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03 Apprendre à se connaitre vraiment, à s’accepter entièrement et à agir en
accord avec sa vision, sa personnalité, son être tout entier, c’est une voie
qui réserve bien des surprises, des occasions de se réjouir et d’agrandir le
cercle d’amour, de paix et d’unité. Ce chemin est initiatique parce qu'il nous permet de reconnaitre tant l'essence de l'être que le moi véritable et les besoins, les talents, les valeurs qui nous sont propres. Il est à la fois la voix de retour à la source et celle de l'épanouissement.
Comprendre que tout est en soi, qu’il n’y a
rien à faire d’autre que d’être, amène à observer et à lâcher tout ce qui
appartient au passé, aux conditionnements, aux croyances infondées. Et il y en
a un sacré nombre.
J’utilise ce terme de "sacré" volontairement parce que dans la
transparence, l’observation neutre, l’attention bienveillante, on découvre que
tous nos comportements et modes de pensée sont définis par les autres, la
société, les parents, mais que chacun d’eux à quelque chose à nous apprendre.
Le
caractère universel de ces modes de pensée démontre que ça n’est pas notre
vraie nature, notre identité unique. Retrouver l’enfant en soi, c’est se donner
l’occasion de renaitre, de retrouver l’authenticité, la spontanéité, la joie.
Accueillir
tout ce qui nous traverse, tout ce qui a été activé en nous, accepter ou
reconnaitre que ce sont des stratégies, des réflexes inconscients que l’on peut
offrir à la source (ou observer avec neutralité) afin d’aller au cœur de soi, en profondeur et reconnaitre
ses talents, ses valeurs, sa vision, sa passion, tout ce qui nous anime et nous
réjouit.
Cette démarche révèle ce qu'on appelle notre mission ou chemin de vie.
Cela nous permet de savoir
ainsi ce que l’on veut vraiment et de poser des gestes concrets, chaque jour.
On
parle d’éveil comme on parle de gagner le gros lot.
On
parle de chemin de vie en imaginant que c’est quelque chose de compliqué à
connaitre et à suivre mais c’est tout simple.
Cela demande juste d’être
transparent, sincère, avec soi-même et de lister ce qu’on aime faire. Ensuite on
suit l’élan porté par la joie, on agit selon ce qui nous motive le plus.
De
cette manière, on est sur la fréquence qui permet de faire les choses avec
joie, respect et amour.
Même lorsqu’on est dans une situation qui ne nous plait
pas ou qui ne nous convient pas, pouvoir observer les choses avec le recul
suffisant, nous en apprend beaucoup sur nous-même et cela nous permet de savoir
ce que nous voulons vraiment, ce qui nous correspond le mieux.
Tout simplement, le
fait de revenir vers l’intérieur au lieu de s’attacher aux réactions premières
qui représentent la couche superficielle de l’être, nous amène à toucher le
cœur de ce que nous sommes, l’essence.
En
commençant par se placer sur la bonne fréquence, celle de la paix de l’unité
intérieure et en se laissant guider par la joie, on avance sur notre
chemin unique.
Notre vrai moi se révèle
au-delà des masques de plusieurs façons, en suivant l’élan spontané et en
reconnaissant, en délaissant tout ce qui est de l’ordre du conditionnement, des
rôles, du jugement et de la réaction.
Cette observation neutre nous permet de comprendre les lois universelles de résonance, d'attraction par les phénomènes de synchronicités, l'effet miroir et la notion d'unité.
Je
sais que je porte le masque rigide de la victime qui croit se protéger en n’affichant
pas ses émotions, en se coupant de son ressenti mais le savoir ne suffit pas. Très souvent cela engendre de la culpabilité parce qu'on n'est encore identifié aux pensées émotions qui nourrissent les blessures et les croyances qu'elles ont généré.
Plutôt que de rester focalisée sur le processus d’observation en essayant de
comprendre le pourquoi du comment, je réitère mes choix. En offrant à la source
ou plutôt en ayant un regard neutre sur ce qui se manifeste en moi, ces choix
se précisent dans la forme parce que je sais déjà l’essentiel: ce que je veux
ressentir. Et c’est cela qui me sert de guide.
C’est en définissant ce que je
veux et en m’y conformant que peu à peu ce masque tombe. En apprenant à
ressentir ce qui se passe en moi et en me fiant à la joie, je peux avancer en
étant de plus en plus authentique et confiante.
Dans
la transparence et l’accueil de ce qui émerge des profondeurs, ce que je qualifiais
de défaut est perçu comme une des caractéristiques du moi véritable.
Ce qu’on
nomme défaut est souvent le résultat de la comparaison. On se fixe un modèle à
suivre de façon inconsciente et aussi volontaire selon nos préférences mais si
on lâche tout ce qui nous a été inculqué par la société qui veut uniformiser
les individus, les formater, on va reconnaitre ce phénomène de sélection qui
nous prive de notre intégrité, nous divise intérieurement et nous maintient sur
les fréquences du rejet, du déni, dans le rôle de la victime.
Savoir
qui on est, ce qu’on veut, est essentiel mais ce vouloir doit venir de l’être
véritable, du moi et de l’âme ensembles. Et ce qui est génial, c’est que les
émotions, les réactions dans l’observation neutre nous révèle ces besoins
essentiels.
Cela nous permet de déterminer nos priorités.
Il est naturel de se
sentir impuissant puisqu’on agit la plupart du temps pas selon nos aspirations profondes, notre vision, mais selon les règles établies
par une élite que l’ensemble approuve par peur et selon des croyances erronées.
Normal aussi de ne pas avoir confiance en soi puisqu’on ne sait pas qui on est,
puisqu’on ne sait pas reconnaitre nos besoins véritables ni les honorer.
On peut se
demander si ce qu’on fait correspond à ce qu’on est, à ce qu’on aime ou si on
agit par convention, par conformisme, pour être aimé, accepté.
Il est humain et
légitime d’avoir envie d’être aimé mais trop souvent cela est un besoin excessif
qui nous enferme dans un cadre limité et nous éloigne de notre être véritable.
Le besoin de plaire nous rend esclave du regard des autres simplement parce
qu’on ignore qui on est en essence et parce qu’on a perverti notre vrai moi.
Même dans la rébellion, dans le fait de ne pas vouloir être comme les autres,
on agit selon un modèle prédéfinit et en rejetant ce qu’on considère comme inadapté
à ce modèle. On agit par rejet, un peu comme les élections présidentielles où
on ne vote pas pour un candidat mais contre un
autre.
Au lieu de suivre un modèle élaboré inconsciemment, ou même consciemment
par attraction ou par rejet, par projection, il est beaucoup plus libérateur
d’apprendre à se connaitre, se reconnaitre et s’accepter tel qu’on est.
On va
comprendre alors ce qu’est véritablement l’amour sans conditions et en
s’offrant ce regard, en vibrant sur cette fréquence on ne voit plus les autres
de la même manière.
En portant attention sur nos mondes intérieurs, notre
ressenti, en offrant à la source les pensées réactionnaires, on va se
redécouvrir et pouvoir reconnaitre notre caractère unique. On a l’habitude de
se comparer pour se valoriser, se situer, et pour déterminer qui on est mais là
encore, on fait fausse route.
On continue de se conformer à des normes, de sa
valoriser par rapport à un modèle, une image mentale qui amène des frustrations
et nous éloigne de notre être véritable.
Notre valeur est définie par notre
essence qui se déploie plus ou moins à travers l’amour qu’on a pour soi-même. L’acceptation de soi,
de tout ce que nous sommes et ne sommes pas, ou de la surface qui révèle le
vrai moi puis de l’âme qui en est à l’origine, restaure l’unité.
Et cette unité
intérieure est la force nécessaire à l’accomplissement de ses rêves.
La
capacité de rayonner librement cette essence sur tout ce que nous sommes permet
d’unifier tout ce qui nous compose.
En accueillant un soi-disant défaut, en
laissant les émotions que cela suscite s’exprimer librement sans s’attacher aux
pensées qui sont associées ou en les regardant avec neutralité, l’énergie
circule, les pensées s’apaisent, s’éclairent, et le défaut devient une qualité,
ou l’expression de ce qui pour nous a de la valeur.
On se détache peu à peu des
conditionnements, on se réapproprie notre volonté d’être et de faire.
En
apprenant à accueillir toutes les voix qui s’expriment en nous sans les juger
ou les rejeter ou encore vouloir les changer, tout ce qui est superflu,
extrême, s’harmonise, s’équilibre.
Les corps subtils parlent alors le même
langage, celui de l’amour, ils peuvent s’entendre, se comprendre et se soutenir
mutuellement. Cela se produit naturellement lorsqu’on cesse de vouloir rejeter,
renier ou refouler ces voix.
L’essence de notre être, la conscience qui voit et
accueille ce qui est, sans conditions a le pouvoir de restaurer l’ordre,
l’harmonie, l’équilibre, l’unité et la paix en soi.
Notre volonté se situe dans
la connaissance de qui nous sommes vraiment et du désir de le manifester
librement. Ce "qui nous sommes vraiment" est multiple et on commence par
reconnaitre qui nous ne sommes pas véritablement.
Ces choix que nous faisons
pour être aimé, accepté, nous font perdre l’estime de soi et la confiance. Se
connaitre en profondeur est essentiel parce que dans cette introspection,
l’essence de l’être, la source, se manifeste dans l’abandon des croyances, des
conditionnements. On va constater que nous agissons contre nos désirs et nos
besoins véritables sans pour autant être comblé. L'observation neutre de ces stratégies de survie, nous révèle l'intelligence et l'amour qui motive les aspects de l'être, de la psyché, des corps subtils et physique. On voit que c'est l'instinct de Vie qui est le moteur.
L’introspection
neutre révèle autant l’essence subtile de l’être que les mécanismes, les outils
que sont les corps subtils. La notion d’éveil est devenue un business juteux
qui semble répondre aux angoisses existentielles légitimes de l’humain. C’est
quelque chose qu’on veut vivre en essayant de savoir intellectuellement ce que
cela signifie.
Ce qui est clair c’est que nous vivons à une époque très confuse
parce que tout est exacerbé, révélé, à la portée de tous.
On est inondé d’infos
qui viennent nourrir les peur, les espérances, les croyances mais qui nous
éloignent toujours plus de notre être véritable.
On dit qu’être éveillé c’est
communiquer avec l’invisible, ou encore être conscient du divin en soi, de
l’unité entre toutes choses mais tout cela ne peut être enseigné et même lorsqu'on vit ce genre d'expériences elles peuvent être plus troublantes
qu’épanouissantes tant qu'on intègre pas l'unité intérieure, la cohérence entre tous les corps.
Pour avoir vécu des sorties de corps, des moments d’unité
avec tout ce qui est, la sensation d’être partout et nulle part, à la fois, n'était pas des plus agréables.
Ce genre d’expériences peut nous
déconnecter de la réalité actuelle, du présent, et nous donner l’envie de fuir,
de rejoindre les mondes subtils. Une conscience qui n’est pas préparée à vivre ces
expériences d’unité, de fusion, peut finir en hôpital psychiatrique faute de
cohérence.
Je
pars du principe que tout ce que je cherche est à l’intérieur et que c’est à
découvrir.
Et la meilleure façon de le faire, c’est d’apprendre à se connaitre,
à savoir de quoi je suis faite, intimement et dans la plus grande transparence.
Les croyances ont pour but de structurer la pensée mais concernant le divin ou
ce qu’on qualifie comme tel, elles nous enferment dans des dogmes, des schémas
de pensée, des rôles et des conditionnements séculaires.
Le Christ est venu
témoigner de l’amour inconditionnel mais son message a été récupéré ou
interprété de façon à diviser les êtres. Les rôles de victime de bourreau et de
sauveur ont été créés à partir de son histoire. On retrouve la base de ces
schémas psychologiques en la personne du christ sauveur, du bourreau Pilate qui
agit au nom du peuple qui lui-même se considère comme victime.
On a élaborés
toutes sortes de croyances sur l’idée de séparation d’avec le divin personnifié
dans le père, de l’individu impur, pêcheur, qui a besoin de suivre un modèle,
une autorité extérieure et de se sacrifier pour devenir meilleur, atteindre la
gloire dans un monde idéal.
Toutes
les religions se fondent sur l’idée d’un dieu extérieur malgré le fait que
le Bouddha tout comme le Christ aient affirmé que le divin est en soi.
Parfois,
dans la bible on qualifie le divin d’innommable et c’est assez proche de la
réalité parce que même lorsqu’on est convaincu que nous sommes cette essence divine
originellement, aucun mot ne peut décrire précisément cette sensation, cette
évidence.
Dès qu’on s’y essaie, on tombe dans des croyances réductrices.
Les
mots ne peuvent pas décrire la sensation juste et en plus ils enferment ce qui
ne peut pas l’être et ça fausse tout.
Cependant on peut en faire l’expérience
mais pour y être sensible, il est nécessaire de se libérer des conditionnements
et croyances, des attentes, aborder cela avec un regard tout neuf. Et c’est en
lâchant les conditionnements et les attentes qu’on va sentir, toucher
l’essence, l'authentique, le véritable. Et encore, on en aura juste une sensation, une impression, une
évidence qu’on ne peut ni expliquer ni justifier.
Oser se regarder sincèrement
c’est déjà retrouver son pouvoir d’être. Et c’est cette redécouverte qui révèle
Qui nous sommes en totalité, au-delà du paraitre et à travers lui, à travers ce
corps de chair qui est le véhicule de l’être, aux multiples potentiels.
Plus je
me connais en profondeur et plus je simplifie les choses. Le bavardage mental
est toujours l’expression de l’agitation intérieure, de l’énergie de vie
contrainte. En apprenant à laisser circuler librement l’énergie en soi, on
retrouve la fluidité, le calme mental, le mouvement juste et spontané.
1 04 J’ai
tellement parlé de cette unité intérieure qui se révèle dans l’accueil,
l’acceptation de tout ce que nous sommes, que mon mental est maintenant
confiant et au service de l’être tout entier. Là encore, je me reprochais
souvent de trop passer de temps à écrire, à être dans mes pensées mais dans l’acceptation
de ce qui est un aspect de ma personnalité, il apparait que c’est autant une
stratégie qu’un plaisir.
La stratégie qui consiste à contrôler le trouble, à le
gérer par le raisonnement ou par les mécanismes inconscients de fuite est une
des facultés du mental qui nous dessert si on y résiste. Mais dans l'abandon de la lutte ou dans l'acceptation de ce qui est, cela permet au mental d'intégrer la lumière ou de comprendre le fonctionnement des corps, de se dégager des mécanismes inconscients et de trouver de la cohérence entre les différentes dimensions de l'être.
En
lisant et ne publiant le texte de Lisa Brown, j’étais été frappée de voir que
nous étions sur la même longueur d’ondes. Il est clair que ce processus
d’ouverture de cœur et de conscience est individuel mais comme nous recevons
les mêmes énergies ou comme nous sommes reliés selon les fréquences que nous
portons et selon notre degré de conscience, cela est aussi collectif.
Il y a
des multiples connexions entre les individus, à tous les niveaux et quand on
cesse de s’identifier au personnage, aux croyances obsolètes, aux rôles et
conditionnements, l’être véritable et l’âme semblent être communs. Je les vois de plus en plus comme des mandalas, des formes géométriques énergétiques, vibratoires qui se déploient en autant de formes, de potentiels ou hypothèses incarnées par des extensions de ces principes de vie qui s'étend à l'infini. Le féminin et le masculin qui s'associent et se reproduisent à l'infini. C'est tellement grandiose qu'il est difficile de le décrire mais "l'image symbolique" est là.
Il y a un
caractère universel autant au niveau des rôles qu’au niveau de l’âme. Enfin
c’est une impression qui est logique puisque nous avons les mêmes besoins
vitaux, la même essence et la conscience dont nous sommes tous issus est Une.
En ce sens, on n’a pas besoin des autres comme on se l’imagine puisqu’il n’y a
pas de séparation. Nous sommes vraiment tous des miroirs les uns pour les
autres.
Ce qui nous différencie, c’est la forme, la façon de manifester la
source selon notre degré de conscience, selon notre âme, selon ce qu’elle a
tiré du vécu, selon nos choix plus ou moins conscients. Selon l’assemblage des
corps, l’activation des gènes, le degré d’amour et de lumière plus ou moins
rayonnant. Les notions d’âmes sœurs expriment cette unité de conscience tout
comme la télépathie qui semble être une forme de communication d’âme à âme. Je
me réjouis de découvrir cela de l’intérieur, par la sensation, l’expérience, par
l’inspiration, les synchronicités et l’effet de résonance.
3 04 Je ne regrette pas de ne pas être allée au pique nique parce qu'en amenant à la lumière de la conscience tout ce que le désistement faisait émerger, j'ai pu voir que je suis exactement au bon endroit, que je n'ai pas besoin de faire des kilomètres pour être au contact d'humains et qu'on n'est pas obligés d'avoir les mêmes croyances pour s'entendre et partager l'essentiel, la vibration.
Je peux goûter l'unité avec tous les êtres et mon entourage est le parfait miroir, le contexte idéal pour le vivre en toute sincérité, confiance et simplicité.
J'ai amené de la soupe à une voisine et j'ai pu sentir la chaleur de cette relation, la façon dont cela m'avait fait du bien d'avoir cette attention simple mais sincère pour elle et combien cela l'avait touchée.
J'ai pu sentir ce que Jésus affirmait quand il disait "ce que vous faites au plus petit d'entre vous, c'est à moi ou à vous-même que vous le faites". Et encore quand je dis "plus petit", j'entends justement la sincérité et la simplicité dans la relation. D'autre part, cette personne n'a pas la compréhension intellectuelle que j'aie de la constitution de l'humain divin ou des lois universelles mais elle m'apprend justement à simplifier et à structurer ma pensée tout comme la relation aux autres.
Simplifier mon propos, ma vision, de sorte que c'est la vibration qui agit, la façon dont je suis et pas mon discours qui peut la toucher.
Et par dessus tout, en percevant au delà des mots, je peux sentir cette tendresse réciproque, cette unité de cœur et de conscience, qui est l'essentiel finalement.
De cette façon je lâche le masque du sauveur et j'apprends à faire parler mon cœur.
A être plus dans l'écoute tant de ce que je ressens que de ce qu'elle me dit.
Cette occasion qu'elle me donne d'aller à l'essentiel et de juste se réjouir de ce contact de cœur à cœur est une initiation parce que je peux sentir cette unité de conscience. C'est un cadeau! Je bloque encore sur les mots pour exprimer le ressenti particulier. Tant pis, le jardin et le soleil m'appellent.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr