Vous
ressentez la vie comme dure et violente, voire cruelle.
Vos émotions les plus
douloureuses vous sont présentées en ces temps d'illumination, et vous pouvez
avoir l'impression que cela n'en finira jamais. Pourtant, un être sur cette
planète a besoin de vous, au point de mettre sa vie en vos mains.
Faites un retour en arrière, et prenez contact avec vos
souvenirs d'enfance, puis d'adolescence. Et ressentez. Cet enfant triste ou
abandonné, écarté de l'amitié ou de l'amour, vous appelle.
Il n'a que vous pour
le réconforter, l'embrasser, le pousser et insuffler de la force dans son
avancée. Il est ce que vous avez de plus cher, et n'attend de vous que votre
attention aimante, bienveillante.
Replacez-vous selon la perspective émotionnelle de cet enfant. Et voyez comme
votre cœur résonne sur la chaleur maternelle, la compassion et la bonté. Car
vous l'avez toujours soutenu, accompagné, chéri. Votre Présence le soutenait
jour après jour, instant après instant, pour que l'être que vous êtes
aujourd'hui puisse émettre son rayonnement pour éclairer ses pas sur le chemin
de votre évolution personnelle.
Votre enfant, l'enfant que vous êtes et que vous avez toujours été, est le cadeau le plus précieux que vous puissiez recevoir.
Car il détient en lui les
graines de la souveraineté et de la liberté.
Il porte les leçons qui vous
délivrent les clés de votre épanouissement.
Et s'il souffre, s'il pleure ou se
désespère, il sait au plus profond de lui que son choix d'existence est motivé
par l'Amour que vous lui offrez.
Respirez l'air qui vous entoure et apportez un vent nouveau qui nettoie votre
regard.
L'enfant que vous étiez existe toujours et a besoin de vous.
Aimez-le
comme votre âme, sécurisez-le et rassurez-le.
Votre cœur est votre pont immédiat
vers vous-même, dans ce passé pourtant toujours présent. Apprenez à voyager en
vous par l'envie de le prendre dans vos bras, et émerveillez-vous de cette
sensation physique à double miroir.
Vous avez ce grand pouvoir d'abolir les
distances et les temps pour vous.
Aimer votre enfance et votre adolescence est
manifester votre naissance à la Vie.
En son nom, au nom du Vôtre, déposez vos bagages et éclairez votre chemin
d'Amour. Vous n'attendez que cela pour vous passionner de l'essentiel : Vous.http://groupemiriadan.blogspot.fr
C’est
clair que c’est encore en parfaite résonance avec ce que je vis et ressens.
Ces
derniers temps ont amené toujours plus d’introspection et bien évidemment il en
découle toujours plus de clarté, de confiance, de paix et d’amour.
J’ai bien
l’impression que la sensation qu’on ne verra pas le bout de ce nettoyage vient
du fait qu’on voit la vie du point de vue humain, encore identifié à la peur du
changement, du mouvement. La personne encore dans l’attente et la projection de
ses illusions.
La vie est mouvement, changement, transformation, évolution, la
nature nous le dit chaque jour, chaque fois qu’une graine sort de terre, chaque
fois qu’une fleur s’épanouit et fane pour laisser le cœur, la graine retomber
sur le sol et renaitre à nouveau.
On
voit les choses sous l’angle de la peur alors la vision est déformée parce que
le seul fait de pouvoir contacter dans la chair, l’enfant qu’on a été, de
pouvoir sentir ce qu’il, ce qu’on a senti des années en arrière, recèle des
vérités universelles essentielles qu’on ne peut pas percevoir si on ne prend
pas le recul suffisant.
Pouvoir
réécrire son passé, à chaque instant, par ce contact charnel/viscéral avec
l’enfant en soi, offre tout un potentiel de guérison, de régénération, de
régénérescence même.
Le temps n’a alors plus d’emprise, il devient même un
allié parce que si on peut voyager en arrière, on peut aussi aller vers
l’avant. Cette faculté de se projeter en
conscience nous ouvre les portes des mondes, de tous les mondes.
Bien
sûr, ce voyage doit se faire accompagné de l’âme, de la conscience éclairée par
la sagesse intérieure, mais ce qui est formidable, c’est que nous avons juste à
apprendre à faire confiance, à nous faire confiance.
A nous laisser guider par
notre âme que nous apprenons à reconnaitre dans ce retour vers l’enfant
intérieur avec le regard compatissant de la conscience humaine qui a compris la
valeur de la compassion et qui sent l’enfant en soi guérir puis se révéler dans
toute son innocence.
Là encore, notre perspective embrumée par les croyances et
les conditionnements demande à être nettoyée afin que l’on intègre le véritable
sens de la liberté, de la puissance du cœur.
Déjà,
quand on comprend l’importance d’écouter l’enfant en soi, quand il peut être
entendu avec la compassion d’une mère, compassion que tout le monde a en
lui-même, il n’est plus obligé de crier, de projeter sa détresse avec force et
violence.
Cette compassion est l’équivalent de notre besoin d’aimer et d'être aimé. Dans la neutralité du coeur, dans l'accueil des pensées émotions de l'enfance, la boucle est bouclée, le besoin d'aimer et d'être aimé se nourrissent mutuellement.
Quand on
reconnait à quel point l’enfant en soi a manqué d’amour, on sait en même temps
que cet amour, on peut lui donner à la mesure de sa demande.
On reconnait en
cela que nul autre que l’adulte que nous sommes aujourd’hui ne peut savoir
combien et quand il a besoin de se sentir aimé.
Et le seul fait de l’écouter,
d’écouter les pensées qu’il eu, qu’on a
eu, lorsqu’on était enfant, c’est déjà de l’amour, de la reconnaissance. Il
n’en demande pas plus pour manifester la joie, l’enthousiasme.
On se rappelle
tous ce qui comptait le plus au monde lorsqu’on était enfant, c’était l’amour
et la reconnaissance de nos parents. Leur présence bienveillante suffisait à
nous combler, à nous rassurer et même lorsqu’il y avait de la violence, de la
peur, le lien qui nous unissait était plus fort que tout.
Ce parent
bienveillant, c’est la source, notre âme, notre conscience, notre essence
originelle et lorsqu’on se pose en notre cœur, la reliance est reconnue, perçue
en ce réconfort que la paix nous apporte.
La
vie en ces temps de trouble mais aussi de révélations, nous donne l’occasion de
renaitre, de savoir qui nous sommes sous différents aspects et surtout
essentiellement.
Quand
la paix du cœur devient l’espace de la réconciliation, de la compassion, de la
joie, de la rencontre et de la communion, en et au-delà de l’espace et du
temps, tout est là et tout devient possible.
Déjà, de percevoir ce chemin de
libération ou de guérison de l’enfant en soi, de résilience, comme un parcours
initiatique qui nous permet d’apprendre à aimer sans conditions.
Dès
lors qu’on voit les choses sous cet angle, quand on sait que la sagesse
intérieure est accessible et qu’elle nous guide vers le meilleur, on est
inspiré à agir de façon à libérer les pensées émotions refoulées de façon
ludique.
Quand
je regarde des films des années soixante dix, de ma jeunesse, c’est à chaque
fois l’occasion d’écouter, de ressentir les réactions internes et en quelques
minutes, l’émotion est accueillie, libérée dans la paix du cœur.
Plus tard, je
me rends compte que ma vision change, que je ne réagis plus autant aux mêmes
stimuli, que des mises à jour s’effectuent dans la psyché entre les différentes
parties du cerveau, de la conscience, de l’inconscient et du subconscient.
Ce
qui se faisait avant de nuit ou en de longues périodes de temps, deviennent
plus rapides, les prises de conscience s’effectuent beaucoup plus vite mais
toujours dans le rythme et l’ordre divin.
Simplement parce que je ne lutte plus
contre ce qui est, parce que j’ai confiance et que je sais que la compréhension
viendra en son temps.
Ne plus résister, ne plus avoir d’attentes tout en
sachant que la vie évolue toujours vers plus d’amour et de lumière, voilà qui
suffit à calmer le mental et à nourrir l’espérance. L’espérance en rien de
spécial mais seulement en la capacité de voir la lumière et l’amour en chaque
chose, en chaque situation. De plus en plus vite et sans souffrir.
Il
est clair que lorsqu’on a vécu dans l’enfance sous la coupe d’une autorité
rigide ou injuste et parfois les deux, il est difficile de prendre la vie de
façon joyeuse, ludique, sans se sentir coupable ou honteux. A l’adolescence, on
aura tendance soit à être totalement rigide, coincé, soit à l’inverse à tomber
dans l’excès.
Trouver la bonne mesure sera difficile et c’est en accueillant
sans jugement, avec compassion, les pensées émotions, de tristesse, de rébellion,
de colère, de l’ado qu’on a été que la joie naturelle, spontanée, pourra à
nouveau émerger.
J'ai écrit cela hier soir et la méditation de Deepak Chopra d’aujourd’hui dont le
thème est la joie naturelle, vient encore en parfaite résonance avec mon cheminement intérieur. Lorsqu’on se centre en son cœur, dans la paix, la
joie et la légèreté demandent à s’exprimer.
C’est un des attributs du divin en
soi.
L’énergie de vie est joyeuse, la nature, les animaux vibrent sur cette
fréquence.
Très souvent elle est bloquée par toutes sortes de pensées, de croyances
et de conditionnement, comme on a tendance à dramatiser, a confiner l’énergie
du désir à la sexualité et celle du plaisir à l’excès.
Désirer vivre dans la
paix et l’unité intérieures permet de trouver l’équilibre et de pouvoir
exprimer la joie spontanément, en toute liberté, sans se sentir coupable ou
redevable.
Très longtemps, j’ai cru qu’en me réjouissant, je recevrais une
tuile parce que la peur dominait, la dualité, la notion de bien et de mal, de punition net de récompense était
mon credo. Non seulement je ne me réjouissais pas des bons moments mais en
plus, j’attirais continuellement le drame.
Plus on est identifié à la peur, à
la dualité, et plus on va chercher à contrôler la vie en soi, à sélectionner
les émotions et ainsi à vivre à moitié.
Savoir se détendre, lâcher prise,
jouer, est important parce que le corps, le cerveau, peuvent ainsi se
régénérer, on retrouve l’énergie et l’enthousiasme à agir.
Il est encore temps
d’accéder à la première méditation de la série « trouver le bonheur »
de Deepak Chopra dont voici le lien : http://www.deepakchoprameditation.fr/
Chaque
médiation développe un des attributs de la source en soi tout comme les rayons
sacrés.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.