Il
semble que le calme soit revenu avec le soleil. Une journée sans chemtrails, ça se fête, c'est tellement exceptionnel! Cette semaine a été très chargée,
autant de vagues émotionnelles intenses que de plongée dans les pensées sombres. J’ai
voulu diminuer les doses de cachets d’une dose infime mais cela a suffit à me
déstabiliser.
J’ai pu observer comment j’ai doucement plongé dans le désespoir
alors que les trois premiers jours s’étaient bien passés. Mais quand je me suis
laissée embarquer par les pensées sombres relatives à l’état du monde et par
effet miroir par rapport à mes pulsions incontrôlées d’auto destruction, je me
suis retrouvée sans force et déprimée. Puis ensuite seulement, les symptômes de
manque sont apparus.
Ce
que je note et que je sais déjà, mais là encore savoir n’est pas agir de façon appropriée, c’est la
nécessité de faire très attention aux pensées qu’on nourrit. Du moins de s’en
détacher en les offrant à la source. C’est ce que j’ai fait quand j’étais au
plus mal et là encore, cela semble logique de devoir encore passer par ces
états extrêmes pour oser tout confier à la source.
Mais par-dessus tout, pour
offrir à la source, à la fois les pensées et les émotions qui leurs sont associées parce que
si on se contente de bavardage, ça n’a pas l’effet libérateur attendu.
Tout est dans l’intention,
l’énergie et la vérité de ce qu’on exprime.
Je fais l’expérience de cela par
rapport à la peur du manque. Je sais intellectuellement qu’elle fausse ma vision, limite le flux
de l’abondance alors en toute logique, je confie les pensées qui s’y rapportent
mais elles sont vides de substance si la peur au niveau émotionnel ne peut pas
s’exprimer.
Et comment le pourrait-elle si je tente de résoudre les
situations qui suscitent cette peur par des raisonnements et des calculs ?
Par exemple, je dois acheter du bois mais je n’ai pas le budget nécessaire ou
du moins pas suffisant. J’ai donc confié à la source ce problème et je me suis
contentée de lui faire confiance et de continuer de focaliser mon attention sur
le désir de paix, d’unité et d’harmonie.
Chaque fois que j’y pense, j’en parle
à la source ou disons que je m’interroge tout haut sans me cacher quoi que ce
soit, sans avoir honte de cette peur et sans me reprocher de ne pas travailler
et donc de ne pas assumer mes besoins.
Parce que c’est toujours là qu’on
bloque, on confond responsabilisation et culpabilité. Reconnaitre ses
faiblesses, ses manquements, ses erreurs…sans culpabiliser ramène à la réalité,
celle du pouvoir véritable qui n’est pas l’apanage de l’ego ou de la force de
volonté.
Le courage, la volonté se situent dans le choix de la vibration qu’on
veut émettre et quand on veut vibrer la paix, dans un monde si chaotique,
malgré des émotions extrêmes, cela représente un choix audacieux, téméraire
même.
Deuxième
constat que j’avais déjà fait mais qui est tellement habituel qu’on croit que c’est
normal, qu’on ne cherche pas à le remettre en question.
C’est le fait que le
mental fasse sans arrêt diversion, qu’il bloque ainsi l’émotion de mille et une
façons.
Reconnaitre ce phénomène sans pour autant incriminer le mental, c’est
déjà s’en détacher. L’observer permet de comprendre comment fonctionnent le
mental et l’émotionnel.
Et quand on le sait, on est mieux à même de savoir
comment les utiliser pour notre bien-être.
C’est vrai qu’accueillir ou lâcher
prise est la meilleure façon d’harmoniser les énergies en soi mais nous avons
la faculté de comprendre et il ne s’agit pas ici de se laisser mener
inconsciemment par la source mais de devenir de plus en plus conscient de ce
que nous sommes et de faire des choix selon nos aspirations profondes.
Les
modes de diversion du mental sont nombreux. Le jugement, l’accusation, le fait
de projeter sur les autres, les émotions qui veulent émerger. Le divertissement
afin de ne pas sentir les souffrances ou les émotions désagréables. La quête de
sens qui très souvent cache celle du coupable, du responsable de notre mal être.
Toutes
ces réactions ne sont pas mauvaises en soi parce qu’elles peuvent nous
enseigner à propos de nos préférences, nos besoins, du sens de la vie. Le souci
c’est toujours de s’y identifier, d’y croire et de s’y attacher.
Par
exemple la recherche de vies antérieures est une façon de rejeter sur l’âme la responsabilité
de ce qu’on ressent. Même si il y a une part de vérité en cela, ça n’est jamais
dans la recherche d’un coupable qu’on devient responsable.
Nous venons avec un
bagage ou plutôt avec des bagages. Nos gènes qui portent le vécu traumatique ou
exceptionnel, intense, la mémoire de nos ancêtres, tout autant que nos
caractéristiques physiques, nos dons et talents.
Puis notre âme qui elle-même porte
en mémoire de nombreuses expériences terrestres ou non ? Je la vois comme
un mandala géant avec des parties très éclairées et d’autres plus sombres qui
figurent des expériences incomprises, non acceptées ou difficiles.
Les parties
très éclairées sont les acquis, les dons, les talents, les leçons de sagesse,
les connexions à la source ou les ouvertures de cœur et de conscience.
Mais
ça n’est pas parce que notre âme a vécu d’autres expériences que nous devons en
assumer le poids, cela est en notre mémoire et la seule façon de ne pas en
subir les conséquences, c’est de choisir ce qu’on veut vibrer maintenant.
Ces
expériences incomprises peuvent être résolues dans le choix de vibrer la paix
intérieure.
Si
nous devions "expier les fautes" d’autres incarnations de l’âme, non seulement
cela serait injuste mais en plus à côté de la réalité parce que ça n’est que
dans le présent qu’on peut agir. De plus on ne garde aucun souvenir de ces vies
simultanées. Et ça n’est pas par hasard si cela se passe de cette façon. Le
bavardage mental est suffisamment excessif et les énergies qui nous habitent,
nous environnement, sont tellement nombreuses et variées, qu’on s’y perdrait.
Tout
comme nous accédons à la mémoire de nos talents lorsqu’on est conscient de la
connexion à notre âme ou de sa présence, nous accédons aussi à la mémoire des expériences
incomprises.
Le choix c’est toujours comment je réagis maintenant, est-ce que j’accuse
ou est-ce que je prends la responsabilité de ce qui se passe en moi,
maintenant ?
J’ai
écouté plusieurs romans dans la semaine qui m’ont amenée à réfléchir à la
question de la réincarnation et un autre qui m’a montré la façon dont chacun
projette ses croyances et son propre ressenti sur les autres.
Il s’agit d’un
homme amoureux jusqu’à l’idolâtrie qui au lieu de se tourner vers l’intérieur
et d’assumer son ressenti, ses peurs, se demande si la femme dont il est épris
n’est pas à la fois le diable et dieu. C'est un roman "Lelia" de George Sand que j'apprécie beaucoup pour son ouverture de cœur et de conscience à une époque où les croyances et conditionnements, où la polarisation et la notion de bien et de mal étaient fortement ancrés.
L'homme dans ces correspondances projette ses propres peurs, attentes, interrogations, sur cette
femme, sous la forme de lettres auxquelles elle répond avec lucidité. Je n’ai
pas encore écouté tout le roman parce que la voix du lecteur et surtout le ton
a tendance à m’endormir mais déjà, je peux sentir, observer ce phénomène de
projection par les réflexions que cela suscite en moi mais aussi physiquement. Je
ressens la mauvaise foi de cette homme qui accuse cette femme et qui l’adore
tout à la fois.
Après
avoir offert à la source tout le trouble, les pensées de tristesse, de colère,
les frustrations…le calme revient et je suis l’élan qui se manifeste
naturellement sans me poser de question.
De cette façon je suis allée faire des
courses hier matin, un samedi alors que le magasin est gavé de monde.
Chose
exceptionnelle mais la guidance qui m’a amenée là était tout à fait pertinente
parce que j’ai pu observer comment je progresse dans le changement qui s’effectue
en profondeur.
Je n’ai pas paniqué alors que j’ai attendu plus d’un quart d’heure
pour passer à la caisse. Avant j’aurais été incapable d’un tel exploit d’autant
plus que ça poussait, ça râlait de tous côtés. Je ne me suis pas gênée pour
dire à la femme qui me suivait et qui m’avait poussée plusieurs fois, que ça me
gavait, que je ne supportais pas qu’on me touche. Mais je ne me suis pas
énervée, je ne l’ai pas accusée ni agressée, j’ai dit ça tout naturellement
sans que ce ne soit pas non plus une forme de justification de mes remarques. D’ailleurs
elle n’a pas réagit non plus de façon agressive, elle a juste rit un peu jaune.
Je n’avais pas pris toute la dose de médicaments et je n’y ai même pas pensé
une seconde alors que je poireautais. Là encore, c'est remarquable puisqu'avant j'aurais carrément laissé tout en plan pour aller prendre le produit "magique".
Puis quand la pluie est tombée, quand ça
n’a pas cessé de la journée, je me suis dit que j’avais été bien inspirée de
suivre la guidance intérieure qui m’a évité la saucée.
A
l’image de mon état d’esprit bougon, hier le ciel était sombre au point que j’ai
dû allumer la lumière en plein après midi.
Je ne me suis pas laissée assombrir
démesurément cette fois-ci mais j’ai contacté la source et j’ai été inspirée à méditer plus d’une
fois, de façon spontanée. Toujours pour revenir à mon choix de vibration intérieure.
Le soir en
lisant le dernier livre des rayons sacrés, je me suis rendue compte avec le
recul que j’avais reçu de l’aide selon le rayon que j’étais en train de lire.
Disons que lorsque j’ai lu les messages du rayon bleu, j’ai été plutôt dans l’action,
lorsque c’était le rose, les remontées émotionnelles se sont manifestées et
lorsque je lisais le jaune, le lendemain j’ai écris plusieurs textes au sujet
de ma nouvelle vision, de ma compréhension des énergies.
Depuis
24 heures, je suis "sur le rayon blanc" et comme il porte entre autre la joie, j’ai
décidé de l’appeler enfin de la visualiser. Quand je dis j’ai décidé, l’idée
est venue spontanément. Et en cela je reconnais la guidance de l’âme.
L’idée
vient, la volonté ou le mental s’en empare et la vision se forme naturellement.
Lors des méditations
ce qui m’apparait généralement, c’est le rose, fushia et violet.
Si je parle de
cela c’est parce que ces rayons sont à mon sens une façon d’aborder l’énergie à
la fois intuitivement et intellectuellement. C’est une vision qui dépasse les
concepts religieux qui sollicite à la fois les deux lobes du cerveau et par-dessus
tout, ça me parle, ça me plait, ça résonne en moi depuis que j’en ai eu
connaissance.
Le problème, c’est d’en faire un rituel ou d’utiliser des
formules toutes faites parce que le cœur manque ou l’intention n’est pas
appuyée par la sensation. C’est difficile à expliquer parce que c’est de l’ordre
du ressenti mais on peut dire que tout comme la prière, si c’est
superficiel, ça ne fonctionne pas.
C’est aussi pour cela que je parle de
spontanéité qui est à mon sens l’expression de la guidance interne, ou c’est à
cela que je reconnais que c’est inspiré et non calculé.
Mais il faut aussi que
la conscience s’en saisisse et suive l’élan qu’elle soit convaincue de la
pertinence de l’idée.
Ou dit autrement la volonté, l’intention et le cœur s’alignent
sur le même désir, la même idée et le résultat est immédiat. Puis c’est aussi
une façon de casser les réflexes inconscients, les modes de pensées soutenus
par les croyances passées.
J’utilise
le plus souvent les rayons dorés et argentés de façon spontané parce qu’ils
représentent le masculin et le féminin pacifiés, associés et sublimés. Au-delà
des concepts, c’est plus le ressenti qui me pousse à visualiser ou à solliciter
ces énergies ou du moins à vouloir qu’elles s’expriment de façon harmonieuse. C’est
une façon d’appeler la paix en soi et d’être conscient que la vibration précède
l’action.
Finalement,
je me suis dit que je pouvais utiliser les rayons pour faciliter le sevrage et
déjà, me poser, interroger mes croyances avant d’agir, de fumer ou de prendre
un bout de cachet, m’a révélé des choses évidentes mais que je ne pouvais pas considérer
tant que je bloquais sur la culpabilité, la honte et le rejet de ces aspects
internes suicidaires.
Par exemple, le geste clope est motivé entre autre par le
mimétisme, le besoin d’appartenance vis-à-vis de mes parents, l’habitude liée à
la dépendance non pas à la nicotine bien
qu’elle ait un effet apaisant mais à la combustion du sucre contenu dans les
clopes. Cela créé une réaction chimique et une dépendance
équivalente à celle de l’héroïne.
J’ai appris cela en écoutant une vidéo de
présentation de la Méthode Simon pour arrêter de fumer. Je n’ai pas encore pu
écouter tout le programme mais déjà, j’utilise ces blocages ou du moins j’ai vu
en cela une résistance inconsciente que je n’ai pas forcée.
Une fois cela
reconnu, j’ai pu aborder les premières vidéos sans pour autant avoir pris la
décision d’arrêter mais au moins pour comprendre comment fonctionne cette
dépendance.
Pour le moment cela me sert à observer les réactions internes, à
toucher les peurs profondes, à accueillir les émotions. Ou au moins à déjà
prendre l’habitude de ne pas les bloquer par des jugements, à essayer de juste
ressentir objectivement.
Et déjà tout cela me confirme comment fonctionne le
mental, émotionnel et comment on peut apprivoiser l’inconscient, lâcher de
vieilles croyances.
Le fait que les symptômes physiques soient apparus au bout
de 5 jours et après que je me sois laissée embarquer par le découragement, m’a
montré la aussi la prééminence des pensées sur le physique enfin le sens de l’énergie.
Elle émane d’abord des corps subtils et impact ensuite sur le physique si on ne
les transmute pas.
Puis par rapport au problème du bois à stocker, le lendemain
où j’ai confié à la source mes craintes à ce sujet, où j’ai exposé clairement
la situation à la source ou à haute voix, le boucher m’a parlé de ses mêmes
craintes lorsque je suis allée dans sa boutique.
Cette synchronicité est venue
comme un fort soutien de mon âme puisque le premier blocage se situait dans le
fait que le vendeur de bois ne livre pas en dessous de 5 stères. Comme on peut
commander à deux, ça résout le problème. En plus, le boucher m’a donné une nouvelle
adresse d’une personne qui vend du bois ici même. L’autre vendeur est à 50km
aller retour.
J’explique
les choses en détail parce que c’est au quotidien, dans des choses simples que
la guidance se manifeste. Puis non seulement elle se révèle par des choses qui
ne sont pas spectaculaires mais plutôt intimes et personnelles puis cela
redonne au quotidien un autre sens, un caractère plus sacré:
C’est ici et
maintenant, à chaque instant que nous avons la possibilité de choisir de
nous tourner vers l’intérieur ou d’accuser (de projeter les énergies vers l’extérieur).
Le décor, la forme, sont des contextes d’apprentissage, des occasions de faire
ce choix ultime de la responsabilisation et de la paix en soi. Et lorsqu’on
vibre la paix, la forme s’y conforme plus ou moins rapidement.
Déjà, la vision
change totalement et c’est déjà une action en soi puisque la physique quantique
nous révèle l’impact de l’observateur sur l’objet observé. Et on peut tous
en faire l’expérience concrète. En ce sens la drogue apporte aussi ce
témoignage. Ou les états modifiés de conscience qu’ils soient suscités par des
substances ou par la méditation, observation neutre.
A
ce propos, je suis retombée sur un vieil article qui parle des bienfaits de la
médiation que je vais publier après celui-là. Simplement parce que j’ai été
inspirée à méditer plusieurs fois ces derniers temps et ce texte m’a motivée à
persévérer malgré la confusion que les vagues émotionnelles créent. Ce qui a
pour effet de voiler les choses et de nous empêcher justement de sentir les
bienfaits de la méditation.
Et dans ces cas là on laisse tomber parce qu’on en
voit pas de résultat.
Il ne faut pas espérer retrouver la joie en quelques
minutes si on est resté dans les basses fréquences de la tristesse pendant 24h.
La remontée s’effectue par pallier si on peut dire. On retrouve la paix, ce qui
en soi redonne la confiance mais une confiance aveugle puisque le trouble
persiste généralement, le mental est encore confus.
Puis peu à peu, on revient
au désir de suivre uniquement l’élan enthousiaste ou la simple envie, peu
importe de quoi il s’agit, même si c’est pour jouer, et peut être surtout si c’est
cela parce que la fréquence s’élève rapidement alors.
Le problème, c’est quand
on veut fuir l’ennui ou la tristesse sans en être conscient parce qu’alors, on
nie les émotions, on les refoule et elles finiront par exploser.
Entre la
stratégie de fuite inconsciente et la reconnaissance de ce même processus, l’acceptation,
il y a une grande différence, la vibration n’est pas du tout la même.
Dans la
fuite inconsciente, on vibre selon la
peur et l’instinct de survie, dans l’observation neutre, c’est la fréquence de
l’amour qui se manifeste. Mais il ne s’agit pas d’un amour façon relations
humaines, c’est une vibration, une vibration neutre. Une vibration qui est
accueil, permissivité, tolérance, douceur, l’opposé de la peur, de la
violence, du stress, de la réaction de rejet.
Et pourtant en reconnaissant ces
dernières fréquences, la peur, la violence, le rejet, en acceptant cela comme
un phénomène naturel, en ne luttant pas contre elles, elles vont s’harmoniser
et être utiles. C’est cela qui parait contradictoire et que le mental a du mal
à admettre.
Hier
je disais à mon âme ou à la source que j’avais besoin de comprendre, de décider
aussi comment je veux vivre, décider de ne plus être prisonnière des
dépendances.
Là encore, il m’a été soufflé ; "la vibration précède la
forme, informe la forme. Continue de maintenir la paix en toi, donc pas de
violence, de la patience, pas de diminution de cachets déterminée par le rejet
de soi, la peur". Du coup, je continue de diminuer mais en tenant compte des
sensations physiques pour doser et surtout en continuant de faire attention aux
pensées que je nourris.
Quand
je suis tombée sur l’info à propos de la forte éruption solaire, je me suis dit
que je suis passée à côté du risque de rejeter la faute sur l’extérieur puisque
je l’ai vue seulement après avoir vécu le processus du trouble à la paix.
C’est
toujours le piège des infos qu’on reçoit en plus en masse parce que la tendance sera
encore dans la déresponsabilisation. Ainsi les prédictions astrologiques, les prévisions énergétiques nous conditionnent et faussent les choses. En plus cela nous éloigne de notre centre, de notre propre guidance, on est dans l'attente, dans l'anticipation, la crainte.
J'ai aussi demandé à mon âme pourquoi j'étais plus attirée par les romans des auteurs passés que par ceux d'aujourd'hui et comme je me demandais si c'était une façon de contacter d'autres incarnations de l'âme, la réponse était tout autre.
Ces lectures me permettent de me situer par rapport aux anciennes croyances, de les lâcher en conscience et n'influencent pas l'avenir comme pourraient le faire des récits actuels ou futuristes. Comme les lectures de canalisations avec des extra-terrestres.
Non seulement le futur se crée dans le présent mais il est question de comprendre et de maitriser le pouvoir de création avant toutes choses. Ce qui demande à reconnaitre la guidance intérieure et à nettoyer le passé afin de reconstruire sur de nouvelles bases.
Puis ouvrir son cœur et sa conscience se réalise par ce choix conscient de ce qu'on veut vibrer. Il ne s'agit pas de s'affirmer vis à vis du monde mais dans cette connexion à la source, à l'âme et dans ce choix de vibration.
Il est clair que nous sommes
interconnectés, que chacun influence l’autre, impacte sur l’environnement, que
les éléments, le soleil et ses éruptions, la terre, son taux vibratoire, impactent sur notre être mais c’est
toujours à l’intérieur que nous pouvons agir, que nous avons le pouvoir de
décider ce que nous voulons émettre.
Toutes
les connaissances qui nous font croire que les autres sont responsables de
notre état d’être nous font régresser, retomber dans l'inconscience et l'impuissance.
Les seuls qui soient utiles, à mon sens, ce sont
celles qui nous permettent de comprendre comment nous sommes faits, comment
nous fonctionnons et surtout comment nous pouvons agir sur notre état d’être et
ainsi devenir autonome.
Mais ces connaissances sont tellement à l’opposé des
habitudes, des comportements habituels, des croyances communes et ancestrales,
que le doute est souvent présent.
C'est naturel puisque le mental doit restructurer sa pensée, enfin se laisser dépouiller et suivre l'inspiration, l'intuition. En ce sens lire les romans qui expriment la pensée d'auteurs passés, c'est réécrire l'histoire, l'actualiser, l'utiliser pour se positionner, pour créer de nouvelles connexions neuronales. C'est aussi l'occasion de purifier le corps émotionnel...
J’avoue que ces derniers jours, j’ai failli sombrer
dans le doute, la perte de sens face à la folie de ce paradoxe de l'humain divin mais c’est aussi à ce moment là que j’ai parlé franchement, avec
mon cœur, mes tripes, à la source, sans rien cacher, omettre et sans
culpabiliser. La pensée était enfin substance émotionnelle et l'ensemble a été harmonisé.
La vision du ciel sans nuages parallèles me réjouit et m'encourage à persévérer dans l'acceptation de ce que je suis actuellement, de ces programmations inconscientes qui révèlent peu à peu leurs mécanismes, leur sens et qui m'amènent à continuer de rester ancrée sur le désir de paix et d'harmonie. Déjà, je ne doute plus du processus, du fait que l’accueil soit l'expression de l'amour pur et de sa puissance.
Le doute ressenti ces derniers jours était plutôt liée au caractère insensé de la vie qui m'apparait ainsi simplement quand je ne ressens plus l'énergie insouciante de l'enfant innocent, la joie de vivre naturelle qu'on ressent dans l'enfance.
D'un autre côté, plus on devient lucide, plus on est désillusionné, plus on se dépouille de l'illusion et plus on se sent perdu parce qu'on n'a plus les anciens repères. En ce sens, revenir à la sensation de l'énergie en soi, ramène à la seule réalité, celle de l'instant présent que la paix du cœur et l'alignement des corps au-delà et en cet espace temps fusionnent ensembles. Dans ces moments, il n'y a plus de questions, plus de recherche, juste Être et vibrer cela, suffit amplement.
Là encore c'est exactement l'inverse des habitudes et de la marche du monde qui nous poussent sans arrêt à chercher les complications, qui fait diversion par des infos à sensations, des applications sur les portables, des objets connectés...et c'est le parfait reflet des stratégies du mental...
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr