Une fois qu’on se rend compte des comportements inconscients, des rôles, des croyances invalidantes et qu’on s’en détache, on ne freine plus ces émotions et du coup, elles s’apaisent, se fluidifient. La paix s'installe et comme la vibration change, la vie devient beaucoup plus fluide, facile, tout coule de source.
Malgré tout, la sensation de vide, d’incomplétude
demeure. On sait et on sent que lorsque la paix est là, tout est parfait et l’envie
de communier, d’aller vers les autres dans des relations authentiques se manifeste. On rencontre des personnes en résonance et l’énergie de vie qui circule
librement développe la créativité, fortifie la confiance.
Les contacts avec des personnes en résonance
amplifie cette connexion, l’amour qui circule mais il reste une sensation, une
forme de nostalgie qui émerge et on se dit qu’on ne sera jamais comblé, que
rien sur cette terre ne pourra remplir cette soif d'absolu, de béatitude.
Ces pensées et
les synchronicités m’ont amenée à relire cette canalisation de Jeshua que j’avais
découverte en 2007. A l’époque ça m’avait fait une forte impression de vérité,
comme si je trouvais enfin des réponses à mes questions existentielles, toute
ma vie prenait un nouveau sens, une nouvelle direction.
Et maintenant, avec le recul, je me rends compte que non seulement j’ai suivi ce chemin mais que je le vis dans la chair. La réalité confirme l’intuition d’alors.
Et maintenant, avec le recul, je me rends compte que non seulement j’ai suivi ce chemin mais que je le vis dans la chair. La réalité confirme l’intuition d’alors.
« La douleur de la naissance cosmique » Jeshua via Pamela Kribbe
Le
23 mai 2004 une canalisation avec Jeshua s’est tenue lors d’une session
personnelle à Tilburg.
Ci-dessous, vous pouvez lire le texte, aussi bien que les réponses de Jeshua aux questions de l’auditoire.
Le texte parlé a été quelque peu révisé pour en améliorer la lisibilité.
Ci-dessous, vous pouvez lire le texte, aussi bien que les réponses de Jeshua aux questions de l’auditoire.
Le texte parlé a été quelque peu révisé pour en améliorer la lisibilité.
"Chers
amis, je suis si heureux de vous voir. Et certains d'entre vous viennent de si
loin ! Je sais qui vous êtes et vous m'êtes si chers. Mon voyage est le vôtre
et je connais vos chagrins et votre douleur de l'intérieur. C'est pourquoi
j'aimerais partager avec vous quelques éléments de compréhension de ce long
voyage dans lequel vous êtes embarqués, en tant qu'âmes.
J'aimerais
vous ramener au tout début de ce voyage, quand vous êtes nés âmes dans une
réalité nouvelle et inconnue pour vous. J'aimerais vous ramener à cet instant
où a commencé votre voyage à travers le temps et l'espace, à travers la réalité
matérielle. Cet événement a eu lieu il y a très longtemps, mais les émotions
qui l'accompagnent, la douleur d'être séparés du Foyer, sont encore très
présentes en chacun de vous. Cette douleur de la naissance cosmique, comme je
l'appelle, se tient derrière nombre de vos sentiments et comportements
quotidiens.
Beaucoup
d'entre vous sont continuellement confrontés à un sentiment d'inquiétude ou de
malaise intérieur, à la notion harcelante d'être « en quête de quelque
chose ». Il y a une tension interne qui provient du fait que vous n'êtes
pas entièrement à l'aise avec vous-mêmes. Vous ne vous sentez pas tranquilles
ou à l'aise avec votre être, votre essence personnelle.
C'est
de cette tension primaire que naît la tendance à chercher une confirmation extérieure
sous la forme d'une reconnaissance de la part des autres, de possessions
matérielles ou de tout ce qui fait que vous vous sentez aimés et choyés. Vous
avez constamment besoin de quelque chose d'extérieur à vous pour vous rassurer,
quelque chose qui soulage cette tension et vous dit : « tu es très
bien ». Regardez avec quelle fréquence vous cherchez à être rassurés et
vous saurez à quel point vous êtes tendus, vous verrez l'intensité de la
douleur qui est en vous.
J'aimerais
vous parler de l'origine de cette douleur et de la dépendance à la confirmation
extérieure qu'elle génère. La vraie cause est comme le centre d'un oignon,
entouré de multiples pelures. Les pelures externes sont formées par des
évènements de votre vie qui sont à l'origine du sentiment d'être blessés,
inquiets, mal à l'aise. Dans les pelures plus profondes, plus proches du cœur
de l'oignon, il y a des évènements d'autres vies qui ont été émotionnellement
traumatisants. Mais selon le point de vue qui est le mien à présent, ce ne sont
que des éléments déclencheurs. Si vous enlevez toutes les pelures et que vous
parvenez au cœur, vous allez découvrir une douleur originelle, une nostalgie
essentielle, en relation avec le tout début de votre voyage.
Imaginez
que vous fassiez partie d'un océan d'amour, où vous avez le sentiment d'être en
sécurité et complètement libres de soucis et d'angoisses. Imaginez-vous dans
les bras de cette conscience aimante qui imprègne tout et que vous ne
connaissiez rien en-dehors de cela. Telle est l'énergie du Foyer, l'énergie qui
vous a donné naissance. Pour comprendre les tonalités sensibles de cet état
primitif, songez à ce que vous ressentez lorsque vous glissez dans le sommeil,
quand votre mental relâche son contrôle et que votre conscience est très réceptive.
Vous connaissez aussi cet état dans votre vie terrestre, au stade de
l'embryon, dans l'utérus maternel. Quand la conscience est dans cette
somnolence douce et béatifique, il n'y a pas de distinction claire entre
l'intérieur et l'extérieur, aucun sens du « moi » opposé à
« toi ». Dans l'état de conscience rêveur de l'embryon, il y a un
sens illimité d'unité et de sécurité.
En
ces temps anciens, en tant qu'âmes, vous vous sentiez en sécurité et illimitées
dans une gigantesque matrice cosmique. A un moment donné, toutefois, il y a eu
un changement. Vous avez fait l'expérience d'une sorte de déchirure. C'était
comme si les contractions de l'enfantement agitaient votre conscience océanique
et vous sortaient de votre somnolence. C'était le début de votre naissance en
âmes individuelles. C'est au moment où vous vous êtes détachées de cette unité
toujours présente qui vous étreignait que pour la première fois, vous avez fait
l'expérience de vous-mêmes. Un sens rudimentaire du « je » a été
initialisé à cet instant.
L'expérience
d'être déchirées, séparées de la matrice cosmique, vous a laissées égarées et
désorientées. Vous n'étiez pas en état de comprendre quand cela est arrivé.
Vous étiez alors seulement en état d'expérimenter. Vous avez commencé à
chercher quelque chose à quoi vous raccrocher, un moyen de retourner à la
sécurité que vous connaissiez. Vous vous sentiez perdues. Vous vous sentiez
exclues. Ce fut un moment sombre.
Néanmoins,
le moment où vous vous êtes délivrées de la Source primordiale et que vous avez
quitté le Foyer, fut en même temps un moment d'immense créativité. Ce fut le
début d'un beau voyage d'expérience, de vie. Imaginez un espace vide, sombre,
étrange, vaste et sans nom, s'étendant devant vous. Vous avez pénétré dans cet
espace sous forme de petites semences. C'était un espace plein de
potentialités, plein d'expériences possibles, encore inconnues. Il y avait de
l'obscurité mais aussi de la place pour quelque chose de neuf.
Nombre
d'émotions que vous avez eues à gérer au début de votre voyage cosmique sont
comparables aux émotions de l'enfant perdu dont je parlais au chapitre
précédent. Ce sont les émotions d'un nouveau-né qui doit s'habituer à une
réalité étrange et inconnue entièrement différente de la somnolence
semi-consciente où il était auparavant. L'image de l'enfant perdu, pleurant et
désorienté, permet de percevoir clairement les blessures intérieures qui ont
marqué le début de votre voyage.
Au
cours de ce périple, vous avez fait un grand nombre d'expériences. Vous avez
adopté de nombreuses formes, habité différents corps et finalement, vous êtes
arrivées ici, sur la planète Terre. La terre est un lieu de grande créativité
et de nombreuses possibilités. Mais en dépit des possibilités qui sont
disponibles pour vous, de la richesse et de la pertinence de vos expériences,
vous continuez à vous sentir nostalgiques.
Au fond de vous, il y a un sentiment
de manque, comme si quelque chose vous manquait et que vous ne sachiez pas ce
que c'est, mais qui est essentiel pour vous sentir bien.
Ce qui vous manque,
c'est le sentiment très primaire d'amour et de sécurité affective que vous avez
connu un jour dans la matrice cosmique. Ce sentiment inconditionnel
d'appartenance et de sécurité est essentiel à votre bien-être, à l'expression
de vous-mêmes et à votre sentiment de valeur personnelle. Et c'est ce que
vous recherchez depuis que vous avez quitté le Foyer. Vous essayez de guérir
votre blessure de naissance cosmique depuis fort longtemps.
La
question que j'aimerais vous poser à présent est celle-ci : reconnaissez-vous
au fond de vous la plaie originelle qui a été occasionnée lorsque vous
avez quitté le Foyer ? Pouvez-vous retrouver dans votre psyché ce sentiment
d'être déchiré, séparé d'un tout originel ? C'est un état d'intégralité et d'unité
que le mental ne peut pas expliquer mais dans votre cœur, vous pouvez vous
souvenir que vous en faisiez partie.
En
portant votre attention sur cette douleur de naissance originelle, en prenant
conscience des sentiments profonds que cela suscite en vous, la solitude et la
nostalgie que vous avez ressenties jusqu'à présent, il vous est possible de
commencer le processus de guérison.
Vous pouvez vous guérir au niveau le plus
profond qui soit.
C'est là que vous pouvez accéder au cœur de votre douleur.
Vous
tous qui êtes présents ici ou qui lisez ces paroles, êtes en chemin vers un
nouveau stade de conscience. Vous cherchez à établir des fondations intérieures
de sécurité et d'amour inconditionnel. Vous êtes en train de recréer les
tonalités sensibles de la matrice cosmique par et pour vous-mêmes. Telle est
votre mission, votre but spirituel.
Sitôt que vous réaliserez que le Foyer est
en vous, que vous portez un morceau de cette sécurité et de cette unité divines
en votre centre, vous pourrez alors vous sentir vraiment en paix et détendus à
votre sujet. Vous n'aurez plus besoin de confirmation extérieure. Vous êtes
contents quand les autres vous apprécient et prennent soin de vous mais vous ne
dépendez plus de cela.
L'arrivée
de l'ère nouvelle repose sur le fait que des individus reconnaissent le noyau
de leur douleur et qu'ils lui font face ouvertement.
A ce stade de votre
développement, il est temps non seulement de regarder les douleurs et les
traumas qui se sont produits dans votre vie actuelle et peut-être dans les vies
d'avant, mais aussi d'aller au-delà et de contacter la plaie originelle.
Sitôt
que vous reconnaissez consciemment et que vous vous souvenez par le cœur
de cette douleur, vous êtes prêts à en prendre soin.
Vous êtes prêts à prendre dans
vos bras cet enfant cosmique nouveau-né qui réclame encore votre aide. Il fait
appel à vous par vos émotions négatives de peur, de colère et de désespoir.
Une
façon de savoir comment vous gérez votre douleur de naissance cosmique est de
regarder ce qu'il se passe dans vos relations. Souvent les gens essaient de
trouver un soulagement à leurs émotions profondes de solitude et de peur dans
leurs relations intimes. Ce qu'ils essaient de faire, c'est de combler leur
vide intérieur avec l'énergie de quelqu'un d'autre. La reconnaissance,
l'attention et les soins de l'autre apaisent leur douleur.
Dans un sens, ils
refilent leur enfant blessé à leur partenaire. C'est un jeu très dangereux. Tôt
ou tard, les partenaires deviennent dépendants l'un de l'autre. Leurs
sentiments initiaux d'amour et de communion vont se changer en un jeu de
pouvoir subtil ou moins subtil. Lorsque vous dépendez de quelqu'un d'autre pour
vous sentir aimés et en sécurité, vous revendiquez son énergie pour vous et
cela finira toujours par une lutte et un conflit. Vous finirez par vous sentir
encore plus seuls que jamais. (Voir le chapitre « Les relations dans l'ère
nouvelle » pour plus d'élaboration sur ce sujet.)
Vous
pensez souvent que la solitude est associée au manque d'amis ou de compagnon de
vie et que la solution réside dans une nouvelle amitié ou une nouvelle relation
amoureuse. Mais dans cette perspective, vous présumez que la cause et la
solution de votre douleur se trouvent en-dehors de vous.
Si c'est ainsi que
vous commencez une relation, il est vraisemblable que vous teniez l'autre
personne pour responsable de vos plaies intérieures et que vous vous perceviez
comme une victime. Avoir besoin de quelqu'un d'autre pour combler votre vide
intérieur revient à vous déposséder de votre souveraineté dès le départ.
Le
domaine des relations intimes peut vous rendre très conscients de la douleur de
naissance cosmique que vous portez en vous. Voyez avec quelle fréquence vous
avez l'impression d'avoir besoin de la présence d'une autre personne dans votre
vie.
En fait, c'est votre être intérieur qui vous signale que vous avez besoin
de vous tourner vers l'intérieur et de trouver votre enfant perdu.
La solution
à votre solitude réside dans ce retour sur soi, dans l'étreinte attentionnée de
ce précieux enfant qui a porté pour vous le fardeau émotionnel.
Quand vous
prenez la responsabilité de cet enfant, quand vous vous reliez à lui et que
vous le guidez comme un parent affectueux, vous rendez votre relation
libre.
Vous pouvez maintenant être en relation avec les autres humains de façon
libre et indépendante.
Question 1
Je
sens parfois une énergie très puissante en moi; est ce mon pouvoir réel, est-ce
de l’amour ou quelque chose d'autre ?
Quand
nous parlons de la force à l’intérieur de vous, la grande force qui est à votre
disposition, cela peut conduire à des malentendus. Parce que vous associez
souvent la force avec le pouvoir, avec quelque chose de majestueux, quelque
chose d'explosif, une chose dominante.
La force réelle en vous est une force que vous connaissez tous dans des moments calmes, dans la tranquillité.
Quand tout se détend en vous, quand toutes les pensées, toutes les émotions, sont comme des feuilles tombant sur le sol, quand tout est calme, alors une certitude peut grandir en vous, vous savez où vous êtes et où vous allez. Cette connaissance-là, nous l’appelons la force intérieure.
Cette connaissance et cette certitude sont fortement liées au fait d’être en contact avec votre source, avec qui vous êtes. Quand vous êtes en contact avec ce qu’il y a de plus profond en vous, vous ne doutez pas de vous. Vous savez que vous êtes qui vous êtes, et il n'y a rien dont vous puissiez douter : il n’y a aucune norme extérieure à vous à laquelle vous ayez à vous conformer, vous êtes simplement qui vous êtes, dans toute la force et la beauté qui vous appartiennent.
Dans un tel moment de contact intérieur, de connaissance intérieure, il y a peu de pensées ou d’émotions. Il y a seulement cette forte sensation d’être et de connaître.
La force réelle en vous est une force que vous connaissez tous dans des moments calmes, dans la tranquillité.
Quand tout se détend en vous, quand toutes les pensées, toutes les émotions, sont comme des feuilles tombant sur le sol, quand tout est calme, alors une certitude peut grandir en vous, vous savez où vous êtes et où vous allez. Cette connaissance-là, nous l’appelons la force intérieure.
Cette connaissance et cette certitude sont fortement liées au fait d’être en contact avec votre source, avec qui vous êtes. Quand vous êtes en contact avec ce qu’il y a de plus profond en vous, vous ne doutez pas de vous. Vous savez que vous êtes qui vous êtes, et il n'y a rien dont vous puissiez douter : il n’y a aucune norme extérieure à vous à laquelle vous ayez à vous conformer, vous êtes simplement qui vous êtes, dans toute la force et la beauté qui vous appartiennent.
Dans un tel moment de contact intérieur, de connaissance intérieure, il y a peu de pensées ou d’émotions. Il y a seulement cette forte sensation d’être et de connaître.
Et ce sentiment prend aussi naissance dans le ventre. C'est un sentiment qui
vient de votre centre et qui est présent en-dessous de vos pensées et de vos
émotions. C'est la force, tranquille mais grande, qui vit à l'intérieur de vous
tous. C'est votre connexion directe à Dieu et en même temps à votre propre être
le plus profond .
Dans votre centre essentiel, divin, vous êtes complètement indéfinis, vous
n’êtes liés ni au corps ou au caractère, ni à votre nom, à votre sexe, et
caetera. Quand vous êtes en contact avec cela, vous êtes conscients du pur état
d’être. Tout est ouvert. Et cependant tout est unique également. C’est vous
qui êtes là.
Question
2
Dans
une relation, comment savez-vous si vous amenez les parties non résolues de
vous (que vous devriez travailler par vous-même), ou si vous travaillez
vraiment sur la relation?
Quand
vous sentez des sentiments de peur émerger dans votre relation avec l'autre,
c’est une chose à laquelle vous devez accorder une attention particulière.
Quand la peur est présente, c'est un signe que vous sentez le besoin de changer
quelque chose, ou de vous accrocher à quelque chose, ou de faire aller
quelque chose dans une certaine direction.
Les sentiments de peur sont toujours un signe que vous craignez de perdre un morceau de vous.
Les sentiments de peur sont toujours un signe que vous craignez de perdre un morceau de vous.
Cependant, vous ne pouvez jamais perdre une partie de vous
sans que vous vous donniez la permission pour cela. Ce n'est pas l'autre qui
vous prend quelque chose.
C’est vous qui créez la peur de la perte.
Les
relations sont souvent un mélange d'amour pur, où vous laissez l'autre être
libre et où vous l’acceptez, et les sentiments de peur, où des aspects de
pouvoir et de dépendance jouent un rôle.
Afin de réaliser à quel moment où vous laissez vos blessures intérieures jouer inconsciemment un rôle dans la relation, il est très important d'être conscient des moments ou des situations où vous sentez la peur dans votre relation.
Afin de réaliser à quel moment où vous laissez vos blessures intérieures jouer inconsciemment un rôle dans la relation, il est très important d'être conscient des moments ou des situations où vous sentez la peur dans votre relation.
Et
quand vous êtes conscients de cela, vous pouvez avoir une vision profonde de
cette partie de vous.
C'est-à-dire : quand vous prenez conscience, dans un
conflit avec autrui, que vous parlez à partir d'une peur intérieure sans
rapport avec ce que l'autre est en train de dire ou de faire, prenez la
responsabilité de cette peur: reconnaissez-la comme quelque chose qui vous
appartient et qui est distincte de l'autre.
Tournez votre conscience vers vous-même, voyez quelle est la souffrance à
l'intérieur de vous et donnez-vous ce dont vous avez besoin. Voyez ceci comme
un problème que vous seul pouvez et devez résoudre.
En
aucun cas ceci ne signifie que vous deviez mettre un terme à la relation ou
vivre seul(e). Le but, c’ est de créer de la clarté dans une relation.
Quand
vous prenez la responsabilité de vos émotions personnelles (négatives), vous
pouvez exprimer facilement et ouvertement ces émotions à l'autre.
Si l'autre
vous donne de l'espace pour ce faire, c'est un signe qu'il y a une bonne base
pour que se développe une relation de guérison.
J'ai dit auparavant que le but d’une relation amoureuse n'est pas la guérison
mutuelle des blessures.
Cependant, une relation où les deux partenaires sont responsables et se déterminent comme des individus indépendants, sera une relation de guérison. L'amour réciproque a une pouvoir de guérison.
Cependant, une relation où les deux partenaires sont responsables et se déterminent comme des individus indépendants, sera une relation de guérison. L'amour réciproque a une pouvoir de guérison.
Dans
une relation amoureuse, les deux partenaires s’aiment et se respectent. Dans
une relation de ce type, l’autre reflète des aspects de vous. L'amour que vous
vous donnez à vous-même, sera amplifié et nourri par la présence de l'autre
personne. C'est une qualité stimulante.
Le point essentiel n'est donc pas que nous ne puissiez pas recevoir de guérison
de l’autre, mais c’est que vous n’en deveniez pas dépendant.
Et quand vous sentez monter vos peurs - aussi sous forme de jalousie, de colère, de déception, d’attentes – soyez vigilant et remarquez la souffrance sous-jacente ou la blessure en vous qui est, par essence, votre responsabilité.
Et quand vous sentez monter vos peurs - aussi sous forme de jalousie, de colère, de déception, d’attentes – soyez vigilant et remarquez la souffrance sous-jacente ou la blessure en vous qui est, par essence, votre responsabilité.
L'autre peut certainement toucher cette douleur par certains
comportements, mais il est très important de ne pas vous laisser séduire par le
rôle de victime. Continuez à reconnaître que cette souffrance est votre
création. C'est la maîtrise.
Question
3
Sur
le chemin menant à cette blessure, à cette douleur profonde à l'intérieur de vous,
vous rencontrez souvent la colère, à propos du pourquoi. On peut en venir à se
demander pourquoi cette déchirure a eu lieu ? Pouvez-vous dire quelque chose au
sujet de cette colère ?
La
colère que vous pouvez ressentir dans ce contexte est de la colère vis à vis de
la vie elle-même. La colère contre la douleur de la naissance, qui implique la
colère d’avoir dû traverser cette sensation d'être déchiré à l'intérieur, est
par essence une manifestation d’ impuissance. Vous vous sentez si petit, si
seul et vulnérable et vous avez l’impression que quelque chose de très injuste
vous est arrivé.
Vous avez l’impression de ne pas avoir mérité un voyage aussi
sombre, aussi difficile.
Le
problème, c’ est que lorsque vous ressentez cette colère, vous êtes à un niveau
de vous-même où vous êtes encore l'enfant perdu, l'enfant qui s’est mis en
quête et n'a vu aucune sortie. Cet enfant est toujours là. Mais à ce niveau,
vous ne trouverez aucune réponse. C’est vraiment plus que logique que cet
enfant soit très en colère : il ne comprend pas ce qui se passe.
La réponse à cette colère se trouve à un autre niveau de votre conscience.
Parce que vous êtes davantage que ce morceau perdu en vous!
A l’intérieur de
vous, il y a un niveau où vous pouvez ressentir que vous êtes plus que cet
enfant perdu et impuissant.
Dans le lieu de votre conscience où vous pouvez accueillir cet enfant, vous êtes plus que cet enfant.
Dans le lieu de votre conscience où vous pouvez accueillir cet enfant, vous êtes plus que cet enfant.
Là où vous embrassez la souffrance avec votre
conscience, vous la laissez être et vous l'acceptez.
Ce faisant, vous
transcendez le problème. Vous êtes plus que la souffrance.
Il sera même
possible de ressentir qu'il y a un sens plus profond à votre naissance en tant
qu’ âme et à votre voyage à travers le temps, l'espace, l'illusion et
l'obscurité (l'ignorance).
Il est impossible d'expliquer ce sens avec le mental.
Il est impossible d'expliquer ce sens avec le mental.
C'est une chose si profonde, vous pouvez seulement la comprendre à partir de ce
lieu intérieur calme, paisible, ce lieu de force dont nous avons déjà parlé, la
connaissance tranquille qui transcende la pensée et l'émotion.
Nous voulons vous demander de voyager vers ce lieu et de ressentir qu'il y a un
niveau à l'intérieur de vous où vous étiez d’accord pour entreprendre ce voyage
et porter cette souffrance.
A cette étape de votre développement, il est dur de réaliser entièrement quelle moisson positive votre voyage va donner. Peut-être pouvons- nous l'illustrer au moyen d'une métaphore.
A cette étape de votre développement, il est dur de réaliser entièrement quelle moisson positive votre voyage va donner. Peut-être pouvons- nous l'illustrer au moyen d'une métaphore.
Imaginez l'état d'être primordial d’où vous êtes venus sous la forme d’ un nuage
blanc, un nuage quelque peu duveteux où tout est entrelacé. Tout est doux et
un, mais aussi un peu pâle en couleur. Au moment où vous êtes sortis de cet
état d'être primordial, en tant qu’ êtres individuels, en route à travers
l'espace vide, vous pouvez imaginer ça comme des petites graines tombant du
nuage, dans le sol. Les graines ont germé et des plantes et des fleurs ont
poussé à partir de ces graines.
Votre voyage à travers le nouveau et l’inconnu
a permis la germination de choses dans la création (la somme totale de ce qui
est) qui n'étaient pas possibles auparavant, qui n’existaient pas et ne
pouvaient même pas être conçues.
Pour
rendre possible la vraie créativité, vous avez besoin de consciences
individuelles capables de se connaître comme séparées des autres êtres.
Seulement alors la différence peut exister. Quand tout est un et connecté, les
choses ont tendance à devenir statiques. Quand il y a des différences, la
diversité peut fleurir.
Vous pouvez imaginer le but ultime de votre voyage comme un jardin en pleine
floraison, avec beaucoup de sortes de fleurs et de plantes différentes, qui,
ensemble, forment un tout connecté (au niveau physique et spirituel).
Comparez
la diversité et la richesse de cette image avec l'image du nuage primordial; le
nuage quelque peu incolore qui offrait une situation originelle de sécurité,
mais aussi une certaine unidimensionalité, une sorte de ' platitude'. Il est
difficile de bien exprimer ceci.
Dès
que vous commencez à guérir ‘ la douleur de la naissance ’ en vous-même et à
lâcher votre colère, vous pouvez expérimenter la beauté qui commence à fleurir
à l’intérieur de vous.
Et ceci - l'expérience de cette beauté et de cette
richesse - est le sens de votre voyage.
L'obscurité n'est plus alors sans
signification, mais est vécue comme quelque chose qui apporte une contribution
importante à la Création.
Il est difficile d’expliquer ceci d'un point de vue qui est
"au-dessus" de l’expérience.
On doit faire l’expérience que
l'obscurité et la douleur peuvent être des forces créatrices.
Cela vous devient
disponible quand vous commencez à accepter l'obscurité comme quelque chose qui
est, sans vouloir la combattre ou le repousser.
Dès que vous éprouvez des sentiments de colère, il est important pour vous de
les accepter pleinement et d’aller ensuite dans le calme intérieur de votre
centre, dont nous avons parlé plus tôt.
Il peut être utile d’aller dans
la nature, ou dans quelque autre environnement stimulant, où vous pouvez
respirer le silence. Dans ce silence votre colère va se dissoudre, sans que
vous ayez à la repousser.
Question
4
Quand
je suis seul, je trouve plus facile de rester dans ma force ou dans ma
tranquillité. Mais quand je suis avec des gens, je suis souvent entraîné dans
une sensation de petitesse, le sentiment d’avoir à défendre mes idées, et ce
genre de choses..
A
l’instant où vous vous sentez blessés par ce que d'autres gens disent ou
pensent, une vague d’énergie colorée par la peur coule à travers vous. Cette
vague tire votre conscience hors de votre centre. Votre conscience plonge dans
cette vague, pour ainsi dire, puis s’identifie avec cette crainte.
Il est important de reconnaître la même crainte sous-jacente dans tous les
incidents- sans rapport entre eux- avec les gens (des remarques ou des
événements), qui arrivent tout le temps . Si vous pouvez faire ceci, vous
ramenez le problème à quelque chose de simple et c'est très important.
Quand
les problèmes semblent très compliqués, c’est en effet le signe que vous vous
occupez des détails, au niveau superficiel. Essayez toujours de sentir
l'émotion sous-jacente ou la tonalité de sentiment qui est à la racine des
incidents.
Dans ce cas, c'est la peur. Vous ressentez une certaine inquiétude
ou nervosité dans de telles situations. Et il y a aussi de la colère, parce
que vos intentions ne sont pas reflétées ou vues avec exactitude par les
autres.
Au
moment où vous vous sentez blessés par l'autre, vous voyez le monde et
vous-même à partir de la perspective d’autrui et ensuite vous dites : ce n'est
pas juste. Vous vous sentez agités et en colère, et parfois dans la confusion,
parce qu’il existe dans le monde une image de vous qui n'est pas conforme à
votre perception intérieure.
La réponse à ce problème est : laissez l'autre avoir sa perception.
Accordez à autrui sa façon de percevoir, peu importe qu’elle soit limitée à vos yeux.
Vous ne devriez pas essayer de corriger le point de vue de l’autre. Vous n’avez pas à faire cela, ce n'est pas votre responsabilité. Quand vous vous libérez de cette 'obligation’, l'espace autour de vous s'élargit énormément.
Accordez à autrui sa façon de percevoir, peu importe qu’elle soit limitée à vos yeux.
Vous ne devriez pas essayer de corriger le point de vue de l’autre. Vous n’avez pas à faire cela, ce n'est pas votre responsabilité. Quand vous vous libérez de cette 'obligation’, l'espace autour de vous s'élargit énormément.
Souvent
vous vous attendez ou vous espérez que les autres vont penser à vous d'une
certaine façon. Vous surveillez la réaction de l'autre avec crainte et attente.
Mais si vous pouvez laisser l'autre être libre dans sa perception, vous n’avez
plus à vivre sa réaction comme un jugement sur vous.
Vous pouvez simplement
laisser à l’autre sa réaction négative, comme étant son interprétation de
certains signaux.
Vous
avez dit que vous pouvez rester dans votre centre plus facilement quand vous
êtes seul.
Pour beaucoup d'entre vous il est important de passer du temps seul,
parce que vous pouvez plus facilement entrer en contact avec vous-même quand
vous êtes seul, qu’en présence d'autres personnes.
En présence d'autres personnes, souvent un certain malaise surgit, quelque
chose qui vous donne la sensation que vous devriez être différent de ce que
vous êtes.
Et dès que vous pensez cela, vous commencez à perdre contact avec
votre centre.
Vous êtes alors de travers, ou vous sortez de votre centre, pour
ainsi dire.
Pour sentir à quoi ressemble le fait d’être dans votre centre, il est important
de vous créer régulièrement des moments de détente et de calme, afin de pouvoir
sentir comment c’est, d’être en compagnie de vous-même. Des moments où vous
êtes dans une certaine intimité avec vous-même, et où vous savez à quoi
ressemble votre énergie quand vous êtes calme et détendu.
Dès
que vous êtes à nouveau en contact avec les autres et que vous vous sentez
tirés hors de votre centre, la chose la plus importante et primordiale est
d'être conscient de ce qui se passe.
Vous pouvez alors, à l'aide de votre
respiration, ramener l'énergie en vous, dans votre ventre, dans votre centre.
Alors, au moment où vous sentez que ça se passe, essayez de prendre trois
respirations à partir de votre abdomen.
Vous allez sentir que quelque chose se
produit : votre énergie fait un mouvement de retour en vous.
Peut-être
aurez-vous à faire ceci souvent pour revenir à vous.
Mais plus vous le faites,
plus ça devient facile.
Et en étant conscient, vous pouvez revenir à votre
énergie toujours plus facilement et rapidement, et ainsi votre capacité à
rester dans votre centre augmente.
Je voudrais vous dire une dernière chose. Vous êtes une personne très
empathique.
Vous voyez facilement les choses à travers les yeux d’autrui.
Essayez, quand vous êtes en contact avec les autres, de vous demander : comment
je me sens ? Comment est-ce que je vois les choses ?
Essayez de ne pas regarder
la situation à travers les yeux d’autrui, mais de ramener l’énergie en vous.
C'est aussi une façon de revenir à votre centre : en gardant votre point de vue
propre tout en étant avec les autres.
Question
5
Parfois
je suis tellement en colère et incapable de l'exprimer. La colère se retourne
alors contre moi. Apprendre à exprimer cela, apprendre à utiliser l'énergie
pour quelque chose de constructif, comment puis-je faire ?
Quand
vous êtes en relation avec d’autres personnes, vous gardez votre colère à
l’intérieur et vous montrez d'abord les aspects agréables de vous.
Chaque personne a besoin d’équilibre entre donner et recevoir.
La partie qui
donne est la partie à partir de laquelle on se connecte avec autrui, et où on
utilise son énergie pour le bénéfice de l'autre.
La partie qui reçoit est la
partie à partir de laquelle une personne s’affirme séparée de l'autre,
s’accorde de l'espace et dit 'je’ dans la relation.
Avec vous, le fait est que vous montrez plus facilement la partie qui donne, où
vous êtes là pour l’autre d’une façon aimante. Mais si cette présence aimante
n'est pas bien reçue, vous avez des difficultés à reprendre votre énergie, à
dire 'je’ et à revendiquer votre espace propre. Et cela mène à beaucoup de
frustration et aussi à de la déception.
Vous avez besoin d’apprendre à vous mettre en premier.
Il est nécessaire
d'utiliser votre pouvoir de discernement pour sentir si 'donner' est approprié
dans une certaine situation. Ça ne devrait pas aller de soi.
Il est nécessaire d’arriver à un équilibre intérieur profond entre donner et
recevoir.
C’est pourquoi il est important aussi pour vous de trouver une façon d'exprimer et de laisser sortir cette colère.
C’est pourquoi il est important aussi pour vous de trouver une façon d'exprimer et de laisser sortir cette colère.
Cette colère vous renseigne aussi sur votre
force intérieure, votre vision, votre originalité.
La colère n’est pas
seulement une énergie négative, à l'origine c'est une énergie créatrice devenue
coagulée, et qui, dans cette situation bloquée va donner lieu à des problèmes.
Ce qui peut très bien marcher pour vous, c’est de canaliser cette colère ou de la sublimer dans une énergie créatrice. Parce que vous avez beaucoup d'énergie créatrice, et en la laissant pleinement s’épanouir, vous allez créer plus d'espace de toute façon. Plus d'espace pour vous, pour vos besoins et vos désirs.
Il est important d'oser être affirmatif.
Ce qui peut très bien marcher pour vous, c’est de canaliser cette colère ou de la sublimer dans une énergie créatrice. Parce que vous avez beaucoup d'énergie créatrice, et en la laissant pleinement s’épanouir, vous allez créer plus d'espace de toute façon. Plus d'espace pour vous, pour vos besoins et vos désirs.
Il est important d'oser être affirmatif.
J'ai
encore une question concernant l'amour. Je sens parfois en moi ce calme dont
vous avez parlé. Mais aussi un amour infini pour tout ce qui m’entoure. Bon,
pas toujours, mais parfois. D'où cela vient-il ?
Vous
avez la capacité de vous expanser très loin à partir de votre cœur, et de vous
sentir très profondément connecté avec 'tout'. C'est une connaissance
spirituelle de l'unité de tous les êtres vivants. D'où cela vient-il ?
C'est
l’âme qui se souvient d'une réalité qui dépasse le physique et qui est la
fondation de toute la création, de la réalité connue. C'est un sentiment
mystique.
Cependant, il est très important pour vous d'apprendre à faire descendre cette
énergie, à la canaliser vers la terre.
Et par cela je veux dire que vous avez
besoin de laisser tranquillement cette énergie se connecter à la terre.
Cette énergie cosmique coule en vous par votre chakra supérieur et apporte avec elle une intensité qui, lorsqu’ elle coule vers le chakra inférieur, peut créer certains malaises.
Cette énergie cosmique coule en vous par votre chakra supérieur et apporte avec elle une intensité qui, lorsqu’ elle coule vers le chakra inférieur, peut créer certains malaises.
Vous souffrez alors d'un débordement d'énergie qui mène à un
état d’agitation. La traduction de cette inspiration spirituelle dans un état
d’être quotidien, dans le rythme de terre, est donc importante à prendre en
compte.
La nature peut vous aider à trouver l'équilibre.
Il y a dans la nature
un calme fondamental et un rythme qui vous aident à vous apaiser. Avec une
bonne relation à la terre, vous pouvez intégrer harmonieusement cette énergie
spirituelle dans votre vie quotidienne et la partager aussi avec d'autres.
Question
7
J'ai
été très créatif(ive) dans ma vie et il y avait toujours de la résistance. Mais
depuis que je suis sur le chemin spirituel, tout est beaucoup plus facile. Mais
en même temps, et c'est ma question, j'ai peur d’ avoir trop d'influence sur
les autres. Je me sens responsable des effets de ce que je fais
(particulièrement dans mon travail) et ça m'effraie. Comment puis-je faire avec
cela ?
Vous
n'avez pas confiance en votre force personnelle.
Votre force réelle consiste à
vous brancher sur votre intuition, ce que vous pouvez très bien faire.
Agissez
à partir de cette connaissance intérieure profonde, et ensuite lâchez-prise.
N’ayez pas la sensation d’avoir encore besoin de la retenir ou de la
contrôler.
Vous pouvez développer le pouvoir du lâcher prise en réalisant que vous n'êtes
pas responsable de toutes les conséquences de vos choix.
Votre responsabilité
est de prendre une décision en fonction de ce que vous ressentez être vrai au
plus profond.
Ce qui arrive ensuite, ne vous appartient plus.
La façon dont ça
se développera dans le monde et dont les gens vont y réagir, est en grande
partie une question de leur libre arbitre.
Et ce n'est pas votre tâche de les
pousser à aller vers cela.
Vous
n'êtes pas habitués à manifester votre force personnelle d’une façon aussi
claire.
Il y a un doute sur vous-même et un sentiment d'infériorité venant du
passé qui vous fait reculer et penser : puis-je faire ceci, ai-je le droit
d’être aussi fort ? Ai-je le droit de rayonner, se peut-il que je sache
clairement ce que je veux et ce dont j’ai besoin ?
Il
s’agit de vous accorder tout cela à vous-même. Et vous pouvez voir les doutes
surgir alors comme une vieille énergie qui vous tire en arrière.
Ces doutes ne
sont pas ‘ un précieux contrepoids’ qui vous maintient en équilibre, mais un
barrage énergétique contre l'expression de votre potentiel créateur complet.
Question
8
Il
y a quelque temps, spontanément une sorte d'amour m’a envahi. D'où cela
vient-il ?
À
ce moment-là, un portail s’est ouvert dans votre cœur, permettant l'accès à
une partie de vous ancienne, et en même temps nouvelle.
Vous êtes motivés par
une impulsion spirituelle puissante dans votre vie.
Vous sentez très fort que
vous êtes conduits sur votre chemin spirituel et ce dynamisme engendre un désir
de réaliser tout votre potentiel.
A partir de ce désir vous avez appelé cette
expérience.
Ce désir a été là pendant très longtemps et travaille en vous de
nombreuses façons.
L'expérience à laquelle vous vous référez, vous a mis en contact avec une couche profonde à l’intérieur de vous.
L'expérience à laquelle vous vous référez, vous a mis en contact avec une couche profonde à l’intérieur de vous.
Votre cœur s'est ouvert à une
nouvelle conscience de la réalité, possible pour nous tous. Grâce à cette
conscience, la vie sera bien davantage vécue à partir d’ un sens d’ harmonie intérieure,
avec du respect pour tous les êtres.
Pour vous aussi, cette inspiration peut être intense (Jeshua se réfère à une question ci-dessus).
Pour vous aussi, cette inspiration peut être intense (Jeshua se réfère à une question ci-dessus).
Vous
pouvez voir votre expérience spirituelle comme le résultat d’un certain nombre
de fois où un besoin impérieux vous a poussé vers cela.
Dans cette
expérience elle-même, quelque chose d'énergétique s’est passé au centre de
votre cœur.
L'ouverture qui s’est formée, vous rend plus sensible à toutes
sortes d'énergies autour de vous, mais en même temps plus fort.
Par
plus fort, je veux dire que vous êtes bien plus capable d'être transparent pour
les énergies qui ne vous appartiennent pas, qui ne vous concernent pas.
La sensibilité ne doit pas toujours aller main dans la main avec la
vulnérabilité.
En vous, une sensibilité s'est ouverte qui contient aussi une
grande force.
Ce qui est important, c’est de réaliser qu’il faut du temps à cette énergie
pour prendre racine sur la terre , pour s’intégrer dans tous les aspects -
terrestres - de votre vie.
Il est important d'avoir confiance dans le rythme de
la terre et de permettre que les choses aient lieu dans l'ordre où elles se
présentent.
Ça viendra à vous à son propre rythme. Vous n’avez pas à travailler
dur pour cela.
Question
9
J'ai
le sentiment que je n’agis pas seul(e), qu'il y a des énergies non-physiques
autour de moi. Qu'est-ce que je peux faire de cela ?
Abandonner
votre scepticisme et laisser votre imagination courir librement.
Les énergies non-physiques des guides sont présentes avec vous tous.
Mais il y a beaucoup de couches en vous qui résistent à ceci : votre mental, mais aussi certains sentiments.
Vous continuez à vous demander : dois-je y croire ou non, est-ce que c’est vrai ou non ?
Mon conseil est celui-ci: pour une fois laissez votre imagination aller totalement dans une fantaisie ( visualisation) où vous entrez en contact avec ces énergies ou ces êtres autour de vous.
Demandez-leur qui ils sont, ce qu'ils ont à vous dire.
Les énergies non-physiques des guides sont présentes avec vous tous.
Mais il y a beaucoup de couches en vous qui résistent à ceci : votre mental, mais aussi certains sentiments.
Vous continuez à vous demander : dois-je y croire ou non, est-ce que c’est vrai ou non ?
Mon conseil est celui-ci: pour une fois laissez votre imagination aller totalement dans une fantaisie ( visualisation) où vous entrez en contact avec ces énergies ou ces êtres autour de vous.
Demandez-leur qui ils sont, ce qu'ils ont à vous dire.
Et ne vous posez pas la
question de savoir si vous êtes en train de fabriquer tout ça et si tout
ça n’est pas absurde. Gardez cette question pour plus tard.
Et après la fin de
toute la visualisation seulement, quand vous avez fini d’explorer votre
ressenti et de ‘’fantasmer ", expliquez tout cela à votre moi sceptique et
demandez-vous si tout est vrai.
Mais ayez d’abord le courage d’accueillir la
réalité de ces énergies dans votre cœur et dans votre mental, et de juger plus
tard. N’appuyez donc pas trop vite sur les freins!
Mais
quelle est l’utilité de cela ? Qu'est- ce que je peux faire avec ?
Vous
n’avez rien à faire avec cela. C'est juste là. C'est une partie de votre
réalité.
Vous ne vous demandez pas pourquoi les arbres sont là, ou l'eau, ou le
ciel.
C'est ainsi que vous devriez le voir.
C'est une chose naturelle, ces
énergies autour de vous qui vous guident.
Si
vous pensez, je voudrais faire leur connaissance , faites-le. Mais il n'y a
aucune obligation, c'est libre et ouvert.
En fait, c’est aussi bien de ne pas
s'attendre à quoi que ce soit, de ne pas avoir un but concret. Parce qu'alors
vous pouvez entrer en contact avec ces énergies ouvertement et librement, et
ils peuvent vous étonner par leur sens de l'humour, leur amour et leur sagesse.
©
Pamela Kribbe 2005
www.jeshua.net/fr
www.jeshua.net/fr
Après toutes ces années, le mental est apaisé, l’émotionnel se calme aussi tout naturellement et la blessure originelle est abordable de façon sereine parce que j’ai pu vérifier que ce vide apparent est l’espace de tous les possibles.
Il n'y a pas à chercher plus loin au niveau mental, à se poser des questions mais juste accepter de reconnaitre ce vide, cette quête.
Et lorsqu'on le fait, le vide devient potentiel...
La
douleur est aussi créative dans le sens où elle nous pousse dans nos
profondeurs et nous permet de déployer notre lumière, de prendre conscience de
la force de vie qui nous habite, nous traverse.
Les plus grand chefs d’œuvre de
la littérature, les chansons les plus populaires, les tableaux, ont en commun de
parler des souffrances inhérentes aux humains, à cette incarnation, de façon viscérale.
Chaque joie
qui survient après un deuil, une perte a plus de profondeur, de sens.
Malgré
tout, il semble que tout ceci ne soit plus aussi créatif/attractif et que l’heure soit à
la légèreté, à la liberté d’être, de se réjouir de ses libérations, de ses
guérisons que les prises de conscience ont amenées.
Je n’ai pas de regrets vis-à-vis
du passé parce que j’ai appris la valeur de l’amour, cherché et reconnu l’importance
de la paix.
Trouvé à l’intérieur ces espaces de paix, d’unité, cette confiance
en la vie, en la source intérieure et en l’âme et sa guidance. La lumière est là, la conscience s'élargit de jour en jour...
Une page se
tourne comme le dit une âmie et elle est blanche, vierge.
Cette nouvelle vie se
crée au fur et à mesure et c’est la vibration qui en détermine la forme et le
goût.
Tout est à découvrir, à inventer, à cocréer en conscience avec l’âme et
en connaissance de cause.
Merci
de laisser les références, les liens, si vous souhaitez diffuser cet article
dans son intégralité et de mentionner aussi ce blog (http://lydiouze.blogspot.fr )
afin d’honorer l’expression unique de chacun.