vendredi 24 février 2017

« Reconnaitre la voix de l’âme et suivre ses conseils » & vidéo Darpan





22 02 Je suis émue ce matin et quelques larmes de joie coulent en écoutant la dernière partie des « 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de Lise Bourbeau. 
J’ai ce livre audio dans mes documents depuis pas mal de temps mais je ne l’avais jamais écouté en entier. Je bloquais toujours sur la description des blessures et des masques évidemment parce que je m’y reconnaissais trop. Et chacune d’elle faisait écho à ce que je porte ou devrais-je dire à ce que je portais parce que j’ai la forte sensation d’avoir encore passé un cap. 
La solution ou guérison réside toujours dans le lâcher prise et même si je ne suis pas encore tout a fait accomplie, je suis en Paix. Profondément en paix avec mon passé, avec ce que je ressens, avec les réactions inconscientes et avec ma famille... avec moi-même. Enfin je devrais dire de plus en plus en paix parce que la vie est en mouvement permanent et c'est la constance dans ce désir de paix qui est justement à ancrer.

Tout ce qu’elle décrit est exactement ce que j’ai vécu et le fait que j’ai eu tant de mal à écouter ou même à lire ce livre que j’avais acheté en deux exemplaires et que je me suis dépêchée de donner, est l’expression de la résistance intérieure. 

Résistance bénéfique dans le sens où j’ai choisi de comprendre de l’intérieur en suivant mon cœur, mon intuition, par la guidance interne et le dialogue avec l’âme. 
Par intuition ou par résonance, le processus de formation des masques et ce qui permet de s’en libérer était pour moi une réalité que je devais apprendre à reconnaitre et à lâcher.

C’est un des aspects d’une des blessures, ce besoin de trouver par soi-même ou la conséquence du fait qu’on ne veut pas se faire aider. La certitude que tout est en soi, que chaque problème a sa solution, que les deux sont "livrés ensemble", est ancré en moi depuis longtemps.

Dans ce monde où la dualité est un outil de connaissance, où chaque polarité révèle son contraire, il y a autant de souffrance que de potentiel d’expansion, de résilience, dans l’élaboration des masques. 
Ces stratégies employées nous aident à développer des facultés mais pour qu’elles soient bénéfiques ou utilisables à profit, il faut transcender la dualité, revenir au point zéro chaque fois qu’on est en réaction afin de trouver l’équilibre. 

C’est tout le processus, de la découverte des blessures à leur guérison, qui révèle notre nature véritable, l’essence de ce que nous sommes et les qualités de notre vrai moi, ces qualités qui découlent justement des stratégies utilisées afin de ne pas sentir les blessures. 

L’amour et la lumière ou le fait de devenir de plus en plus conscient de ce que nous ne sommes pas, du fait que ces masques soient des processus inconscients de survie, de protection de nos blessures, se révèlent et se déploient dans le processus de guérison. 

La reconnaissance des masques et le désir sincère de les lâcher demande de reconnaitre aussi la valeur de l’amour, de savoir que cette énergie est en nous, que la sagesse du cœur, de l’âme, est accessible. 
Il y a de nombreuses façons de percevoir l'âme et très souvent on a une vision faussée de ce qu'elle est. Je ne pense pas que l’âme soit blessée ni même qu’elle ait un sentiment de perte ou d’abandon, qu’elle ait oublié l’unité avec la source, je pense que c’est la vision de l’ego ou de la personnalité. 

De mon point de vue, l’âme est cet aspect de l’être qui porte la mémoire et donc l’adn est son socle tout comme le corps physique au travers de l’inconscient, des stratégies, des corps émotionnels et subtils. 
Elle en est porteuse parce qu’elle est la mémoire de l’expérience mais elle n’en souffre pas. C’est la personnalité qui est apte à ressentir, à souffrir de ces blessures et lorsqu’on est identifié à celles-ci, on voit tout au travers de cette perspective, on croit que nous sommes maudits, persécutés, condamnés à souffrir. 

Une des façons de savoir que ces blessures sont guéries, c’est la capacité à élargir son champ de vision. Lorsqu’on souffre de la blessure d’injustice par exemple, on se sent victime, on croit qu’on s’attire toutes sortes de souffrances parce qu’on est mauvais, on ramène tout à soi, on est enfermé dans sa bulle et on ne prend pas en considération ce que vivent les autres. 
On peut sentir leur souffrance, avoir de l’empathie mais chacune de nos réactions nous ramène à notre petit moi, notre souffrance qu’on pense exclusive. On croit qu’on est la seule victime sur terre, on se croit le centre du monde. 
Mais ça n’est pas de l’égoïsme ou de l’égocentrisme, c’est la conséquence naturelle du fait de souffrir, de l’intensité de la souffrance qui nous donne l’impression d’être le centre du monde. 
Dans un sens, c’est ce que nous sommes mais cela se limite à nos mondes intérieurs, à notre responsabilité, à notre conscience individuelle et nos choix.

Personne n’est foncièrement mauvais, c’est l’intensité de la souffrance et le fait d’y être attaché qui génère des comportements agressifs. Qu’on soit sur la défensive ou en mode agresseur, cela revient au même, on souffre toujours et on fait souffrir les autres par ignorance ou par désir de réparation, de vengeance.

Se reconnaitre dans la description des blessures de Lise Bourbeau, c’est déjà être conscient de son état intérieur et surtout, ça veut dire qu’on est prêt à changer, ou encore pour mon cas, qu’on sait déjà comment le faire. 
Savoir et agir ça n’est pas la même chose et très souvent on pense que la connaissance suffit mais ça demande de concrétiser ses choix. 

J’ai encore eu envie de piocher une clef sur le site de Monique Mathieu*. C’est devenu de plus en plus rare et j’y vois une forme de progression dans le sens où j’avais tendance à bloquer par rapport à leur discours un peut trop autoritaire ou disons paternaliste. 
Là encore quand on est dans la dualité, identifié à l’un de ses pôles ou à un rôle, et notamment celui de  victime, on accuse toujours les autres de notre mal être, ceux qu’on pense être au-dessus de soi. 
Les stratégies élaborées par l’ego sont très complexes mais quand on est sait comment s’en libérer ou ne plus s’identifier à ces masques, on ne se préoccupe plus autant de savoir comment ça s’est construit. 




Cela peut être une forme de résistance mais d’un autre côté c’est aussi la conséquence de notre ouverture de cœur et de conscience. L’intuition se développe dans la relation intime avec l’âme et dans la confiance qui s’installe la méfiance des protecteurs intérieurs diminue. 
L’expression "s’armer de patience" prend tout son sens quand il s’agit de changer son mode de fonctionnement interne et le terme "d’arme" justifie aussi le pouvoir que cela procure. 
Apprendre à reconnaitre l’essence de la source en soi, le langage de l’âme et celui du corps physique et savoir l’interpréter c’est aussi tout un art et de la même façon qu’on apprend à parler une nouvelle langue, ça suppose toute une restructuration du mentale. 
Le fait de savoir que l’intellect en est capable, c’est aussi très rassurant

Le contexte de la dualité une fois qu’on comprend que c’est un principe révélateur, initiatique, et que dans ce constat on choisi de se positionner au centre, au point zéro, tout en soi se stabilise, s’équilibre et on verra alors l’aspect positif de ce qu’on jugeait comme étant négatif.
Ce n’est pas un processus intellectuel, c’est la libre circulation de l’énergie et l’augmentation du taux vibratoire ou sa stabilisation dans la paix, l’unité, qui permet au mental de comprendre relativement les lois et principes universels. 

La stabilité émotionnelle et le désir de paix purifient la vision comme le fond de l’eau claire apparait une fois que le remous se dissout. 
L’émotion et le mental apeuré, c’est comme si on pataugeait dans une mare et tant qu’on bouge, l’eau est trouble. 
La seule façon de retrouver la clarté, c’est de cesser tout mouvement intérieur. 
La pensée et l’émotion sont les mouvements internes incessants mais au-delà de ces vagues, il y a la stabilité, la conscience immuable, réalisée, omniscient, omnipotente et omniprésente. 
On pourrait la comparer au vide, au néant, au non manifesté mais c’est en fait un vide qui est rempli du tout. Un « espace » où toutes les potentialités existent.
On ne peut pas arrêter ce mouvement mais on peut choisir de ne pas le suivre.

Alors que je me demandais comment aider ma mère à prendre conscience de ce qu’elle est en vérité puisqu’elle est souvent à ressasser et peine à dormir, l’idée m’est venu une fois de plus de lui parler de l’observateur intérieur. 
En effet on peut constater qu’on entend nos pensées, il y a donc deux sois à l’intérieur, un qui émet des pensées et un autre qui les entend. 
On croit être celui qui pense mais en fait on est surtout ou avant tout, celui qui observe. 

Tout le problème est là, si je crois que je suis mes pensées, je vais essayer de les changer par des raisonnements, des nouvelles croyances, des nouvelles infos. Et je vais y arriver parce que c’est ce qu’on fait tout le temps mais on connait mal le processus, on croit que notre seule volonté peut nous permettre de changer mais il s’agit plus de reconnaitre qui nous sommes au-delà des pensées, donc en essence et de la laisser faire. 

Comme le dit Jean Pierre Malet, la conscience du futur ou le soi, ajuste les infos du passé, de l’âme, à celles du présent, en préparant un futur potentiel en conséquence. 
Cela se produit aussi lors de méditations ou de silence mental. 
On comprend mieux selon cette perspective, ce qui nous reste à faire, apprendre à être en paix avec tout ce qui est, choisir les pensées qu’on veut nourrir et lâcher les vieux masques.

La période actuelle est assez délicate parce qu’on sort d’un vieux système de pensée, de croyances et comme chacun capte les nouvelles fréquences, comme il les interprète selon sa personnalité, comme on est encore attaché au passé, on élabore de nouvelles croyances ou théories qui nous ramènent en arrière. 
Tout a déjà été dit mais c’est notre façon d’interpréter qui change peu à peu. 

Depuis le cœur, selon son intelligence, sa sagesse, on comprend parfaitement les enseignements du Christ basés sur l’amour inconditionnel et la relation intime à la source, on le sait depuis deux milles ans. Mais au lieu d’appliquer ces enseignements en commençant par sentir cette connexion à la source, on interprète, on ajoute des conditions à ce qu’il a enseigné. 

« Aimer en vérité » c’est tout ce qui est à faire mais ces trois mots sont si chargés de fausses croyances que tout est complexifié. Alors au lieu d’essayer de trouver de nouvelles définitions à ces deux mots on peut simplement les sentir et les vivre. 
A mon sens, cela veut dire être sincère et donc authentique selon ce que nous sommes au-delà des masques et dans l’expression de notre ressenti à chaque instant. 
On conçoit ainsi aisément que la vérité devient subjective au niveau de la personne et que personne n’a tort ou raison. Puis que la vérité de l’être est vibratoire avant d’être sensorielle, émotionnelle et mentale. 




Clef 631*
"Nous comprenons très bien que lorsque vous avez une souffrance dans votre corps physique c’est extrêmement gênant, mais si vous focalisez toujours votre pensée sur cette souffrance, vous l'augmentez. Plus vous l’ignorerez, plus elle disparaîtra. Bien sûr elle ne partira pas instantanément, mais nous le répétons, plus vous vous l’ignorerez, plus elle disparaîtra. Ne tenez plus compte de sa présence".

Cela semble aller à l’encontre des enseignements de Lise Bourbeau quand elle dit "d’écouter son corps" mais le terme prête à confusion parce qu’il s‘agit plus d’apprendre à ressentir que d’écouter
Ressentir en sachant que les mouvements des pensées et des émotions cachent des peurs, des blessures, des incompréhensions. 
Le message de l’âme est toujours "aime-toi entièrement, profondément, depuis l’être essenciel jusque dans la matière". 

Ce n’est pas tant la réponse aux symptômes qui est à attendre mais plus le fait de changer sa vision de soi et des choses. 
Ignorer la maladie à mon sens, ça veut dire de ne pas en rajouter, de ne pas ajouter de croyances et de garder en mémoire le fait que la santé résulte de l’harmonie. 

En confiant à la source nos peurs, nos interrogations à ce sujet, on va s’ouvrir à recevoir de nouvelles idées, être guidé sur une info qui va nous aider à comprendre mais surtout à mieux nous aimer. 
Par expérience je constate que c’est souvent la nécessité d’être patient, tolérant et doux avec soi-même que les symptômes physiques invitent à intégrer.


23 02 J’ai écouté une vidéo de Darpan mise en ligne depuis quelques temps mais je n’avais pas eu l’envie de la voir jusqu’à ce matin. Ce qu’il dit me parle et ce thème de l’humilité arrive au bon moment parce que selon l’ancien système de fonctionnement, l’ancienne façon de manifester l’amour, le système de valorisation par comparaison ne peut pas être viable. Du moins pas comme avant selon les calculs stratégiques du mental. 
DARPAN - Je suis un débutant (extrait 20 min.)
 



Le véritable amour de soi se cultive dans la relation intime à la source, par la reconnaissance de cette énergie, de cette vibration qui pourrait se résumer par "penser et agir par amour". 
Bon je vais dehors finir de laver la voiture parce que j’essaie d’organiser mes journées autrement pour profiter du soleil et de la chaleur, pour être plus dans l’action. 
Je me suis empâtée pendant l’hiver et ça me perturbe pas mal. J’ai passé les ¾ de ma vie dans un corps d’adolescente et cette nouvelle forme me déstabilise. 

D’un certain côté, je me dis que c’est normal et même bénéfique que je change de forme puisque les masques sont retirés peu à peu et ce changement de forme est la manifestation concrète du changement en profondeur  mais il y a comme un goût de stratégie de compensation…
Les passages d’avion sont permanents et l’air est saturé alors je me dis que le matin, c’est moins pire…mais il est midi et le ciel est déjà tout gris ! Là encore, ça demande de vider son sac, de confier à la source tout ce que ça génère comme peur, colère, tristesse.

Finalement tout cela nous invite au détachement équilibré et donc à rester centré, ancré, focalisé sur le désir de paix et d’harmonie. 
Le mécano est sensé venir à 14h…Je m’agace encore à essayer de planifier mon temps parce que je suis toujours contrariée puisque ça ne se passe jamais comme prévu et je me dis une fois de plus que le but, c’est de m’amener à vivre au jour le jour, à être présente, consciente et en paix.

Comme je m’y attendais, le mécano n’est pas venu à l'heure dite et j’ai commencé à exprimer de la colère envers le voisin qui est venu me dire que le mécano viendrait alors que je ne lui demandais rien. 
Pour ne plus me prendre la tête à ce sujet, j’avais décidé de ne plus y penser, tout simplement et de suivre l’élan porté par la joie. 
Alors évidemment au début je râle contre l’extérieur puis de plus en plus vite, je me rends compte que la colère est toujours contre moi-même, contre le mental.

Je suis en colère de constater que le regard des autres compte encore, que je suis influençable, que je manque de confiance, que je suis encore facilement déstabilisée…
Alors au lieu de ruminer, j’ai entamé un dialogue avec mon âme. 
Au début, je me suis contentée de lui dire ce que j’avais sur le cœur puis tandis que je faisais la vaisselle, j’ai observé ce discours intérieur et constaté que c’était un dialogue et pas un monologue. 
Deux voix qui dialoguent ensemble d'une façon très familière, naturelle à tel point que je ne me suis même pas rendue compte que je dialoguais avec mon âme, enfin avec une part plus éclairée de ce que je suis. 




Une voix que certains appellent leur guide ou des maitres, des anges. C'est d'ailleurs souvent le sentiment d'indignité qui amène à se dire qu'on ne peut pas être en contact avec le divin en soi. Déjà le mot "divin" met de la distance tellement il représente le pouvoir et la domination, la soumission à une autorité très éloignée. 

Parler de l'âme est à mon sens plus proche de la réalité puisque c'est l'aspect individualisé, le médiateur entre les mondes, les incarnations, qui est à l'intérieur, directement accessible et qui s'étend bien au-delà de cette sphère matérielle. On est tellement habitué à croire que l'autorité est à l'extérieur, qu'on a besoin de chef, de leader, de guide, qu'on peine à imaginer que la sagesse est à l'intérieur et qu'elle est accessible. 
Elle l'est pour peu qu'on se tourne vers l'intérieur, dans l'écoute, l'observation neutre qui permet justement de voir et de comprendre avec le cœur, selon la perspective de l'âme.

Je râlais en fait parce que la patience et l’humilité ne sont pas mes qualités premières et comme je sens que c’est cela qu’il m’est demandé d’intégrer en ce moment, je me sens minable. Voilà l'occasion de lâcher l'idée d'un modèle de perfection à suivre et en même temps celle que j'ai de la valeur seulement si le regard des autres à mon égard est admiratif.

Et bien finalement, c’est parfait, c’est précisément ce genre de sensation qui permet d’intégrer l’amour vrai de soi et la patience. En laissant ces sensations s’exprimer librement sans donner de l’importance à l’habituel discours associé à ces émotions, les programmes inconscients de dévalorisation sont désactivés. Et la voix de la sagesse se fait entendre.

La colère envers les chemtrails met encore en évidence ma colère envers le besoin de contrôle du mental mais d’un autre côté, ou en regardant cela sous un nouvel angle, tout ce que je reproche au mental est aussi ce qui me maintient éveillée, dans le désir de paix et d’harmonie, le désir d’être et d’évoluer. Évoluer vers plus de présence, de conscience et de responsabilisation de mes mondes intérieurs. 
Un autre truc qui a tendance à m’affoler, c’est cette prise de poids. Nul doute que ce soit une forme de compensation liée à la diminution des cachets et là encore, la seule chose à faire, c’est de le reconnaitre, de l’accepter et de ne plus se martyriser pour le fait que ce soient encore des comportements inconscients. Une autre occasion d'intégrer la tolérance, la patience, l'humilité en lâchant l'idée de perfection ou le besoin de performer.

Il est clair qu’on ne peut cultiver la force, la foi, l’amour vrai de soi, du jour au lendemain. Parce que l’amour c’est aussi la patience, la tolérance et ses qualités ou attributs de la source se manifestent en les vivant. 
Même la dualité ou le fait d’être souvent en contradiction entre ce que je sais et ce que je fais ou entre ce que je pense devoir faire et ce que je fais, n’a d’autre but que d’amplifier l’amour et la lumière intérieurs et en même temps d’habituer le mental a rester centré, ancré, dans l’équilibre. 
Le ciel est gris jaune ! La marque des passages d'avions, des épandages mais c'est aussi la fréquence des couleurs et leurs attributs qui sont ceux de la sagesse et du juste milieu. 
Là encore, je peux interpréter ce qui est de deux façons, j'ai toujours le choix. 
Je laisse tomber le jardin pour aujourd’hui. J’ai besoin de me poser.

Avec du recul, je vois comment je passe plus vite de l’instabilité à la stabilité émotionnelle et mentale. Puis je vois plus vite l’aspect positif des choses et si je compare ma façon d’être à celle de l’année dernière, la progression est évidente, limite époustouflante. 

Je reprochais au mental de ne jamais être satisfait, d’en vouloir toujours plus mais heureusement parce que ça me permet de ne pas rester endormie, ça initie le mouvement et nourrit le désir d’être, c’est ce qui fait que je me lève enthousiaste chaque matin et vu l’état du monde enfin ce qu’en disent les médias, c’est un atout formidable. 

Je demande régulièrement à mon âme de m’aider à être patiente, mais je n’ai plus besoin de lui demander des preuves de sa présence et de son soutien. Ça aussi, c’est énorme, le doute n’est plus présent. Ce qui ne veut pas dire non plus que je suis sûre de ma perception des choses mais ce dont je suis certaine c’est de la présence constante de l’âme, et du soi ou encore du fait qu’il n’y ait pas de séparation.




24 02 Ce matin est un nouveau jour et la voiture est enfin en état de marche. Il y a eu pas mal de suspense parce que la réparation a demandé plus de temps que prévu et j'ai pas mal cogité à ce sujet pour essayer de comprendre pourquoi ça bloquait. 
Puis j'ai fini par lâcher prise et par me dire que j'étais encore enfermée dans ma vision, dans les questions, à tout ramener à moi sans tenir compte de l'autre de son état d'être et de son vécu. 
Même si cette histoire a été laborieuse et pénible par moments, elle m'a donné l'occasion d'affermir ma foi, de persévérer dans ce choix déterminant, de lâcher prise, de faire confiance et c'est toujours la façon de réagir à ce qui est qui fait la différence. 
On reste bloqué sur ce qui ne va pas alors qu'en lâchant prise, en étant neutre et ouvert, on peut faire de chaque situation une occasion de grandir en sagesse, en capacité d'aimer.  Au lieu de focaliser sur ce qui cloche, en portant l'attention sur Tout ce qui va bien dans notre vie, on vibre sur les fréquences de la gratitude et on est ébahit de constater à quel point on est béni. C'est de cette façon qu'on va voir les progrès accomplis. 

Je n'avais pas remarqué le fait que malgré le stress causé par cette situation, je n'ai pas eu recours aux béquilles habituelles, à la stratégie de fuite qui consiste à prendre un bout de cachet. Je n'y ai même pas pensé! C'est aussi cela qui ressort de la situation. 
Tant que je me lamente sur le fait que je n'arrive pas à diminuer les doses ou même à ne plus en prendre du tout, je vibre sur les fréquences du rejet de soi, du conflit et des reproches, je continue d'accentuer le fait que je me croie victime et impuissante. 

En accueillant toutes ces pensées discordantes, peu à peu ma vision s'éclaire et je peux mesurer la progression réelle à ce sujet. Le fait que je sois beaucoup plus à l'aise avec les autres, que je ne pense plus systématiquement à prendre un bout de cachet quand je suis contrariée, le fait que je ne sois plus autant déstabilisée et que je puisse accepter plus facilement ce qui se présente. Non seulement le geste n'est plus systématique mais le fait que je n'y pense pas, c'est encore mieux, ça veut dire que ça n'est plus une solution même au niveau inconscient.
Tout cela démontre que la stabilité et la confiance s'installent concrètement, que les mécanismes de survie ne gèrent plus toute ma vie. 
J'oublie très souvent que le changement réel s'effectue en profondeur et qu'il se manifeste dans la forme toujours en dernier. C'est toujours la vibration qui est à changer, l'attention qui doit être amenée au centre. 
Et pour que cette réalité soit intégrée comme une vérité effective, il me faudra encore vivre des situations qui me donneront l'occasion de lâcher prise, de venir au centre afin d'ancrer la stabilité, l'équilibre en tout ce que je suis. 
La prochaine fois que je serais contrariée, je ne serais plus autant déstabilisée et peu à peu le réflexe deviendra automatique, je n'aurais plus besoin de cogiter pour me positionner au centre. 
Je sais maintenant reconnaitre la voix de mon âme, sans douter et ça, ça n'a pas de prix! Tout est vraiment une question de positionnement et d'écoute parce que cette voix a toujours été là et c'est la mienne, tout simplement. Seul le ton change, la fréquence n'est pas la même...

* Clefs de sagesse piochée sur le site de Monique Mathieu: http://ducielalaterre.org

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr