jeudi 21 septembre 2017

« Dans ce qui semble ce grand passage, deux mouvances, celle de l’harmonie et celle du chaos ». St Germain via Agnès Bos-Masseron





Voyez, dans ce qui semble être ce grand passage, deux mouvances. Vous choisissez la mouvance de l’harmonie ou celle du chaos. Vous choisissez. Depuis le simple, vous choisissez. La mouvance de l’harmonie est celle du déploiement. N’oubliez pas chaque jour d’innover.
Nous vous parlons de l’attention offerte à la pleine présence. 
Il est vrai, nous entrons dans le jeu du temps linéaire et vous exhortons, pendant six mois de votre temps, à appliquer l’attention tout offerte à la vision de l’être de perfection, l’attention tout offerte à la pleine présence dynamique et vitale. 
Selon les critères de vos temps linéaires, six mois permettent de changer l’encodage au sein de vos cerveaux pour remplacer de vieux modèles de fonctionnement par d’autres, si vous gardez pendant six mois l’attention rivée avec une intensité suffisante. 

Et souvenez-vous, vous ne connaissez pas l’intense. Accroître l’intensité, simplifier, simplifier. Accroître l’intensité, innover, se déployer et tout offrir à la pleine présence, content, depuis le contentement, non depuis l’énergie de la course, ni celle de la lutte, mais depuis le contentement, le simple contentement nourri de petits actes, de petites perceptions, de petites choses. Ainsi l’être se repose, l’énergie se détend et la valeur cosmique de l’Être resplendit naturellement.


Cette période de six mois permet de désamorcer des engrenages qui semblaient crispés dans le fonctionnement cérébral et d’amorcer d’autres engrenages, de générer d’autres liens, d’autres connexions, d’autres rouages peut-être. 
L’attention se doit d’être pleinement intense. Ainsi vous imprimez. Et souvenez-vous, ce que vous imprimez dans vos structures énergétiques, vous l’imprimez dans la structure du collectif.

Comprenez, plus que jamais, l’heure est au choix délibéré, car la contagion, la contamination par ce collectif qui se croit perturbé, ne peut être évitée que par le choix délibéré, par le fait d’être posé dans un rythme juste et de se nourrir dans la simplicité…

Et toujours, au sein de ce qui semble le grand passage, gardez votre attention sur l’immuable. Cela est la base et le fondement même de ce passage.

Il ne s’agit pas là d’améliorer la condition humaine mais de basculer dans l’évidence de l’harmonie naturelle à l’être humain divin, et de retrouver l'harmonie de toutes ces sociétés que l’on dit lumineuses qui inspirent et qui maintenant rayonnent.

Car vous le savez, il n’est que maintenant. 
Il ne faudrait pas entretenir l’illusion du grand passage dans une courbe du temps précis, dans une ère, mais inscrire ce grand passage hors de la courbe du temps. 
Comprendre que toutes ces civilisations que, selon le point de vue du temps linéaire l’on appelle passées, sont maintenant depuis le point de vue du temps simultané et que, en vertu de la multidimensionnalité de l’être, la perfection de l’expression de chaque être est pleinement déployée maintenant.

Nourrissez cela de votre attention. 
Cela veut dire demander à l’ego de lâcher prise de ces croyances dans la lutte ou même dans une courbe de perfectionnement.  
Le déploiement n’est pas le devenir
Le déploiement est un autre plan. 
Le déploiement est la nature de la vie qui s’épanouit à l’infini, innovant à l’infini pour exprimer des angles toujours nouveaux de sa propre nature. 
Le déploiement a sa base dans la plénitude d’être. 
Le déploiement a sa base dans l’inévitable de l’autodépassement.

Tout comme lorsque vous basculez de l’utilisation d’une langue à celle d’une autre langue, vous devez être vigilant à chaque mot utilisé, depuis la plénitude, gardez la vigilance d’être fidèle à sa propre nature. Gardez la vigilance de nourrir le sacré par l’attention, sans se laisser dériver ou submerger par ce qui n’est qu’illusion, sans se laisser entraîner par la frénésie. Alors, immense est le déploiement. Vous serez étonné de voir vos corps s’allonger et toucher les étoiles.


Voilà qui est en parfaite résonance sauf peut-être le fait de dire qu'en six mois le cerveau change de mode de fonctionnement. En effet chacun a son propre chemin, son propre rythme et le cerveau ne "fait pas" tout l'individu. Même si le cerveau limbique est la partie qui traite les émotions ça se passe aussi "dans le ventre", la mémoire émotionnelle (inconscient, adn) et les peurs qui s'y logent demandent à être accueillies...