lundi 27 février 2017

« Activer la triple flamme en soi : patience, persévérance et constance » & vidéo d’animation






25 02 (j'indique la date de ce que j'écris pour montrer la façon dont les choses évoluent rapidement dès lors qu'on choisi l'amour et en même temps comment cela passe par des hauts et des bas. Et c'est ce mouvement qui permet d'ancrer la stabilité par le positionnement au centre) 
Je pensais que le fait d’avoir été privée de voiture pendant deux mois m’aurait propulsée vers l’extérieur mais ça n’est pas le cas. Comme je suis encore dans la phase d’observation sans jugement des processus internes et l’intégration de la patience, je ne force rien. 

Tout est question de vibration et en suivant l’élan porté par la joie, je suis sûre d’être sur la bonne voie. Celle que je parcours en compagnie de mon âme, en conscience et qui me conduit vers le meilleur futur potentiel. Et surtout, dans le présent, incarnant de plus en plus la paix, l'harmonie et l'unité, instant après instant. 

J’ai dû accueillir quelques pensées de critiques et de jugements qui appartiennent à l’ancien mode de fonctionnement, à l’ancien monde pour revenir à la conscience de Qui je suis et à ce que je veux, quelle vibration je choisis d’émaner.

Partant du principe que je ne choisis pas ce qui émerge spontanément, et sachant que cela est une occasion d’affirmer mon positionnement au centre, je n’anticipe pas, je ne planifie et ne prévois rien tant que je ne me suis pas posée dans la neutralité jusqu'à retrouver la paix et la clarté ou la stabilité mentale, émotionnelle. 


C’est aussi, en étant dans la spontanéité, la vérité de l'instant, ce qui fait émerger toutes sortes de pensées liées aux croyances basées sur l’idée de séparation, de dualité, de bien et de mal, de devoir, d’obligation, de sacrifice, de punition et de récompense. 

Toutes sortes de croyances élaborées dans l’ignorance de sa vraie nature et inscrites ou plutôt réactivées depuis l’état de nourrisson selon l’interaction avec l’entourage. Selon notre bagage génétique et les vibrations de la dualité, de la densité.

En observant les relations parent/enfant, selon les connaissances des mécanismes de survie et le phénomène de projection, on constate qu’on reproduit de génération en génération, les mêmes schémas de pensées, les mêmes comportements en apportant tout de même quelques modifications à chaque nouvelle génération. 
Selon les connaissances acquises par les pères (dans le sens générique), les enfants viennent sur terre avec ces connaissances en eux qui les aideront à changer leur vision d’eux-mêmes et du monde. 

Ainsi, chaque découverte scientifique dans la constitution de l’humain, de ses modes de fonctionnement, est accessible aux enfants qui naissent, simplement par vibration et par résonance, parce qu’ils reçoivent toutes les données de la terre en venant s’y incarner. 

Ils reçoivent autant les énergies des égrégores en place, les forces duelles et involutives, les schémas inconscients et ancestraux que le potentiel évolutif, les infos innovantes ou les nouvelles connaissances. Nous portons tout en nous et notre constitution multidimensionnelle en est autant l'image que le potentiel.

La vie éternelle, pour faire simple, c’est la conscience qui existe avant la naissance et après la mort. C’est l’essence de qui nous sommes, la conscience Une ou la connaissance que tout est Un et en substance, l’amour vital, universel, inconditionnel, la force de reliance, d’attraction, de communication, l’énergie du désir, celle qui initie le mouvement, le désir d’expansion, de fusion, de multiplication. 
Le désir et le plaisir qui sont les moteurs de l’humain sont l’expression de cette énergie de vie, de l’amour que nous sommes mais ces énergies sont dispersées à tort et à travers, éparpillées dans l’ignorance de notre nature essentielle. 

Elles ont été limitées et conditionnées aux croyances en un pouvoir extérieur, un pouvoir basé sur la dominance de l’autre et l’expansion de territoire, l’accumulation de richesses. Les limites de cette société régie par le système bancaire, le capitalisme, l’épargne, la spéculation, sont révélées chaque jour amenant de plus en plus de personnes à comprendre l’importance des valeurs humaines.

Une société patriarcale, pyramidale qui s’écroule un peu plus mais selon le principe de dualité conflictuelle qui est la base de ces systèmes, pour que la conscience collective s’ouvre à la vérité de l’être multidimensionnel co-créateur, elle doit voir l’effet de ce qu’elle projette. Comprendre ainsi les lois universelles et réaliser que nous sommes UN. 

J’ai rigolé en voyant que des sorciers se réunissaient pour lutter contre Trump et en réponse à cela, des groupes de prières se formaient afin de contrer le pouvoir dit occulte. Mais ça ne fait qu’amplifier la dualité, le confit et ça perpétue les mêmes croyances, les mêmes schémas involutifs et destructeurs. Les égrégores de la dualité, sont grassement nourris et la vibration majeure reste toujours celle de la lutte, de l’opposition, de la guerre, de la domination, des manipulations…




Pourtant on peut constater chaque jour la relation entre ce que nous ressentons et ce qui est, la façon dont on perçoit les choses selon notre propre état d’être, de conscience. 
La façon dont l’extérieur résonne avec ce que nous vibrons et comment en faisant la paix en soi, notre vision change en même temps que la fréquence qu’on émane. 
Comme je l’écrivais à la suite du message des guides de l’unité canalisés par Daniel Desjardins, tout à l’heure, le bébé prend conscience de son pouvoir sur son entourage et il va se forger une personnalité selon le type de relations qu’il entretient avec ses parents. 

Il repère très vite ce qu’il faut faire pour être aimé et pour rendre ses parents heureux. Ainsi, peu à peu, il perd sa véritable identité en se forgeant une personnalité modelée selon les attentes de ses proches. Il mesure l'impact de son comportement sur les autres et croit que son pouvoir est là, que l'amour vient de l'extérieur, selon son attitude.

Retrouver la connexion avec l’âme ou l’essence de Qui nous sommes en vérité, nourrir cette intime relation va nous permettre de renaitre à notre nature véritable, notre vrai moi, notre âme et à la conscience Une.
C’est ce que je trouve génial à notre époque et c’est ce qui me donne le courage, l’envie irrésistible d’exister ici et maintenant malgré les apparences, malgré le fait que cette période passe par la révélation de tout ce qui a été enfoui, caché, gardé secret. 

Là encore on peut constater l’effet contraste de la dualité, le fait que tout le monde puisse connaitre la vérité, autant celle de l’humain que celle du divin.

On peut voir en même temps les horreurs commises par l’humain et sa capacité d’aimer qui semble surhumaine parfois. Derrière ces aspects sombres et lumineux, il y a la lumière qui éclaire ce jeu de contraste et en révèle l’illusion ou le principe de révélation de l’être véritable multidimensionnel, éternel et complet.

Il faut bien comprendre que toute stratégie est un calcul mental qui se base sur l’idée de séparation, la peur, l’instinct de survie qui considère l’autre comme un danger ou une proie potentielle. 
Ce sont des schémas basiques de survie qui nous maintiennent dans l’ignorance et le cycle de répétition des mêmes comportements inconscients et destructeurs. 
On en voit l’effet chaque jour tant à l’intérieur qu’à l’extérieur mais on est tellement accroché à notre personnage qu’on ne voit pas qu’on créé notre propre malheur, qu’en étant identifié à l’apparence, convaincu de devoir choisir entre le bien et le mal, on est la marionnette de nos peurs, conditionnements et croyances. 

Cette petite animation illustre parfaitement la force de ces conditionnements et comment l’amour peut élever un être au-delà de ces jeux de rôle, comment un individu devient un humain véritable en devenant conscient et responsable de ses mondes intérieurs, du choix de ses pensées, de sa capacité à suivre son cœur...On peut le voir aussi comme l'union du masculin et du féminin en soi...
"Amir & Amira" - by ESMA


L’humain est manipulé tant par ses pulsions internes que par les conditionnements extérieurs qui en sont le reflet
Notre cerveau composé de trois parties est à l’image de notre soi passé, présent et futur. La part de l’inconscient, la façon dont il gère notre vie à travers les pensées qui appartiennent au passé, qui sont la mémoire et la répétition des mêmes croyances, et par nos émotions qui sont l’expression de la pulsion de vie, la manifestation de l’énergie du désir enfermée, conditionnée par les pensées associées, par toutes ces étiquettes qu’on leur a collé, ne peut pas être niée. 

Seule la reconnaissance de ces mécanismes, le fait de devenir conscient de ce qui nous constitue et de nos modes de fonctionnement, peut nous amener à changer vraiment ou à être en vérité, à manifester Qui nous sommes véritablement. L’effet contraste nous révèle l’essence de l’être lorsqu’on amène cela à notre conscience, lorsqu’on décide de ne plus nourrir le jeu de la dualité ou de ne plus s’identifier aux pensées émotions qui en découlent.  

Maintenant, je me dis « fait comme tu le sens » en étant confiante dans le fait que c’est le meilleur choix. Ou je devrais dire « fais comme tu veux te sentir ».

Le paradoxe de l’humain qui prend conscience de ce qu’il n’est pas ou qui peut voir les masques qu’il porte, les rôles qu’il joue, c’est de complexifier les choses, plus on voit et plus on risque de s’enfermer dans le monde de la pensée, dans les mondes éthérés, invisibles, parce que la lumière nous montre à quel point nous sommes immenses, complexes, dans le fonctionnement et la constitution de l’être. 

Déjà le corps physique est encore une énigme pour la science et plus on peut voir dans l’infiniment petit, plus on se rend compte de la complexité et en même temps de l’harmonie, qui règnent à l’intérieur. 
Si on pouvait voir avec nos yeux physiques, tout ce que nous sommes, on serait époustouflé et même perdu tant les limites n’existent pas. 

Je ne suis même pas sûre qu’on puisse distinguer les contours de notre corps si on voyait les énergies qui nous traversent, les connexions à tous les niveaux de l’être. 
Selon le plan de conscience ou la vibration qu’on émane, selon le corps qu’on observe, la constitution change considérablement et ce qui est magnifique c’est que ça puisse fonctionner en harmonie. 
Notre structure atomique, cellulaire, notre corps mental infini qui en plus projette continuellement de l’énergie, qui en reçoit aussi, le cerveau qui traite l’info ou la lumière, qui gère les émotions, les hormones qui sont sécrétés, le flux sanguin qui circule sous la pression des battements du cœur, les réseaux neuronaux, le système nerveux, le souffle, la respiration, tous ces systèmes sont gérés par une formidable intelligence. 

Plus je prends conscience de cela et moins j’ai envie de bouger ou d’aller vers l’extérieur. 
Il y a tant à découvrir à l’intérieur et d’ailleurs ça me fait penser à la 12ème reconnexion âmique proposée par Magali qui a eu lieu je ne sais plus quand. 
Je n’ai pas encore eu l’élan de l’écouter et comme le soleil brille je crois que je vais plutôt aller au jardin. Je devrais aller faire des courses mais je n’en ai pas envie. 

Cette immobilité cache sûrement des peurs mais au lieu de chercher la cause de ce manque de motivation à agir, je parle à mon âme. C’est clair qu’il y a encore pas mal de remue ménage à l’extérieur, au niveau énergétique et comme ça fait écho à l’intérieur, le truc, c’est de rester centré, tourné vers soi ou de rester consciente de Qui je suis, de me souvenir que c’est toujours dans ce retour au centre, au point zéro, que je trouve la stabilité.  Et que l'influence extérieure n'a plus d'impact sur mon état d'être, par la même occasion.

Du coup, je vais aller m’allonger. J’ai eu la sensation d’être à l’aise avec le mécano hier mais je me rends compte que cela m’a pas mal chamboulée à l’intérieur. Je le vois dans des petits détails mais au lieu de bloquer dessus en me disant que je suis encore dans la méfiance, je m’ouvre à entendre, à ressentir, ce qui se passe en moi. 




On ne peut pas dire que je sois très claire dans ce que je veux mais comme j’ai choisi de me laisser guider, de ne pas anticiper ou planifier les choses, je joue le jeu. 
J’ai toujours cette sensation d’être manipulée par l’inconscient puisque je ne peux pas décider quelles pensées vont émerger, mais c’est la condition de l’humain et la seule capacité que j’aie, c’est de choisir ce que je nourris, ce que je crois, ce que je veux vibrer. 

Allez, rebelote des critiques et des voix qui reprochent l’inaction, le manque de courage, d’audace, de force de conviction……………
C’est le moment de parler avec mon âme, de lui dire tout ce qui me pèse et bien sûr cette dépendance aux cachets qui me gonfle de plus en plus parce que ça complique tout. 
L’envie d’arrêter est de plus en plus forte mais je n’arrive pas à passer le cap. 

"Présence divine merci de me guider vers la voie de sortie comme tu l’as fait pour l’herbe". J’en ai vraiment marre de me limiter, d’être enfermée dans ma tête, bloquée à l’écriture, collée au siège devant l’ordi. Marre d’être encore manipulée par cette addiction, par la peur et en plus de constater que les stratégies s’adaptent aux nouvelles connaissances créant d’autres façons de bloquer l’énergie. 

De toute façon je ne peux rien contrôler, ni les rêves ni les pensées émotions qui émergent. Les rêves qui cette nuit ont été nombreux et l’un d’entre eux mettait en scène l’arrivée d’ovnis dans le ciel. J’étais avec une amie et on observait assez ébahies ces phénomènes curieux. Il y a même eu à un moment des personnages comme spiderman dans ce rêve ! N’importe quoi, comme la majorité des rêves et en plus ça ressemble à la masse d’infos que j’ai vues la veille en parcourant la page de google+ où les ‘amis’ publient des posts. 

Dans un sens ça vient valider l’idée que le sommeil soit un actualisateur/synthétiseur des expériences et infos reçues dans la journée. J’ai mangé des crêpes, le truc bien lourd à digérer et malgré une longue nuit, le sommeil me cueille ! Je n’insiste pas malgré le beau soleil…Là encore je nage en plein paradoxe, je remarque que la prise de poids me dérange mais je mange des trucs très riches en protéines et en graisses....
Pas facile d’être un humain ! Ce qui est difficile en fait c’est d’être un canal qui capte tout et qui a bien du mal à s’y retrouver parfois. Pas étonnant d’avoir envie, besoin même, d’une pause et de silence ! 

C’est encore une invitation à prendre soin des infos que je regarde et à éviter le superflu. On est sans arrêt sollicité, amené à se tourner vers l’extérieur et à s’y perdre avec Internet, avec tous ces objets sensés faciliter la communication mais si je me souviens que l’extérieur reflète l’intérieur, ça veut dire qu’il y a quelque chose à entendre, des voix internes qui ont besoin d’être entendues ou plus simplement des émotions, des énergies qui ont besoin de circuler…d'être pacifiées
Bon je ferme l’ordi et je vais m’allonger. Peut-être qu’il me faut arriver à un stade de ras le bol général pour oser lâcher les cachets…C’est peut-être ça la réponse à la demande envers l’âme à ce sujet. En tous cas, c’est le temps de lâcher le contrôle...je note aussi que je suis beaucoup moins déstabilisée qu'avant par ces mouvements intérieurs de révolte...




Ce matin, 27 février, les choses sont plus claires, beaucoup plus calmes et cette araignée personnifiée dans mon rêve, représente le contact avec l'âme/Soi ou la géométrie sacrée. C'est le signe de la rencontre avec l'âme/Soi ou l'actualisation passé, présent, futur. 
La géométrie sacrée représente le potentiel selon disons le thème astral, la signature de l'âme, définie selon son chemin passé et qui trace son futur possible. 

C'est une interprétation subjective pas très précise mais ce qui compte le plus, c'est le fait que le positionnement au centre ramène à la paix puis peu à peu le mental interprète ce que l'âme ou le soi rayonnent. Et cela me confirme encore l'idée que la nuit, un travail d'actualisation se réalise. Ce qui veut dire aussi que le sommeil est essentiel et suffisant pour évoluer. Que le silence dans la journée, le fait de ne pas s'attacher aux pensées, de méditer, de contempler, d'observer sans juger, favorise cette actualisation des données, cette intégration de la lumière...

En tous cas, le break avec l'ordinateur m'a fait du bien parce qu'il est clair que le besoin d'équilibre se situe aussi dans l'utilisation de ces outils de communication. Le fait de publier ce que j'écris est une forme de stratégie de compensation, une façon de me positionner vis à vis de l'extérieur. 
Je parle de stratégie dans le sens où le mental adapte son mode de fonctionnement aux nouvelles infos qu'il reçoit, à l'évolution de son environnement. 
Ce n'est ni bien ni mal, c'est sa façon d'intégrer les infos et le souci c'est toujours d'espérer nourrir l'amour en soi en attendant une quelconque reconnaissance extérieure.  
Une stratégie est néfaste quand on s'y identifie ou quand on n'est pas conscient que c'est juste une forme d'adaptation du mental. 

Et ce qui résulte de ce week-end mouvementé intérieurement, c'est davantage de confiance, en l'âme, en soi, en ce choix de lâcher prise, davantage de faciliter à retrouver la paix, davantage de présence à soi et de désir de persévérer dans la libération de l'addiction. Le mode d'emploi se dessine peu à peu et c'est toujours l'amour inconditionnel qui en est l'ingrédient principal. J'ai pu constater, dans le dialogue avec l'âme/Soi, que je suis surtout attaché au besoin de contrôle dans ce geste addictif. 
La frustration qui vient du fait de ne pas pouvoir exercer de contrôle sur ce que je suis, sur ce geste, se dissout dans le fait de réaliser que c'est en choisissant de faire confiance à la guidance intérieure, de maintenir ce désir de paix et d'unité, que j'utilise au mieux le pouvoir de la volonté. Alors patience, persévérance et constance ou dit autrement, amour, volonté et sagesse...triple flamme en action... 
A propos d'action, j'ai finalement fait ce que j'étais sensée faire, avec enthousiasme, même si je suis allée en course dimanche au lieu de samedi. D'ailleurs, c'est une façon d'affirmer mes choix tout en me coupant de la routine fortement liée aux conditionnements humains...


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr