En
ce moment, les libérations émotionnelles sont nombreuses et intenses mais comme
je sais que c’est la seule façon de lâcher les croyances invalidantes, de
guérir les blessures et de tomber l’illusion, je le vis relativement sereinement.
Puis
en suivant les synchronicités, l’élan de l’instant, l’envie du moment quelle qu’elle
soit, sans culpabiliser ou douter de sa pertinence, je me facilite la vie, le
processus de libération.
Quand on écoute les pensées qui montent régulièrement
en nous, la plupart du temps, se sont des auto-critiques, des superstitions,
des peurs infondées, des pensées qui nourrissent des illusions, des semi-vérités.
On s’en fait des films, des scénari catastrophe, des drames imaginaires !
La peur et le doute sont des émotions qui éveillent l’auteur dramatique qui
sommeille en chacun.
Et quand on est conscient de la quantité de fausses
croyances qu’on nourrit de façon inconsciente, c’est encore pire parce que
lorsqu’on sait qui on est en essence ; l’amour lumière, le mental projette
des concepts essayant de définir cela.
Il définit un modèle de ce qu’est le
divin et va essayer de s’y conformer, de caler son attitude sur ce qu’il pense
être l’amour et la lumière.
Et
bien évidemment il passe à côté et en plus on se pourrit la vie à essayer de
poursuivre des chimères.
L’amour et la lumière, l’essence de l’être, est
incontrôlable, indéfinissable enfin on ne peut pas le limiter ni même imaginer
ce que c’est.
C’est à découvrir en soi à manifester dans la relation à soi, par
l’abandon du jugement, des pensées qui se tournent vers le futur ou le passé.
Mais il ne s'agit pas non plus d'ignorer, de renier, de refouler ou de contrôler ces pensées, il s'agit de les amener en notre cœur afin que l'amour lumière les harmonise, en révèle la sagesse.
J’ai
écouté la conférence de Jérôme Matanaël et Sylvie avec joie parce que c’est
toujours un soutien de pouvoir sentir la vibration de la source, la résonance
de point de vue qui nous aide à traverser les moments où on doute de soi. Et comme c'est l'élan de l'instant qui m'y a conduite, cette guidance m'a confortée dans l'idée que mon âme est toujours là, qu'elle me guide dans la spontanéité, par le désir qui émerge et me pousse à agir. C'est aussi le signe que le mental s'associe à l'intuition, qu'il l'écoute et la suit.
Quand
on sent intuitivement que nous ne sommes pas seulement un corps physique et une
personnalité humaine, on se tourne d’abord vers des infos qui vont nous dire à
quel point on a raison de croire que nous sommes des êtres de lumière.
On va
imaginer, projeter notre vision du divin selon nos références mentales, selon sa vision qui divise ce qui est en "bien
et de mal", essayer de voir cette énergie, notre aura, on va chercher à vivre
des expériences extraordinaires, extrasensorielles, on va essayer de trouver le
pouvoir divin, selon l’idée qu’on s’en fait.
Le
mental ne peut pas imaginer correctement ce que sont les mondes invisibles, les
êtres de lumière, la source, tant qu’il essaie de le faire selon ses critères de
connaissance.
Notre intuition peut nous donner le sentiment que nous sommes ces
êtres parfaits d’amour et de lumière mais tant que le mental essaie de le
figurer, d’en projeter une image, on est dans l’illusion.
Par
expérience, je sais que la foi se cultive sur le terrain, par la sensation
interne, dans le changement de vision, l’abandon du système de pensée binaire
et linéaire.
C’est
notre ressenti intérieur qui peut nous amener à savoir, à nourrir notre foi et
un raisonnement simple, enfantin, spontané, qui se rapproche le plus de la
vérité du divin.
Retrouver un cœur d’enfant, une vision simple et logique des
choses, logique selon l’amour sans conditions peut nous aider à concevoir ce
que nous sommes en vérité.
Notre
cœur sait ce qu’est l’amour et lorsqu’on se tourne vers lui on aura les
réponses mais là encore ça ne sont pas des mots ou des concepts qui
apparaissent, c’est plus une sensation de paix, de certitude qui ne s’attache à
rien de réel selon les critères de ce monde.
Pour
connaitre ce que nous sommes en vérité, il nous faut lâcher toutes les
références passées d’autant plus qu’elles sont filtrées par nos blessures, nos
croyances et conditionnements.
Il y a d’une part la vérité de notre
personnalité, de notre vécu et d’autre part la vérité absolue qu’on perçoit par
bribes dans des éclairs de lucidité qui bien souvent vont dégringoler nos
croyances et nous laisser dans le flou parce qu’on va perdre les anciens
repères.
Lâcher
la notion de bien et de mal est très inconfortable parce qu’on est dans une
phase de déconstruction où on ne peut que s’abandonner à l’amour en soi, à la
confiance en la source.
La seule position qui va nous permettre de nourrir la
foi, l’espoir que tout est fait pour le mieux, c’est d’être présent à soi, ou
dans le moment présent.
Eckhart Tolle en a fait un livre où il explique les
limites du mental et la cause des souffrances qui viennent de l’identification à
nos pensées, au personnage que nous croyons être.
Ce personnage fabriqué de
toutes pièces par le regard extérieur, la peur, le doute de soi, le manque d’amour
pour soi-même, la vision de soi construite sur les leçons que nous avons tirées des expériences passées. Et en tant qu'enfant lorsqu'on est rejeté ou incompris, on pense qu'on est coupable de cela, qu'on n'est pas aimable.
Lorsqu’on lâche ces références, ces définitions de nous-même
parce qu’on comprend qu’elles sont subjectives, fausses et limitantes, le
mental va toujours essayer de projeter une image de soi. Il rajoute des masques
sur le personnage alors que c’est au contraire en se dépouillant de cela qu’on
trouve l’être véritable ou l’essence de ce que nous sommes originellement.
Dans
sa conférence d’hier, Jérôme donne cinq clefs afin de trouver la sérénité nécessaire
à la découverte de soi.
Le mental n’a pas les réponses adéquates, l’intuition
nous laisse pressentir et le cœur sait. Mais pour entendre la voix du cœur, il
faut faire taire le mental, trouver la paix et le silence en soi. Enfin quand
je dis le silence, je veux juste dire de ne pas croire les pensées qui
défilent.
Quand on sait que le mental est un outil de perception et que sa
façon d’appréhender les choses et limitée parce que basée sur le jugement
arbitraire, la notion de bien mal, de division, on ne va plus croire systématiquement
ses raisonnements.
On pourra même les remettre en question comme le fait Byron
Katie.
C’est une façon de démonter les théories aléatoires, les fausses
croyances mais le plus efficace à mon sens, ce qui permet vraiment de changer
de fréquence, c’est la sensation intérieure de paix, de douceur, le fait de
sentir la vibration du cœur.
Et c’est par l’accueil des pensées émotions
douloureuses, de jugement, d’accusation et de critique qu’on peut sentir la
différence, qu’on peut sentir comment notre taux vibratoire s’élève. J’ai d’ailleurs
posé une question hier à Jérôme en ce sens parce que beaucoup de gens qui se
tournent vers la spiritualité en ont une vision intellectuelle, irréaliste,
idéaliste même.
Il faut beaucoup de courage pour aborder le monde des émotions
surtout quand on a vécu des drames parce que ce corps est chargé de souvenirs
douloureux, d’énergies polarisées à l’extrême. Je sais de quoi je parle parce
que j’ai mis plus de quarante ans à oser aborder cette sphère chaotique. Les
émotions étaient si intenses que je ne pouvais pas y faire face sans être
submergée.
Il a fallu faire tout un travail de libération du jugement, prendre
conscience des croyances invalidantes que je nourrissais à propos de moi-même,
de mon vécu, lâcher la peur, l’accueillir et l’offrir à la source père mère
pour oser enfin changer ma vision de ce monde des émotions.
La peur considérée
comme un moyen de se connaitre, un message de l’âme, un appel à venir au centre,
une énergie initialement neutre, perd en intensité parce que ce sont les projections
mentales à son sujet qui la rendent inabordable parce que monstrueuse.
Il
y a donc un premier « travail » au niveau des croyances qui se fait
pas prises de conscience successives, par la sensation de la présence de l’âme,
la reconnaissance de sa guidance, des signes, des synchronicités, l’écoute de
son intuition, de la voix des guides, de l’amour inconditionnel.
Puis lorsque
le mental est plus confiant, lorsque la foi est plus solide, ferme, la plongée
dans les profondeurs est alors possible.
Je
témoigne de la nécessité de venir au centre, au point zéro depuis plus de trois
ans mais ça n’est que maintenant que je peux aborder plus sereinement ce monde
des émotions. Plus seulement au niveau intellectuel mais bien en direct live,
dans l’émergence de l’émotion pure.
Tant que je jugeais l’une d’entre elles, je
la maintenais à l’écart, je la colorais d’une énergie négative et la renforçais
en la polarisant. Le fait que j’ai pu vérifier qu’il n’y avait aucun danger à
lâcher la notion de jugement ni à accueillir une émotion, m’aide à ne plus
essayer de les contrôler.
Malgré
tout, je ne me sens pas prête à lâcher la carapace chimique qui maintient les
émotions à l’écart. C’est aussi cela qui me permet d’intégrer l’amour vrai de
soi par l’acceptation de ce geste qui matérialise encore la peur d’affronter
mes émotions.
Les émotions sont "la forme énergétique" des croyances et tant qu'on ne les extériorise pas, tant qu'on ne les offre pas au regard bienveillant du cœur, elles continuent de nous manipuler de l'intérieure même si on est conscient qu'elles sont fausses.
Cela demande de la patience, d’accepter de suivre son propre
rythme, de cesser de vouloir forcer, de vouloir s’imposer une ligne de
conduite. C’est cela l’amour véritable de soi;
Ne plus se juger, ne plus
rejeter quoi que ce soit de soi-même, ne plus rien forcer, ne plus rien contrôler, ne plus essayer de
correspondre à une icône, une image, une projection mentale de soi-même, mais s’accepter
en totalité.
Comme le dit si bien Jérôme et d’ailleurs il m’a bien fait rire
hier, il nous faut sortir le parent bienveillant du placard !
Quand l’enfant
en soi est en souffrance, l’adulte que nous sommes (ou que nous croyons être)
va vouloir sauver le monde, aider les autres, et il trouvera un certain
réconfort à le faire.
Mais comme c’est une stratégie de survie qui n’a rien à
voir avec l’amour, l’enfant en soi est frustré, l’adulte aussi parce que
généralement il ne reçoit pas la reconnaissance tant attendue.
Chaque fois qu’on
se tourne vers l’extérieur pour trouver l’amour, la reconnaissance, on fait
revivre à l’enfant qu’on a été, les blessures de rejet, d’abandon, de trahison, d'humiliation
et d’injustice.
La seule chose qu’il attende, c’est d’être reconnu, écouté,
accueilli, aimé sans conditions. Mais on ne l’écoute pas, on ne veut pas l’entendre,
on ne veut pas sentir les pensées émotions qu’il porte.
On espère que quelqu’un
d’autre le fera, on se dit que l’amour d’un être le guérira mais l’enfant sait
que c’est l’amour de la source en soi qui a tout pouvoir.
Il sait que l’amour
lumière de la source, l’âme et la conscience de l’être sont ses parents
originels et il fait tout pour que la personnalité humaine retrouve ce lien,
cette reliance et réunifie cette famille intérieure.
Il est aussi le porteur
des rêves de l’âme, il la connait, il s’en souvient et il vibre lorsqu’on lit
des messages au sujet de l’amour vrai, de la source, des mondes
extras et intra-terrestres.
Sa vibration originelle est celle de l’âme, de l’amour sans
conditions, de la paix, la joie, la simplicité, la liberté d'être, l'innocence, la spontanéité, la transparence, l'authenticité, mais comme la personnalité l’a
mis de côté, relégué aux oubliettes pour se conformer aux attentes extérieures,
pour être admis dans la société, pour pouvoir survivre, il crie au désespoir,
il se manifeste dans la douleur.
Cet
enfant est la clef, l’expression du vivant et quand on confie à la source en
soi, toutes les pensées émotions du passé qu’il met en avant afin qu’elles
soient vues et libérées, sa vibration originelle émerge dans la paix du cœur.
Plus
d’une fois, son énergie m’a aidée à ne pas m’identifier à l’adulte oppressé,
alourdi par les croyances et focalisé sur un futur hypothétique forcément sombre.
Ça n’est pas facile de ne pas s’identifier aux émotions qui émergent mais c’est
parce qu’on essaie de les contenir, de les changer, de les rejeter.
Si on les
laisse s’exprimer sans les juger, elles vont apparaitre tout autrement parce qu’une
fois la charge énergétique libérée, on va entendre et comprendre leur message,
la sagesse qui se cache derrière elles parce qu’elles nous parlent de nos
besoins véritables.
Cet
abandon à ce qui se manifeste en soi révèle la source, son essence et son message.
L’intuition, la voix de l’âme nous dira comment agir pour nourrir ses besoins
vitaux en puisant à la source et en agissant depuis cet espace serein du cœur,
depuis l’unité intérieure.
L'offrande à la source, à l'amour lumière, des pensées émotions exacerbées, révèle la sagesse, nous enseigne au sujet de l'amour véritable, nous amène au centre, dans le juste milieu, l'équilibre, l'alignement des corps subtils...
« Les Clés de la Sérénité » conférence animée par Sylvie, avec Jérôme Matanaël
du site : http://www.guidancelumiere.com,
Les
cinq clefs qu’il développe dans la conférence :
La
bienveillance…envers soi-même…
La
non critique…qui mène à la gratitude…
La
confiance…d’abord en soi, en la vie, en la source…
La
patience…c’est l’amour vrai de soi et la confiance associées…
Le
moment présent…habiter son corps physique et non sa tête…
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr