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09 Avec un peu de recul sur ce qui s’est
passé ces derniers jours, je constate que j’ai pas mal progressé dans la
gestion de mes mondes intérieurs.
C’est le coup de fil hebdomadaire avec ma
mère qui a révélé cela parce qu’on a pu s’entendre, parler le même langage, sans
tomber dans les jeux de rôle habituels.
La façon dont les épandages aériens
perturbent la nature est pour moi une évidence et tout ce que ça soulève
intérieurement l’est aussi. J’ai toujours été la victime et ma mère le sauveur,
mais à mesure que j’offre à la source toutes les pensées émotions d’indignité, le
sentiment d’injustice, d’impuissance, peu à peu, on sort de ces schémas.
Quand
on se téléphonait, je lui racontais toutes mes difficultés et elle me rassurait
ou me guidait selon son point de vue, sa façon d’être et d’agir. Je comptais
sur les cachets pour taire les émotions et sur ma mère pour me donner la
direction, pour m’aider à vivre dans ce monde, pour savoir comment prendre soin
de moi.
Par
moments, je me rebellais mais son authenticité et sa lucidité et puis surtout
le fait qu’elle me connaisse intimement, que je sois sortie de son ventre, me
ramenait dans la position de victime où je pouvais avoir son attention, son
approbation et sa compassion.
L’amour filial est plus fort que tout parce que c’est
une relation d’âme et cet amour se situe à plusieurs niveaux de l’être. Ma foi s'opposait à sa vision et très souvent je me disais que je délirais que c’est
elle qui avait raison, que son point de vue était plus sûr que le mien. Mais
comme les liens d’amour étaient plus forts que tout, en me focalisant sur le cœur,
en me laissant guider par la source père mère, je me suis affirmée sans plus éprouver
le besoin de m’opposer à son point de vue.
En prenant en charge mes mondes
intérieurs, en me confiant à la source plutôt que de me plaindre auprès de ma
mère des injustices de la société, je construis mon propre monde selon ma
vision, mon ressenti sans pour autant rejeter sa façon de voir et d’être.
Je ne
lui parle plus trop des chemtrails parce que je ne veux pas perturber sa vision
du monde ni sa façon de se situer et pourtant, tout comme moi, elle constate
les anomalies de la nature. Elle met ça sur le compte du changement climatique puisque
pour elle si ce sont les scientifiques qui le disent, c’est forcément vrai mais je ne peux pas adhérer à leur vision
qui n’a pour but que de maintenir les gens sous leur coupe.
Je ne veux pas la
déstabiliser dans ses croyances puisqu’après tout, c’est son choix et son point
de vue est tout aussi respectable que le mien.
Plus on cherche à convaincre
l’autre et plus ça témoigne de notre manque de foi, de conviction et de la dépendance
affective, du besoin d’être validé par les personnes qui sont nos référents. On
continue d’attendre l’approbation extérieure pour se sentir valable et se faire
confiance.
Sa génération a connu la guerre et a nourri la foi envers cette élite
même si elle a longtemps lutté contre les injustices sociales. Le sens du
sacrifice, du patriotisme, la foi en ces personnes en blouses blanches, vis-à-vis
de la bonne foi des gens de pouvoirs, tout ceci fait partie de ses croyances.
Avec l’âge et comme malgré tout elle et assez lucide, indépendante et autonome,
elle se fie plus à la nature et ses cycles qu’aux discours politique et ne se
laisse pas berner par les médias. Elle voit les manipulations des
publicitaires, du système et vit dans son propre monde, gérant son quotidien selon
ce qu’elle aime faire mais malgré tout, les croyances adoptées dans l’enfance
restent présentes et si elle apprenait la perversité des gens de pouvoirs, des
scientifiques manipulés par l’avidité, son monde s’écroulerait. Ceci dit elle
n’est pas dupe mais elle préfère ignorer tout ça pour se simplifier la vie. Et dans un sens je la comprends.
Quand
on découvre certaines révélations, on veut alerter le monde, notre entourage, et
on ne se rend pas compte combien on peut les déstabiliser juste pour se sentir
fort, soutenu dans nos propres convictions et pour pouvoir lutter ensembles conte les
injustices.
Mais l’histoire nous montre que les révolutions n’ont jamais rien
changé et qu’elles ont été manipulées, financées par des groupes occultes qui avaient
tout intérêt à nourrir le conflit et la division entre les humains.
Ceci
dit, je m’en fous, je me sens de moins en moins victime face aux manipulations
de ceux qui sont censés être plus intelligents et avertis, de cette élite
gouvernante ou de ceux qui détiennent un pouvoir qui n’est que fictif, temporel
et donc temporaire.
Le pouvoir ne se situe pas dans la domination pas plus que
l’intelligence n’est réservée aux intellectuels ou aux scientifiques.
L’intelligence
est multiple comme l’explique clairement cet homme.
« Les intelligences multiples: tous
intelligents ! » Bruno Hourst
J’ai copié collé la présentation de la conférence postée sur Youtube
« Qui
ne s'est jamais senti nul ou incapable ? En puisant dans la théorie des
intelligences multiples d'Howard Gardner, Bruno Hourst, chercheur, écrivain et
formateur, nous expose avec un grand sens de la pédagogie que nous sommes tous intelligents
!
Une approche novatrice et rafraîchissante qui permet de repenser la façon dont les enfants apprennent, dont les enseignants enseignent et dont l'école fonctionne.
Une approche novatrice et rafraîchissante qui permet de repenser la façon dont les enfants apprennent, dont les enseignants enseignent et dont l'école fonctionne.
L'occasion aussi de poser un regard neuf sur les intelligences des
proches qui nous entourent.
Bruno est chercheur en pédagogies nouvelles. Après avoir été successivement marin et pilote d’hélicoptère, il se dirige vers l’enseignement. Il est alors confronté à des élèves en échec scolaire et émet l'hypothèse qu'ils le sont principalement à cause d'un mode d'apprentissage qui ne leur est pas adapté. Il débute donc des recherches sur les modes d'apprentissages alternatifs, et découvre que nous possédons tous un bouquet "d'intelligences multiples" (Howard Gardner)... et que les cancres d' aujourd’hui pourraient réussir brillamment demain, si l’on sollicitait davantage leur « intelligence forte ».
Bruno est chercheur en pédagogies nouvelles. Après avoir été successivement marin et pilote d’hélicoptère, il se dirige vers l’enseignement. Il est alors confronté à des élèves en échec scolaire et émet l'hypothèse qu'ils le sont principalement à cause d'un mode d'apprentissage qui ne leur est pas adapté. Il débute donc des recherches sur les modes d'apprentissages alternatifs, et découvre que nous possédons tous un bouquet "d'intelligences multiples" (Howard Gardner)... et que les cancres d' aujourd’hui pourraient réussir brillamment demain, si l’on sollicitait davantage leur « intelligence forte ».
Cette conférence révèle de façon logique, la vérité au sujet de l'essence originelle et la vibration "Amour Lumière" qui habite chacun. Là encore quand on ouvre son esprit, son cœur, quand on observe objectivement l'humain, au-delà des concepts et conditionnements, on découvre la merveille, la perfection de la constitution de l'être...de chaque être. C'est clair qu'il y a encore beaucoup de clichés et d'à priori mais peu à peu, la conscience collective s'ouvre et les découvertes scientifiques y participent même si les chercheurs intègres sont encore minoritaires. Là encore, soit je reste focalisée sur ceux qui nourrissent la domination, la division, soit je porte mon attention sur les personnes qui innovent et révèlent des connaissances qui nourrissent les valeurs qui sont les miennes, le bien vivre ensemble, l'intelligence du cœur...
Et
bien le jardin me démontre une fois de plus que la nature est intelligente,
autonome et que ce que j’y fais relève plus de l’association que du contrôle.
Je
m’adapte selon ce qui pousse, comment ça évolue et cette association est plutôt fructueuse même si je râle contre les punaises qui abiment les récoltes. J'ai bien l'impression que leurs attaques correspondent aux pensées parasites internes...
Cette période où les fleurs
et les feuilles commencent à jaunir, me place face au sentiment de perte et même
de deuil.
Même si la nature se renouvelle perpétuellement et si je sais que la
vie est infinie, c’est à chaque fois l’occasion de lâcher les pensées émotions
qui surgissent au début de l’automne. Une occasion de lâcher la peur de la mort
si profondément ancrée chez l’humain et qui génère non seulement le système de
fonctionnement d’une société basée sur la peur mais qui révèle aussi la façon
dont chacun gère ses propres mondes au niveau individuel. Le système de survie
a généré toutes sortes de stratégies développant les facultés du mental mais
quand on confie à la source intérieure tout ce qui nous fait souffrir, nous
dérange, nous interroge, c’est l’intuition qui devient la référence et qu’on
apprend à reconnaitre et à suivre.
Quand on observe de façon objective comment nous
fonctionnons intérieurement, on constate que les deux aspects de la personne,
le mental et l’intuition sont complémentaires tout comme le masculin et le
féminin en tant qu’énergie. Et bien évidemment le positionnement au centre, le
désir de paix, de neutralité, d’unité et d’harmonie offre une vision globale et unifiée
de ce que nous sommes.
Il
semble que les flux d’énergie électrique soit moins intenses ou peut-être que je
suis plus stable intérieurement mais ce qui est sûr c’est qu’une fois encore je
peux constater la progression dans la gestion de mes mondes intérieurs, dans la
capacité à se centrer et à maintenir l’attention sur ce que je désir
profondément plutôt que d’être ballottée par les vagues d’énergie.
Plus
je me centre, c'est-à-dire plus je suis à l’écoute de ce que je vis à
l’intérieur en confiant à la source, dans un dialogue permanent, tout ce que
j’ai sur le cœur et plus je suis en paix, indifférente à ce qui se trame au
dehors.
C’est une façon de rassembler ces énergies, de s’affermir dans ses
choix et de s’individualiser sans dominer les autres, sans même se référer à ce
qui se passe à l’extérieur. Avant, quand je sentais des vagues énergétiques
puissantes semblant venir de la source, je lisais ce que les êtres sensibles
aux énergies en disaient mais maintenant, je fais l’inverse, je m’intériorise
et je sens combien cette attitude me renforce dans ma foi, mes convictions et
ma propre guidance.
Puis ce que chacun exprime correspond à son chemin
particulier et souvent j’ai la sensation qu’ils généralisent un peu trop ce
qu’ils perçoivent. C’est utile d’avoir leur point de vue pour nous amener à
tourner notre attention sur nos propres mondes intérieurs mais ça peut aussi
nous maintenir dans l’attente, la dépendance à la vision, l’opinion des autres.
Chacun est unique et on ne peut pas généraliser ni les symptômes, ni
l’interprétation des faits qui est toujours subjective, relative au vécu, aux
croyances et à la sensibilité.
La médecine occidentale a le tort, à mon sens, de
classifier les symptômes et de fabriquer des remèdes sensés guérir tout le
monde. Même si chaque plante a des vertus particulières, si on se penche sur la
question on verra qu’elles ont des applications générales qui peuvent soigner
différentes parties du corps et la plupart ont les mêmes vertus.
La santé
résulte de l’harmonie, de l’écoute intérieure et de la bonne gestion des
pensées, émotions, énergies, puis de toute façon le corps est programmé pour
mourir un jour alors le but à mon avis n’est pas de lutter contre la mort mais
d’apprendre à vivre vraiment, en conscience, en choisissant la vibration qu’on
veut rayonner.
Ce choix ne doit pas dépendre de l’extérieur mais du ressenti,
des besoins particuliers de l’être puis la forme, la façon dont le parcours de
vie est tracé se révèle aussi dans l’écoute.
L’écoute de tous les corps,
l’apprentissage du dialogue, du mode de communication interne afin de définir
ce qui est le plus important pour soi-même. C’est ce choix qui nous différencie
des autres et l’écoute intérieure qui nous révèle à nous-même.
Apprendre à
vivre selon sa vision, son ressenti, répondre à ses propres besoins, se
découvre et s’affirme au fur et à mesure de notre cheminement.
On s’affirme en
restant déterminé quant à ses choix de vie.
Il
est clair que lorsque les désirs de la personnalité rejoignent ceux du cœur, de
l’âme, de l’être, le chemin est alors facilité, léger et réjouissant. Pouvoir
vibrer la paix, l’unité, l’harmonie et la joie de vivre est à mon sens la
première chose à réaliser. Et c’est en maintenant ce désir vivant en soi, que
la foi, la force et la paix s’installent peu à peu.
La
vision de la spirale montante, de ce flux de lumière dorée entourant la colonne
centrale de lumière blanche et marquant l’ancrage intérieur de la connexion
verticale à la source, entre ciel et terre, a été très utile parce que j’y
revenais mentalement quand ça se bousculait fortement à l’intérieur, pendant
que la colère s’exprimait sans retenue face aux épandages aériens.
C’est à mon
avis l’intérêt des visions, c’est de pouvoir rassurer le mental qui alors porte
son attention sur le souvenir de cette expérience marquante parce que ressentie
intensément malgré que ça n’ait duré que quelques secondes.
Et avec le recul,
je vois aussi que la source me préparait ainsi à vivre ce passage ou cette
élévation vibratoire. Je parle de passage parce que j’ai vraiment la sensation
d’avoir ancré encore plus ma foi, mon désir de paix, d’unité, d’harmonie et
d’être maintenant apte à passer à autre chose.
Par la conversation téléphonique
avec ma mère, je vois que nos deux mondes pourtant si différents, se rejoignent
par l’amour qui nous relie.
J’ai été "amusée" de constater qu’elle avait eu des
symptômes physiques très proches des miens durant la semaine et la sensation
que la façon dont je gère mes mondes, les énergies qui me traversent, le fait
de lâcher les croyances ancestrales, l’affecte aussi.
L’idée que nous sommes
inter-reliées au niveau énergétique et aussi par le sang donc au niveau de
l’ADN, des mémoires ancestrales relatives à notre lignée me semble logique et
par conséquent le fait que je casse le cycle de la vengeance ou que j’apporte
de nouvelles réponses aux schémas familiaux, impacte nécessairement sur tous
les membres de cette lignée, au delà de l'espace et du temps.
Ceci dit, ça reste une impression et je n’en fais
pas une vérité absolue mais ça semble logique de mon point de vue. Pas question
de se croire sauveur non plus mais juste de prendre conscience de cette
inter-reliance énergétique, au niveau de l’âme et de la personnalité également.
Puis ce que je relève aussi c’est que l’amour inconditionnel que je nourris
intérieurement se manifeste aussi dans mon comportement vis-à-vis de
l’extérieur.
Il semble que le cordon ombilical soit enfin rompu et par conséquent que les liens toxiques le soient aussi tout comme la capacité d'affirmer ma vision et mes choix avant tout vis à vis de la source intérieure et plus vis à vis des autres. Même si cela en découle naturellement, ça se réalise depuis l'intérieur et plus en surface selon les stratégies et jeux de rôles.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr