J’ai
bien aimé le texte de Jean Yves parce qu’il est en parfaite résonance avec ma
pensée. On se croit souvent victime de la vie, des autres, du passé, des
circonstances et comme nous sommes persuadés de cela, c’est effectivement ce
que nous vivons.
En ce constat, il y a des notions essentielles ; la
première, c’est la puissance de nos croyances, la seconde c’est l’impact de
celles-ci sur notre état d’être et notre vie, la troisième c’est que tout
dépend de notre vision.
En
cela réside notre pouvoir en tant qu’humain.
Notre vision de la vie est
relative à notre passé et comme celui-ci ne peut pas être changé, c’est au
présent que ce pouvoir s’active.
On ne peut pas changer les faits mais on peut
changer le regard qu’on porte sur eux. Chaque seconde, nous pouvons choisir
quelle pensée nous voulons croire et nourrir.
Il y a effectivement certains
bénéfices à nourrir le rôle de victime parce que ça nous évite d’être
responsable de nous-même. Mais une fois qu’on comprend la force qui est en
nous, dans cette capacité de choisir nos croyances et donc la vibration que
nous émanons à chaque instant, on va reprendre notre vie en main.
Commencer
par choisir nos croyances est important et tant qu’on se croit impuissant dans
ce domaine, il nous faudra vivre des situations de victime afin de comprendre
la puissance de notre vision/interprétation.
Personne ne peut nous imposer quoi que ce soit et
encore moins nos croyances, notre vision de la vie.
Très souvent nous confondons
notre personnalité conditionnée et notre être véritable parce que nous ignorons
comment nous fonctionnons intérieurement.
Et lorsqu’on comprend que nos croyances
ont été élaborées dans l’enfance selon les circonstances, d’une façon
automatique, formant une personnalité qui n’est donc pas qui nous sommes
véritablement, on va pouvoir agir.
C'est-à-dire, reconnaitre tout ce que nous
ne sommes pas réellement, ce qui est de l’ordre du conditionnement et qui se
perpétue par le fait de réagir en refoulant les émotions dites négatives. Tant qu'on les fuit, c'est l'inconscient qui régit notre vie.
Tant
que nous nourrissons les mêmes pensées et laissons notre inconscient gérer nos
comportements, notre vie, on vivra les mêmes schémas répétitifs et douloureux.
Une fois qu’on reconnait le type de pensées qui maintiennent les croyances
invalidantes, les comportements réflexes, on va pouvoir les lâcher.
Toute
pensée de jugement très souvent pour ne pas dire toujours est subjective et arbitraire, toute
critique, toute accusation est l’expression de l’ignorance de qui nous sommes fondamentalement.
C’est un réflexe conditionné, une réponse à la peur, une activation de l’instinct
de survie, une projection de ce système interne.
Ce
que je suis vraiment, c’est ce que je veux profondément. C’est ce que je
cherche en vain à obtenir par toutes sortes de stratégies inconscientes.
Nous cherchons
tous la paix, l’harmonie, l’équilibre, et par dessus tout, l’amour.
Et c’est exactement
ce que nous sommes fondamentalement.
Si ça n’était pas le cas, nous ne le
chercherions pas.
En ce sens même le système de survie est bâti sur ces besoins
vitaux.
On ne peut chercher quelque chose dont on n’a pas conscience et si on
en a conscience, c’est que c’est en nous. Seulement, c’est dissimulé derrière
toutes les stratégies mises en place dans cette quête inconsciente.
Nos
systèmes internes sont programmés pour être dans l’équilibre en permanence et
dans l’harmonie. Tout est parfaitement orchestré, harmonisé pour nous maintenir
en vie.
Nos cellules communiquent entre elles et sont programmées pour se régénérer
en permanence.
Elles s’adaptent à notre état de stress et doivent souvent lutter
pour maintenir l’équilibre. Notre inconscient qui gère les organes et systèmes
vitaux, active différents circuits neuronaux selon nos croyances et
conditionnements.
Ces croyances agissent sur les glandes endocrines, les zones
du cerveau qui s’activent en conséquence secrétant différentes hormones selon
notre façon d’être, de gérer nos émotions.
Nous
pouvons changer les réactions en chaine, simplement en devenant plus conscient
de ces mécanismes et en sélectionnant les pensées, les croyances.
Les
émotions nous indiquent lorsque nous sommes en mode réactif, inconscient, et
elles nous invitent à porter notre attention sur nos pensées, à constater
quelle type de croyances est en action.
Notre inconscient à pris en main la gestion
de ces croyances lorsque nous n’étions pas capable de le faire mais maintenant
que nous savons comment fonctionne la psyché, nous pouvons choisir.
Le
mental a fonctionné selon certaines croyances mais lorsqu’on comprend que la
source de vie est en nous, que l’amour est notre nature véritable et qu’en
laissant cette vibration rayonner à l’intérieur, elle va restaurer l’ordre, la
paix et l’unité, non plus régie par l’instinct de survie seulement mais par la conscience
de qui nous sommes.
Je
viens de vérifier une fois de plus la puissance de la pensée « je rayonne
l’amour et la paix » en faisant la queue au supermarché. Le seul fait de
projeter la pensée en cette direction a changé la vibration et l’impatience a
disparu.
Ça peut sembler peu de choses mais c’est immense parce que ça change
tout.
Quand le mental ne ressasse plus, quand il se tourne vers la source, l’unité
s’installe, se ressent et on se dit que tout est possible.
Cette capacité à
orienter la pensée est un immense pouvoir parce que ça veut dire qu’on peut
changer son état d’être en quelques secondes.
C’est
tellement agréable de sentir la paix et l’harmonie alors même que l’extérieur
est en pleine effervescence. Les infos dramatiques ne trouvent plus d’écho en
soi.
En
se laissant porter en confiance par la vie, en ramenant toujours la conscience
à l’unité intérieure, le fait de savoir que les corps peuvent agir de concert,
permet d’utiliser son potentiel créatif.
Mes journées sont de plus en plus
épanouissantes, je redécouvre le plaisir de créer, la joie de pouvoir être ici
et maintenant avec cette sensation de liberté d’être.
Je récolte les fruits du
lâcher prise, la confiance qui restaure l’harmonie entre tous les corps
alignés à la source.
Au jardin, je cueille le matin ce que je vais manger dans
la journée. Je n’ai même plus à me demander ce que je vais préparer, je fais
avec ce que la nature m’offre. C’est un moyen idéal de nourrir la gratitude et
l’abondance, la joie d’être, tout simplement.
Chaque
fois qu’il y a un passage mouvementé et que je maintiens la paix à l’intérieur
en offrant à la source toute pensée émotion qui s’y oppose, je sens une
ouverture de cœur et de conscience. Ça se traduit par plus de confiance en la
vie, la source et en soi.
J’ai encore l’impression que c’est une façon d’atteindre
la maitrise émotionnelle que d’être confronté à ces pensées émotions issus de
croyances invalidantes et paralysantes.
Ce qui fait vraiment la différence, c’est
d’offrir à la source en soi tout doute, tout souci, toute peur…
C’est
une attitude qui me permet de lâcher la dépendance sans souffrir.
Cette
confiance et cet amour envers touts les corps, le fait de leur parler constitue
les clefs de la guérison.
C’est l’aspect féminin et masculin intérieur qui s’associent
pour libérer l’enfant en moi du poids du passé et des croyances adoptées à
cette époque.
Une
façon de former la famille idéale, de réunifier les aspects de l’être et de
combler ainsi les manques en utilisant les capacités et dons de chacun d’eux.
Cette
unité intérieure rassemble les énergies qui s’harmonisent dans l’amour de la
source. Reconnaitre et accepter ce qu’on porte restaure l’intégrité, les
énergies s’équilibrent et les journées se dessinent en conséquence.
Ce
masculin contre lequel je luttais, que je rejetais parce que je le voyais à
travers les hommes et leurs comportements violents, retrouve sa place en moi.
Sa place de gardien de l’énergie, de l’intégrité et de l’enfant en moi. Et c’est
en offrant à la source la violence qui s’est exprimée ces derniers jours, que l’énergie
masculine s’est harmonisée. Au lieu de les opposer en luttant contre les
pensées et les émotions dites négatives, j’ai laissé le cœur les pacifier et
les équilibrer.
Je
le vois par le fait d’être plus efficace dans l’utilisation du temps, d’être
plus en paix et en même temps sure de moi. Je constate aussi que la dépendance
à l’ordinateur se dissout peu à peu, à mesure que je suis l’élan qui me pousse à
agir.
J’ai
passé ma vie à nourrir le rôle de victime et en même temps la culpabilité de ne
pas être dans mon plein potentiel alors qu’il suffisait de ne rien opposer à l’intérieur,
de faire la paix avec tous les aspects de l’être.
D’un autre côté, je ne
regrette rien parce que je ne pouvais pas agir autrement puisque je m’identifiais
à mes émotions. Enfin disons plutôt que je craignais tellement d’être submergée
par ces énergies du passé, de colère, de tristesse, de révolte, que je m’en
coupais.
Et c’est de cette façon que je me privais de mon pouvoir de créer.
J’avais
peur de la peur et tournais en rond dans la prison du mental et ses croyances
complètement fausses.
La
plupart des gens pensent s’aimer sincèrement mais en fait ils s’accrochent à
leurs qualités essayant de les mettre en avant et ils se construisent un
personnage qui est supposé être aimé des proches, du plus grand nombre.
Mais
tant qu’on n’est pas entier, vrai, tant qu’on ne reconnait pas aussi ce qu’on
appelle nos défauts, on maintient en place une infime part de qui nous sommes.
On place toute son énergie à jouer un personnage qui ne nous correspond pas et
on s’étonne d’être malheureux ! On s’habitue à notre mal-être en pensant
que c’est normal, qu’on ne peut pas être heureux tout le temps, qu’il faut
mériter d’être aimé en étant gentil, serviable, agréable. Mais tant qu'on s'oblige à faire les choses, où est l'amour?
Ou quand on a
souffert enfant et qu’on se rebelle contre la société, on nourrit aussi l’injustice
qui est d’abord en nous même. Parce que lorsqu’on joue un rôle, lorsqu’on
ignore l’enfant, (le vivant, l'authenticité, la spontanéité) en soi, lorsqu’on contraint la spontanéité, lorsqu’on cache
certains aspects de la personnalité, lorsqu’on rejette des énergies, des
pensées émotions dites négatives, on ne peut pas reconnaitre notre grandeur, l’être
véritable qui est amour et conscience Une.
Nous
sommes mus par des énergies de reliance et d’intelligence et lorsqu’on nie des
parts entières de ce que nous sommes on souffre de manque, de cette lutte
permanente intérieure pour rejeter ce qui nous constitue et nous traverse.
Nous
sommes fondamentalement l’amour et la conscience ou l’intelligence divine mais
pour le savoir, il nous faut le vivre déjà à l’intérieur, autoriser cet amour
et cette intelligence à se déployer.
Mais si on méprise un ou plusieurs de nos corps
subtils, c’est l’intelligence de la source qu’on rejette, qu’on remet en
question. Si on juge les pensées émotions en les qualifiant de négatives, on nourrit
l’idée de séparation, de mal, de division et d’exclusion. On nie aussi l’intelligence
de la vie de l’âme et par le fait, on ne peut pas sentir la connexion, la
reliance avec ces aspects divins de l’être.
La
dualité nous permet de connaitre le goût des énergies au travers des pensées
émotions mais ça n’est pas en niant celles qu’on qualifie de mauvaises qu’on
peut les éliminer.
C’est seulement en les accueillant pour ce qu’elles sont, des
énergies colorées par l’étiquette qu’on leur donne, par la mémoire qui leur est associée et par le fait de les
repousser, qu’on va comprendre que c'est cela qui leur donne ce goût désagréable.
Quand on cesse de les nourrir en luttant contre
elles, elles s’équilibrent naturellement et changent de goût, d’intensité. On
se rend compte en plus que c’est le fait de porter notre attention dessus qui
les retient.
Mais si on laisse la tristesse s’exprimer, si on se contente d’observer
la colère, elles passent en révélant leur caractère éphémère et changeant. Et quand on ne
retient plus aucune énergie, la vie s’écoule de façon fluide.
La paix et la
joie demeurent mais là encore, puisqu’il n’y a pas de projecteur ou de lunettes
grossissantes, de raison particulière, mais juste notre nature véritable qui s’exprime,
on ne fait pas la différence, on ne retient plus rien, on est.
C’est un état
naturel de fluidité, de liberté d’être, de simplicité et de joie d’être, de découvrir.
On peut constater que sans la dualité on ne saurait pas faire la différence
entre les états d’être ni choisir celui qu’on veut maintenir. Quand on perçoit
la dualité comme un outil de connaissance qui nous a permis de savoir qui on
est fondamentalement on n’a plus besoin de la nourrir ni de lutter.
C’est
tout le processus qui nous révèle à nous-même, celui qui consiste à lâcher les
croyance de l’enfance puis à choisir celles qu’on veut nourrir pour enfin
savoir que nous sommes la vie, l’amour et la paix.
Dès lors qu’on sait cela, on
se laisse être parce que si on cesse de lutter contre soi-même, tous nos corps
et toutes les énergies sont au diapason de l’être véritable.
Celui qui se
cachait sous les souffrances, les croyances et les questions.
En ce sens ces
souffrances, croyances et questions sont les outils de connaissance au même
titre que la dualité.
J’hallucine
parce qu’en accueillant une montée d’énergie/émotion, j’ai visualisé la paix
qui rayonnait en moi puis tout autour puis jusqu’à englober la planète et à un
moment, une pensée est venue : « c’est pas un peu prétentieux de
penser rayonner jusqu’à englober la planète » et je l’ai aussi offerte à
la source.
Puis quelques heures après, j’ai été poussée à regarder une vidéo
sur youtube dont j’avais laissé la fenêtre ouverte et je suis tombée sur cette
conférence de Deepak Chopra qui continue de faire son œuvre en moi.
Non
seulement ça résonne fortement avec ce que je ressens mais en plus ça structure
considérablement ma vision, surtout au sujet du corps physique et de la
relation, de l’interdépendance entre toute vie !
Là encore, c’est une
ouverture pour le mental qui nourrissait la peur de la dépendance affective et
avait utilisé la stratégie cachet pour protéger le cœur d’une souffrance
éventuelle en cas d’attachement…préférant la dépendance aux produits…
Merci
la vie, ‘mon’ âme, les synchronicités ! Il y a tant d’implications à son
discours que plusieurs écoutes sont nécessaires. Enfin je mets en pause pour
intégrer l’info afin que le mental émotionnel puisse comprendre/ressentir. C’est
encore une multitude de réponses à quelques questions posées à mon âme ces
derniers jours.
J’aime
quand la science rejoint les enseignements des sages et fait écho à mon propre
ressenti. Quand la logique de l'observation neutre rejoint le ressenti, l'intuition.
Je découvre aussi le caractère miraculeux de la vie et du corps
physique, un peu plus chaque jour !
C’est aussi de cette façon que le
corps parle, au travers de scientifiques qui ont conscience du divin qui savent
lui rendre son caractère sacré, d’une intelligence remarquable ! On va
chercher au loin ce qui est en nous même.
J’ai
noté pour mémoire, les cinq découvertes capitales de la science qu’il explique
et résume en ces termes :
« Si
vous les comprenez vous saurez comment guérir
La
première découverte : votre corps n’est pas une structure, c’est un
processus. Un processus dans la conscience. (il l’explique très bien au début
de la conférence en parlant de la régénération cellulaire, de la façon dont
notre corps à travers les molécules, meurt et renait constamment…) comment
tout est intriqué aussi bien dans le présent qu’avec le passé, dans le temps et l'espace…
La
deuxième : vos gènes ne sont pas déterministes. Nous avons seulement 23000
gènes dont une majorité et partagée entre tous, 65% d’entre eux sont les mêmes
que ceux de la banane (lol), 80% sont les mêmes que ceux d’une souris.
Il y a
une unité de la vie et cela inclut nos gènes. Ils ne sont pas déterministes, vous
les allumez et les éteignez selon ce que vous ressentez, selon ce que vous
pensez, votre façon d’interagir, vos relations, votre environnement, votre
sommeil, votre nourriture, l’exercice…les gènes répondent à l’activité mentale,
la méditation.
La
troisième. Le cerveau n’est pas une structure figée, c’est le domaine de la
neuroplasticité, vous pouvez changer la structure de votre cerveau.
Avec la
méditation Vipassana ( ?) ou en cultivant les attitudes telles que la
compassion, la tendresse aimante, la joie, l’équanimité, le cerveau commence à
changer. Le cerveau limbique change, le cerveau cortical change, quand vous réfléchissez
il change, quand vous dépassez vos automatismes, il change. En conclusion, le
cerveau n’est pas figé.
La
quatrième, vous pouvez changer votre corps parce que vous pouvez modifier votre
cerveau et vos gènes. De nombreux chercheurs ont effectués des recherches sur
les biomarqueurs du vieillissement, il y en a 15 et tous sont réversibles d’au
moins 10 à 15 ans.
Rien
de tout ça n’est technologique, c’est un travail interne uniquement. Vous
pouvez changer votre relation au temps en trouvant l’intemporel à l’intérieur…la
connexion à l’âme…Mais je vous laisse écouter, c’est passionnant !
Deepak Chopra - Guérison, Physique Quantique &
Epigénétique / Physical Healing and Sciences
En
plus, j’apprécie son style très décontracté qui fait contraste avec la personne
(son nom n’est pas noté dans la présentation de la vidéo et je ne l’ai pas
retenu) qui l’a invitée et l'assemblée, lol ! Un peu d'humour ne fait pas de mal...
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr