21 10 Aujourd'hui, le ciel est bleu, sans aucun nuage et à l’intérieur, c’est la même chose. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que la joie est présente depuis le réveil à six heures du matin alors qu’il fait encore nuit.
Quand la
joie vient de l’intérieur, les circonstances extérieures n’importent plus et
quand on sait qu’elles nous ramènent à la source, à notre essence et à
l’équilibre interne, on ne perçoit plus de choses désagréables.
Le fait de ne
pas ressasser mentalement, dès le réveil est le signe que la connexion à la
source est établie et parfois c’est nécessaire de prendre le temps de se relier
pour retrouver la paix et l’enthousiasme.
Il est important de revenir à la
paix, à la sensation de confiance lorsque le mental est perdu dans des pensées
difficiles relatives à l’incarnation parce que sinon, on passera la journée
soumis à la peur, identifié aux pensées sombres, au personnage.
La
première réaction face à quelque chose de douloureux est naturellement de se
braquer, de vouloir se battre ou fuir, rejeter ce qui est, mais si on se pose
au centre de l’être, tout change. On parle d’ascension, d’élévation de
fréquence, de maitrise, d’éveil mais ça consiste juste à retrouver ce que nous
sommes en vérité, à tous les niveaux.
A lâcher les attachements, l’excès,
l’illusion pour juste être vrai, entier, intègre, ancré, centré, complet et
comblé.
Les méditations de Deepak Chopra aident à retrouver la conscience et la
sensation de Qui nous sommes. Elles parlent au mental, le rassure, l’ouvre à recevoir
et percevoir ce que nous sommes au niveau vibratoire, essentiel.
On peut aussi se fier à
sa propre guidance comme je le fais, en écrivant dès le matin pour ramener le
mental à la raison du cœur et se poser pour sentir la reliance à la source en
soi mais si on est encore identifié à la personnalité ou si la connexion n’est
pas sûre, si on doute d'être guidé, il est bon de suivre ce genre de programme.
http://www.deepakchoprameditation.fr
La perception sensorielle
et le mental rassuré qui comprend la valeur de la reliance à la source, sont
les clefs du bien-être qui nourrissent l’expansion de cœur et de conscience. Quand
on reconnait ce qu’est notre vraie nature tant sur le plan physique, sensoriel,
que mental, on va cultiver les attributs de la source, dans cette connexion
consciente et par le fait de suivre la guidance en tous temps.
Le thème d’aujourd’hui
est l’espoir et il distingue les deux formes d’espérance.
Celle qui vient du cœur, qui est un sentiment profond
et celle qui vient de la peur, des croyances et conditionnements qui elle est très aléatoire.
Pouvoir
reconnaitre et offrir à la source en soi, les pensées émotions qui sont la
substance des croyances basées sur la peur, la notion de séparation, le déni,
est très important parce que peu à peu, la confiance véritable et l’espoir qui
viennent de la foi, de la conscience de qui nous sommes au-delà des apparences,
va s’installer.
Il précise que l’espoir n’est pas une attente, il ne s’agit pas
de prier pour que les choses changent. L’espoir se nourrit dans la connexion à
la paix du cœur mais ça se fait graduellement parce qu’au début, on sait, on
ressent que tout est bien en l’instant mais on a aucune idée de la façon dont
les choses vont pouvoir évoluer.
Il est un temps où on avance à tâtons, à l’aveugle mais en nourrissant la confiance en la source, en étant présent à ce ressenti de paix, elle grandit et on s’identifie de moins en moins aux pensées négatives. On sait qu’elles sont l’expression de la peur et du doute et on ne s’y attache plus.
Puis à mesure qu’on se tourne vers le cœur, le centre, dans la
neutralité, on voit les choses et la vie de façon beaucoup plus optimiste et
les pensées changent, le vocabulaire est mis à jour.
Les
termes de guérison, de sacrifice, de souffrance, plombent littéralement la
vision et donc la perception des choses tout autant que la vibration qu’on
émane.
On s’imagine qu’il nous faut endurer pour avancer, pour s’éveiller à sa
nature véritable mais en fait il s’agit juste de se regarder entièrement et
sans filtres.
Voir objectivement tout ce que nous sommes et laisser la source
ramener l’ordre et l’équilibre.
Mes
compagnons de vie me montrent chaque jour combien la vie est simple, facile et
comment l’enthousiasme spontané découle de l’authenticité. Ils ne bloquent
rien, ne mentalisent rien et il se laissent porter par l’élan de l’instant.
Je me
plaignais des relations aux autres que je trouvais trop superficielles,
fausses, marquées par des convenances inutiles mais comme je sais que tout ce
qui me dérange est d’abord en moi, je reviens à la raison du cœur, au calme,
avec plus d’aisance.
La
transparence que j’attendais de la part des autres, je me l’offre dans le
regard sans jugements de mes comportements quotidiens.
La proximité et
l’authenticité, je le vis avec mon âme et n’attends plus rien des autres.
Ils
sont tout comme moi en quête de sens, enfermés par leurs propres souffrances,
interrogations et même les critiques venant de l’extérieur n’ont plus du tout
le même impacte.
Comme
je sais que ça correspond à une fréquence interne, je me tourne vers
l’intérieur et m’ouvre à recevoir. A percevoir cette connexion que je reconnais de plus en plus facilement.
Je n’attends pas la réponse puisque je sais que tout me parle, que l’âme s’exprime et se manifeste au travers des élans spontanés, qui ont toujours quelque chose à m’apprendre, à me montrer. Et d'ailleurs, les questions et réponses n'ont pas tellement d'importance, ce qui compte c'est de nourrir la confiance dans la confidence à la source en soi. D'apprendre à se tourner vers le cœur et à être en état de réceptivité, sans attentes.
J’ai rigolé hier en regardant un film apparemment débile "signé Furax", qui contient derrière les jeux de mots et les gags foireux, tous les codes et schémas des manipulations de ce monde, de l’élite. J’ai été frappée de constater que tous les acteurs de ce scénario ainsi que sa trame se répète depuis des millénaires. La simplicité du schéma et la sensation que c’est une pure création de la psychée humaine, une projection de la conscience et de l’inconscient qui conceptualisent le divin sous la forme d’extra-terrestres, d’autorités supérieures qui dominent le reste des humains.
C’est toujours l’attraction du pouvoir, de la gloire égotique, qui mènent la danse et manipule les êtres de l’intérieur.
La
conception d’un dieu extérieur et de l’illusion du pouvoir dans la domination
est le reflet de ce qui se vit en soi.
Le
reflet des conflits entre les différents aspects de l’être.
J’ai
rendez-vous chez le toubib dans une demie heure alors je lâche l’écriture
22
10
Ce
matin, le réveil est tout autre et ce qui m’a fait rire hier finalement a peu à
peu miné ma joie, ma confiance en la vie et en l’humanité. La répétition de ces
schémas et la vision des trainées d’avions dans le ciel quand je suis allée en
ville hier et encore ce matin, dès le réveil, m’ont amenée à me connecter à la
paix du cœur afin de calmer le mental qui essayait de trouver une voie de
sortie, de deviner comment le monde allait pouvoir changer, sortir de cette
tendance à vouloir dominer, manipuler.
J’ai offert toutes les pensées d’incompréhension
face à l’état du monde, face à toutes ces manipulations et à chaque fois que ça
me renvoyait à ma propre façon de gérer mes mondes internes, de jouer les
critiques, les juges et les bourreaux vis-à-vis de mes actes autodestructeurs, j’offrais
la culpabilité à la source.
C’est la même violence que je fais subir à mes
cellules lorsque je leur donne des produits chimiques pour camoufler les
émotions dérangeantes.
Et c’est encore plus violent de continuer de culpabiliser
de ne pas arriver à changer radicalement.
C’est violent parce que le changement
ne peut se réaliser par la force, la contrainte ou le déni.
Ça semble difficile à comprendre que la culpabilité soit aussi destructrice que les produits chimiques, la pollution de l’air, pourtant c’est une réalité qu’on peut constater.
Une pensée de peur, de culpabilité, de honte, va attirer des pensées
similaires et plonger peu à peu la personne dans les remords, les regrets, dans
une vibration si lourde que tout va apparaitre dans son aspect sombre, négatif.
Il ne s’agit pas de nier la réalité de la folie du monde, de sa propre
ingérence ou de son ignorance mais de revenir à soi, à la raison du cœur afin
que la source illumine les pensées, harmonise les énergies et ainsi change la
vision de ce qui est.
Le
mental projette tout ce qui est vécu à l’intérieur, vers l’extérieur afin de
comprendre son environnement mais il croit que ce qu’il voit est la réalité
extérieure.
Il veut changer le monde pour se sentir en paix et quand il comprend
que ce qu’il voit est le reflet de ce qu’il porte, il veut alors changer ses
pensées. Mais ça ne fonctionne pas de cette façon. Ce n’est qu’en revenant à la
neutralité chaque fois qu’une pensée négative émerge que la confiance revient.
Puis la médiation axée sur l’espoir m'a remis les idées en place. J'ai beau comprendre le processus, lorsque les pensées sombres arrivent à un certain stade de densité, j'ai vite fait d'oublier qui je suis.
Mais déjà, ce recentrage m’a permis de revenir à ma seule responsabilité, celle de maintenir ma personnalité dans la connexion à la paix, de me connecter à la vérité de l’être, de la source interne et de lui offrir tout ce qui est inutile, superflu, tout ce qui est faux, de l’ordre du fantasme, de la projection.
Je n’ai pas la charge de
changer le monde, lol !
Pas plus que ma personnalité ne peut se changer
elle-même.
C’est une illusion de croire que le mental peut se changer lui-même,
seul le contact interne avec la source peut changer sa vision. Mais entre le
moment où il remet en cause une croyance et celui où il fait totalement
confiance à la source, aveuglément, il passera par des moments de doute que
seule la paix du cœur peut absorber.
L’espoir véritable, celui qui permet d’être
optimiste et confiant, ne peut pas venir d’un raisonnement, il est intégré peu à
peu à mesure que la sensation de paix s’installe en soi.
Cet
espoir n’est pas non plus une vision de
l’avenir mais la sensation d’être au bon moment, au bon endroit, à chaque
instant, chaque fois que la paix émerge ou revient.
Comme le dit Deepak Chopra,
c’est avant tout un état d’ouverture, de réceptivité qui permet de suivre l’intuition,
l’élan de passer à l’action dans la certitude de faire le bon choix.
Et ce choix est bon non pas selon la notion mental de bien et de mal mais parce que ça nous amène à intégrer plus d’amour et de lumière, de sagesse et de paix, de connaissance et de confiance.
Le fait de suivre ces méditations me confirme l'importance de se centrer avant de commencer la journée. Et il semble que ce soit une des clefs fondamentales de libération d'une addiction. Changer les habitudes de pensée ou revenir à la conscience du cœur lorsque le mental commence à ressasser dès le matin, change la vibration et donc naturellement le geste, peu à peu.
Et ce choix est bon non pas selon la notion mental de bien et de mal mais parce que ça nous amène à intégrer plus d’amour et de lumière, de sagesse et de paix, de connaissance et de confiance.
Le fait de suivre ces méditations me confirme l'importance de se centrer avant de commencer la journée. Et il semble que ce soit une des clefs fondamentales de libération d'une addiction. Changer les habitudes de pensée ou revenir à la conscience du cœur lorsque le mental commence à ressasser dès le matin, change la vibration et donc naturellement le geste, peu à peu.
Je
me suis rendue compte hier que j’avais oublié de payer le loyer ce mois ci !
Avant, j’aurais téléphoné au propriétaire en m’excusant afin de calmer le
mental, de dissiper la peur et la culpabilité. Aujourd’hui, je me dis que ça n’est
pas grave, que c’est exceptionnel et j’y vois la confiance qui s’installe, la
peur qui n’a plus d’emprise sur moi pas plus que la culpabilité.
L’erreur est
humaine et ça m’a même fait rire de me dire que j’étais tellement intériorisée, connectée à la
source ces derniers temps que j’en avais oublié les obligations terrestres de
base.
Ceci dit, je ne suis pas perchée non plus, au contraire, je suis beaucoup
plus active, dans la matière, ancrée, mais cet ‘incident’ est révélateur de la
paix et la confiance en la vie, en soi et ça, c’est un constat encourageant.
C’est
aussi le signe que je lâche les notions de devoir, d’obligation, que j’intègre
plus de légèreté. J’ai toujours été honnête avec le propriétaire et en ce sens
je ne me fais aucun souci. L’honnêteté comme la transparence sont des qualités
essentielles qui permettent d’avoir la conscience tranquille mais si on agit
par peur, non seulement on ne sera pas dans la confiance mais on attirera des
situations extrêmes afin de prendre conscience de ce qu’est l’intégrité.
La
vibration est déterminante et si on agit par peur, par obligation, en se disant
que notre comportement doit être exemplaire, qu’on n’a pas le droit à l’erreur,
on nourrit le doute de soi, on est identifié à la personnalité et on souffre.
L’honnêteté c’est
d’abord vis-à-vis de soi, dans la reconnaissance de nos blessures, des croyances
et conditionnements qui nous dirigent inconsciemment et simultanément dans la
reconnaissance que seul notre vrai soi peut nous montrer la vérité, illuminer
nos pensées et changer notre vision, notre vibration.
L’honnêteté découle de la connaissance du vrai soi, de sa nature véritable et de l’illusion du monde. Comme le disait Jésus Christ, "rendez à César ce qui appartient à César".
Je sais que l’argent, la possession de bien ne mènent pas au bonheur
alors en toute logique, le vol n’a aucune raison d’être.
De mon point de vue, l’honnêteté
c’est avant tout le respect de soi et de l’autre. C’est savoir qui on est en
vérité et agir en conséquence, naturellement, depuis l’espace du cœur.
Lorsque
je vois que je suis dans l’erreur ou que mon comportement est injuste, vis-à-vis
de l’autre, ça me ramène à l’intérieur, à ma propre injustice vis-à-vis de
certains aspects de la personnalité.
L’essence de l’être est avant tout
compassion et lorsqu’on est conscient de qui on est, à la fois cette essence
divine et la personnalité humaine en apprentissage, on sait que seul le
positionnement au centre peut nous guider avec justesse. Qu’en cet espace, les
aspects de l’être se rejoignent et la personnalité est embrassée dans l’amour
lumière.
Quand une pensée de peur qui s’exprime par la volonté que le monde
change, quand l’espoir se place en direction du monde, je reviens au centre, à
la raison du cœur.
Puis ma vision change, je me souviens que cette vie est
éphémère, que les rôles et la scène sont des simulations, des occasions d’apprentissage,
d’élévation, de prise de conscience et de retour à la vérité de l’être.
Je
reviens à l’humilité dans la conscience que je ne suis pas ici pour jouer les
héros mais pour laisser l’essence de l’être ordonner et libérer la personnalité
de l’illusion, de toute forme d’illusion.
L’illusion d’être une personne de
chair et d’os seulement, l’illusion de la mort puisque la conscience est
éternelle, l’illusion de la mort du corps physique puisque tout se transforme.
L’illusion
de croire que je suis ici pour fuir la réalité de l’instant afin de trouver le
bonheur à l’extérieur ou dans un lendemain meilleur.
La réalité, c’est que le mental est souvent parti à droite à gauche ou dans le passé et l’avenir, rarement ancré dans l’instant présent, le seul qui soit réel et où on peut agir.
La réalité, c’est que le mental est souvent parti à droite à gauche ou dans le passé et l’avenir, rarement ancré dans l’instant présent, le seul qui soit réel et où on peut agir.
En
incarnant pleinement son corps et en laissant émerger la paix, le goût de
vivre, de se laisser guider par la joie, apparaissent naturellement.
Je me fous
du temps qu’il fait, de l’état du monde et même de la façon dont les choses vont
évoluer pour moi.
Ce qui compte c’est de vivre de plus en plus en paix à l’intérieur,
dans la conscience de ce que je suis et la reconnaissance que chacun fait ce qu’il
peut selon son degré de conscience, tout comme moi.
La connaissance de qui je
suis aujourd’hui n’a rien à voir avec qui je croyais être hier ou il y a un an
et en cela je sais que les choses évoluent selon l’ouverture de cœur et de
conscience, au rythme qui est le mien.
J’ai
toujours su que l’être véritable est éternel au-delà de tout ce qui est mais je
pensais que cela s’opposait à la réalité du présent, de l’humain. Ces deux
réalités sont simultanées et elles se complètent, se révèlent mutuellement.
Ce
que mon mental peut observer, c’est le fait que lorsque je me connecte en
profondeur, par le ressenti interne, à la source, le geste cachet vient
beaucoup plus tard et il n’est plus compulsif. En lâchant les critiques à ce
sujet, ou plutôt en repérant ces pensées et en les offrant à l’amour lumière
intérieurs, ma vision change, le geste n’est plus le même, il n’a plus autant d’importance
ni d’impact sur mon état d’être.
Très
souvent on fuit ce qu’on croit être la réalité simplement parce qu’on se sent
mal à l’intérieur ou parce qu’on n’a pas envie d’agir dans la matière pour
soi-même, de prendre soin de l’enfant en soi, de son corps, de sa maison qui en
est le prolongement.
On pense qu’être spirituel, c’est négliger le matériel et
ce genre de pensées témoignent du fait qu’on s’identifie à la personnalité, au mental, aux croyances.
On pense que le soi et l’âme sont dans des sphères qu’il nous faut rejoindre en pensée, en vision mais cette essence, cette vibration de la source, c’est avant tout une perception, un état d’être qui se révèlent dans l’attention qu’on porte justement à la matière, en étant présent à son corps physique, à ses sens et à la vibration du cœur.
En ayant ce regard compatissant pour l’humain on
reconnait toute la beauté de l’incarnation, la chance de pouvoir cocréer dans
la matière. L’opportunité de connaitre, de savoir qui on est et de renaitre à
sa nature véritable.
C’est tout un cheminement fait de prises de conscience qui
mènent invariablement à plus de respect de soi, de son corps, de la physicalité.
Les traumas de l'enfance entrainent les réflexes de survie où on se désincarne en quelque sorte. On s'enferme dans l'esprit, dans ses mondes intérieurs et le corps physique est perçu comme une prison d'où il faut à tout prix s'échapper. Alors évidemment on tombe dans tous les pièges, les illusions, la fuite permanente du réel, de ce qui semble être la réalité qu'on perçoit depuis son mal-être intérieur. On se passionne pour la spiritualité, les mondes subtils quand d'autres semblent immergés dans le quotidien avec aisance.
Mais dans le retour au cœur, on apprend alors à changer sa perception de soi, de la vie et on se rend compte que le corps physique est un allié fidèle. Que plus on s'incarne dans le corps et plus on perçoit l'âme.
Cela
commence par le désir d’instaurer la paix en abandonnant toute forme de
jugement puisqu’on se rend compte que le jugement est toujours arbitraire,
fondé sur de fausses vérités.
Et plus on reconnait la reliance au divin en soi,
en cette paix, cette tendresse envers soi-même, moins on se soucie de ce qui se
passe à l’extérieur parce qu’on comprend que tout est en soi.
Je viens d’allumer
un feu en dix minutes et comme tout s’est bien passé, ça me confirme le fait
que je sois en paix avec les éléments, avec le feu de la terre. Cela me
montre que l’énergie de vie circule librement, que l’énergie du désir trouve
son chemin entre l’idée et la manifestation.
La capacité à s’ouvrir à l’intuition,
à suivre l’élan spontané, c’est à mon sens le principe de révélation ou ce qu’on
appelle les visions. La confiance qui nait de la paix et l’élan spontané
inspiré, témoignent de la connexion à la source en soi.
La vision n'est pas une projection mentale du futur mais la confiance totale en l'élan qui émerge spontanément en soi, depuis l'espace serein du cœur. Il apparait comme une évidence.
La vision n'est pas une projection mentale du futur mais la confiance totale en l'élan qui émerge spontanément en soi, depuis l'espace serein du cœur. Il apparait comme une évidence.
J’ai eu l’idée de
démonter la plaque du poêle avant d’allumer le feu et j’ai bien fait de suivre
cet élan parce que le tuyau était obstrué par de gros morceaux de suie
compactée qui aurait pu mettre le feu au tuyau.
Ce n’est pas extraordinaire en soi bien que je
me sois épargnée une frayeur et peut-être même une catastrophe.
Ce qui est
réjouissant ici, c’est que j’intègre la façon dont l’âme me guide à chaque
instant et le rôle de la personnalité qui consiste juste à venir à la paix du cœur
et à se laisser porter par l’élan spontané.
Je ne peux pas savoir ce qui va se
passer dans une heure, dans un quart d’heure et la vie m’a montré que tout peut
basculer en l’espace de quelques secondes.
Ce qui est à retenir ici, c’est l’importance
du centrage, de la connexion et de nourrir la confiance par la cette reliance
consciente et constante.
Ce qui arrivera après n’est pas du ressort de la personnalité mais ce que je peux faire, c’est d’être connecté au flot de la confiance et savoir ainsi que tout est bien, que je suis toujours en sécurité, au bon moment, au bon endroit.
Cela ouvre le champ de toutes les possibilités
et par-dessus tout, la complicité ressentie avec l’âme, cette confiance et ce
désir de suivre l’élan qui vient du cœur, libère des attentes et des
projections.
Je
sais que les visualisations provoquées sont des projections d’un mal-être, d’une
attente, et que ça n’est pas ce qui nourrit l’espoir mais aussi que dans l’ouverture
de cœur, l’écoute et la confiance, je sais exactement ce que je dois faire dans
l’instant. Ce qui me propulse vers la réalisation de mes aspirations profondes.
Dans ce constat et avec le recul, je vois que tout est fait en ce sens, que
chaque action, chaque expérience, me permet de lâcher ce qui fait obstacle à la
réalisation de mon potentiel.
Ce sont toujours les croyances qui empêchent d’agir
pour le meilleur et en chemin je redéfinis ce qui est vraiment important pour
moi. Et pour le moment, c’est cette connexion consciente à l’âme qui nourrit la
joie, c’est cela qui compte le plus.
C’est la confiance qui donne l’espoir et l’énergie
de créer, d’aller de l’avant en se laissant guider pas à pas.
Par rapport à l’addiction,
je vois comment peu à peu je retrouve le goût des choses, les sensations agréables
comme les odeurs de la nature, du feu. Quelque chose d’indescriptible que j’ai
connu avant d’être addicte aux produits, la sensation d’être, d’exister et d’avoir
sa place ici bas. D'ailleurs dans cet état d'être, la question de savoir si je suis à la place, si j'agis avec justesse, ne se pose même pas.
Ce ressenti passe par le corps physique et le fait que je libère
les pensées émotions de peur et de culpabilité laisse émerger la joie enfantine
et simple d’être.
Plus je suis en confiance et plus la vie est simple, facile, ‘pleine’.
Retrouver le goût des choses simples, d’être et d’agir c’est l’expression de la
liberté, de la conscience d’Être.
Il est clair que pour que la joie demeure,
les pensées qui nourrissent la peur, la notion de devoir, de contrainte et d’obligation
ont besoin d’être harmonisées à l’amour lumière.
Ce qui est magnifique c’est
le fait que plus je m’ancre dans mon corps, plus je suis présente à ce que je
vis et plus je perçois les mondes de l’âme, les énergies, à travers mon corps
physique. Ce corps que j’ai traité avec violence en attendant de lui qu’il soit
toujours dans le plaisir, la satisfaction, en exigeant qu’il se plie à mon bon
vouloir et en le considérant comme un objet, devient le révélateur, le
compagnon, le partenaire fidèle.
Il exprime toutes sortes de sensations, naturellement, qui témoignent de la présence de l’âme. L’amour que j’ai pour lui grandit dans cette connaissance intime de soi, cette reconnaissance de la Vie qui me traverse et la conscience d’être l’observateur, l’acteur privilégié de ses mouvements internes, de ses couleurs, de ses énergies, qui apparaissent instantanément lorsque je ferme les yeux et quand je suis en paix.
Les sens
révèlent le divin intérieur, les mondes subtils et la porte est dans le cœur,
dans le présent, le silence, lorsque le mental est apaisé et confiant. Il n’y a
rien à provoquer, à vouloir même puisque c’est déjà là, toujours. Il suffit
juste de vouloir confier à la source en soi, le nettoyage et la remise en ordre des
corps subtils, des énergies afin de voir clairement ce que nous sommes et ce qui est.
Je continue de contacter l'enfant et l'ado intérieurs en regardant des films des années soixante à soixante dix afin de lâcher les croyances invalidantes et c'est une façon d'aborder la purification avec légèreté. Ces idées inspirées révèlent aussi le fait que j'intègre la joie en profondeur et en cela, je sais que l'enfant en moi est allégé du fardeau du passé. Et plutôt que de parler de guérison, je perçois ce processus de purification et d'expansion ou d'unification, comme l'émergence de ma nature véritable, complète, intègre.
Quand le mental change son vocabulaire, c'est le signe que les corps subtils sont allégés, que les mises à jour s'effectuent, que l'âme et la conscience guident le mental ou que l'intuition s'associe à l'intellect. Bon pour la publication, on verra demain...
23
10 je viens d’écouter la méditation du jour de Deepak Chopra et je suis à chaque
fois ravie de constater que je suis parfaitement d’accord avec ce qu’il dit.
La
notion de complétude, de plénitude qui vient de l‘accueil de tous les aspects
de l’être, de la reconnaissance et l’acceptation de ce qui est.
La notion de
"véhicule de l’âme" lorsqu'on définit ce qu'est le corps physique, est très parlante parce que cela implique le mouvement et
celui-ci nous porte littéralement lorsqu’il s’initie depuis le cœur.
Il nous
permet de manifester nos désirs dans la matière et quand on se positionne dans
le cœur, ce désir est celui de l’âme, il est donc évident, facile, lorsqu'il émane de l'unité et la paix intérieures.
Ce véhicule
de chair, par le portail du cœur, nous permet aussi d’explorer nos mondes
intérieurs et cela nous ouvre sur tous les mondes, tant ceux de l’imaginaire
que ceux de la conscience Une ou la conscience source.
Chaque voile que nous
retirons, chaque croyance qui se dissout, révèle un aspect de l’être, chaque
émotion accueillie, révèle le potentiel alchimique du cœur et en même temps le
monde ou règne qui lui correspond.
Les mondes élémentaires représentés par les
cellules, les gènes, qui nous relient à l’évolution de la vie sur terre. Nous
sommes complets parce que nous portons tout en nous, la mémoire du vivant, la
mémoire des siècles, au travers de tous les aspects de l’être.
Chaque individu est un univers entier et il
manifeste un aspect de l’humanité, une combinaison de rôles, de personnages, qui
s’expriment tour à tour selon les stimuli extérieurs.
Lorsque la nature
véritable se révèle, on lâche les rôles à répétition pour manifester qui nous
sommes réellement.
J’ai regardé un autre film des années 50 cette fois-ci et j’ai
été frappé de sentir que la connaissance d’alors était en moi depuis l’enfance.
Bien que je ne regardais pas la télé, je portais le niveau de conscience de l’époque
simplement en étant née à ce moment.
C’est une sensation plus qu’autre chose et
j’ai laissé cette réflexion issue du ressenti, faire son bonhomme de chemin.
Puis, ce matin, l’idée qu’à l’adolescence on remet en question cet acquis « involontaire »
en agissant impulsivement selon les élans que le désir stimule, apparait
clairement.
On avance avec ce patrimoine et on le confronte à notre vision ou
notre conception de la vie qui est encore connectée à la sagesse innée, à la
pulsion de vie.
Le goût pour la liberté nous amène à vivre des expériences qui
vont permettre de mettre à jour les données de base afin de les actualiser. Le souci,
c’est que la majorité des gens tombe dans le conformisme et ne fait pas cet
ajustement selon la conscience individuelle, la sagesse innée mais elle adopte
les croyances générales afin de se sentir acceptée, reconnue et intégrée au
groupe, à la collectivité, la famille et la société. Soit on suit le troupeau
aveuglément, soit on se rebelle mais dans un
cas comme dans l’autre, on n’est pas soi-même et on souffre.
Je
l’ai déjà dit des milliers de fois mais cette prise de conscience qui vient de l’intérieur
est nécessaire si on veut retrouver la vraie liberté. Et la sagesse intérieure
est accessible parce qu’il suffit d’écouter son cœur afin de savoir ce qui est
juste.
Le
langage du cœur est spontané, il laisse un sentiment de certitude qui apparait
comme une évidence qu’on ne se sent pas obligé d’imposer aux autres.
Apprendre
à reconnaitre ce qui est juste pour soi-même nous permet de comprendre la voix
de l’âme, le langage du cœur et peu à peu de nous individualiser, de retrouver la
capacité de penser par soi-même, d’être vrai.
La voix du cœur est calme,
sereine, sans exigence, elle parle comme le ferait une grand-mère, une personne bienveillante qui connait la vie, qui
sait ce que c’est que d’être un humain incarné. Les maitres ascensionnés ou leurs énergies, représentent cette sagesse et le soutient qu'on peut obtenir lorsqu'on doute de détenir la sagesse innée en soi.
En écoutant la voix de l’enfant
en soi, celle du vivant, mais aussi celle de la peur et de l’ignorance, on
apprend à distinguer les messages de l’âme ou la voix de l’amour, par effet
contraste.
L’enfant
est authentique, il aime la liberté, il aime se réjouir de la vie, explorer, innover,
mais quand il a été brimé, par une éducation stricte, autoritaire, on va
réapprendre à vivre, en l’écoutant, en tenant compte de ses besoins, en étant
juste ouvert à ses revendications. En écoutant sans agir, sans obéir à la voix de l'enfant et sans le blâmer, on retrouve la compassion envers soi qui libère des jeux de rôle.
L’âme vibre sur des fréquences similaires à
celle de l’enfant pur, pas encore marqué par la vie, et dans l’écoute des pensées émotions, depuis, l’espace sacré
du cœur, la sagesse va guider l’enfant et déjà l’alléger du poids du passé. Il pourra alors s'exprimer dans son innocence en ayant la certitude d'être entendu, considéré. Il ne sera plus obligé de crier, d'attirer violemment l'attention pour éveiller l'adulte à sa nature véritable et complète.
Cette union dans le cœur, entre l'enfant, l'adulte et l'âme, procure un sentiment de joie, de liberté et de complétude ou de plénitude. C'est d'ailleurs le thème de la méditation du jour, jolie synchronicité! La sagesse innée du cœur est universelle, accessible à tous.
Un autre signe qui démontre que l'enfant en moi est libéré du poids du passé, c'est le fait que je puisse parler librement de mon vécu. Je ne m'identifie plus à ce vécu que je ne rejette pas non plus puisqu'il m'a ouvert à l'être véritable.
L'expérience humaine a quelque chose d'universel tant au niveau de la personnalité qu'au niveau de l'âme et quand on accepte qui on est, au-delà des masques, ceux-ci ne sont plus considérés comme notre moi, on ne s'y attache plus parce qu'on les reconnait comme des aspects de l'humain qui ne nous définissent pas. Ils sont des outils de connaissance par l'effet contraste et leur énergie est précieuse mais elle demande d'être harmonisée dans le cœur. Ils nous connectent aux autres, nous permettent de comprendre l'humain et en même temps de connaitre l'essence de l'être.
Ce matin, le vent chaud m'évite d'allumer du feu et avec le recul, je perçois les changements de température, les jours qui se suivent sans se ressembler, comme une chance, comme l'expression du renouveau, comme une invitation à être dans l'instant.
Il est près de 11h et je n'ai pas encore éprouvé le besoin de prendre un bout de cachet! Là encore, c'est le signe que tout s'apaise et s'harmonise naturellement dans la confiance et la confidence permanente avec la source. Je me désidentifie peu à peu du personnage de la victime impuissante puisque le geste n'est plus aussi compulsif...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr