7
02 Avec un peu de recul et par le fait que je n’arrive pas à publier un texte
des guides de l’unité canalisés par Daniel Desjardins qui nous invitent à
s’ouvrir à eux, à tendre nos mains en leur direction, je me rends compte qu’on
est en pleine déstructuration des croyances.
Ce que je voyais au départ comme
un manque d’ouverture de ma part, est encore une limitation qui m’invite à me tourner vers
l’intérieur, afin de trouver ma propre maitrise, de m’ouvrir à ce que je suis
en totalité. A me tourner vers le cœur, l’intelligence de l’amour, la force de
l’unité et du lâcher prise. La fermeture vis à vis de l'extérieur invite toujours à s'ouvrir à soi-même, à considérer les blocages internes.
Les
révélations tant attendues, la poursuite d’un modèle, la recherche d’un
sauveur, humain ou extra-terrestre, angélique…tout cela appartient à
l’illusion, à l’ancien monde où les individus sont identifiés au personnage,
aux rôles de victime, de bourreau et de sauveur.
On projette nos peurs, nos doutes, nos espérances, nos croyances sur
l’environnement, sur l’extérieur, sur le monde mais au lieu d’y voir le reflet
de nos pensées, émotions, on s’y attache en croyant que c’est la réalité. Pourtant en reconnaissant ce phénomène de projection, on a les clefs de notre propre libération, on y voit notre plein potentiel de cocréateur.
On
confond maitrise et contrôle, on prend nos croyances pour des réalités, on
accuse l’extérieur de notre mal-être alors que tout se passe à l’intérieur. On
vit dans l’illusion d’être une victime simplement parce qu’on s'identifie aux pensées aux émotions qui émanent des programmes inconscients.
Nous
avons sélectionné nos émotions, nous les avons rangés dans des cases bien/mal
en pensant qu’en refoulant les mauvaises, on vivrait sur un petit nuage, dans
le bien-être mais c’est une totale illusion, on nourrit le rêve d'un monde meilleur au lieu d'agir. Au lieu de revenir à la paix du cœur et de la laisser se déployer en soi, on projette en vain, nos espoirs vers le monde. Ceci dit revenir à la conscience de ce que nous sommes en vérité est un processus initiatique qui nous révèle tant de choses que la patience est nécessaire.
La science nous révèle l’essentiel, les intelligences multiples qui sont en
nous et par le fait, la conscience omnipotente, omniprésente et omnisciente qui
habite chaque parcelle de notre être.
Le seul fait que notre corps physique
soit autonome, que nos fonctions vitales soient gérées de façon inconsciente,
nous montre que tout en nous est intelligent et donc conscient. Que l'harmonie règne en permanence.
Même notre
inconscient a sa propre intelligence et il n’est pas séparé de la source, au
contraire, il obéit à la loi de la vie, de l’évolution, du mouvement. Notre
intuition vient autant de notre inconscient, de cette intelligence du corps que
de notre âme, notre essence divine.
On
pense pouvoir dominer la matière par la force, la contrainte alors qu’il suffit
de regarder objectivement et simplement la façon dont fonctionne la nature, les
éléments.
La terre, les règnes et les éléments nous montrent de quoi nous
sommes faits et comment fonctionner, quel mouvement régit la vie.
Ce
mouvement qui part toujours du centre vers l’extérieur, les mandalas
l’illustrent parfaitement et ils sont le reflet de ce qu’on trouve dans la
nature. La fleur ne s'épanouit pas en un seul pétale et elle ne renait pas d’un seul d'entre eux mais de la graine en son
centre.
La
vie est très simple finalement mais on la complique par ignorance, on essaie
d’évoluer par la raison, en s'appuyant sur l’intellect alors que c’est dans la reconnaissance de l’unité intérieure et
le centrage que la progression se réalise naturellement.
Et on est aux
premières loges pour pouvoir admirer le prodige de la nature, des lois
universelles qui régissent le vivant, en ce corps de chair.
Ce véhicule
hypercomplexe qui n’a pas besoin de notre intellect pour exister tout comme la terre n'a pas besoin de l'humain pour s'épanouir. C'est l'harmonie entre les deux qui les élèvent mutuellement, le respect qui magnifie la création...
On a édifié
des statues représentant l’idéal humain, le divin, la perfection, selon les
croyances et les apparences mais là encore, on reste focalisé sur la surface.
C’est
l’ensemble de nos corps accordés au diapason de la source Une qui manifeste le
miracle de la vie, à travers nous.
Tout est là, à l’intérieur, toutes les
dimensions, tous nos systèmes qui s’harmonisent en permanence.
Je ne nie pas le
fait que des êtres de lumière nous aient aidés à connaitre notre constitution
et les lois de l’univers mais maintenant que nous savons cela, leur aide n’est
plus nécessaire. C'est le désir ardent de paix, de vérité qui s'est projeté "dans l'air", l'éther et qui a attiré par résonance, ces énergies d'amour et de lumière. La lumière qui éclaire tout et l'amour qui rétablit l'ordre et l'équilibre.
Nous avons assez de connaissance pour être
autonome.
Le fait que nous connaissions un peu mieux la nature de l’énergie,
des vibrations, des dimensions, implique que nous avançons accompagnés, guidés
en permanence.
Guidés
par notre âme, notre essence d’amour lumière et comme il n’y a pas de
séparation lorsqu’on élève sa vibration on est systématiquement reliés "aux
anges", à ces énergies en résonance. On les a matérialisé sous la forme d'enfants de deux à 4 ans pour illustrer les qualités de l'être, de l'âme et la nécessité de revenir à l'innocence, d'abandonner les systèmes de croyances. Mais comme toujours, on s'attache à la forme au lieu de sentir la vibration.
La vibration n’a pas de limite, pas plus que
l’onde, la fréquence, l’énergie et en tant que canal, véhicule traversé par
l’énergie de vie, l’énergie cosmo-tellurique, la seule connaissance utile à
notre bien-être c’est de savoir comment laisser émerger et rayonner l’essence source,
l’essence d’amour lumière. Comment purifier le mental émotionnel, comment reconnaitre les systèmes de survie, les rôles et comment s'en détacher.
On
sait que le cœur est le centre de la croix, la porte dimensionnelle qui nous
relie aux mondes invisibles selon notre vibration, selon la pureté de celle-ci.
Le
christ a dit qu’il y avait plusieurs maisons dans le royaume du père et je
l’entends comme suit ; le monde de la pensée, de l’inconscient, de
l’émotion, de l'esprit; chaque corps qui nous compose est un univers qui par l’énergie nous
relie aux mondes correspondants.
La pensée, l’émotion étant des énergies et
l’énergie n’ayant pas de limites, la palette des émotions nous montre la
diversité des fréquences des vibrations, des égrégores, des dimensions.
On peut
ainsi comprendre ce que signifie être un individu et comment définir nos
propres limites en tant que telles. Juste par notre focalisation, en laissant la source unifier notre être, rassembler nos énergies. Réfléchir en termes de vibration et
d’énergie nous amène à contempler la vastitude de ce que nous sommes et à
comprendre où se situe notre potentiel.
En
apprenant à faire confiance à nos corps subtils et à notre corps physique
puisqu’ils œuvrent de concert, on constate cela, cette unité et cette harmonie
permanentes.
Sans cela nous n’existerions pas, nous ne pourrions pas subsister.
La façon dont nous observons ce que nous sommes détermine notre réalité, notre
état d’être, notre degré d’ouverture.
Maintenant,
je sens la vibration de la source quand je demande à mes corps de s’unir,
d’agir dans l’amour, le respect mutuel. Ce respect s’active dans la façon d’interagir avec le mental, les
émotions, les personnages et systèmes internes.
Revenir
au présent, au centre, à ce désir d’unité, renforce la foi par la sensation
intérieure de confiance qui s’installe et le plus drôle c’est qu’il suffit de
lâcher prise, de cesser de résister à ce qui est.
Je
réalise que j’ai souffert toute ma vie simplement par le fait de résister aux
émotions, à la peur et d’essayer d’y répondre intellectuellement. J’avais peur
de ressentir la vie en moi, la vie qui se manifeste à travers les émotions qui
donnent la sensation d’être vivant.
Quand on perçoit les émotions comme des
énergies dont l’origine est la source ou l’énergie de la vie, du désir, l’amour
en action, ça change tout.
La résistance se change en désir de connaitre, en
curiosité. Et en même temps ça veut dire que toutes les croyances passées sont
fausses, que ce sont des interprétations de la réalité qui sont voilées.
Prendre
conscience de ça d'un seul coup pourrait être très déstabilisant et on peut constater l’amour
de la source envers l’individu puisque la connaissance vient petit à petit. La
lumière n’éclaire pas tout d’un coup, les croyances se dissolvent peu à peu, à
mesure qu’on regarde notre "ombre" (ce qui est caché), à mesure qu’elle dévoile nos schémas
inconscients, nos erreurs d’interprétation.
Il s'agit de devenir conscient de ce que nous sommes et comme nous sommes immenses, multiples, comme la dynamique des contraires révèle notre essence, c'est en voyant ce que nous ne sommes pas, que nous apprenons à reconnaitre la vérité de l'être, de l'essence.
A mesure qu'on voit le phénomène de projection, la façon dont nous nourrissons l'impuissance en projetant notre mal-être vers l'extérieur, on comprend où se situe notre réel pouvoir. Quand on projette notre mal-être vers l'extérieur, on se vide émotionnellement et on ressent un soulagement momentané mais cela ne peut pas nous libérer.
Ce qui est à voir ici, c'est la nature de l'énergie et la façon dont la conscience projette ce qu'elle a besoin de comprendre. Mais on s'identifie à la victime au lieu de voir le potentiel créatif à notre portée.
La source
révèle notre lumière en amenant à notre conscience la façon dont nos structures
ont élaborées toutes sortes de croyances dans l’ignorance, par des réflexes
conditionnés de survie. Ces réflexes qui en même temps nous ont préservé ou
maintenus en vie et qui à la fois nous ont voilé notre nature véritable ou la
nature de la vie, de la source.
Et par respect pour l'humain, la personne, elle révèle
l’illusion de nos croyances par étapes. Déjà quand on reconnait le caractère
universel des rôles du triangle de Karpman ou les schémas psychologiques inconscients,
on comprend aisément que ça ne peut pas être notre nature véritable puisqu'elle est unique.
On
voit aussi que ce qui nous unit, c’est le besoin d’aimer et d’être aimé que nous
partageons tous. On voit à travers cela que nous sommes motivés par les mêmes
désirs, la même énergie, la même essence qui créé le mouvement à partir de sa
substance intrinsèque, par la nature même de cette essence.
Cette essence qui
n’a pas de limites, qui s’expanse à l’infini et qui se goûte dans le mouvement
qui relie les êtres, les objets.
C’est peut-être pour ça qu’on parle de
trinité, parce qu’il y a l’essence, le mouvement et ce qui nait des deux. A
l’échelle humaine ça donne le désir, la rencontre et la création d’un troisième
élément. On retrouve ce même principe en tout ce qui est. L'idée qui émerge avec le désir de manifester, d'agir et sa réalisation dans la matière...
Finalement
pour se libérer des jeux de rôle de victime, de bourreau et de sauveur, il faut
juste en prendre conscience et l’accepter, reconnaitre qu’on porte ces
programmes et qu'ils sont juste des réponses par défaut.
Par exemple, je rejetais l’idée du
sauveur en la personne d’un homme dont je serais amoureuse. Tant que je luttais
contre ça, je le nourrissais et restais identifiée au rôle de la victime tout
en râlant contre la vie, contre le fait qu’elle est difficile pour une femme
seule.
Déjà, la contradiction interne révèle l’identification à la dualité et
invite tout simplement à revenir au centre.
Tant que je nie ou rejette quelque
chose qui est en moi, je le renforce et j’en suis le jouet. Je regarde la série
Arsène Lupin, en ce moment, déjà parce que l’anarchiste me plait puisqu'il incarne la souveraineté et parce que
ça me ramène à l’adolescence où j’étais délivrée de l’emprise de mon père. Mais
au lieu de profiter de cette liberté à l’époque, je me suis faite émancipée
pour aller vivre avec un homme dont je pensais être amoureuse. Je rêvais d’être
sauvée, libérée du passé par l’amour d’un homme, d’un sauveur !
Bien que j’aie
vite déchanté, j’ai continué de nourrir ce secret espoir inconsciemment et de
clamer l’inverse.
Maintenant que je reconnais en cette attente insensée, un
besoin vital géré par l’inconscient, une réponse inadaptée parce que seule l’âme
peut rétablir la vérité de l’être, et donc sa puissance, il s’agit de faire la
lumière à l’intérieur.
Reconnaitre en chaque attente, en chaque réaction, un
appel à revenir au centre, à lâcher prise en cessant de lutter contre ces
programmes inconscients.
Alors au lieu de me maintenir fermement sur une
position qui revendique le fait que je sois potentiellement souveraine, je
laisse l’ado me confier ses rêves, ses attentes et voit en eux la
reconnaissance des besoins vitaux de l’humain.
Je laisse les pensées émotions
de victime, celles de l’impuissance, s’exprimer en direction de l’âme, au lieu
de les rejeter sous prétexte que l’adulte trouve puéril la recherche du prince
charmant.
C’est
un schéma inconscient, quelque chose qui fait partie de l’humain et plus je
lutte contre ça plus je lui donne vie, de l’importance alors qu’en le
reconnaissant simplement comme un système réflexe, je m’en détache
naturellement.
Au
lieu de me dire, je suis capable d’assumer seule mes besoins, je confie à la
source mes craintes à ce sujet, je reconnais que tout est interconnecté et que
c’est à la source que je peux puiser tout ce qui m’est nécessaire.
J’ai
commencé à bêcher le jardin et ça m’a permis de dormir pendant 8 heures !
C’est un signe que je lâche prise et qu’au lieu de cogiter, j’agis, au lieu de
bloquer sur tout ce que je ne peux pas faire à cause de la voiture en panne, je
fais ce que je peux maintenant avec les moyens qui sont les miens.
C’est
clair que la plupart de nos croyances sont totalement obsolètes parce qu’elles
reposent sur un postulat de départ totalement faux. L’idée de l’impuissance qui
vient de l’ignorance de sa vraie nature mais quand on sait intuitivement,
viscéralement et spirituellement que nous sommes un être d’amour et de lumière,
on n’est pas libéré de toutes les fausses interprétations.
Déjà comme on
humanise tout, comme on a personnalisé l’âme sous la forme d’un être lumineux,
il faut se libérer peu à peu de ces images. Et quoi de mieux que le ressenti pour lâcher la forme, les étiquettes.
Je préfère parler d’énergies, de vibration et
de potentiels ou attributs.
C’est une façon de lâcher les définitions arrêtées
et sclérosantes.
Retenir l’essentiel, quand je réagis, quand je juge, quand j’accuse,
je me trompe de cible et en orientant toutes ces énergies dans la paix du cœur,
la neutralité, en direction de l’âme ou de la source, je me détache de ces
systèmes réflexes inconscients qui caractérisent le personnage, l’humain qui
ignore sa nature véritable.
Puis je libère les croyances à propos de l’âme en
la reconnaissant par le ressenti intérieur de paix, de joie, de spontanéité, de
transparence.
L’âme, c’est la partie vivante de l’être, celle qui expérimente
les idées de l’esprit, c’est l’amour en action. La conscience, c’est la
lumière, la capacité à voir ce qui est en vérité, tant le personnage que l’essence. Mais cette essence, c'est par le ressenti qu'elle se perçoit.
Comme
le vent souffle encore en rafales, je ne prévois pas d’aller en courses ni au
jardin, je fais comme ça vient en gardant pour seul objectif, la joie, la paix, le confort intérieur et extérieur.
Puis
je confie à mes corps ce désir d’unité intérieure, reconnaissant de jour en
jour la force de l’alignement à la volonté du cœur, d’aimer sans conditions et
de prendre soi des besoins de l’humain.
Il est clair que la vision du mental
sera toujours en dessous de la réalité mais en étant dans la paix, dans l’amour,
la confidence avec l’âme, avec ses mondes intérieurs, peu à peu, la vision du cœur
devient celle de l’humain.
Les relations vécues dans la connaissance de ce qu’on
appelle l’effet miroir ou les contrats d’âme, permettent de lâcher l’identification
aux rôles, à la victime en reconnaissant lorsqu’on est dans la réaction, le
réflexe de projection de notre mal-être vers l’extérieur.
L'autonomie affective vient dans cette intimité avec l'âme parce qu'on ne rejette plus nos émotions sur les autres, on en prend la responsabilité, on rassemble ses énergies et on les utilise pour notre bien-être.
Tant qu'on ne vit pas ce processus de pacification, ce lâcher prise mental, émotionnel, on reste identifié à la personne, aux jeux de rôles et on va continuer de déverser notre mal-être sur le monde. Tout en reprochant à ce monde de ne pas tourner rond. Ce processus nous révèle la puissance et le potentiel de l'amour, de l'acceptation, de l'offrande à la source des reliques, des costumes, des fantômes du passé.
L'ombre n'est plus perçue comme un problème mais comme une source de connaissance, de reconnaissance de notre nature essentielle, au-delà des pensées émotions conflictuelles. Et ça demande de notre part, l'abandon total à la source.
Et c'est à chaque fois qu'en lâchant prise, on retrouve la paix, que la confiance s'installe et permet de dire "Oui" à ce qui est. On reconnait ainsi nos limites humaines mais aussi l'immense pouvoir de ce "Oui".
Ce qui peut être appelé la mort de l'ego, c'est simplement la fin de l'illusion, de l'attachement aux croyances, la fin de l'identification à ce qui est juste un système de survie. Quand on reconnait cela, on en est libéré et on va pouvoir se réconcilier avec tout ce que nous sommes, en connaissance de cause.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr