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02 Je suis émue ce matin et quelques larmes de joie coulent en écoutant la
dernière partie des « 5 blessures qui empêchent d’être soi-même » de
Lise Bourbeau.
J’ai ce livre audio dans mes documents depuis pas mal de temps
mais je ne l’avais jamais écouté en entier. Je bloquais toujours sur la
description des blessures et des masques évidemment parce que je m’y
reconnaissais trop. Et chacune d’elle faisait écho à ce que je porte ou
devrais-je dire à ce que je portais parce que j’ai la forte sensation d’avoir encore
passé un cap.
La solution ou guérison réside toujours dans le lâcher prise et
même si je ne suis pas encore tout a fait accomplie, je suis en Paix.
Profondément en paix avec mon passé, avec ce que je ressens, avec les réactions
inconscientes et avec ma famille... avec moi-même. Enfin je devrais dire de plus en plus en paix parce que la vie est en mouvement permanent et c'est la constance dans ce désir de paix qui est justement à ancrer.
Tout ce qu’elle décrit est exactement ce que
j’ai vécu et le fait que j’ai eu tant de mal à écouter ou même à lire ce livre
que j’avais acheté en deux exemplaires et que je me suis dépêchée de donner,
est l’expression de la résistance intérieure.
Résistance bénéfique dans le sens
où j’ai choisi de comprendre de l’intérieur en suivant mon cœur, mon intuition,
par la guidance interne et le dialogue avec l’âme.
Par intuition ou par résonance,
le processus de formation des masques et ce qui permet de s’en libérer était
pour moi une réalité que je devais apprendre à reconnaitre et à lâcher.
C’est
un des aspects d’une des blessures, ce besoin de trouver par soi-même ou la
conséquence du fait qu’on ne veut pas se faire aider. La certitude que tout est en soi, que chaque problème a sa solution, que les deux sont "livrés ensemble", est ancré en moi depuis longtemps.
Dans ce monde où la
dualité est un outil de connaissance, où chaque polarité révèle son contraire,
il y a autant de souffrance que de potentiel d’expansion, de résilience, dans
l’élaboration des masques.
Ces stratégies employées nous aident à développer
des facultés mais pour qu’elles soient bénéfiques ou utilisables à profit, il
faut transcender la dualité, revenir au point zéro chaque fois qu’on est en
réaction afin de trouver l’équilibre.
C’est tout le processus, de la découverte
des blessures à leur guérison, qui révèle notre nature véritable, l’essence de
ce que nous sommes et les qualités de notre vrai moi, ces qualités qui
découlent justement des stratégies utilisées afin de ne pas sentir les
blessures.
L’amour et la lumière ou le fait de devenir de plus en plus
conscient de ce que nous ne sommes pas, du fait que ces masques soient des
processus inconscients de survie, de protection de nos blessures, se révèlent et
se déploient dans le processus de guérison.
La reconnaissance des masques et le
désir sincère de les lâcher demande de reconnaitre aussi la valeur de l’amour,
de savoir que cette énergie est en nous, que la sagesse du cœur, de l’âme, est
accessible.
Il y a de nombreuses façons de percevoir l'âme et très souvent on a une vision faussée de ce qu'elle est. Je
ne pense pas que l’âme soit blessée ni même qu’elle ait un sentiment de perte
ou d’abandon, qu’elle ait oublié l’unité avec la source, je pense que c’est la
vision de l’ego ou de la personnalité.
De mon point de vue, l’âme est cet
aspect de l’être qui porte la mémoire et donc l’adn est son socle tout comme le
corps physique au travers de l’inconscient, des stratégies, des corps émotionnels
et subtils.
Elle en est porteuse parce qu’elle est la mémoire de l’expérience
mais elle n’en souffre pas. C’est la personnalité qui est apte à ressentir, à souffrir de ces
blessures et lorsqu’on est identifié à celles-ci, on voit tout au travers de
cette perspective, on croit que nous sommes maudits, persécutés, condamnés à
souffrir.
Une des façons de savoir que ces blessures sont guéries, c’est la
capacité à élargir son champ de vision. Lorsqu’on souffre de la blessure
d’injustice par exemple, on se sent victime, on croit qu’on s’attire toutes
sortes de souffrances parce qu’on est mauvais, on ramène tout à soi, on est
enfermé dans sa bulle et on ne prend pas en considération ce que vivent les
autres.
On peut sentir leur souffrance, avoir de l’empathie mais chacune de nos
réactions nous ramène à notre petit moi, notre souffrance qu’on pense exclusive.
On croit qu’on est la seule victime sur terre, on se croit le centre du
monde.
Mais ça n’est pas de l’égoïsme ou de l’égocentrisme, c’est la
conséquence naturelle du fait de souffrir, de l’intensité de la souffrance qui
nous donne l’impression d’être le centre du monde.
Dans un sens, c’est ce que
nous sommes mais cela se limite à nos mondes intérieurs, à notre
responsabilité, à notre conscience individuelle et nos choix.
Personne
n’est foncièrement mauvais, c’est l’intensité de la souffrance et le fait d’y
être attaché qui génère des comportements agressifs. Qu’on soit sur la
défensive ou en mode agresseur, cela revient au même, on souffre toujours et on
fait souffrir les autres par ignorance ou par désir de réparation, de
vengeance.
Se
reconnaitre dans la description des blessures de Lise Bourbeau, c’est déjà être
conscient de son état intérieur et surtout, ça veut dire qu’on est prêt à
changer, ou encore pour mon cas, qu’on sait déjà comment le faire.
Savoir et
agir ça n’est pas la même chose et très souvent on pense que la connaissance
suffit mais ça demande de concrétiser ses choix.
J’ai encore eu envie de
piocher une clef sur le site de Monique Mathieu*. C’est devenu de plus en plus
rare et j’y vois une forme de progression dans le sens où j’avais tendance à
bloquer par rapport à leur discours un peut trop autoritaire ou disons paternaliste.
Là encore quand
on est dans la dualité, identifié à l’un de ses pôles ou à un rôle, et notamment
celui de victime, on accuse toujours les
autres de notre mal être, ceux qu’on pense être au-dessus de soi.
Les
stratégies élaborées par l’ego sont très complexes mais quand on est sait
comment s’en libérer ou ne plus s’identifier à ces masques, on ne se préoccupe
plus autant de savoir comment ça s’est construit.
Cela peut être une forme de
résistance mais d’un autre côté c’est aussi la conséquence de notre ouverture
de cœur et de conscience. L’intuition se développe dans la relation intime avec
l’âme et dans la confiance qui s’installe la méfiance des protecteurs
intérieurs diminue.
L’expression "s’armer de patience" prend tout son sens quand
il s’agit de changer son mode de fonctionnement interne et le terme "d’arme" justifie
aussi le pouvoir que cela procure.
Apprendre à reconnaitre l’essence de la
source en soi, le langage de l’âme et celui du corps physique et savoir
l’interpréter c’est aussi tout un art et de la même façon qu’on apprend à
parler une nouvelle langue, ça suppose toute une restructuration du mentale.
Le
fait de savoir que l’intellect en est capable, c’est aussi très rassurant
Le
contexte de la dualité une fois qu’on comprend que c’est un principe
révélateur, initiatique, et que dans ce constat on choisi de se positionner au
centre, au point zéro, tout en soi se stabilise, s’équilibre et on verra alors
l’aspect positif de ce qu’on jugeait comme étant négatif.
Ce
n’est pas un processus intellectuel, c’est la libre circulation de l’énergie et
l’augmentation du taux vibratoire ou sa stabilisation dans la paix, l’unité,
qui permet au mental de comprendre relativement les lois et principes
universels.
La stabilité émotionnelle et le désir de paix purifient la vision
comme le fond de l’eau claire apparait une fois que le remous se dissout.
L’émotion et le mental apeuré, c’est comme si on pataugeait dans une mare et
tant qu’on bouge, l’eau est trouble.
La seule façon de retrouver la clarté,
c’est de cesser tout mouvement intérieur.
La pensée et l’émotion sont les mouvements
internes incessants mais au-delà de ces vagues, il y a la stabilité, la
conscience immuable, réalisée, omniscient, omnipotente et omniprésente.
On
pourrait la comparer au vide, au néant, au non manifesté mais c’est en fait un
vide qui est rempli du tout. Un « espace » où toutes les potentialités
existent.
On ne peut pas arrêter ce mouvement mais on peut choisir de ne pas le suivre.
Alors
que je me demandais comment aider ma mère à prendre conscience de ce qu’elle
est en vérité puisqu’elle est souvent à ressasser et peine à dormir, l’idée
m’est venu une fois de plus de lui parler de l’observateur intérieur.
En effet
on peut constater qu’on entend nos pensées, il y a donc deux sois à l’intérieur,
un qui émet des pensées et un autre qui les entend.
On croit être celui qui
pense mais en fait on est surtout ou avant tout, celui qui observe.
Tout le
problème est là, si je crois que je suis mes pensées, je vais essayer de les
changer par des raisonnements, des nouvelles croyances, des nouvelles infos. Et
je vais y arriver parce que c’est ce qu’on fait tout le temps mais on connait
mal le processus, on croit que notre seule volonté peut nous permettre de
changer mais il s’agit plus de reconnaitre qui nous sommes au-delà des pensées,
donc en essence et de la laisser faire.
Comme le dit Jean Pierre Malet, la
conscience du futur ou le soi, ajuste les infos du passé, de l’âme, à celles du
présent, en préparant un futur potentiel en conséquence.
Cela se produit aussi
lors de méditations ou de silence mental.
On comprend mieux selon cette
perspective, ce qui nous reste à faire, apprendre à être en paix avec tout ce
qui est, choisir les pensées qu’on veut nourrir et lâcher les vieux masques.
La
période actuelle est assez délicate parce qu’on sort d’un vieux système de
pensée, de croyances et comme chacun capte les nouvelles fréquences, comme il
les interprète selon sa personnalité, comme on est encore attaché au passé, on
élabore de nouvelles croyances ou théories qui nous ramènent en arrière.
Tout a
déjà été dit mais c’est notre façon d’interpréter qui change peu à peu.
Depuis
le cœur, selon son intelligence, sa sagesse, on comprend parfaitement les enseignements
du Christ basés sur l’amour inconditionnel et la relation intime à la source,
on le sait depuis deux milles ans. Mais au lieu d’appliquer ces enseignements
en commençant par sentir cette connexion à la source, on interprète, on ajoute
des conditions à ce qu’il a enseigné.
« Aimer en vérité » c’est tout
ce qui est à faire mais ces trois mots sont si chargés de fausses croyances que
tout est complexifié. Alors au lieu d’essayer de trouver de nouvelles
définitions à ces deux mots on peut simplement les sentir et les vivre.
A mon
sens, cela veut dire être sincère et donc authentique selon ce que nous sommes
au-delà des masques et dans l’expression de notre ressenti à chaque instant.
On
conçoit ainsi aisément que la vérité devient subjective au niveau de la
personne et que personne n’a tort ou raison. Puis que la vérité de l’être est
vibratoire avant d’être sensorielle, émotionnelle et mentale.
Clef
631*
"Nous
comprenons très bien que lorsque vous avez une souffrance dans votre corps
physique c’est extrêmement gênant, mais si vous focalisez toujours votre pensée
sur cette souffrance, vous l'augmentez. Plus vous l’ignorerez, plus elle
disparaîtra. Bien sûr elle ne partira pas instantanément, mais nous le
répétons, plus vous vous l’ignorerez, plus elle disparaîtra. Ne tenez plus
compte de sa présence".
Cela
semble aller à l’encontre des enseignements de Lise Bourbeau quand elle dit
"d’écouter son corps" mais le terme prête à confusion parce qu’il s‘agit plus
d’apprendre à ressentir que d’écouter.
Ressentir en sachant que les mouvements
des pensées et des émotions cachent des peurs, des blessures, des
incompréhensions.
Le message de l’âme est toujours "aime-toi entièrement,
profondément, depuis l’être essenciel jusque dans la matière".
Ce n’est pas tant
la réponse aux symptômes qui est à attendre mais plus le fait de changer sa
vision de soi et des choses.
Ignorer la maladie à mon sens, ça veut dire de ne
pas en rajouter, de ne pas ajouter de croyances et de garder en mémoire le fait
que la santé résulte de l’harmonie.
En confiant à la source nos peurs, nos
interrogations à ce sujet, on va s’ouvrir à recevoir de nouvelles idées, être
guidé sur une info qui va nous aider à comprendre mais surtout à mieux nous
aimer.
Par expérience je constate que c’est souvent la nécessité d’être
patient, tolérant et doux avec soi-même que les symptômes physiques invitent à
intégrer.
23
02 J’ai écouté une vidéo de Darpan mise en ligne depuis quelques temps mais je
n’avais pas eu l’envie de la voir jusqu’à ce matin. Ce qu’il dit me parle et ce
thème de l’humilité arrive au bon moment parce que selon l’ancien système de
fonctionnement, l’ancienne façon de manifester l’amour, le système de
valorisation par comparaison ne peut pas être viable. Du moins pas comme avant
selon les calculs stratégiques du mental.
DARPAN - Je suis un débutant (extrait 20 min.)
Le véritable amour de soi se cultive
dans la relation intime à la source, par la reconnaissance de cette énergie, de
cette vibration qui pourrait se résumer par "penser et agir par amour".
Bon je
vais dehors finir de laver la voiture parce que j’essaie d’organiser mes
journées autrement pour profiter du soleil et de la chaleur, pour être plus
dans l’action.
Je me suis empâtée pendant l’hiver et ça me perturbe pas mal.
J’ai passé les ¾ de ma vie dans un corps d’adolescente et cette nouvelle forme
me déstabilise.
D’un certain côté, je me dis que c’est normal et même bénéfique
que je change de forme puisque les masques sont retirés peu à peu et ce changement de forme est la manifestation concrète du changement en profondeur mais il y a
comme un goût de stratégie de compensation…
Les
passages d’avion sont permanents et l’air est saturé alors je me dis que le
matin, c’est moins pire…mais il est midi et le ciel est déjà tout gris !
Là encore, ça demande de vider son sac, de confier à la source tout ce que ça
génère comme peur, colère, tristesse.
Finalement
tout cela nous invite au détachement équilibré et donc à rester centré, ancré,
focalisé sur le désir de paix et d’harmonie.
Le mécano est sensé venir à 14h…Je
m’agace encore à essayer de planifier mon temps parce que je suis toujours
contrariée puisque ça ne se passe jamais comme prévu et je me dis une fois de
plus que le but, c’est de m’amener à vivre au jour le jour, à être présente,
consciente et en paix.
Comme
je m’y attendais, le mécano n’est pas venu à l'heure dite et j’ai commencé à exprimer de la
colère envers le voisin qui est venu me dire que le mécano viendrait alors que
je ne lui demandais rien.
Pour ne plus me prendre la tête à ce sujet, j’avais
décidé de ne plus y penser, tout simplement et de suivre l’élan porté par la
joie.
Alors évidemment au début je râle contre l’extérieur puis de plus en plus
vite, je me rends compte que la colère est toujours contre moi-même, contre le
mental.
Je
suis en colère de constater que le regard des autres compte encore, que je suis
influençable, que je manque de confiance, que je suis encore facilement
déstabilisée…
Alors au lieu de ruminer, j’ai entamé un dialogue avec mon âme.
Au
début, je me suis contentée de lui dire ce que j’avais sur le cœur puis tandis
que je faisais la vaisselle, j’ai observé ce discours intérieur et constaté que
c’était un dialogue et pas un monologue.
Deux voix qui dialoguent ensemble d'une façon très familière, naturelle à tel point que je ne me suis même pas rendue compte que je dialoguais avec mon âme, enfin avec une part plus éclairée de ce que je suis.
Une voix que certains appellent leur guide ou des maitres, des anges. C'est d'ailleurs souvent le sentiment d'indignité qui amène à se dire qu'on ne peut pas être en contact avec le divin en soi. Déjà le mot "divin" met de la distance tellement il représente le pouvoir et la domination, la soumission à une autorité très éloignée.
Parler de l'âme est à mon sens plus proche de la réalité puisque c'est l'aspect individualisé, le médiateur entre les mondes, les incarnations, qui est à l'intérieur, directement accessible et qui s'étend bien au-delà de cette sphère matérielle. On est tellement habitué à croire que l'autorité est à l'extérieur, qu'on a besoin de chef, de leader, de guide, qu'on peine à imaginer que la sagesse est à l'intérieur et qu'elle est accessible.
Elle l'est pour peu qu'on se tourne vers l'intérieur, dans l'écoute, l'observation neutre qui permet justement de voir et de comprendre avec le cœur, selon la perspective de l'âme.
Je
râlais en fait parce que la patience et l’humilité ne sont pas mes qualités
premières et comme je sens que c’est cela qu’il m’est demandé d’intégrer en ce
moment, je me sens minable. Voilà l'occasion de lâcher l'idée d'un modèle de perfection à suivre et en même temps celle que j'ai de la valeur seulement si le regard des autres à mon égard est admiratif.
Et bien finalement, c’est parfait, c’est
précisément ce genre de sensation qui permet d’intégrer l’amour vrai de soi et
la patience. En laissant ces sensations s’exprimer librement sans donner de
l’importance à l’habituel discours associé à ces émotions, les programmes
inconscients de dévalorisation sont désactivés. Et la voix de la sagesse se fait entendre.
La
colère envers les chemtrails met encore en évidence ma colère envers le besoin
de contrôle du mental mais d’un autre côté, ou en regardant cela sous un nouvel
angle, tout ce que je reproche au mental est aussi ce qui me maintient
éveillée, dans le désir de paix et d’harmonie, le désir d’être et d’évoluer. Évoluer vers plus de présence, de conscience et de responsabilisation de mes
mondes intérieurs.
Un autre truc qui a tendance à m’affoler, c’est cette prise de poids. Nul doute que ce soit une forme de compensation
liée à la diminution des cachets et là encore, la seule chose à faire, c’est de
le reconnaitre, de l’accepter et de ne plus se martyriser pour le fait que ce
soient encore des comportements inconscients. Une autre occasion d'intégrer la tolérance, la patience, l'humilité en lâchant l'idée de perfection ou le besoin de performer.
Il est clair qu’on ne peut
cultiver la force, la foi, l’amour vrai de soi, du jour au lendemain. Parce que
l’amour c’est aussi la patience, la tolérance et ses qualités ou attributs de
la source se manifestent en les vivant.
Même la dualité ou le fait d’être
souvent en contradiction entre ce que je sais et ce que je fais ou entre ce que
je pense devoir faire et ce que je fais, n’a d’autre but que d’amplifier
l’amour et la lumière intérieurs et en même temps d’habituer le mental a rester
centré, ancré, dans l’équilibre.
Le ciel est gris jaune ! La marque des passages d'avions, des épandages mais c'est aussi la fréquence des couleurs et leurs attributs qui sont ceux de la sagesse et du juste milieu.
Là encore, je peux interpréter ce qui est de deux façons, j'ai toujours le choix.
Je laisse tomber
le jardin pour aujourd’hui. J’ai besoin de me poser.
Avec
du recul, je vois comment je passe plus vite de l’instabilité à la stabilité
émotionnelle et mentale. Puis je vois plus vite l’aspect positif des choses et
si je compare ma façon d’être à celle de l’année dernière, la progression est
évidente, limite époustouflante.
Je reprochais au mental de ne jamais être
satisfait, d’en vouloir toujours plus mais heureusement parce que ça me permet
de ne pas rester endormie, ça initie le mouvement et nourrit le désir d’être,
c’est ce qui fait que je me lève enthousiaste chaque matin et vu l’état du
monde enfin ce qu’en disent les médias, c’est un atout formidable.
Je demande
régulièrement à mon âme de m’aider à être patiente, mais je n’ai plus besoin de
lui demander des preuves de sa présence et de son soutien. Ça aussi, c’est
énorme, le doute n’est plus présent. Ce qui ne veut pas dire non plus que je
suis sûre de ma perception des choses mais ce dont je suis certaine c’est de la
présence constante de l’âme, et du soi ou encore du fait qu’il n’y ait pas de
séparation.
24 02 Ce matin est un nouveau jour et la voiture est enfin en état de marche. Il y a eu pas mal de suspense parce que la réparation a demandé plus de temps que prévu et j'ai pas mal cogité à ce sujet pour essayer de comprendre pourquoi ça bloquait.
Puis j'ai fini par lâcher prise et par me dire que j'étais encore enfermée dans ma vision, dans les questions, à tout ramener à moi sans tenir compte de l'autre de son état d'être et de son vécu.
Même si cette histoire a été laborieuse et pénible par moments, elle m'a donné l'occasion d'affermir ma foi, de persévérer dans ce choix déterminant, de lâcher prise, de faire confiance et c'est toujours la façon de réagir à ce qui est qui fait la différence.
On reste bloqué sur ce qui ne va pas alors qu'en lâchant prise, en étant neutre et ouvert, on peut faire de chaque situation une occasion de grandir en sagesse, en capacité d'aimer. Au lieu de focaliser sur ce qui cloche, en portant l'attention sur Tout ce qui va bien dans notre vie, on vibre sur les fréquences de la gratitude et on est ébahit de constater à quel point on est béni. C'est de cette façon qu'on va voir les progrès accomplis.
Je n'avais pas remarqué le fait que malgré le stress causé par cette situation, je n'ai pas eu recours aux béquilles habituelles, à la stratégie de fuite qui consiste à prendre un bout de cachet. Je n'y ai même pas pensé! C'est aussi cela qui ressort de la situation.
Tant que je me lamente sur le fait que je n'arrive pas à diminuer les doses ou même à ne plus en prendre du tout, je vibre sur les fréquences du rejet de soi, du conflit et des reproches, je continue d'accentuer le fait que je me croie victime et impuissante.
En accueillant toutes ces pensées discordantes, peu à peu ma vision s'éclaire et je peux mesurer la progression réelle à ce sujet. Le fait que je sois beaucoup plus à l'aise avec les autres, que je ne pense plus systématiquement à prendre un bout de cachet quand je suis contrariée, le fait que je ne sois plus autant déstabilisée et que je puisse accepter plus facilement ce qui se présente. Non seulement le geste n'est plus systématique mais le fait que je n'y pense pas, c'est encore mieux, ça veut dire que ça n'est plus une solution même au niveau inconscient.
Tout cela démontre que la stabilité et la confiance s'installent concrètement, que les mécanismes de survie ne gèrent plus toute ma vie.
J'oublie très souvent que le changement réel s'effectue en profondeur et qu'il se manifeste dans la forme toujours en dernier. C'est toujours la vibration qui est à changer, l'attention qui doit être amenée au centre.
Et pour que cette réalité soit intégrée comme une vérité effective, il me faudra encore vivre des situations qui me donneront l'occasion de lâcher prise, de venir au centre afin d'ancrer la stabilité, l'équilibre en tout ce que je suis.
La prochaine fois que je serais contrariée, je ne serais plus autant déstabilisée et peu à peu le réflexe deviendra automatique, je n'aurais plus besoin de cogiter pour me positionner au centre.
Je sais maintenant reconnaitre la voix de mon âme, sans douter et ça, ça n'a pas de prix! Tout est vraiment une question de positionnement et d'écoute parce que cette voix a toujours été là et c'est la mienne, tout simplement. Seul le ton change, la fréquence n'est pas la même...
* Clefs de sagesse piochée sur le site de Monique Mathieu: http://ducielalaterre.org
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vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure
et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain
divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr