Depuis
ce week-end, je sens qu’un grand nettoyage se réalise à l’intérieur, en
profondeur. Nous sommes multidimensionnels et ce que nous connaissons de
nous-même et de la vie, est la pointe visible de l’iceberg. Nos mondes intérieurs,
souterrains, sont immenses et inconnus, même inconcevables pour notre intellect.
Il
est donc inutile d’essayer de comprendre qui nous sommes en totalité mais on
peut déjà se libérer des masques et croyances qui nous enferment dans des
comportements automatiques, nous limitent et nous voilent la vérité déjà au niveau humain.
Et c'est en ce processus qu'on perçoit le "divin", la magie de la vie, des synchronicités...
Évidemment,
cette phase d’introspection est infinie et parfois douloureuse parce que nous
nous identifions à l’image, à la surface
de l’être, au modèle que nous avons établi, que nous avons définis souvent inconsciemment,
selon nos gênes, notre éducation et nos préférences.
Pourtant, on peut se
connaitre et surtout en se connectant à son cœur, sentir la présence de l’âme,
des énergies de la source, des guides qui sont les énergies proches de notre
âme.
La
conscience Une se manifeste en des myriades de formes, de vibrations, et lorsqu’on
se place en notre cœur, on peut sentir ces énergies, ces vibrations que nos pensées
émotions attirent.
Se
libérer des croyances qui pour la plupart ne sont que des superstitions, est
déjà un formidable moyen de nettoyer le mental, les filtres, les voiles qu’il créé. Puis c’est
en accueillant les émotions associées aux pensées qui nourrissent ces
croyances, que le nettoyage se fait en profondeur, que survient la guérison.
Plus
on devient conscient des automatismes réflexes et plus on aura de facilité à s’en
dissocier en n’entrant pas en réaction.
Lâcher les références mentales, les
croyances donc, n’est pas facile parce que ça demande de se remettre en
question mais quand on comprend que ce mode de fonctionnement est issu de la
peur, de l’instinct de survie, que c’est automatique et que nous pouvons
désactiver ce système en lâchant prise, en n’entrant pas en réaction, on va
vite voir la différence.
Déjà,
notre état d’être va changer et notre vision aussi, la vibration d’amour va
amplifier et nous soutenir dans ce parcours de nettoyage, de libération des
croyances et de tombée des masques.
On
va apprendre à voir avec les yeux du cœur, de l’âme, au-delà des jugements
arbitraires. Il est naturel d’avoir des réactions impulsives mais nous croyons
en être esclave, nous pensons qu’on ne peut pas changer.
En
effet, d’une certaine manière, on ne peut pas s’imposer de devenir bon, aimable
et juste, simplement par la volonté.
On ne peut pas changer en se contrôlant, en
cachant ses ombres ou en refoulant continuellement nos pensées émotions
douloureuses.
Le processus alchimique interne dépasse l’entendement et ça n’est
pas notre volonté qui à elle seule, peut nettoyer les corps subtils.
Elle
sera utilisée au stade de l’intention et appuyée par l’attention sur le cœur,
le non jugement, face aux pensées émotions critiques qui émergent lors de
situations où nous avons tendance à réagir de façon compulsive, impulsive.
On
ne peut pas forcer la vie, l’énergie qui nous anime mais on peut apprendre à
faire ce qu’il faut pour qu’elle circule librement.
En cessant de se juger, de
se critiquer, de s’invalider, en se regardant avec compassion lorsque nous
sommes en mode réactionnaire, la vibration d’amour du cœur sacré va harmoniser
les énergies polarisées, excessives ou bouleversées.
Ça fait bientôt 4 ans que nous sommes à faire ces libérations, ce nettoyage des
corps subtils, qu’on en soit conscient ou non, et on peut se dire que ça n’arrêtera
jamais comme par moments, nous sommes traversés par ces mêmes pensées
sombres.
Mais c’est simplement parce qu’on est encore identifié à la
personnalité humaine, à notre histoire, notre vécu et à nos pensées émotions.
On voit encore les choses à travers la notion de bien et de mal, et la
connexion à l’âme n’est pas ressentie suffisamment, l’amour reste encore
conditionné et associé aux histoires sentimentales.
L’amour n’est pas un
sentiment, le sentiment en est l’expression, une de ces expressions. La vérité,
la sincérité, la spontanéité, la transparence, sont des attributs de l’amour,
du cœur, tout comme la pureté dans le sens d’innocence.
Le jugement, la façon
de diviser les choses en bien et mal est une vision partielle, rétrécie et
faussée de la réalité.
Reconnaitre
que les croyances qui ont forgé notre personnalité ne nous appartiennent pas,
que nous avons choisi de les porter au travers de nos gènes afin de les
libérer, c’est une des conséquences de l’ouverture du cœur et de l’abandon à l’amour.
On
peut voir que chaque génération vient pour faire évoluer ses ancêtres, ses
parents, en lâchant des croyances limitantes, en élargissant sa conscience et en
rayonnant l’amour plus librement. Le fait de juger l’autre selon son
appartenance sociale, son genre, son look, sa fortune, sa sexualité, n’est plus
aussi répandu.
Même
s’il reste beaucoup de pays où la femme est soumise, où les inégalités persistent
et même s’aggravent, comme en Europe dans l’écart gigantesque des salaires
entre les « riches » et les « pauvres », un nombre croissant
de personnes s’éveillent à leur nature véritable.
L’esprit d’unité, de partage, de
communion, se développe et ce, même chez les gens qui ne sont pas « spirituels »
officiellement.
Les
valeurs du cœur se répandent sur la planète malgré ce que les médias classiques
veulent nous faire croire.
Jamais
dans l’histoire connue de ce monde, autant de personnes ne se sont éveillées à
la conscience Une, à leur nature divine, en même temps.
La
vie est en constante évolution et on peut constater avec un peu de recul sur
notre propre parcours, que tout a été fait et vécu afin que nous puissions
grandir en sagesse, en clarté, en capacité d‘aimer au-delà des apparences.
Nous
sommes maintenant dans un courant ascendant que la nature a toujours suivi mais
ce sont nos croyances limitantes qui nous empêchent de le constater.
Notre
vision des choses reste limitée et nous pensons encore en termes de bien et de
mal alors que notre cœur sait ce qui est juste.
Seulement nous avons du mal à
nous abandonner à sa vérité parce que nous faisons alors face à l’inconnu et
nos plus grandes peurs font surface.
Ce
qui est clair, c’est que nous ne vivons jamais les choses par hasard ni pour
souffrir mais plutôt pour nous ouvrir le cœur et la conscience.
Si nous sommes face à un problème ou une situation que nous
considérons comme telle, c’est que nous avons nécessairement "la solution".
Le
monde duel est régit de telle sorte que si nous portons un aspect négatif d’une
chose, nous portons aussi l’aspect positif.
C’est l’avantage si on peut dire de
cette dynamique, de ce contexte, mais cela est perceptible seulement depuis l’espace
du cœur.
Seul notre cœur a les clefs, lui seul est capable de faire émerger les
réponses, d’harmoniser les énergies et d’équilibrer les forces élémentaires qui
régissent la vie.
Mais
pour le constater, pour le vivre, il faut pouvoir s’abandonner en toute
confiance, ne pas chercher à lutter contre ce qui est, ou à le résoudre
mentalement.
Tant
que notre cœur est fermé, tant que nous luttons, nous ne pouvons pas élever
notre regard et percevoir la lumière qui sous-tend toutes choses.
Il
est vrai que le terme de lumière est encore trop perçu comme l’opposé de l’ombre
et associé au bien mais celle-ci est neutre.
La lumière, c’est la conscience
des choses, le fait de voir ce qui est tel que c’est.
Ce qui nous rend
malheureux, c’est de vouloir donner un sens logique, selon les croyances et
conditionnements, à ce que nous vivions.
Tant qu’on essaie de comprendre selon
la notion de jugement, de bien et de mal, on va souffrir parce que la vérité
est beaucoup plus subtile et profonde. Plus large et plus magnifique qu’on peut
se l’imaginer.
Cette
clef de sagesse piochée tout à l’heure dans la « Boîte à idées de Lulumineuse »
m’a confortée dans cette vision des choses.
"La
justice divine est au-delà de ce que vous percevez actuellement"
--
Lulumineuse
Le
mental peut comprendre ou percevoir comment l’humain est constitué, on peut
ressentir les énergies, la vibration du cœur mais essayer d’interpréter les
choses de façon intellectuelle nous prive de savoir.
L’intuition se développe
dans la confiance et la capacité à se poser lorsqu’on est troublé à l’intérieur
puis à lâcher les attentes.
Les
attentes et projections mentales sont très souvent loin d’être des prédictions
fiables puisque la majorité du temps, ce sont des pensées qui émanent de la
connaissance, du vécu, basées sur des références mentales elles-mêmes élaborées sur
la façon dont nous avons interprété les faits et sur nos croyances ancestrales.
L’intuition
est une sensation, celle de savoir d'abord et avant tout, que tout est bien mais
les visions peuvent être des projections mentales créées par nos peurs, nos
croyances, nos attentes et nos conditionnements.
Une vision de l’âme est toujours difficile à interpréter mentalement
parce qu’elle ne peut pas se fixer dans le temps et comme nous évoluons sans
arrêt, comme la vie est en mouvement perpétuel et comme nous faisons partie de
celle-ci, comme nous sommes des milliards d’étincelle de la conscience Une, on
ne peut absolument rien prédire.
On
peut supposer ce qui sera, selon notre potentiel actuel, notre vibration, et
savoir que tout est pour le mieux mais ça reste une sensation qui n’est pas
mentale.
On
sait que nous attirons les énergies, les êtres, les situations, selon notre
vibration du moment, selon notre focalisation, nos croyances conscientes et
inconscientes.
Et il est logique que pour le moment, ce soit le chaos, la
confusion, puisque nous sommes seulement à la période des révélations où la
lumière éclaire l’ombre tant sur le monde extérieur qu’à l'intérieur.
Ce
qui est décisif, c’est la façon dont nous réagissons face à cela, face aux
révélations des magouilles dans le monde et aux mensonges, illusions et
croyances internes.
Ce
qui se joue en chacun se reflète ou fait écho à ce qui se passe dans le monde.
Et ce qui pourrait sembler catastrophique révèle en même temps des vérités
éternelles : nous sommes cocréateurs de ce qui est, nous manifestons à
chaque instant la vie selon la vibration que nous émanons.
Selon les choix, les
décisions que nous prenons, nous pouvons changer notre état d’être, notre
quotidien, du tout au tout.
Il
ne s’agit pas non plus de ‘positiver’ puisque c’est encore une volonté de
contrôle, une façon de nier la réalité, de nourrir l’illusion et la dualité.
Si
nous voulons manifester l’amour en refoulant la colère, la peur ou la
culpabilité, nous nourrissons l’ombre, le mensonge, les croyances.
Toutes les énergies
sont neutres à la base, nous les colorons de notre intention et de notre
focalisation ou de nos résistances. Si nous voulons manifester la lumière ça n’est
pas un processus mental, il ne sert à rien de visualiser et d’essayer de
refouler ce qu’on appelle ombre.
La
lumière éclaire, elle montre ce qui est dans les moindres recoins et si on ne
juge pas, l’ombre est absorbée naturellement.
L’ombre est simplement ce que
nous ne voulons pas ou ne pouvons pas voir, par peur, par besoin de contrôle ou
par automatisme, par ignorance.
L’univers
et la nature nous révèlent que tout a sa raison d’être, que sans la nuit
profonde, les étoiles ne seraient pas aussi éclatantes et même visibles.
De même
que la peur n’est pas une ennemie, elle est l’expression d’un blocage, elle
attire notre attention à l’intérieur et nous invite à trouver le juste milieu
en venant en notre cœur afin qu’il harmonise et révèle son message.
Les
croyances ancestrales ont perverti, faussé la réalité mais nous pouvons savoir
par nous-mêmes, qui nous sommes en vérité, au-delà de toutes les couches
superficielles.
Au-delà des croyances, des pensées émotions, il y a l’amour pur, la reliance, la
communion qui se perçoit dans la paix du cœur.
Ce n’est pas une idée mais une
sensation, une intuition que la foi nourrit et qui nourrit la foi.
Nous
savons ce que nous ne sommes pas ou du moins ce qui relève de l’inconscience, des
jeux de rôles, des stratégies qui visent à minimiser les peurs viscérales
telles que celle de la mort, de l’inconnu, du lendemain, et la seule référence
ou l’aspect intérieur qui se rapproche le plus de notre âme, de l’être
véritable, c’est l’enfant intérieur.
Il
est androgyne par nature et permet d’être au-delà de la dualité, du conflit, c’est
l’énergie de vie qui se manifeste dans la spontanéité de l’instant présent.
Le
Christ nous a révélé cela, la nécessité de s’ancrer dans le présent, d’être
vrai, authentique et rempli de compassion.
En étant connecté à son cœur, en se
positionnant au centre, l’unité se réalise, les énergies masculine, féminine et
celle de l’enfant œuvrent ensemble ; le père, le fils et le saint esprit ;
le féminin sacré, s’associent pour sanctifier nos corps subtils et les énergies
qui nous traversent.
En
ce moment, le travail s’effectue majoritairement de nuit, pour moi.
La journée,
je me contente d’accueillir ce qui se manifeste intérieurement et à l’extérieur,
sans chercher à changer quoi que ce soit dans la forme et de faire confiance à
mon âme.
Plus
on libère les croyances invalidantes, celles du collectif, de la famille, et
plus on trouve sa vérité, celle de la source en soi, mais le mental ne peut pas
mettre en mot ou en forme ce qu’il ne connait pas.
C’est quelque chose à vivre
en soi-même dans l’abandon total et confiant, à la vibration du cœur. De même qu’il
est important de se donner le temps d’intégrer ces libérations et harmonisation
internes.
J’ai
arrêté de regarder le film « Jésus de Nazareth » parce que j’ai senti
qu’il y avait encore des choses à lâcher et c’est plutôt conséquent.
Et
comme tout se fait naturellement, dans les mondes invisibles, je me contente de
gérer mon état d’être, enfin d’être présente et dans l’accueil inconditionnel,
le non jugement face à ce qui émerge.
Accepter de ne pas comprendre, de ne pas pouvoir contrôler, admettre que nous
sommes ignorant ou que nous savons très peu de choses relativement aux mondes
subtils et ne pas chercher à interpréter ce qu’on ressent, c’est se placer dans
l’humilité qui nourrit la confiance en l’âme et en la vie.
Se
laisser guider par l’élan spontané sans bloquer, en sachant que tout a sa
raison d’être, nous permet de lâcher peu à peu le besoin de contrôle, de
jugement et l’enfant en soi peut exprimer librement les pensées émotions
douloureuses libérant ainsi les programmes involutifs.
Apprendre à ne pas réagir/juger, c'est ce qui nous permet de nous désidentifier peu à peu du personnage superficiel (des pensées, émotions et croyances) et de laisser émerger l'être véritable.
Pour
finir, une dernière clef en parfait résonance avec ce que je viens d’écrire :
"Te
juger sur les émotions que tu ressens, ou trop y penser, c'est comme
d'effectuer une pression supplémentaire qui ralentit leur pas-sage."
--
Lulumineuse
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr