Toute
ma vie, j’ai eu la sensation d’être morcelée, divisée, incomplète, comme s’il
manquait quelque chose d’essentiel à ma vie et j’ai passé mon temps à vouloir ressentir
des sensations fortes, intenses.
Je suis loin d’être une exception et chacun essaie de
combler cette sensation de vide, de manque, d’incomplétude, comme il le peut.
Généralement, c’est dans la recherche d’un partenaire et la construction d’un
foyer que les individus se sentent plus complets, plus épanouis.
Personnellement, comme le modèle parental était loin d’un quelconque idéal, j’ai
tout de suite rejeté l’idée du mariage, de fonder un foyer. Une vision à l’adolescence m’a
dissuadée de chercher à "bâtir un foyer". Je me suis vue autour de la trentaine
avec mari et enfant, quitter brusquement ce semblant de perfection, de bonheur.
L’image a été si frappante qu’elle m’a guidée dans ma quête existentielle et le besoin de solitude.
Depuis
une demi-heure, la connexion Internet est rompue et il est clair que ça
correspond à ce que je ressens et au message de Jeshua que j’étais en train d’éditer
afin de le publier. J'avais commencé à le mettre en page hier soir mais j'ai senti que la nuit serait nécessaire afin d'effectuer des mises à jour internes.
Depuis quelques jours, je ne sais plus exactement puisque
je perds la notion du temps, enfin je suis mon propre rythme biologique, j'ai la
sensation d’être face à la blessure originelle, celle de la naissance cosmique,
ce moment où l’âme s’individualise, où la conscience s’est explosée en des
milliards d’étincelles.
C’est
une sensation qui a été éveillée par la relecture des deux messages sur lesquels je suis tombée "par hasard" en 2007
et la certitude que la souffrance venait de ce moment précis.
J’ai
été soulagée de lire ce que je ressentais intérieurement et de pouvoir donner
un sens à ce malaise intérieur, cette soif d’absolu, cette quête insatiable que
même les drogues les plus puissantes ou béatifiques ne parviennent pas à
combler.
Je place les drogues en matière d’intensité orgasmique, avant la
relation sexuelle parce que l’expérience m’a montré que c’était la réalité. D’ailleurs
tous ceux qui ont connu l’héroïne, peuvent en témoigner.
D’un
certain côté, si le plaisir sexuel n’arrivait pas à la hauteur de ces extases
provoqué par les opiacés, c’est surtout à cause des croyances erronées, des
blessures d’enfance et de l’ignorance de ce que sont les énergies, l’amour, les
corps subtils et la source intérieure.
Le
manque d’amour vécu dans l’enfance et la quête insatiable de plaisir qui a suivi,
était une façon de créer l’équilibre, de chercher et de trouver une forme d’harmonie.
Même si d’un point de vue médical ou moraliste, ça peut sembler mortifère, il y
a une certaine logique et c’est la conséquence logique du jeu de l’incarnation,
de ce contexte où les polarités sont perçues de façon conflictuelles.
Avec
du recul, je peux constater qu’à chaque fois que j’étais au plus bas, un
évènement venait me ramener à l’extrême opposé. De la même façon quand j’avais
la sensation que tout était parfait, une situation bouleversait ce bien-être apparent.
J’aurais pu me dire que la vie est injuste, cruelle mais depuis le cœur et la
foi, cela semble non seulement logique mais en plus bénéfique.
Même si ça fait
râler et justement parce que ça suscite de la colère, le sentiment d’injustice,
d’incompréhension, de séparation, de rejet, d’isolement, d’exclusion…tous ces
sentiments qui ont émergé lors de cette individualisation de l’âme, c’est l’occasion
de pouvoir faire face à cette blessure originelle et de la guérir.
Quand
j’ai lu les messages de Jeshua pour la première fois, des larmes ont coulé, des
larmes de soulagement mais aussi de détresse. Cette détresse revécue lors de l’enfance
et à chaque fois que quelque chose vient toucher cette blessure profonde,
chaque fois que les circonstances amènent à revivre ces sensations, m’ont
poussée à vouloir contacter et guérir l’enfant en moi.
Dans ce cheminement, la sensation que
cet enfant est précieux et qu’il porte des blessures antérieures à l’enfance
apparaissait de plus en plus. L’idée qu’il est le "fils", enfin l'androgyne de la source, le Christ/Marie
en devenir, est venue comme une évidence.
C’est cette vibration qui en même
temps va de l’avant et qui besoin d’être
délestée du poids de l’inconscience, de la blessure originelle.
On
la revit chaque fois que la sensation de séparation émerge ; à la
naissance parce qu’on passe du stade de fœtus baignant dans le liquide
amniotique, la chaleur et le confort du ventre maternel à l’accouchement vécu
la plupart du temps dans la douleur les cris et les pleurs.
On
passe d’un environnement feutré où on n’a pas conscience d’être un individu, à
la réalité de la séparation qui est amplifiée lorsque le cordon ombilical est
rompu.
On sait maintenant que le fœtus perçoit les sentiments/émotions/énergies
de la mère et de son environnement proche et c’est ce qui va déterminer en
partie les comportements et croyances de l’enfant.
Des thérapies de "renaissance" (rebirth)
sont nées de cette connaissance mais tant qu’on ne prend pas conscience de l’origine
réelle de cette blessure, on continue de s’identifier à notre histoire, au
personnage et on ne peut pas parler de guérison définitive puisque on attribue
les causes de notre mal-être à l’extérieur.
Tant qu’on ne prend pas la
responsabilité de cette douleur originelle, on reste victime de la vie, des
autres et on continue de croire que nous sommes un individu isolé et limité.
La
vie est parfaite dans son cycle évolutif et là encore, on peut constater que
rien n’est le fruit du hasard.
Chaque
étape de la croissance est sensée permettre à l’enfant de s’individualiser, de
prendre de la distance vis à vis de sa mère, d’être conscient de Qui il est en
vérité.
Tout
ce que nous vivons à pour but de nous amener en notre cœur, notre centre à
retrouver la source originelle, à constater que nous n’avons jamais été séparés
de cet océan cosmique d’amour et de lumière, de cette unité parfaite de cette
intelligence expansive.
Lorsqu’on effectue ce retour au cœur, on se détache des
conditionnements, des rôles, des croyances involutives liées aux blessures d’enfance,
à l’éducation, à ces premières heures d’incarnation où nous téléchargeons les
mémoires ancestrales, les codes du collectif, de l’inconscient et de la
conscience humaine.
C’est un processus qui dissout la charge émotionnelle,
affective, et les mémoires ou programmes basés sur la survie et la prédation.
Cela se réalise par l’accueil, l’acceptation de ce qui se manifeste en l’instant
sans y réagir, sans le refouler et sans le juger. C’est un processus naturel et
spirituel que le cœur réalise et le mental n’a aucune prise dessus. C’est au
contraire lorsqu’on cesse de s’interroger, de résister, de chercher à
comprendre, à savoir, que tout s’apaise et s’éclaire.
Ce petit texte de Nicky
Hamid est encore une belle synchronicité qui vient confirmer ce que je ressens
et vit: Il n’y a rien à faire sinon de laisser faire, de faire confiance à la
vibration d’amour et de maintenir la foi vivante en focalisant sur cette
intention de paix et d’harmonie.
« Il
n'y a absolument rien à résoudre. Il y a simplement un choix à un moment donné.
Le choix est 'Non' (ou 'peut-être', qui est en fait encore un 'Non'), ou 'Oui'.
Dites 'Oui' à tout et VIVEZ dans la joie.
J'ai
Tellement d'Amour Pour Vous
*****************
PS
Et même lorsque le monde semble être dans le chaos, ou lorsque quelqu'un s'emporte contre vous, ou encore lorsque vous avez à vous occuper de tâches quotidiennes, dire 'Oui', c'est être ouvert au 'faire' ou au 'ne pas faire', au 'voir' et au 'permettre'.
Et même lorsque le monde semble être dans le chaos, ou lorsque quelqu'un s'emporte contre vous, ou encore lorsque vous avez à vous occuper de tâches quotidiennes, dire 'Oui', c'est être ouvert au 'faire' ou au 'ne pas faire', au 'voir' et au 'permettre'.
Au
ressenti et à la connaissance. Aux arrêts et aux départs.
Rien
à identifier, pas d'étiquettes ou de boîtes pour les enfermer.
Juste
un Flux gigantesque du Courant Divin sur lequel vous surnagez.
Tout
est bon. ''Oui, merci oui''.
Et
Lorsqu'un ancien schéma surgit en vous, dites simplement ''Ah oui, tu viens
encore faire une apparition pour que je m'en rappelle. Merci, je te vois, Oui,
Merci ". Et la résistance qui était encore là se dissout avec votre 'Oui'.
~
Nicky Hamid
http://www.nickyhamid.com/
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight
http://www.nickyhamid.com/
Transmis / Traduit par TransLight https://www.facebook.com/TransLight
On
en peut pas connaitre le pouvoir de ce « oui » mentalement même si le
fait de savoir que l’amour, l’acceptation, l’abandon à la source en soi, à la
paix, peut calmer le mental. Ce n’est qu’en le vivant en soi et en constatant l’effet
que ça procure, qu’on saura à quel point le cœur et l’amour sont puissants.
Bon
comme la connexion Internet ne revient pas, je vais au jardin.
Pas la peine d’insister
ou de chercher à comprendre puisque je sais que tout est parfait et que l’âme
me guide vers la liberté, la liberté d’être, la paix et l’unité ; la
source en somme.
Le
contact avec la nature, toucher la terre, parler à la Terre mère, à son âme,
est une thérapie qui guérit tant la relation affective à la mère que cette
blessure originelle qui nous fait voir la vie comme une lutte, un combat où on
doit de défendre, gagner sa vie, éliminer, écraser l’autre pour exister et
mériter l’amour.
Ce
qui me fait penser au fait que je sois face à la blessure originelle, c’est
plusieurs choses dont les synchronicités, les messages sur lesquels je tombe
mais aussi et surtout la sensation de manque et celle de ne pas pouvoir le
combler ici-bas.
C’est
la nostalgie du foyer, de la source, la mémoire de cet océan d’amour qui émerge
et me pousse à m’intérioriser. Cet acte de retour au cœur, comme le dit Jeshua
dans une des réponses qu’il donne à une personne dans le channeling, est
précisément ce qui permet de rassembler ces énergies, de s’individualiser, de s’affirmer,
sans être obligé d’écraser, de dominer l’autre parce qu'en fait c’est surtout le
fait de vouloir dominer ses propres pensées émotions qui est mis en scène.
C’est
cette résistance à vivre ce qui a besoin de s’extérioriser qui crée la
sensation d’exclusion, de rejet, de division...
...Rien
de tel que de passer quelques heures au jardin pour être ancré dans le présent
et se sentir à nouveau reliée, connecté à la vie, à la vérité harmonieuse de la
nature qui renvoie ce qu’on émane d’une façon délicieuse.
J’ai
troqué des fraises contre des plans de betterave et je sens que la relation aux
voisins, aux hommes et de plus en plus simple, fluide. Chaque fois que je
repiquais un plan, j’ancrais mon désir d’unité entre le masculin et le féminin
intérieur.
Plus
d’une fois, je me suis dit que si je retrouvais la sensation de l’amour infini
intérieur, l’extase infinie de la source, je n’aurais plus aucune envie d’agir,
d’aller vers l’autre alors que le sens de cette incarnation, c’est de pouvoir
retrouver la source en soi afin de manifester cette essence sur la terre en
créant du lien avec les autres.
Amener la vibration d’amour inconditionnel dans
la relation à soi et aux autres, voilà ce que signifie à mon sens, incarner la source, l’être
divin.
Choisir
en conscience et en connaissance de cause, l’amour sans aucune condition dans
la relation à soi puis aux autres.
Quand on agit depuis le cœur, dans l’amour
inconditionnel de soi, ça se réalise naturellement et simultanément avec l’extérieur
puisqu’il n’y a aucune séparation. On le sent lorsqu’on est connecté à son cœur,
que l’autre est un autre soi et j’en suis même à me demander si l’âme est
vraiment unique. J’ai plutôt l’impression que nous partageons ou sommes issus d’une
seule âme, l’âme humaine et d’une seule conscience…
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr