mardi 17 mai 2016

« L’intuition est une sensation, celle de savoir, d'abord et avant tout, que tout est bien »






Depuis ce week-end, je sens qu’un grand nettoyage se réalise à l’intérieur, en profondeur. Nous sommes multidimensionnels et ce que nous connaissons de nous-même et de la vie, est la pointe visible de l’iceberg. Nos mondes intérieurs, souterrains, sont immenses et inconnus, même inconcevables pour notre intellect.

Il est donc inutile d’essayer de comprendre qui nous sommes en totalité mais on peut déjà se libérer des masques et croyances qui nous enferment dans des comportements automatiques, nous limitent et nous voilent la vérité déjà au niveau humain. 
Et c'est en ce processus qu'on perçoit le "divin", la magie de la vie, des synchronicités...

Évidemment, cette phase d’introspection est infinie et parfois douloureuse parce que nous nous identifions à l’image, à la surface de l’être, au modèle que nous avons établi, que nous avons définis souvent inconsciemment, selon nos gênes, notre éducation et nos préférences. 
Pourtant, on peut se connaitre et surtout en se connectant à son cœur, sentir la présence de l’âme, des énergies de la source, des guides qui sont les énergies proches de notre âme.

La conscience Une se manifeste en des myriades de formes, de vibrations, et lorsqu’on se place en notre cœur, on peut sentir ces énergies, ces vibrations que nos pensées émotions attirent.


Se libérer des croyances qui pour la plupart ne sont que des superstitions, est déjà un formidable moyen de nettoyer le mental, les filtres, les voiles qu’il créé. Puis c’est en accueillant les émotions associées aux pensées qui nourrissent ces croyances, que le nettoyage se fait en profondeur, que survient la guérison.

Plus on devient conscient des automatismes réflexes et plus on aura de facilité à s’en dissocier en n’entrant pas en réaction. 
Lâcher les références mentales, les croyances donc, n’est pas facile parce que ça demande de se remettre en question mais quand on comprend que ce mode de fonctionnement est issu de la peur, de l’instinct de survie, que c’est automatique et que nous pouvons désactiver ce système en lâchant prise, en n’entrant pas en réaction, on va vite voir la différence.
Déjà, notre état d’être va changer et notre vision aussi, la vibration d’amour va amplifier et nous soutenir dans ce parcours de nettoyage, de libération des croyances et de tombée des masques.     

On va apprendre à voir avec les yeux du cœur, de l’âme, au-delà des jugements arbitraires. Il est naturel d’avoir des réactions impulsives mais nous croyons en être esclave, nous pensons qu’on ne peut pas changer.
En effet, d’une certaine manière, on ne peut pas s’imposer de devenir bon, aimable et juste, simplement par la volonté. 
On ne peut pas changer en se contrôlant, en cachant ses ombres ou en refoulant continuellement nos pensées émotions douloureuses. 

Le processus alchimique interne dépasse l’entendement et ça n’est pas notre volonté qui à elle seule, peut nettoyer les corps subtils.

Elle sera utilisée au stade de l’intention et appuyée par l’attention sur le cœur, le non jugement, face aux pensées émotions critiques qui émergent lors de situations où nous avons tendance à réagir de façon compulsive, impulsive. 




On ne peut pas forcer la vie, l’énergie qui nous anime mais on peut apprendre à faire ce qu’il faut pour qu’elle circule librement. 
En cessant de se juger, de se critiquer, de s’invalider, en se regardant avec compassion lorsque nous sommes en mode réactionnaire, la vibration d’amour du cœur sacré va harmoniser les énergies polarisées, excessives ou bouleversées.

Ça fait bientôt 4 ans que nous sommes à faire ces libérations, ce nettoyage des corps subtils, qu’on en soit conscient ou non, et on peut se dire que ça n’arrêtera jamais comme par moments, nous sommes traversés par ces mêmes pensées sombres. 

Mais c’est simplement parce qu’on est encore identifié à la personnalité humaine, à notre histoire, notre vécu et à nos pensées émotions. 
On voit encore les choses à travers la notion de bien et de mal, et la connexion à l’âme n’est pas ressentie suffisamment, l’amour reste encore conditionné et associé aux histoires sentimentales. 

L’amour n’est pas un sentiment, le sentiment en est l’expression, une de ces expressions. La vérité, la sincérité, la spontanéité, la transparence, sont des attributs de l’amour, du cœur, tout comme la pureté dans le sens d’innocence. 
Le jugement, la façon de diviser les choses en bien et mal est une vision partielle, rétrécie et faussée de la réalité.  

Reconnaitre que les croyances qui ont forgé notre personnalité ne nous appartiennent pas, que nous avons choisi de les porter au travers de nos gènes afin de les libérer, c’est une des conséquences de l’ouverture du cœur et de l’abandon à l’amour.

On peut voir que chaque génération vient pour faire évoluer ses ancêtres, ses parents, en lâchant des croyances limitantes, en élargissant sa conscience et en rayonnant l’amour plus librement. Le fait de juger l’autre selon son appartenance sociale, son genre, son look, sa fortune, sa sexualité, n’est plus aussi répandu.
Même s’il reste beaucoup de pays où la femme est soumise, où les inégalités persistent et même s’aggravent, comme en Europe dans l’écart gigantesque des salaires entre les « riches » et les « pauvres », un nombre croissant de personnes s’éveillent à leur nature véritable. 
L’esprit d’unité, de partage, de communion, se développe et ce, même chez les gens qui ne sont pas « spirituels » officiellement.

Les valeurs du cœur se répandent sur la planète malgré ce que les médias classiques veulent nous faire croire.




Jamais dans l’histoire connue de ce monde, autant de personnes ne se sont éveillées à la conscience Une, à leur nature divine, en même temps.

La vie est en constante évolution et on peut constater avec un peu de recul sur notre propre parcours, que tout a été fait et vécu afin que nous puissions grandir en sagesse, en clarté, en capacité d‘aimer au-delà des apparences.

Nous sommes maintenant dans un courant ascendant que la nature a toujours suivi mais ce sont nos croyances limitantes qui nous empêchent de le constater. 
Notre vision des choses reste limitée et nous pensons encore en termes de bien et de mal alors que notre cœur sait ce qui est juste. 
Seulement nous avons du mal à nous abandonner à sa vérité parce que nous faisons alors face à l’inconnu et nos plus grandes peurs font surface.

Ce qui est clair, c’est que nous ne vivons jamais les choses par hasard ni pour souffrir mais plutôt pour nous ouvrir le cœur et la conscience. 

Si nous sommes face à un problème ou une situation que nous considérons comme telle, c’est que nous avons nécessairement "la solution". 
Le monde duel est régit de telle sorte que si nous portons un aspect négatif d’une chose, nous portons aussi l’aspect positif. 
C’est l’avantage si on peut dire de cette dynamique, de ce contexte, mais cela est perceptible seulement depuis l’espace du cœur. 

Seul notre cœur a les clefs, lui seul est capable de faire émerger les réponses, d’harmoniser les énergies et d’équilibrer les forces élémentaires qui régissent la vie.

Mais pour le constater, pour le vivre, il faut pouvoir s’abandonner en toute confiance, ne pas chercher à lutter contre ce qui est, ou à le résoudre mentalement.

Tant que notre cœur est fermé, tant que nous luttons, nous ne pouvons pas élever notre regard et percevoir la lumière qui sous-tend toutes choses.

Il est vrai que le terme de lumière est encore trop perçu comme l’opposé de l’ombre et associé au bien mais celle-ci est neutre. 
La lumière, c’est la conscience des choses, le fait de voir ce qui est tel que c’est

Ce qui nous rend malheureux, c’est de vouloir donner un sens logique, selon les croyances et conditionnements, à ce que nous vivions. 
Tant qu’on essaie de comprendre selon la notion de jugement, de bien et de mal, on va souffrir parce que la vérité est beaucoup plus subtile et profonde. Plus large et plus magnifique qu’on peut se l’imaginer.

Cette clef de sagesse piochée tout à l’heure dans la « Boîte à idées de Lulumineuse » m’a confortée dans cette vision des choses.
"La justice divine est au-delà de ce que vous percevez actuellement"
-- Lulumineuse 




Le mental peut comprendre ou percevoir comment l’humain est constitué, on peut ressentir les énergies, la vibration du cœur mais essayer d’interpréter les choses de façon intellectuelle nous prive de savoir. 

L’intuition se développe dans la confiance et la capacité à se poser lorsqu’on est troublé à l’intérieur puis à lâcher les attentes.

Les attentes et projections mentales sont très souvent loin d’être des prédictions fiables puisque la majorité du temps, ce sont des pensées qui émanent de la connaissance, du vécu, basées sur des références mentales elles-mêmes élaborées sur la façon dont nous avons interprété les faits et sur nos croyances ancestrales.

L’intuition est une sensation, celle de savoir d'abord et avant tout, que tout est bien mais les visions peuvent être des projections mentales créées par nos peurs, nos croyances, nos attentes et nos conditionnements. 
Une vision de l’âme est toujours difficile à interpréter mentalement parce qu’elle ne peut pas se fixer dans le temps et comme nous évoluons sans arrêt, comme la vie est en mouvement perpétuel et comme nous faisons partie de celle-ci, comme nous sommes des milliards d’étincelle de la conscience Une, on ne peut absolument rien prédire.

On peut supposer ce qui sera, selon notre potentiel actuel, notre vibration, et savoir que tout est pour le mieux mais ça reste une sensation qui n’est pas mentale.

On sait que nous attirons les énergies, les êtres, les situations, selon notre vibration du moment, selon notre focalisation, nos croyances conscientes et inconscientes. 
Et il est logique que pour le moment, ce soit le chaos, la confusion, puisque nous sommes seulement à la période des révélations où la lumière éclaire l’ombre tant sur le monde extérieur qu’à l'intérieur.

Ce qui est décisif, c’est la façon dont nous réagissons face à cela, face aux révélations des magouilles dans le monde et aux mensonges, illusions et croyances internes.
Ce qui se joue en chacun se reflète ou fait écho à ce qui se passe dans le monde. 

Et ce qui pourrait sembler catastrophique révèle en même temps des vérités éternelles : nous sommes cocréateurs de ce qui est, nous manifestons à chaque instant la vie selon la vibration que nous émanons
Selon les choix, les décisions que nous prenons, nous pouvons changer notre état d’être, notre quotidien, du tout au tout.

Il ne s’agit pas non plus de ‘positiver’ puisque c’est encore une volonté de contrôle, une façon de nier la réalité, de nourrir l’illusion et la dualité. 
Si nous voulons manifester l’amour en refoulant la colère, la peur ou la culpabilité, nous nourrissons l’ombre, le mensonge, les croyances. 

Toutes les énergies sont neutres à la base, nous les colorons de notre intention et de notre focalisation ou de nos résistances. Si nous voulons manifester la lumière ça n’est pas un processus mental, il ne sert à rien de visualiser et d’essayer de refouler ce qu’on appelle ombre. 




La lumière éclaire, elle montre ce qui est dans les moindres recoins et si on ne juge pas, l’ombre est absorbée naturellement. 
L’ombre est simplement ce que nous ne voulons pas ou ne pouvons pas voir, par peur, par besoin de contrôle ou par automatisme, par ignorance. 

L’univers et la nature nous révèlent que tout a sa raison d’être, que sans la nuit profonde, les étoiles ne seraient pas aussi éclatantes et même visibles. 
De même que la peur n’est pas une ennemie, elle est l’expression d’un blocage, elle attire notre attention à l’intérieur et nous invite à trouver le juste milieu en venant en notre cœur afin qu’il harmonise et révèle son message.

Les croyances ancestrales ont perverti, faussé la réalité mais nous pouvons savoir par nous-mêmes, qui nous sommes en vérité, au-delà de toutes les couches superficielles. 

Au-delà des croyances, des pensées émotions, il y a l’amour pur, la reliance, la communion qui se perçoit dans la paix du cœur. 
Ce n’est pas une idée mais une sensation, une intuition que la foi nourrit et qui nourrit la foi.

Nous savons ce que nous ne sommes pas ou du moins ce qui relève de l’inconscience, des jeux de rôles, des stratégies qui visent à minimiser les peurs viscérales telles que celle de la mort, de l’inconnu, du lendemain, et la seule référence ou l’aspect intérieur qui se rapproche le plus de notre âme, de l’être véritable, c’est l’enfant intérieur.

Il est androgyne par nature et permet d’être au-delà de la dualité, du conflit, c’est l’énergie de vie qui se manifeste dans la spontanéité de l’instant présent. 
Le Christ nous a révélé cela, la nécessité de s’ancrer dans le présent, d’être vrai, authentique et rempli de compassion. 
En étant connecté à son cœur, en se positionnant au centre, l’unité se réalise, les énergies masculine, féminine et celle de l’enfant œuvrent ensemble ; le père, le fils et le saint esprit ; le féminin sacré, s’associent pour sanctifier nos corps subtils et les énergies qui nous traversent.

En ce moment, le travail s’effectue majoritairement de nuit, pour moi. 
La journée, je me contente d’accueillir ce qui se manifeste intérieurement et à l’extérieur, sans chercher à changer quoi que ce soit dans la forme et de faire confiance à mon âme.

Plus on libère les croyances invalidantes, celles du collectif, de la famille, et plus on trouve sa vérité, celle de la source en soi, mais le mental ne peut pas mettre en mot ou en forme ce qu’il ne connait pas. 
C’est quelque chose à vivre en soi-même dans l’abandon total et confiant, à la vibration du cœur. De même qu’il est important de se donner le temps d’intégrer ces libérations et harmonisation internes.




J’ai arrêté de regarder le film « Jésus de Nazareth » parce que j’ai senti qu’il y avait encore des choses à lâcher et c’est plutôt conséquent. 
Et comme tout se fait naturellement, dans les mondes invisibles, je me contente de gérer mon état d’être, enfin d’être présente et dans l’accueil inconditionnel, le non jugement face à ce qui émerge. 

Accepter de ne pas comprendre, de ne pas pouvoir contrôler, admettre que nous sommes ignorant ou que nous savons très peu de choses relativement aux mondes subtils et ne pas chercher à interpréter ce qu’on ressent, c’est se placer dans l’humilité qui nourrit la confiance en l’âme et en la vie.

Se laisser guider par l’élan spontané sans bloquer, en sachant que tout a sa raison d’être, nous permet de lâcher peu à peu le besoin de contrôle, de jugement et l’enfant en soi peut exprimer librement les pensées émotions douloureuses libérant ainsi les programmes involutifs. 
Apprendre à ne pas réagir/juger, c'est ce qui nous permet de nous désidentifier peu à peu du personnage superficiel (des pensées, émotions et croyances) et de laisser émerger l'être véritable.

Pour finir, une dernière clef en parfait résonance avec ce que je viens d’écrire :
"Te juger sur les émotions que tu ressens, ou trop y penser, c'est comme d'effectuer une pression supplémentaire qui ralentit leur pas-sage."
-- Lulumineuse



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