vendredi 15 juillet 2016

« Suivre sa guidance en confiance et sans attentes » & film « DreamKeeper »





14 07 Passer progressivement de la croyance : "je suis séparée du tout, isolée dans ma bulle mentale" à la réalité de l’interconnexion, l’intrication avec tout ce qui est, par l'unité intérieure. Dès lors, la question qui se pose, c’est comment se différencier sans perdre la conscience de cette inter-reliance, comment ne pas se sentir envahit ?

Comme dans le cerveau, les connexions neuronales s’activent selon mon degré de conscience, d’unité intérieure, de focalisation par attraction ou rejet, c’est en choisissant mon point de focalisation et en unifiant tout ce que je suis, que je me distingue de la masse sans pour autant m’en sentir exclue, ni rejeter qui que ce soit.

Je suis partagée entre l’envie d’écrire et celle d’aller au jardin et comme le ciel se couvre, je vais pouvoir faire les deux sans stresser, sans courir. Une connexion au cœur, au ciel et à la terre, à la paix intérieur va calmer ce speed. La fameuse connexion à l’intemporel en soi qu’évoque Deepak Chopra dans sa conférence
Elle m’a beaucoup marquée parce qu’il exprime ce que je ressens intuitivement depuis toujours. Tout comme la conférence de Franck Hatem qui m’a enfin parlée. 
J’avais eu l’occasion de lire ces écrits mais c’était si compliqué que j’abandonnais au bout de quelques lignes. Je n’étais tout simplement pas prête à admettre cela mentalement même si intuitivement je n’ai jamais douté que l’humanité soit Une, que nous soyons unis dans la conscience source. Ses explications sont trop complexes et avant tout, je voulais savoir par moi-même, je voulais que l’intuition soit validée par la réflexion logique et amplifier le ressenti par la connexion intérieure avec l’âme.

Il fallait que j’apprenne à me différencier intérieurement, à poser des limites énergétiques à me dissocier des stratégies inconscientes afin que l’être ou le moi véritable émerge. Mais là encore, ça n’est pas le mental qui peut le faire puisque son rôle est justement de se différencier, de s’individualiser par rapport à l’extérieur, aux autres. De se connaitre, mais il le fait en se comparant et en rejetant ce qui n’est pas conforme à son idéal humain. 

C’est une première étape essentielle parce que ça permet d’affiner et d’affirmer sa vision, ses croyances, son intuition. Les autres nous aident à nous reconnaitre par attraction au début, selon nos préférences puis lorsqu’on comprend que ceux qui nous agacent révèlent des aspects de notre personnalité qu’on ne veut pas voir, qu’on n’aime pas, l’acceptation de ce processus et l’accueil des aspects rejetés antérieurement permet de se réunifier intérieurement. Tout ce processus amène pas à pas à saisir le sens de l’unité avec tout ce qui est sans se sentir submergé par la folie du monde.

Je vais au jardin et essayer de sentir la connexion depuis le cœur avec les voisins. 
L’idée de communiquer avec les plantes, les animaux, prend tout son sens quand on sait que c’est la fonction mentale de la reliance qui passe par le verbe et le non verbal au niveau énergétique. 

C’est cela qui est tant une chance qu’un fardeau si on ne sait pas rassembler ses énergies, aligner ses corps et s’il demeure des aspects intérieurs rejetés. 
Le fait de se centrer dans le cœur et d’être ancré dans sa vérité, celle de l’être unifié, ne créé pas de faille, l’empathie n’est plus un risque d’être manipulé, l’ego n’est plus obligé d’utiliser les stratégies de fermeture, c’est l’unité intérieure et la vibration qui attire par attraction la même vibration en l’autre. 




On peut remarquer dans un dialogue, que chacun s’adapte au langage de l’autre, à la vibration. Si je parle de façon agressive à quelqu’un il me répondra de la même manière et si je parle avec le cœur, en toute sincérité et en ayant conscience que l’autre est un égal, un autre soi, c’est cet aspect de lui qui s’exprimera.

Tant que je refoulais les émotions douloureuses de l’enfance, tant que je me croyais victime, j’étais reliée à toute la misère du monde et la résonance interne était insoutenable parce que ça venait amplifiait tout ce que je contenais, refoulais. Pas étonnant que j’ai eu besoin de me couper de tout, donc de mes émotions et dès l’enfance de m’enfermer dans le mental ! 
Mais c’est aussi cette position de victime qui m’a permis de cultiver la compassion. 
Le seul problème c’est que j’avais plus d’empathie pour les autres que pour l’enfant en moi. Et en orientant cette empathie naturelle pour l’enfant intérieur, peu à peu les choses ont changé.

Quand on se relie aux autres en conscience, ça change tout parce qu’on le fait depuis l’unité intérieure, en sachant que nous sommes Un au niveau de la conscience, de l’âme, de la vibration amour lumière et des énergies.
On ne peut pas prendre conscience de soi au niveau de l’âme en se comparant aux autres alors qu’on forge sa personnalité, ses croyances de cette façon. 

Chaque corps, chaque aspect de l’être a sa façon de voir, de concevoir la vie et c’est magnifique lorsque les points de vue se rassemblent. Et comme le disait Deepak Chopra, entre autres, la structure du cerveau est malléable, ses différentes parties sont interconnectées et selon les pensées/émotions et croyances qu’on nourrit, la conscience de l’unité se développe à mesure que les connexions neuronales changent. 

On se créé de nouvelles connexions internes qui vont modifier le comportement en conséquence. Le tronc cérébral ou cerveau reptilien gère les fonctions vitales et la conscience par la présence à soi, la connaissance de notre vibration originelle d’amour et de lumière, se charge d’harmoniser les énergies, de les rendre fluides, équilibrées.

Je ne suis pas encore prête à me relier aux autres en pleine conscience puisque je ne suis pas encore sortie de ma bulle intérieure encore fragile. Mon espace s’élargit à mesure que je prends confiance en tout ce que je suis mais pour le moment, les interactions sont principalement avec la nature et c’est à l’image de ce que je vis à l’intérieur puisque j’accueille pas à pas l’aspect animal sauvage en moi: les émotions, les pulsions.

Cet aspect qu’on peut décrire comme un enfant ou un animal par son côté spontané et authentique. Plus les pensées émotions s'harmonisent et plus on "grimpe" sur l'échelle de  l'évolution des espèces, mais on ne met pas en cage l'animal sauvage en soi, on l'apprivoise. On intègre alors les qualités de ces aspects internes.

Les conditionnements sont encore nombreux et j’apprends à laisser le cœur restaurer l’équilibre entre spontanéité et retenue. On dit souvent qu’on ne peut pas tout dire et quelque part, c’est une bonne chose de garder un jardin secret mais là encore en laissant le cœur montrer et retirer les masques lorsqu’on dit ce qu’on pense, ce qu’on ressent depuis l’espace du cœur, ça ne blesse pas l’autre.

Et s’il réagit, on ne se sent pas coupable d’être vrai, on sait que l’autre tout comme soi-même, perçoit et entend selon ses propres croyances, peurs et conditionnement. 
Puis comme on n’a plus besoin d’être reconnu par l’extérieur pour se sentir valorisé, on ne cherche pas à argumenter ou à convaincre l’autre.

Bon, je répète encore les mêmes choses mais pour le mental, c’est une méthode d’intégration, une façon justement de créer ses nouvelles connexions neuronales.




Je reviens sur l’idée que chacun porte en lui des atomes ou molécules ayant appartenu au christ parce que c’est énorme et ça vient confirmer le point de vue des êtres de lumière parce que l’aspect énergétique est concevable aussi au niveau physique. 

Ce qui veut dire aussi que nous portons les énergies et les molécules, les atomes de ceux qui ont fait souffrir l’humanité, nous disposons de tout le potentiel de l’humanité à tous les niveaux de l’être ! 
Et c’est toujours selon notre focalisation, nos choix conscients qu’on peut favoriser soit la dualité, la lutte entre ce que nous sommes ou l’unité. 
Ces valeurs de l’unité et de l’harmonie émergent en chacun et se manifestent selon la personnalité, les préférences, les attractions. Que ce soit dans la vie de couple, en famille, autour d’un drapeau, la reliance et l’union ont toujours motivé l’humain mais très souvent, cette unité exclue le reste du monde. Le ‘nous’ contre eux perdure et montre que la voie du cœur est une voix d’excellence…une voix avant tout intérieure…

Alors que les voisins font la fête, je me suis laissée emportée par ce film qui malgré sa longueur est prenant. Le sens du « nous » en est le message et les contes racontés au fil de leur voyage sont remplis sens. A chacun de trouver ce qui résonne en lui…
DreamKeeper



Je note que je suis moins sensible aux énergies extérieures à mesure que je laisse l’énergie de vie circuler librement. Avant, les jours de fête telles que le 14 juillet, le 11 novembre qui sont chargés de tous les massacres au nom de la liberté, avaient un impact sur moi. 
Mais en suivant mon propre rythme, celui de mon corps physique calé sur le cycle du soleil, de la nature, l’influence des égrégores ne m’affecte plus. 

C’est un temps d’intériorisation où je ne m’enferme plus par nécessité, pour me protéger de l’extérieur mais pour apprécier la paix en mes mondes intérieurs, le bien-être qui découle de la réunification des corps.

La liberté est en soi et c’est en osant vivre selon son cœur, sa vision, dans l’unité intérieure et la paix qu’elle se ressent et peut se cultiver.
C’est la guérison de la personnalité du mental et du masculin intérieur qui s’opère en ce moment en moi. Le fait que je sois guidée vers des hommes qui partagent leur connaissance en est le reflet. Une phase égocentrée où le masculin et le féminin intérieurs s’accordent à la vibration de la source.
Une phase de libération, de pacification et d'harmonisation qui se reflète à l'extérieur parce que je ne suis plus confrontée à la violence du monde. 
Déjà, je ne me torture plus en écoutant les infos, en regardant la télé ou en nourrissant les polémiques, en entrant en réaction face aux posts que je peux voir sur les réseaux sociaux. Si je tombe sur une info violente, injuste...j'offre à la source ce que ça éveille en moi et je me souviens alors que bien que nous soyons interconnectés, je ne suis pas responsable du choix des autres et encore moins coupable. 

Le fait de savoir que l'extérieur reflète l'intérieur a pour but de nous ramener vers notre cœur, notre seul pouvoir et notre seule responsabilité. Très souvent lorsqu'on comprends l'effet miroir, on va se sentir coupable de participer à la violence en nourrissant des pensées de même fréquences et on aura tendance à s'interdire de telles pensées émotions. Mais on ne fait alors que nourrir la lutte et la division intérieure. 

La personnalité agit pour obtenir un résultat, pour plaire, pour être reconnue et approuvée. Ce n'est pas mauvais en soi mais il est bon de laisser la source mettre de l'ordre et redonner à chacun des aspects de l'être sa propre fonction. 
C'est l'âme, le soi, qui peuvent influencer de façon positive, vibratoire, sur la conscience collective justement en ramenant la paix, l'unité et l'harmonie en l'individu. 




La personnalité peut témoigner de cela mais son rôle, c'est de manifester la vision de l'âme et donc d'apprendre à la connaitre, à se laisser guider par la source. 
C'est intérieur et lorsque l'unité et l'harmonie sont maintenues, l'action qui en découle est équilibrée, guidée par l'âme. 

Il est naturel et même sain de vouloir aider mais c'est d'abord en soi qu'il faut agir et suivre l'élan spontané qui parfois nous guide à rayonner en conscience l'amour et la lumière. mais en général, on ne sait pas pourquoi. 
Si on raisonne cela, ça veut dire que l'ego est aux manettes et qu'il a besoin de reconnaissance extérieur. 
Il y a une grosse différence entre un besoin et un élan de compassion. La vibration qui en résulte n'est pas du tout la même. Le besoin implique une stratégie, un calcul qui coupe la spontanéité donc l'authenticité et l'élan vient du cœur sans que la personnalité n'intervienne même si le geste passe par le corps et si le mental peut en voir les fruits ou les bénéfices. 
La volonté humaine qui se met au service du cœur et se laisse guider par l'âme c'est aussi ce qui permet d'intégrer l'humilité, la gratitude et la reconnaissance de voir qu'on peut être un instrument de bien-être pour les autres. 

La reconnaissance et la gratitude parce qu'on est automatiquement rétribué en notre être, dans la paix et l'harmonie qui s'installent, la joie qui en découle. En chemin, on acquiert la juste compassion, l'équilibre entre donner et recevoir mais ça n'est pas la personnalité qui crée cela. Son rôle est de s'abandonner en confiance à la source. 

On est doublement rétribué par le bien-être intérieur et par le fait que l'extérieur se conforme à la vibration intérieures et puisque l'humain se plait à contribuer, on se réjouit de l'impact bénéfique sur le monde. Et on n'a pas besoin ni de savoir, ni de voir cet impact sur les autres, a ne concerne pas la personnalité. 

C'est l'âme qui agit et la personnalité en récolte les fruits dans la sphère qui lui est propre. A l'intérieur et dans la relation à on entourage. On peut se remercier, remercier ses corps de nourrir cette vibration d'amour et de lumière déjà en nous-même et avoir conscience que la vibration s'étend à l'infini et c'est largement suffisant. 
Si l'ego s'empare de la gloire de l'âme, ça veut simplement dire qu'il y a un manque d'amour en soi, que l'énergie peine à circuler, qu'il y a un besoin de reconnaissance, une division ou une forme de rejet, à l'intérieur. 

Le film plus haut raconte les initiations du jeune indien qui cherche à recevoir une vision, du pouvoir pour obtenir des privilèges. On peut voir que lorsque c'est l'ego qui exerce sa volonté, son objectif est la gloire personnelle. Et ça n'est pas ce qui mène à l'accomplissement. 
Le pouvoir est en soi, en la capacité d'aimer et il se cultive d'abord dans ses mondes intérieurs, dans la relation à soi. Puis s'étend naturellement vers l'extérieur. 
C'est la pacification/réunification intérieure qui mène à la sagesse, élargit la vision, la capacité de reliance avec l'âme et celle de suivre sa guidance en confiance et sans attentes.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr