faut
aller au bout d’une expérience pour en voir les trames et pour décider de
changer, je ne vais pas argumenter pour montrer les inconvénients de l’usage de
ces appareils connectés.
A recevoir autant d’infos, on finit par perdre le sens
commun, la bonne vieille logique. Pas celle qui découle des croyances basées
sur la notion de séparation mais bien celle qui apparait comme une évidence instantanée.
Toute
expérience a sa raison d’être et je ne regrette pas non plus le temps passé à
écrire, à lire, à m’informer. C’était une étape nécessaire comme tout ce que
j’ai pu vivre jusqu’ici. Maintenant la priorité, c’est d’agir dans la matière
en accord avec la source intérieure sans me soucier du lendemain ni même de
l’instant suivant.
28 11 Je
ressens par moments, des montées d’énergie qui se manifestent par une douce
chaleur assez proche de la peur mais comme c’est léger, c’est plutôt agréable.
Là
encore, accueillir cela dans l’ouverture, sans chercher à nommer le phénomène
en se référant à des expériences passées ou encore à la description
traditionnelle des corps énergétique et du mouvement de l’énergie, me permet de
mieux connaitre la nature de l’énergie, de mieux la sentir, l'apprécier, la goûter.
Et de constater une fois de plus qu’il
y a une seule et même énergie qui se traduit ou qui se manifeste de différentes
manières, à travers toute une gamme de fréquences.
Finalement se libérer de l’habitude
de nommer les choses simplifie la vie et lui rend son caractère précieux, son
côté merveilleux.
Cette
sensation douce je me contente de l’observer, de l’apprécier et que ce soit l’expression
de l’amour ou de la peur, peu importe, ce qui compte c’est qu’elle puisse s’épanouir,
remplir tous mes corps.
Je
constate que l’enfant en moi est guéri ou disons que puisque je ne bloque plus
les émotions, puisque je les laisse s’exprimer librement sans m’y attacher, le
désir de vivre dans l’insouciance, d’être tout simplement, grandit de jour en
jour. Ma façon de réagir aux sketchs sexistes ou à ceux qui se moquent des comportements masculins au sujet de la sexualité, me montre encore le nettoyage qui s'est effectué en profondeur. Le rire est spontané et il reflète l'état d'esprit d'un individu, son degré de détachement. Avant l'humour qui tournait autour de la sexualité ne me faisait pas rire du tout mais comme maintenant ma vision de la sexualité est avant tout énergétique, le fait que je ris de bon cœur montre que l'équilibre s'installe et que le passé traumatique n'a plus de prise sur mon état d'esprit, sur mon état d'être.
Il n’y a plus de blocage mental, plus d’interdit et cependant, je suis
dans l’équilibre et l’harmonie. Il n’y a pas à craindre les excès lorsqu’on
abandonne le jugement, la notion de bien et de mal parce que notre nature
véritable est joie, liberté, paix, équilibre et harmonie. Tous nos corps sont animés,
portés par ces fréquences. Il suffit d’observer en silence pour s’en rendre
compte.
Même
si on évolue selon des étapes précises et de façon cyclique, il n’y a rien à
réaliser sinon que tout est déjà là, parfait. C’est assez difficile à concevoir
pour le mental mais en prenant l’habitude de lâcher les anciennes références,
comme tout devient simple et facile, il n’y a même plus à le convaincre.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr