mercredi 13 juillet 2016

« Merci la vie, les synchronicités, la résonance… » & conférence Deepak Chopra





J’ai bien aimé le texte de Jean Yves parce qu’il est en parfaite résonance avec ma pensée. On se croit souvent victime de la vie, des autres, du passé, des circonstances et comme nous sommes persuadés de cela, c’est effectivement ce que nous vivons. 

En ce constat, il y a des notions essentielles ; la première, c’est la puissance de nos croyances, la seconde c’est l’impact de celles-ci sur notre état d’être et notre vie, la troisième c’est que tout dépend de notre vision.
En cela réside notre pouvoir en tant qu’humain. 

Notre vision de la vie est relative à notre passé et comme celui-ci ne peut pas être changé, c’est au présent que ce pouvoir s’active
On ne peut pas changer les faits mais on peut changer le regard qu’on porte sur eux. Chaque seconde, nous pouvons choisir quelle pensée nous voulons croire et nourrir

Il y a effectivement certains bénéfices à nourrir le rôle de victime parce que ça nous évite d’être responsable de nous-même. Mais une fois qu’on comprend la force qui est en nous, dans cette capacité de choisir nos croyances et donc la vibration que nous émanons à chaque instant, on va reprendre notre vie en main. 

Commencer par choisir nos croyances est important et tant qu’on se croit impuissant dans ce domaine, il nous faudra vivre des situations de victime afin de comprendre la puissance de notre vision/interprétation. 
Personne ne peut nous imposer quoi que ce soit et encore moins nos croyances, notre vision de la vie.

Très souvent nous confondons notre personnalité conditionnée et notre être véritable parce que nous ignorons comment nous fonctionnons intérieurement. 
Et lorsqu’on comprend que nos croyances ont été élaborées dans l’enfance selon les circonstances, d’une façon automatique, formant une personnalité qui n’est donc pas qui nous sommes véritablement, on va pouvoir agir. 

C'est-à-dire, reconnaitre tout ce que nous ne sommes pas réellement, ce qui est de l’ordre du conditionnement et qui se perpétue par le fait de réagir en refoulant les émotions dites négatives. Tant qu'on les fuit, c'est l'inconscient qui régit notre vie.
Tant que nous nourrissons les mêmes pensées et laissons notre inconscient gérer nos comportements, notre vie, on vivra les mêmes schémas répétitifs et douloureux. 
Une fois qu’on reconnait le type de pensées qui maintiennent les croyances invalidantes, les comportements réflexes, on va pouvoir les lâcher.

Toute pensée de jugement très souvent pour ne pas dire toujours est subjective et arbitraire, toute critique, toute accusation est l’expression de l’ignorance de qui nous sommes fondamentalement. 
C’est un réflexe conditionné, une réponse à la peur, une activation de l’instinct de survie, une projection de ce système interne.

Ce que je suis vraiment, c’est ce que je veux profondément. C’est ce que je cherche en vain à obtenir par toutes sortes de stratégies inconscientes. 
Nous cherchons tous la paix, l’harmonie, l’équilibre, et par dessus tout, l’amour. 
Et c’est exactement ce que nous sommes fondamentalement. 
Si ça n’était pas le cas, nous ne le chercherions pas. 
En ce sens même le système de survie est bâti sur ces besoins vitaux. 
On ne peut chercher quelque chose dont on n’a pas conscience et si on en a conscience, c’est que c’est en nous. Seulement, c’est dissimulé derrière toutes les stratégies mises en place dans cette quête inconsciente.

Nos systèmes internes sont programmés pour être dans l’équilibre en permanence et dans l’harmonie. Tout est parfaitement orchestré, harmonisé pour nous maintenir en vie. 
Nos cellules communiquent entre elles et sont programmées pour se régénérer en permanence. 
Elles s’adaptent à notre état de stress et doivent souvent lutter pour maintenir l’équilibre. Notre inconscient qui gère les organes et systèmes vitaux, active différents circuits neuronaux selon nos croyances et conditionnements. 
Ces croyances agissent sur les glandes endocrines, les zones du cerveau qui s’activent en conséquence secrétant différentes hormones selon notre façon d’être, de gérer nos émotions.

Nous pouvons changer les réactions en chaine, simplement en devenant plus conscient de ces mécanismes et en sélectionnant les pensées, les croyances.

Les émotions nous indiquent lorsque nous sommes en mode réactif, inconscient, et elles nous invitent à porter notre attention sur nos pensées, à constater quelle type de croyances est en action. 
Notre inconscient à pris en main la gestion de ces croyances lorsque nous n’étions pas capable de le faire mais maintenant que nous savons comment fonctionne la psyché, nous pouvons choisir.

Le mental a fonctionné selon certaines croyances mais lorsqu’on comprend que la source de vie est en nous, que l’amour est notre nature véritable et qu’en laissant cette vibration rayonner à l’intérieur, elle va restaurer l’ordre, la paix et l’unité, non plus régie par l’instinct de survie seulement mais par la conscience de qui nous sommes. 




Je viens de vérifier une fois de plus la puissance de la pensée « je rayonne l’amour et la paix » en faisant la queue au supermarché. Le seul fait de projeter la pensée en cette direction a changé la vibration et l’impatience a disparu. 
Ça peut sembler peu de choses mais c’est immense parce que ça change tout. 
Quand le mental ne ressasse plus, quand il se tourne vers la source, l’unité s’installe, se ressent et on se dit que tout est possible. 
Cette capacité à orienter la pensée est un immense pouvoir parce que ça veut dire qu’on peut changer son état d’être en quelques secondes.

C’est tellement agréable de sentir la paix et l’harmonie alors même que l’extérieur est en pleine effervescence. Les infos dramatiques ne trouvent plus d’écho en soi.

En se laissant porter en confiance par la vie, en ramenant toujours la conscience à l’unité intérieure, le fait de savoir que les corps peuvent agir de concert, permet d’utiliser son potentiel créatif. 
Mes journées sont de plus en plus épanouissantes, je redécouvre le plaisir de créer, la joie de pouvoir être ici et maintenant avec cette sensation de liberté d’être. 
Je récolte les fruits du lâcher prise, la confiance qui restaure l’harmonie entre tous les corps alignés à la source. 
Au jardin, je cueille le matin ce que je vais manger dans la journée. Je n’ai même plus à me demander ce que je vais préparer, je fais avec ce que la nature m’offre. C’est un moyen idéal de nourrir la gratitude et l’abondance, la joie d’être, tout simplement.

Chaque fois qu’il y a un passage mouvementé et que je maintiens la paix à l’intérieur en offrant à la source toute pensée émotion qui s’y oppose, je sens une ouverture de cœur et de conscience. Ça se traduit par plus de confiance en la vie, la source et en soi. 
J’ai encore l’impression que c’est une façon d’atteindre la maitrise émotionnelle que d’être confronté à ces pensées émotions issus de croyances invalidantes et paralysantes. 
Ce qui fait vraiment la différence, c’est d’offrir à la source en soi tout doute, tout souci, toute peur…
C’est une attitude qui me permet de lâcher la dépendance sans souffrir. 
Cette confiance et cet amour envers touts les corps, le fait de leur parler constitue les clefs de la guérison
C’est l’aspect féminin et masculin intérieur qui s’associent pour libérer l’enfant en moi du poids du passé et des croyances adoptées à cette époque.
Une façon de former la famille idéale, de réunifier les aspects de l’être et de combler ainsi les manques en utilisant les capacités et dons de chacun d’eux.

Cette unité intérieure rassemble les énergies qui s’harmonisent dans l’amour de la source. Reconnaitre et accepter ce qu’on porte restaure l’intégrité, les énergies s’équilibrent et les journées se dessinent en conséquence. 




Ce masculin contre lequel je luttais, que je rejetais parce que je le voyais à travers les hommes et leurs comportements violents, retrouve sa place en moi. Sa place de gardien de l’énergie, de l’intégrité et de l’enfant en moi. Et c’est en offrant à la source la violence qui s’est exprimée ces derniers jours, que l’énergie masculine s’est harmonisée. Au lieu de les opposer en luttant contre les pensées et les émotions dites négatives, j’ai laissé le cœur les pacifier et les équilibrer.

Je le vois par le fait d’être plus efficace dans l’utilisation du temps, d’être plus en paix et en même temps sure de moi. Je constate aussi que la dépendance à l’ordinateur se dissout peu à peu, à mesure que je suis l’élan qui me pousse à agir.

J’ai passé ma vie à nourrir le rôle de victime et en même temps la culpabilité de ne pas être dans mon plein potentiel alors qu’il suffisait de ne rien opposer à l’intérieur, de faire la paix avec tous les aspects de l’être. 
D’un autre côté, je ne regrette rien parce que je ne pouvais pas agir autrement puisque je m’identifiais à mes émotions. Enfin disons plutôt que je craignais tellement d’être submergée par ces énergies du passé, de colère, de tristesse, de révolte, que je m’en coupais. 
Et c’est de cette façon que je me privais de mon pouvoir de créer. 
J’avais peur de la peur et tournais en rond dans la prison du mental et ses croyances complètement fausses.

La plupart des gens pensent s’aimer sincèrement mais en fait ils s’accrochent à leurs qualités essayant de les mettre en avant et ils se construisent un personnage qui est supposé être aimé des proches, du plus grand nombre. 
Mais tant qu’on n’est pas entier, vrai, tant qu’on ne reconnait pas aussi ce qu’on appelle nos défauts, on maintient en place une infime part de qui nous sommes. 

On place toute son énergie à jouer un personnage qui ne nous correspond pas et on s’étonne d’être malheureux ! On s’habitue à notre mal-être en pensant que c’est normal, qu’on ne peut pas être heureux tout le temps, qu’il faut mériter d’être aimé en étant gentil, serviable, agréable. Mais tant qu'on s'oblige à faire les choses, où est l'amour?

Ou quand on a souffert enfant et qu’on se rebelle contre la société, on nourrit aussi l’injustice qui est d’abord en nous même. Parce que lorsqu’on joue un rôle, lorsqu’on ignore l’enfant, (le vivant, l'authenticité, la spontanéité) en soi, lorsqu’on contraint la spontanéité, lorsqu’on cache certains aspects de la personnalité, lorsqu’on rejette des énergies, des pensées émotions dites négatives, on ne peut pas reconnaitre notre grandeur, l’être véritable qui est amour et conscience Une.

Nous sommes mus par des énergies de reliance et d’intelligence et lorsqu’on nie des parts entières de ce que nous sommes on souffre de manque, de cette lutte permanente intérieure pour rejeter ce qui nous constitue et nous traverse.

Nous sommes fondamentalement l’amour et la conscience ou l’intelligence divine mais pour le savoir, il nous faut le vivre déjà à l’intérieur, autoriser cet amour et cette intelligence à se déployer. 
Mais si on méprise un ou plusieurs de nos corps subtils, c’est l’intelligence de la source qu’on rejette, qu’on remet en question. Si on juge les pensées émotions en les qualifiant de négatives, on nourrit l’idée de séparation, de mal, de division et d’exclusion. On nie aussi l’intelligence de la vie de l’âme et par le fait, on ne peut pas sentir la connexion, la reliance avec ces aspects divins de l’être. 




La dualité nous permet de connaitre le goût des énergies au travers des pensées émotions mais ça n’est pas en niant celles qu’on qualifie de mauvaises qu’on peut les éliminer. 
C’est seulement en les accueillant pour ce qu’elles sont, des énergies colorées par l’étiquette qu’on leur donne, par la mémoire qui leur est associée et par le fait de les repousser, qu’on va comprendre que c'est cela qui leur donne ce goût désagréable. 

Quand on cesse de les nourrir en luttant contre elles, elles s’équilibrent naturellement et changent de goût, d’intensité. On se rend compte en plus que c’est le fait de porter notre attention dessus qui les retient. 
Mais si on laisse la tristesse s’exprimer, si on se contente d’observer la colère, elles passent en révélant leur caractère éphémère et changeant. Et quand on ne retient plus aucune énergie, la vie s’écoule de façon fluide. 
La paix et la joie demeurent mais là encore, puisqu’il n’y a pas de projecteur ou de lunettes grossissantes, de raison particulière, mais juste notre nature véritable qui s’exprime, on ne fait pas la différence, on ne retient plus rien, on est. 
C’est un état naturel de fluidité, de liberté d’être, de simplicité et de joie d’être, de découvrir. 
On peut constater que sans la dualité on ne saurait pas faire la différence entre les états d’être ni choisir celui qu’on veut maintenir. Quand on perçoit la dualité comme un outil de connaissance qui nous a permis de savoir qui on est fondamentalement on n’a plus besoin de la nourrir ni de lutter.

C’est tout le processus qui nous révèle à nous-même, celui qui consiste à lâcher les croyance de l’enfance puis à choisir celles qu’on veut nourrir pour enfin savoir que nous sommes la vie, l’amour et la paix. 
Dès lors qu’on sait cela, on se laisse être parce que si on cesse de lutter contre soi-même, tous nos corps et toutes les énergies sont au diapason de l’être véritable. 
Celui qui se cachait sous les souffrances, les croyances et les questions. 

En ce sens ces souffrances, croyances et questions sont les outils de connaissance au même titre que la dualité.

J’hallucine parce qu’en accueillant une montée d’énergie/émotion, j’ai visualisé la paix qui rayonnait en moi puis tout autour puis jusqu’à englober la planète et à un moment, une pensée est venue : « c’est pas un peu prétentieux de penser rayonner jusqu’à englober la planète » et je l’ai aussi offerte à la source. 
Puis quelques heures après, j’ai été poussée à regarder une vidéo sur youtube dont j’avais laissé la fenêtre ouverte et je suis tombée sur cette conférence de Deepak Chopra qui continue de faire son œuvre en moi. 

Non seulement ça résonne fortement avec ce que je ressens mais en plus ça structure considérablement ma vision, surtout au sujet du corps physique et de la relation, de l’interdépendance entre toute vie ! 
Là encore, c’est une ouverture pour le mental qui nourrissait la peur de la dépendance affective et avait utilisé la stratégie cachet pour protéger le cœur d’une souffrance éventuelle en cas d’attachement…préférant la dépendance aux produits…




Merci la vie, ‘mon’ âme, les synchronicités ! Il y a tant d’implications à son discours que plusieurs écoutes sont nécessaires. Enfin je mets en pause pour intégrer l’info afin que le mental émotionnel puisse comprendre/ressentir. C’est encore une multitude de réponses à quelques questions posées à mon âme ces derniers jours.

J’aime quand la science rejoint les enseignements des sages et fait écho à mon propre ressenti. Quand la logique de l'observation neutre rejoint le ressenti, l'intuition.
Je découvre aussi le caractère miraculeux de la vie et du corps physique, un peu plus chaque jour ! 
C’est aussi de cette façon que le corps parle, au travers de scientifiques qui ont conscience du divin qui savent lui rendre son caractère sacré, d’une intelligence remarquable ! On va chercher au loin ce qui est en nous même.   

J’ai noté pour mémoire, les cinq découvertes capitales de la science qu’il explique et résume en ces termes :
« Si vous les comprenez vous saurez comment guérir 
La première découverte : votre corps n’est pas une structure, c’est un processus. Un processus dans la conscience. (il l’explique très bien au début de la conférence en parlant de la régénération cellulaire, de la façon dont notre corps à travers les molécules, meurt et renait constamment…) comment tout est intriqué aussi bien dans le présent qu’avec le passé, dans le temps et l'espace…

La deuxième : vos gènes ne sont pas déterministes. Nous avons seulement 23000 gènes dont une majorité et partagée entre tous, 65% d’entre eux sont les mêmes que ceux de la banane (lol), 80% sont les mêmes que ceux d’une souris. 
Il y a une unité de la vie et cela inclut nos gènes. Ils ne sont pas déterministes, vous les allumez et les éteignez selon ce que vous ressentez, selon ce que vous pensez, votre façon d’interagir, vos relations, votre environnement, votre sommeil, votre nourriture, l’exercice…les gènes répondent à l’activité mentale, la méditation.

La troisième. Le cerveau n’est pas une structure figée, c’est le domaine de la neuroplasticité, vous pouvez changer la structure de votre cerveau
Avec la méditation Vipassana ( ?) ou en cultivant les attitudes telles que la compassion, la tendresse aimante, la joie, l’équanimité, le cerveau commence à changer. Le cerveau limbique change, le cerveau cortical change, quand vous réfléchissez il change, quand vous dépassez vos automatismes, il change. En conclusion, le cerveau n’est pas figé.

La quatrième, vous pouvez changer votre corps parce que vous pouvez modifier votre cerveau et vos gènes. De nombreux chercheurs ont effectués des recherches sur les biomarqueurs du vieillissement, il y en a 15 et tous sont réversibles d’au moins 10 à 15 ans.
Rien de tout ça n’est technologique, c’est un travail interne uniquement. Vous pouvez changer votre relation au temps en trouvant l’intemporel à l’intérieur…la connexion à l’âme…Mais je vous laisse écouter, c’est passionnant !  

Deepak Chopra - Guérison, Physique Quantique & Epigénétique / Physical Healing and Sciences


En plus, j’apprécie son style très décontracté qui fait contraste avec la personne (son nom n’est pas noté dans la présentation de la vidéo et je ne l’ai pas retenu) qui l’a invitée et l'assemblée, lol ! Un peu d'humour ne fait pas de mal...


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr