dimanche 1 janvier 2017

« Cultiver la joie, substance et moteur de la création » & vidéos



 

31 12 Je vis en ce moment une transformation profonde ou qui s'imprime jusque dans les profondeurs de la mémoire, résultat des prises de conscience quant à l’importance du corps physique. C’est clair qu’avant, je le considérais comme un poids, une charge et la haine que je nourrissais envers lui, le voyant comme un objet méprisable, n’arrangeait rien à l’affaire. 
Malgré que je comprenais l’importance vitale de cet aspect de soi, j’y étais si étrangère, inconfortable, que je ne rêvais que d’une chose, c’était d’être un pur esprit.
Je refusais de m’incarner dans ce corps qui me causait beaucoup de souffrance et malgré que son apparence ne soit pas monstrueuse, je le regardais avec dédain et même un certain mépris. Je ne voulais pas jouer le jeu de la séduction que je considère comme une forme de manipulation mais j’usais de la pire des manipulations qui consiste à rejeter ces besoins, à nier sa valeur et à ne pas vouloir ou plutôt à ne pas pouvoir le sentir. C’est vraiment le cas de le dire puisque je refoulais toute émotion difficile, désagréable, négative. J’ai même refusé de le nourrir pendant plus de dix ans !

Puis peu à peu, en prenant conscience de sa constitution, des nombreux corps subtils, des règnes et des éléments qui le composent, j’ai réalisé que j’étais à la tête d’un univers entier. Enfin à la tête, que j’en avais la responsabilité non comme une lourde charge mais que ce que je pensais être un objet était en fait une multitude de sujets dont le bien-être, l’harmonie et la paix dépendait de ma vision et de mes choix.


Depuis que je considère tout ce qui se vit en moi, que ce soit agréable ou pas, douloureux ou inspirant, comme des messages de l’âme, des expressions de l’amour, des appels à manifester cette essence d’amour et de lumière ou à la contempler et laisser son rayonnement restaurer l’ordre et l’harmonie, cette nouvelle vision a changé mon comportement. 
J’ai d’abord focalisé mon attention sur le corps mental afin de laisser l’amour lumière œuvrer à libérer les croyances invalidantes basées sur l’idée de séparation jusqu’à comprendre l’importance de l’unité ou de l’abandon de toute forme de dualité, de jugement.
Puis en abordant les émotions sous un nouvel angle, en comprenant qu’elles sont associées aux pensées et que leur charge énergétique impact sur mon état d’être, que celles qui sont refoulées nourrissent les anciennes croyances et que pour s’en libérer, il faut permettre à tout ce matériel de s’écouler librement depuis la mémoire inconsciente et physique, la transformation a été accélérée et beaucoup plus profonde. 

Les méditations de Magali qui permettent de voyager dans les mondes intérieurs et de contacter les intelligences qui l’habitent, ont contribué à me faire prendre conscience de cet univers qui me compose et me relie avec l’extérieur. 
 



Les émotions, les pensées, les éléments, les règnes qui composent les corps subtils et relient aux mondes éthériques, toutes ces énergies avaient besoin de se rencontrer dans le cœur, dans l’unité et la paix.

Cette nouvelle année a commencé avec l’idée bien imprimée que les besoins du corps physique sont essentiels et qu’ils passent avant ceux du mental. Et qu'il suffit de lui demander de me dire quels sont ses besoins pour le savoir et y répondre. 

Il est clair que je n’aurais pas eu cette vision si les croyances n’avaient pas été révisées et changées. Et le conflit, la division intérieure aurait perduré si ma vision à propos des émotions était restée en l’état, si j’avais continué de les considérer comme des ennemis, des objets indésirables, des monstres même parfois. 

Le désir de paix, d’unité et d’harmonie porte ses fruits et la connaissance de ces mondes intérieurs, ou disons plutôt le désir de les explorer intimement, le fait de dialoguer, d’être à l’écoute et de leur parler, constitue la base des libérations et l’intégration ou la libre circulation des énergies de façon fluide.

L’envie irrésistible de prendre soin premièrement de mon corps physique, d’agir en ce sens et de me laisser guider en cela, grandit de jour en jour et le goût de créer revenant au premier plan, des idées viennent en nombre. 
Le souci c’est toujours d’ordonner, de structurer les pensées et de chercher comment faire. 
Là encore, je me rends compte que je m’y prends souvent à l’envers. En effet, j’essaie de résoudre la question de façon intellectuelle et pour savoir comment faire, je regarde ce que d’autres proposent. 
En parcourant les différents sites qui abordent les mêmes thèmes que moi, vient toujours le moment où je me sens accablée par le seul fait de comparer mes aptitudes à celles des autres. Bien évidemment je me rabaisse et ne vois que mes limites au lieu de continuer à faire confiance à mon âme, à sa guidance exclusive qui garantit tant mon unicité que l’émergence de mes compétences propres

J’oublie que c’est l’être qui passe avant le faire et qu’en continuant de me laisser guider, tout vient au moment opportun
Puis c’est dans cette connexion intime et particulière avec la source que l’être unifié se révèle. 
C’est dans cet élan spontané et dans le fait de me laisser porter d’instant en instant, que les talents et aspirations personnelles se révèlent, dans le maintient de l’unité intérieure que tout se met en place naturellement. 




Alors j’offre à la source toutes les pensées de dévalorisation, le sentiment de ne pas être à la hauteur, l’idée que ça n’est pas au mental de contrôler les choses ni même de les prévoir. La seule chose qu’il ait à faire, c’est de nourrir la confiance et de maintenir en place l’intention de suivre le cœur, de se référer à la guidance interne et d’être ouvert en ce lâcher prise, en cet abandon de toute forme de résistance et de contrôle.

Comme j’aime le faire, chaque fois que je vais aux toilettes, je parle à mes cellules, à mon âme, à mes corps subtils et ce matin, la gratitude vis-à-vis de mes cellules m’a beaucoup émue. 
Quand je pense à la façon dont elles servent la vie, chaque nanoseconde, comment elles se démènent pour me maintenir en vie et dans le confort, l’équilibre, l’harmonie, une vague de gratitude me traverse et fait jaillir spontanément quelques larmes. 

J’ai pu constater combien je suis de plus en plus à l’aise dans le monde en allant en ville hier. C’est évident que la façon de voir et de gérer ses mondes intérieurs est directement reliée à la qualité de vie et celle des relations avec l’extérieur.

Changer son regard sur soi, sur sa vie et regarder avec les yeux du cœur, de l’âme, transforme la vibration, l’état d’être et c’est alors que je peux voir toute l’abondance et les grâces dont je dispose. 
Même lorsque je vois seulement l’aspect négatif et quand je m’embarque dans une spirale descendante qui brouille ma vision, il suffit que je reconnaisse ma mauvaise foi, que j’exprime à la source ce que je ressens, les ressentiments, les regrets et les peurs, pour que tout s’éclaire à nouveau. 

Maintenant, c’est la patience qu’il me faut acquérir tout en continuant d’être dans la communion intérieure, le dialogue avec les aspects de l’être et l’accueil des émotions
Je suis de plus en plus convaincue de leur intelligence, ou du potentiel qu’elles offrent, tant en tant qu’énergie que pour la valeur intrinsèque de chacune d’elles. C’est du pur potentiel de sagesse et de révélation de qui je suis, de ces fameux talents, de ses aptitudes et aspirations personnelles.

Je continue de suivre l’élan à écouter les contes des mille et une nuit en utilisant les réactions internes pour revenir au centre et offrir toutes les pensées et les émotions qui surgissent face à la bêtise, l’injustice, face à tous les travers de l’humain qui s’ignore, qu’il ne sait pas qui il est en vérité.

Je vois que ces contes retracent tous les comportements humains qui naissent de la méconnaissance et du manque d’amour de soi. La relation qu’ils entretiennent avec le divin et la façon dont la source guide chacun vers la sagesse, l’amour sans conditions. Toutes les déviances qui naissent de la croyance en la séparation et qui sont le reflet des divisions internes.

Celui-ci m’a particulièrement touchée parce qu’il aborde le thème de la providence, de la façon dont la source nous guide et nous enseigne à propos de la fortune, comment à travers les expériences, on peut cultiver cette sagesse innée.
« Les Mille Et Une Nuits » : histoire de Cogia Hassan
 



Il démontre comment la volonté de l’homme et donc comment la personnalité n’a aucun contrôle ou pouvoir sur la destinée d’un être. Comment le vouloir humain s’il ne s’accorde pas à celui de l’âme ne peut pas aboutir aux plus grandes richesses que sont la sagesse et la connaissance de soi qui mènent à l'amour véritable. Quelle position permet de recevoir les bienfaits, l’abondance matérielle et l’abondance de sagesse. En étant simplement ouvert et dans la confiance vis-à-vis de la source, de la Vie. 
Comment l’acceptation de ce qui est, de ce qu’on l’on vit et de ce qu’on ressent, le lâcher prise, ouvre notre cœur et comment cela permet à la source de s’écouler librement et naturellement en soi, de recevoir en abondance les bienfaits, ce qui nourrit l’être tout entier. Comment le fait de chercher la paix et l’unité intérieures les révèlent à nos yeux, à notre conscience

C’est clair que la vie et l’expérience sont les meilleures leçons qu’on puisse avoir parce qu’alors, l’intégration de la sagesse est pleine, complète. Elle s’inscrit dans tous les aspects de l’être, de la conscience jusque dans la mémoire physique, elle s’imprègne dans les corps subtils au point de changer les mémoires ancestrales, les croyances.

Je ne culpabilise plus autant d’être tournée vers l’intérieur parce que je suis convaincue que tout y est. D’ailleurs l’idée que c’est mal d’être en phase d’intériorisation, de ne pas avoir envie d’aller vers l’autre pendant de longues périodes ou encore comme en ce moment où justement tout le monde se rassemble, ne m’apparait plus comme une forme de repli sur soi ou d’égocentrisme. Pas plus que le fait de s'écouter et de prendre soin de ses besoins avant ceux des autres. C'est au contraire ce qui permet de se détacher de l'inconscient et de la conscience collective tout en nourrissant l'amour divin en soi.

Je sens qu’une nouvelle étape a été franchie et que la communion intérieure, ce désir de connaitre et de comprendre, d’aimer tout ce que je suis et d’offrir à la source, à l’amour lumière, tout ce qui résiste à cet appel du cœur à aimer, à m’aimer sans aucune condition, nourrit la confiance en tout ce que je suis et en la vie.

Bien que je sache que tout ce qui me compose constitue un univers entier et qu’il est construit à l’image de l’univers extérieur, qu’ils soient Un, en prendre conscience véritablement ne se fait pas en un jour. Ça donne le vertige tellement c’est immense.

En considérant les archétypes et sachant que dans notre réalité en 3D, dans le contexte de la dualité, ils sont la manifestation de vertus polarisées, en amenant chaque personnage au centre, l’union avec les archanges ou l’aspect le plus lumineux de ces vertus, s’harmonise, s’équilibre. C'est une alchimie, une harmonisation que seul le cœur peut réaliser de façon juste, équilibrée.

Il m’est venu à l’esprit que tout se passant simultanément, j’existe ici et ailleurs en même temps ou dit autrement, je suis en vie et en même temps, dans le monde des esprits. Mais je ne m'arrête pas là dessus, je laisse l'âme ouvrir mon esprit, inspirer le mental à percevoir les choses sous un angle nouveau. Je me satisfait du fait que le mental capte de nouvelles infos. 




J’ai fait du ménage en détail hier et avec enthousiasme, comme à chaque fois que je passe un cap, comme si c’était une façon de finaliser un nettoyage et dans l’action, des images, des idées, viennent spontanément, témoignant de l'espace interne qui a été libéré. 
J’ai la sensation que les voiles se déchirent de plus en plus à mesure que je communique avec mes mondes intérieurs. 
Ce désir de vivre dans la paix et l’unité semble dissoudre les murs qui séparaient les mondes, les corps, l’espace et le temps.
C’est vertigineux une fois de plus mais la peur des mondes invisibles, de voir des esprits ou même la lumière de l’âme, s’estompe peu à peu.

En ce sens, il est essentiel de guérir l’enfant en soi parce qu’il a le pouvoir d’aborder l’univers intérieur d’une façon innocente et parfaite. 
Il ne bride pas son imagination, il est juste ouvert et heureux d’être. 
Il ne doute pas de ce qu’il est, de ce qu’il voit et sait profiter de chaque expérience. 
Il ne se lasse pas de se relever chaque fois qu’il tombe et peut même rire quand il se retrouve par terre. Il a cette légèreté de celui qui a tout à apprendre, et qui en même temps, sait qu’il peut tout embrasser et être.

Le fait de créer, de jouer de la musique, de tricoter, de cuisiner, avec un cœur d’enfant est réjouissant, ça nourrit les besoins vitaux de la personnalité et aussi de l’âme qui se plait à expérimenter, à goûter, sentir, toucher, créer.

L’enfant n’a pas besoin de mille choses pour être heureux, il se réjouit de tout ce qu’il rencontre, il vit pleinement chaque instant et s’émerveille d’un rien. 
C’est ce qui est magnifique quand on l’écoute enfin, quand on suit son cœur et quand on lui donne la parole. Il demande juste à être entendu, aimé et il a beaucoup à nous révéler, à nous apporter. Il croit au père Noël, il ne doute pas que la vie soit un cadeau et il la croque à pleines dents.

Quand il a déversé les émotions du passé, il retrouve son intégrité, la joie simple d’être et de créer, de découvrir et d’apprendre.

On ignore encore trop le pouvoir de la joie, celle qui vient du cœur, de la spontanéité, de l'accueil et de l’unité intérieure. Cette animation illustre bien ce phénomène et en la regardant, j'ai senti mon taux vibratoire baisser alors j'ai demandé à la source de déverser l'amour et la lumière sur l'enfant intérieur afin de le consoler. Je ne m'alarme plus du fait qu'il y ait encore de la tristesse à l'intérieur dû aux conditionnements humains puisque je sais comment m'en défaire.


« Alike » par Daniel Martínez Lara & Rafa Cano Méndez : www.alike.es




Les enfants nous montrent chaque jour combien c’est simple et comment être soi suffit. L’enfant ne se demande même pas s’il aime ou ce qu’est l’amour, il le vit. 
Et comme la société, l’éducation peuvent assombrir notre cœur, recréer du lien à l’intérieur, nourrir la reliance avec l’âme, avec les aspects de l’être. 
Se poser dans cet esprit d’unité, permet à l’amour et à la lumière d’enchanter, d’illuminer notre quotidien. 
Ces pensées sont venues spontanément hier matin alors que je faisais du feu :
La Joie est le moteur de toute création
Je nourris la joie chaque jour en m’autorisant à rêver, à contempler, à jouer
Je suis sur terre pour avoir de la joie, pour la cultiver selon mes aspirations profondes. 

C'est de cet accomplissement dont il est question, à mon sens parce que c'est ce qui permet de ne plus être frustré, dans l'attente, mais au contraire de manifester la créativité, l'unicité de l'être unifié, dans la spontanéité de l'instant "présent"(cadeau).

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr