mercredi 18 mai 2016

« La quête d’Absolu »






Toute ma vie, j’ai eu la sensation d’être morcelée, divisée, incomplète, comme s’il manquait quelque chose d’essentiel à ma vie et j’ai passé mon temps à vouloir ressentir des sensations fortes, intenses. 
Je suis loin d’être une exception et chacun essaie de combler cette sensation de vide, de manque, d’incomplétude, comme il le peut. 
Généralement, c’est dans la recherche d’un partenaire et la construction d’un foyer que les individus se sentent plus complets, plus épanouis. 
Personnellement, comme le modèle parental était loin d’un quelconque idéal, j’ai tout de suite rejeté l’idée du mariage, de fonder un  foyer. Une vision à l’adolescence m’a dissuadée de chercher à "bâtir un foyer". Je me suis vue autour de la trentaine avec mari et enfant, quitter brusquement ce semblant de perfection, de bonheur. L’image a été si frappante qu’elle m’a guidée dans ma quête existentielle et le besoin de solitude.

Depuis une demi-heure, la connexion Internet est rompue et il est clair que ça correspond à ce que je ressens et au message de Jeshua que j’étais en train d’éditer afin de le publier. J'avais commencé à le mettre en page hier soir mais j'ai senti que la nuit serait nécessaire afin d'effectuer des mises à jour internes.
Depuis quelques jours, je ne sais plus exactement puisque je perds la notion du temps, enfin je suis mon propre rythme biologique, j'ai la sensation d’être face à la blessure originelle, celle de la naissance cosmique, ce moment où l’âme s’individualise, où la conscience s’est explosée en des milliards d’étincelles.


C’est une sensation qui a été éveillée par la relecture des deux messages sur lesquels je suis tombée "par hasard" en 2007 et la certitude que la souffrance venait de ce moment précis.

J’ai été soulagée de lire ce que je ressentais intérieurement et de pouvoir donner un sens à ce malaise intérieur, cette soif d’absolu, cette quête insatiable que même les drogues les plus puissantes ou béatifiques ne parviennent pas à combler. 
Je place les drogues en matière d’intensité orgasmique, avant la relation sexuelle parce que l’expérience m’a montré que c’était la réalité. D’ailleurs tous ceux qui ont connu l’héroïne, peuvent en témoigner.

D’un certain côté, si le plaisir sexuel n’arrivait pas à la hauteur de ces extases provoqué par les opiacés, c’est surtout à cause des croyances erronées, des blessures d’enfance et de l’ignorance de ce que sont les énergies, l’amour, les corps subtils et la source intérieure.

Le manque d’amour vécu dans l’enfance et la quête insatiable de plaisir qui a suivi, était une façon de créer l’équilibre, de chercher et de trouver une forme d’harmonie. 
Même si d’un point de vue médical ou moraliste, ça peut sembler mortifère, il y a une certaine logique et c’est la conséquence logique du jeu de l’incarnation, de ce contexte où les polarités sont perçues de façon conflictuelles.

Avec du recul, je peux constater qu’à chaque fois que j’étais au plus bas, un évènement venait me ramener à l’extrême opposé. De la même façon quand j’avais la sensation que tout était parfait, une situation bouleversait ce bien-être apparent. 

J’aurais pu me dire que la vie est injuste, cruelle mais depuis le cœur et la foi, cela semble non seulement logique mais en plus bénéfique. 
Même si ça fait râler et justement parce que ça suscite de la colère, le sentiment d’injustice, d’incompréhension, de séparation, de rejet, d’isolement, d’exclusion…tous ces sentiments qui ont émergé lors de cette individualisation de l’âme, c’est l’occasion de pouvoir faire face à cette blessure originelle et de la guérir.




Quand j’ai lu les messages de Jeshua pour la première fois, des larmes ont coulé, des larmes de soulagement mais aussi de détresse. Cette détresse revécue lors de l’enfance et à chaque fois que quelque chose vient toucher cette blessure profonde, chaque fois que les circonstances amènent à revivre ces sensations, m’ont poussée à vouloir contacter et guérir l’enfant en moi. 
Dans ce cheminement, la sensation que cet enfant est précieux et qu’il porte des blessures antérieures à l’enfance apparaissait de plus en plus. L’idée qu’il est le "fils", enfin l'androgyne de la source, le Christ/Marie en devenir, est venue comme une évidence. 
C’est cette vibration qui en même temps va de l’avant et qui  besoin d’être délestée du poids de l’inconscience, de la blessure originelle.

On la revit chaque fois que la sensation de séparation émerge ; à la naissance parce qu’on passe du stade de fœtus baignant dans le liquide amniotique, la chaleur et le confort du ventre maternel à l’accouchement vécu la plupart du temps dans la douleur les cris et les pleurs.
On passe d’un environnement feutré où on n’a pas conscience d’être un individu, à la réalité de la séparation qui est amplifiée lorsque le cordon ombilical est rompu. 

On sait maintenant que le fœtus perçoit les sentiments/émotions/énergies de la mère et de son environnement proche et c’est ce qui va déterminer en partie les comportements et croyances de l’enfant. 
Des thérapies de "renaissance" (rebirth) sont nées de cette connaissance mais tant qu’on ne prend pas conscience de l’origine réelle de cette blessure, on continue de s’identifier à notre histoire, au personnage et on ne peut pas parler de guérison définitive puisque on attribue les causes de notre mal-être à l’extérieur. 

Tant qu’on ne prend pas la responsabilité de cette douleur originelle, on reste victime de la vie, des autres et on continue de croire que nous sommes un individu isolé et limité. 
La vie est parfaite dans son cycle évolutif et là encore, on peut constater que rien n’est le fruit du hasard.

Chaque étape de la croissance est sensée permettre à l’enfant de s’individualiser, de prendre de la distance vis à vis de sa mère, d’être conscient de Qui il est en vérité.

Tout ce que nous vivons à pour but de nous amener en notre cœur, notre centre à retrouver la source originelle, à constater que nous n’avons jamais été séparés de cet océan cosmique d’amour et de lumière, de cette unité parfaite de cette intelligence expansive.  

Lorsqu’on effectue ce retour au cœur, on se détache des conditionnements, des rôles, des croyances involutives liées aux blessures d’enfance, à l’éducation, à ces premières heures d’incarnation où nous téléchargeons les mémoires ancestrales, les codes du collectif, de l’inconscient et de la conscience humaine. 
C’est un processus qui dissout la charge émotionnelle, affective, et les mémoires ou programmes basés sur la survie et la prédation. 

Cela se réalise par l’accueil, l’acceptation de ce qui se manifeste en l’instant sans y réagir, sans le refouler et sans le juger. C’est un processus naturel et spirituel que le cœur réalise et le mental n’a aucune prise dessus. C’est au contraire lorsqu’on cesse de s’interroger, de résister, de chercher à comprendre, à savoir, que tout s’apaise et s’éclaire. 
Ce petit texte de Nicky Hamid est encore une belle synchronicité qui vient confirmer ce que je ressens et vit: Il n’y a rien à faire sinon de laisser faire, de faire confiance à la vibration d’amour et de maintenir la foi vivante en focalisant sur cette intention de paix et d’harmonie.




« Il n'y a absolument rien à résoudre. Il y a simplement un choix à un moment donné. Le choix est 'Non' (ou 'peut-être', qui est en fait encore un 'Non'), ou 'Oui'. Dites 'Oui' à tout et VIVEZ dans la joie.
J'ai Tellement d'Amour Pour Vous
*****************
PS
Et même lorsque le monde semble être dans le chaos, ou lorsque quelqu'un s'emporte contre vous, ou encore lorsque vous avez à vous occuper de tâches quotidiennes, dire 'Oui', c'est être ouvert au 'faire' ou au 'ne pas faire', au 'voir' et au 'permettre'.
Au ressenti et à la connaissance. Aux arrêts et aux départs.
Rien à identifier, pas d'étiquettes ou de boîtes pour les enfermer.
Juste un Flux gigantesque du Courant Divin sur lequel vous surnagez.
Tout est bon. ''Oui, merci oui''.
Et Lorsqu'un ancien schéma surgit en vous, dites simplement ''Ah oui, tu viens encore faire une apparition pour que je m'en rappelle. Merci, je te vois, Oui, Merci ". Et la résistance qui était encore là se dissout avec votre 'Oui'.
~ Nicky Hamid
http://www.nickyhamid.com/
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight




On en peut pas connaitre le pouvoir de ce « oui » mentalement même si le fait de savoir que l’amour, l’acceptation, l’abandon à la source en soi, à la paix, peut calmer le mental. Ce n’est qu’en le vivant en soi et en constatant l’effet que ça procure, qu’on saura à quel point le cœur et l’amour sont puissants.

Bon comme la connexion Internet ne revient pas, je vais au jardin. 
Pas la peine d’insister ou de chercher à comprendre puisque je sais que tout est parfait et que l’âme me guide vers la liberté, la liberté d’être, la paix et l’unité ; la source en somme.

Le contact avec la nature, toucher la terre, parler à la Terre mère, à son âme, est une thérapie qui guérit tant la relation affective à la mère que cette blessure originelle qui nous fait voir la vie comme une lutte, un combat où on doit de défendre, gagner sa vie, éliminer, écraser l’autre pour exister et mériter l’amour.

Ce qui me fait penser au fait que je sois face à la blessure originelle, c’est plusieurs choses dont les synchronicités, les messages sur lesquels je tombe mais aussi et surtout la sensation de manque et celle de ne pas pouvoir le combler ici-bas.

C’est la nostalgie du foyer, de la source, la mémoire de cet océan d’amour qui émerge et me pousse à m’intérioriser. Cet acte de retour au cœur, comme le dit Jeshua dans une des réponses qu’il donne à une personne dans le channeling, est précisément ce qui permet de rassembler ces énergies, de s’individualiser, de s’affirmer, sans être obligé d’écraser, de dominer l’autre parce qu'en fait c’est surtout le fait de vouloir dominer ses propres pensées émotions qui est mis en scène

C’est cette résistance à vivre ce qui a besoin de s’extérioriser qui crée la sensation d’exclusion, de rejet, de division... 




...Rien de tel que de passer quelques heures au jardin pour être ancré dans le présent et se sentir à nouveau reliée, connecté à la vie, à la vérité harmonieuse de la nature qui renvoie ce qu’on émane d’une façon délicieuse.

J’ai troqué des fraises contre des plans de betterave et je sens que la relation aux voisins, aux hommes et de plus en plus simple, fluide. Chaque fois que je repiquais un plan, j’ancrais mon désir d’unité entre le masculin et le féminin intérieur.

Plus d’une fois, je me suis dit que si je retrouvais la sensation de l’amour infini intérieur, l’extase infinie de la source, je n’aurais plus aucune envie d’agir, d’aller vers l’autre alors que le sens de cette incarnation, c’est de pouvoir retrouver la source en soi afin de manifester cette essence sur la terre en créant du lien avec les autres
Amener la vibration d’amour inconditionnel dans la relation à soi et aux autres, voilà ce que signifie à mon sens, incarner la source, l’être divin.

Choisir en conscience et en connaissance de cause, l’amour sans aucune condition dans la relation à soi puis aux autres. 
Quand on agit depuis le cœur, dans l’amour inconditionnel de soi, ça se réalise naturellement et simultanément avec l’extérieur puisqu’il n’y a aucune séparation. On le sent lorsqu’on est connecté à son cœur, que l’autre est un autre soi et j’en suis même à me demander si l’âme est vraiment unique. J’ai plutôt l’impression que nous partageons ou sommes issus d’une seule âme, l’âme humaine et d’une seule conscience… 

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr