samedi 2 juillet 2016

« Un apprentissage constant… »





1 07 Notre corps physique est intelligent et il contient en son ADN, ses cellules, toutes les infos nécessaires à notre épanouissement, à notre expansion de conscience et la compréhension de qui nous sommes en vérité.
Le cœur capte l’info venue de l’extérieur et la communique aux cellules qui vont se conformer au message reçu. 
Cette info lui parvient sous forme de fréquences, de son, de vibration et donc la parole est aussi un de ces vecteurs. Mais ce verbe devient créateur au service de l’épanouissement si c’est l’être unifié où l’énergie de la source qui agit ou qui mène la danse. 
Et bien évidemment si on en a conscience et si on lui fait confiance. 
La lumière ou info parvient jusqu’au cœur qui traite l’info et retient ce qui résonne avec la vibration de l’individu à un instant T puis c’est seulement à la toute fin de son parcours, qu’elle est transmise au mental. 
Celui-ci étant traversé par des milliers d’infos à chaque instant, il est essentiel de faire le ménage dans sa tête afin que le message de la source soit clair et non filtré par des pensées émotions parasites. Les pensées parasites sont toutes celles qui s’opposent à l’amour, la fluidité, la paix…

Le corps émotionnel a aussi besoin d’être pacifié, équilibré et libéré de l’énergie associé aux croyances et conditionnements obsolètes de l’enfance ou plutôt de la personnalité qui tente de comprendre le monde et ce qu’elle est.
Pour que le cœur puisse transmettre l’info au mental il passe par l’intuition. 
L’intuition capte autant le mot que la vibration et interprète de façon neutre, juste (comme une note de musique), l’info reçue. En ce sens vibrer l’unité en soi est indispensable afin qu’il n’y ait pas d'altération ou de rupture de circuit de l’info.


Lorsqu’on voit, perçoit quelque chose, le mental, l’inconscient, interprètent cela selon ses références, selon les croyances qui sont une forme de connaissance très relative et limitée puisque conditionné au vécu, aux apparences. Elles sont bâties sur le système de survie et de déduction logique du mental/inconscient, toujours selon les mêmes références.

Tant qu’on ne reconnait pas les fausses croyances, interprétations erronées ou incomprises des expériences de vie, on va répéter inlassablement les mêmes schémas de pensées, les mêmes comportements.

Il est évident que le mental n’est pas à même d’analyser les faits de façon juste puisque sont point de vue est limité par ces croyances et conditionnements. Lorsqu’il peut capter une info via le cœur et l’intuition, c’est parce qu’il a compris certaines leçons de sagesse. Cette compréhension est venue de l’alignement des corps, mental, émotionnel, intuition donc cœur. 
L’info de base, c’est l’amour lumière et toutes les qualités ou attributs que portent ces vibrations, compassion, tolérance, ouverture, accueil, acceptation, douceur, tendresse, fluidité, sagesse, spontanéité, vérité, humilité, liberté, simplicité…

Lorsque le mental comprend la valeur de ces qualités, il peut recevoir plus d’infos et les intégrer dans le quotidien. Chaque fois qu’il y a prise de conscience, cela apparait comme une évidence du fait que ce sont tous les corps qui reçoivent simultanément la lumière ou l’info. 
En ce sens lorsqu’on lit des messages canalisés, cela ouvre l’esprit, la conscience humaine et dans le seul fait d’y trouver une résonance, c’est le signe que le cœur est ouvert, que le mental est ouvert, qu’il n’est pas limité aux croyances du monde et qu’il sait que les apparences sont trompeuses. 




On accorde beaucoup plus de crédit à un homme en cravate ou en blouse blanche et aux tempes grises, qu’à un enfant ou même à la nature. Mais ces apparats sont loin d’être des preuves de sagesse. On peut constater comment la science évolue selon des théories, des hypothèses qui changent au fil de ses investigations et expériences. De la terre plate à la terre ronde, de l’idée que le corps est juste un appareil mécanique, à la connaissance de son immense intelligence via l’observation intérieure, par les technologies modernes, il y a tout un monde, une époque d’obscurantisme. 
Notre nature véritable sait toutes choses, l'enfant en soi, la sagesse du corps physique, l'intuition, peuvent nous transmettre des vérités essentielles.

On sait aussi que ceux qui ont reçu des infos innovantes étaient ouverts à leur intuition et que très souvent c’est via les rêves, les images symboliques, les métaphores, qu’ils ont compris les principes universels.

J’ai vu ce matin, un genre de laser turquoise apparaitre dans le ciel. J’ai été surprise et j’ai commencé à me demander le sens de cela puis comme j’ai reçu cette vision alors que je contemplais la nature qui s’éveille, j’ai pris ça comme un clin d’œil de l’âme, une info qui était reçue et allait être comprise peu à peu selon l’intuition mais déjà, ça m’a ramenée à ma lecture passée des rayons supplémentaires au "set de base", les 7 rayons. 

Ces rayons constituent l’are en ciel et c’est de la lumière chargée d’info. J’avais eu aussi la vision d’une colombe et d’un rayon de lumière qui descendait sur moi alors que je méditais et maintenant avec du recul, je constate que ça correspond au moment où j’ai vraiment lâché la dualité. 
Ceci dit, c’est à chaque instant que nous sommes amenés à choisir de suivre l’amour ou la peur et l’ouverture de conscience est en perpétuelle expansion mais on peut noter des sortes de paliers qui une fois qu’ils sont franchis, nous donnent une certaine stabilité intérieure. 
Entre la croyance, la foi, l’intuition et l’assurance ou certitude, il y a différents degrés d’intégration et quand la paix rayonne en soi, on a acquis en chemin la force, la détermination, le courage, la persévérance, la patience, la liberté d’être et la tolérance, ou permissivité, l’acceptation de la façon dont tourne le monde.

On peut observer comment un cristal capte et diffuse la lumière et tout le spectre des couleurs qu’il émane. Chaque couleur est une info, une vibration, une fréquence spécifique qui correspond à une vertu, un attribut de la sagesse, de la conscience Une. 
Cette image du cristal peut nous aider à comprendre l’importance de nettoyer les filtres du mental émotionnel afin d’intégrer ces énergies et de les rayonner dans leur pureté. 
Plus on nettoie, c'est-à-dire plus on centre son attention sur la paix du cœur et plus il peut harmoniser les énergies décristallisées, celles qui ont été bloquées du fait des croyances et conditionnements. 

Lorsque ces filtres sont plus propres, lorsqu’on ne s'attache plus au drame, on réalise l’importance d’être en paix à l’intérieur et ça devient notre seul objectif, les corps s’unissent par la vibration d’amour lumière du cœur qui bien qu’elle soit constante ne peut pas être captée/comprise de façon claire tant qu’on est identifié au mental, à la dualité, positionné d’un côté ou de l’autre des pôles. 
L’info sera nécessairement distorsionné et son traitement via le mental/inconscient nous maintiendra dans l’ignorance tant de notre vrai nature que de la réalité de ce qui est. 
L’info passera par les mêmes connexions neuronales reproduisant les mêmes comportements.
C’est seulement deux heurs plus tard, que j’ai eu l’élan de regarder dans le livre de Joéliah ce que signifie cette fréquence turquoise. C’est la compassion…




Cela veut dire tout autant que cette fréquence est en moi, comprise et reconnue comme une valeur essentielle puisque c’est un aspect de l’amour inconditionnel mais si elle vient maintenant, c’est qu’il est temps de l’intégrer encore plus afin de la rayonner naturellement.

Elle va agir à l’intérieur, m’aider à revenir au cœur en toutes circonstances sans avoir à passer par le raisonnement puisque je ne doute plus du tout ni de qui je suis en réalité ni d’être guidée en permanence.

Vouloir vivre paix demande un effort d’attention et de se souvenir que c’est en venant offrir au cœur tout souci, toute pensée difficile et émotions associée, que cela se réalise naturellement. Par le fait de porter attention au centre et de lâcher prise, de faire confiance au cœur en sachant qu’il harmonise tout.

Ce raccourci fortifie la confiance en soi parce que le doute ne peut pas s’immiscer puisque l’info ne stagne pas dans le mental émotionnel. C’est souvent cela, le fait de ressasser, qui nous maintient dans l’incompréhension, le rejet de ce qui est, et la souffrance.

Une fois de plus, l’intellect n’a pas la capacité de comprendre les faits de façon juste, éclairée, élargie. Il peut juste laisser la conscience source agir et s’ouvrir à capter l’info qu’il est capable de comprendre. 
Peu à peu intégrant plus de sagesse, il pourra interpréter avec justesse ce qui se manifeste. C’est là son champ de compétence tant qu’on n’a pas une totale confiance née de l’expérience de la paix en soi.

Lorsqu’on est dans la souffrance émotionnelle on ne va pas pouvoir comprendre le point de vue élargi de l’âme, on ne pourra pas accepter l’idée que le pardon ou lâcher prise ou acceptation soit la clef. Puis plus on s’ouvre à la sagesse innée plus on comprendra que non seulement le pardon est la clef mais en admettant que l’unité intérieure, la neutralité,  soient aussi une forme supérieure de vision des faits, on saura que l’effet miracle du pardon vient juste de l’acceptation. 
On comprendra que la dualité est un contexte d’apprentissage et non une vérité universelle. On comprendra que c’est l’effet contraste qui permet à la conscience humaine de comprendre et de faire des choix. Qu’en faisant des choix, en décidant de porter son attention ou sa foi sur tel ou tel énergie, concept, on sera plus ou moins en paix et heureux.
On pourra constater avec un certain recul que notre vie a été élaborée afin que nous puissions ouvroir notre cœur et notre conscience. Que le zèle du mental a chercher la vérité en prouve sa dignité, sa valeur et son amour pour l’être et donc qu’on peut lui faire confiance. 
Parce que dans l’observation des pensées troublantes et leur harmonisation, on apprend à distinguer l’outil ; le mental, des stratégies inconscientes quasi automatiques. 
Tant qu’on ne devient pas conscient de ce phénomène, du fait que les croyances s’élaborent de façon automatique selon notre ADN, selon les croyances de nos parents, on continuera de s’identifier aux pensées/émotions, à la souffrance.

Il est clair qu’il perçoit aussi la résonance des souffrances de ce monde qui viennent éveiller les blessures d’enfance, d’incompréhension et s’il ne sait pas que c’est juste un contexte permettant de révéler la nature véritable de l’humain divin, il restera englué dans ses raisonnements limitants. 
Tant qu’on ne vient pas en soi en suivant l’intuition, tant qu’on ne suit pas la guidance du cœur et qu’on ne perçoit pas la vibration de la source en soi, on sera identifié au mental. De cette façon on espère en vain qu’il trouve des solutions à nos problèmes et on lui confie la charge de notre vie. 




Le recul et l’expérience permettent de voir la corrélation entre la souffrance et les schémas répétitifs, le fait de jouer des rôles de ce triangle de Karpman. Quand on sait cela, on va pouvoir s’en détacher et déterminer lorsque ce sont le mental et l’inconscient qui gèrent notre vie par les stratégies vaines.
C’est une étape où la confusion peut régner parce qu’on se rend compte que le mental n’a aucun pouvoir, que nos croyances sont pour la plupart erronées et on ne fait pas encore suffisamment confiance à l’intelligence du cœur pour s’y  abandonner. 
La peur viendra nourrir le doute et en ce sens savoir offrir à la source en soi, les peurs, les émotions difficiles, constitue une étape essentielle parce qu’elle révèle l’essence de l’être, la paix possible et omniprésente qui demeure en soi.

Cet "espace" a toujours été "présent" mais comme les fluctuations énergétiques dues à l’identification au mental, comme on s’est identifié au bruit intérieur, aux pensées émotions, on n’en a pas perçu la présence.

A moins de faire le silence en soi, c’est à dire de ne pas donner foi au pensées qui défilent sans arrêt, on ne pourra pas percevoir cet espace intérieur.
C’est là notre pouvoir, celui de l’attention et de l’intention. Vouloir faire la paix en soi et focaliser son attention sur ce désir.

Chaque fois que quelque chose nous trouble, on se pose et on observe l’énergie s’équilibrer, s’harmoniser. On commence à comprendre d’où vient la sagesse véritable et on cesse de vouloir analyser, comprendre. On voit que l’info circule dans tous les sens et que pour capter celle qui nous élève, il suffit de laisser le cœur faire le tri. On entrera de moins en moins en réaction vis à vis du monde extérieur pare qu’on sait que l’info majeure à en tirer, c’est de revenir à la sagesse du cœur. Nos plus grand soucis seront offerts à la sagesse du cœur, tout ce qui nous fait réagir, tout ce qu’on rejette intérieurement, ce qu’on appelle défaut, faiblesse, erreur ne seront plus considéré de la sorte et même si on en perçoit pas encore le sens profond, on se place en état d’ouverture, de réceptivité, de confiance. 

C’est alors que vient la compréhension, fluide, évidente mais elle ne peut pas toujours être exprimée clairement par le mental parce qu’il faudra revivre plusieurs fois l’expérience pour non seulement faire confiance au cœur mais aussi pour pouvoir interpréter l’info de façon juste. 
C’est un moment qui peut être difficile pour le mental d’où l’importance de faire confiance au cœur, à sont intelligence avant tout et d’avoir de la compassion pour ce formidable outil d’exploration, d’analyse, de communication...

Avec du recul, je me demande si la déchirure ressentie à l’estomac lorsque j’ai fait remonter à la surface des images difficiles de l’enfance en effectuant l’exercice proposé par Nassrine Reza, n’est pas l’expression d’une ouverture de conscience. Comme si le voile d’incompréhension se déchirait. Je n'avais jamais osé regarder cela en face et en fait, ça n'a pas été si pénible.
Les symptômes physiques douloureux sont souvent considérés comme des problèmes alors qu’ils peuvent être le signe d’une ouverture, d’un relâchement, d’une guérison, tout comme lorsque je sens des pointes au cœur puis par la suite, je constate que je suis plus tendre, que j’ai plus de compassion ou de confiance. 




Toutes les croyances passées se dissolvent en ce moment et c’est une excellente chose parce qu’une croyance est l’expression d’une peur, d’un manque de compréhension et d’acceptation.

J’étais au jardin et j’entendais des hommes parler du foot. J’ai toujours considéré cela comme un jeu stupide et barbare qui nait d’un besoin grégaire de l’humain à se rassembler en meute, comme l’opium du peuple qui permet aux dirigeants de faire passer des lois liberticides lorsque les masses sont scotchées devant l’écran de leur télé…bref, une vision plutôt négative. Puis en me contentant d’observer les réactions intérieures avec neutralité, peu à peu, j’ai vu les choses autrement. J’ai vu que le manque d’amour et de compassion voilait ma compréhension et que l’orgueil en était la cause et le résultat.

Chacun choisi la façon de manifester l’énergie de la source, de l’unité et on peut constater comment l’opinion publique a changé son regard sur les étrangers depuis la coupe du monde où l’équipe était composée de personnes d’origine africaine. Puis au-delà de la compétition, des équipes qui s’affrontent, ça créé du lien.
Les deux voisins ont pu échanger quelques mots, partager cette vibration de communion. 

Et encore au-delà, d’un point de vue interne ; qui suis-je pour juger l’autre ? Je me suis posée cette question non pas comme une auto-critique ou une forme de rejet de soi mais comme un constat qui m’a permis d’intégrer plus de compassion vis-à-vis de moi-même et des autres. 
On reproche aux autres d’avoir des réactions primaires mais le seul fait de juger indique que nous sommes aussi en mode réflexe, dans la comparaison et le sentiment de supériorité.  C’est encore l’expression du rejet des aspects internes régis par le cerveau reptilien et mammalien, une forme de violence envers soi qui se projette vers l’extérieur à travers le jugement.
Même si je sais que l’amour inconditionnel est la clef d’une vie meilleure, d’un monde meilleur et que cette vibration ou essence est la source de toute vie, l’intégrer et la comprendre est un processus infini ! 
Savoir cela permet de rester humble, de continuer de se référer au cœur et de lâcher les notions de valeurs basées sur des jugements dont le fondement est toujours la peur de l'autre, de l'inconnu.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr