Que peut-on rêver de mieux que d’aimer et d’être aimé ? C’est extraordinaire, magique même, de sentir que notre cœur vibre à l’unisson avec un cœur en résonance.
Et ça l’est encore plus quand on sent que ce sont tous les corps
subtils qui vibrent ensemble. Alors quand on est sensible aux messages
spirituels qui parlent des flammes jumelles ou quand notre intuition nous dit
qu’il n’y a rien d’autre que l’amour, on va rêver, idéaliser cet amour et se
projeter dans l’avenir. Et comme toute projection créé des frustrations, des attentes, on va s'éloigner du ressenti et s'enfermer dans le mental et ses stratégies.
On
va tout faire pour retenir, nourrir cet amour afin qu'il ne nous échappe pas mais la plupart du temps, on ne
sait pas du tout comment gérer les choses parce qu’on ne sait pas qui nous
sommes, on est un étranger pour soi-même. Et quand on sait que nous sommes mus
et conditionnés par nos croyances, ça ne rend pas forcément les choses plus claires ou
faciles, ça peut même les compliquer grandement. Quand le cœur, l'émotionnel et l'affectif sont en effervescence, la raison est dépassé, seule l'intelligence du cœur est capable de gérer la situation au mieux.
Le
secret, si on peut dire, c’est de rester centré, ancré et connecté à la source
en soi. Puis de savoir que l’amour et la lumière nous enseignent, nous montrent
tout ce que nous sommes, tout ce que nous portons, afin de nous révéler à nous-même, de révéler notre essence originelle. Pour constater que nous sommes l'amour, la lumière, la paix, la joie et l'harmonie.
Lorsqu’on ouvre son cœur, on va attirer
naturellement des personnes qui vibrent sur la même fréquence. Selon la
vibration majeure, si nous agissons en mode automatique, on va attirer des
personnes qui vont nous montrer nos zones d’ombres, nos croyances et les
stratégies qui les servent, les nourrissent afin de nous éviter de souffrir.
Ces stratégies élaborées de façon inconsciente dans l’enfance et par choix à l’âge
adulte, nous coupent de notre cœur parce que c’est alors l’intellect qui tente
de contrôler la vie en nous, l’amour.
C’est une chose impossible mais comme les
programmes de survie basés sur la peur et les fausses croyances s’enclenchent
automatiquement il nous faudra beaucoup de lucidité, de présence pour les voir
et beaucoup d’amour pour ne pas se diviser intérieurement en se jugeant, en se
critiquant et en rejetant ses systèmes internes de défense.
Nous faisons toujours
de notre mieux selon notre ouverture de conscience, selon notre compréhension
et les regrets, les critiques, l’auto-accusation nous éloignent encore plus de
notre cœur, bloquent la libre circulation de l’amour en soi.
Plus les blessures
d’enfance sont profondes et plus les stratégies de survie seront nombreuses,
actives et ce sont elles qui vont gérer les comportements de l’adulte.
L’ego
est sur le qui vive et lorsque le cœur s’ouvre, lorsqu’on lâche certaines
croyances invalidantes, il élabore de nouvelles stratégies de défense.
C’est
son rôle de protéger la vulnérabilité de l’individu tant que nous croyons vivre
dans un monde hostile et que nous devons nous protéger, être sur la défensive.
Quand on sait que notre essence originelle c’est l’amour lumière, ou la
conscience reliée à la source, au tout, ça n’élimine pas les programmes
internes inconscients ni le système de défense de l’ego, du jour au lendemain.
C’est en devenant conscient de cela et en choisissant l’amour à chaque instant,
chaque fois qu’on ressent la peur ou qu’on voit qu’une de ses stratégies s’activent,
qu’on va peu à peu lâcher les croyances obsolètes, celle qui ne nous servent
plus, c’est de cette façon qu’on va devenir de plus en plus conscient de qui
nous sommes en vérité et de tout ce qui vient s’y ajouter ou tout ce qui est en
surface mais aussi en profondeur.
Au début de la rencontre, lorsque l’amour se révèle, on est comme sur un nuage, comme dans un rêve mais la réalité a vite fait de nous rattraper parce les stratégies se mettent en route à chaque fois que la peur se manifeste. Et on peut dire que nous en avons énormément en ce qui concerne la relation de couple.
Nous portons les programmes de nos ancêtres, ceux de nos parents, qu'on a validé par nos propres expériences elles mêmes conditionnées par le positionnement adopté vis à vis de nos parents.
Lorsque nous sommes enfants et que nos parents se séparent ou même s'ils restent ensemble dans une relation élaborées selon les rôles du triangle de Karpman: victime, bourreau ou sauveur, on va s'identifier à l'un d'eux, à celui qu'on pense devoir défendre, celui qu'on voit comme la victime dans le couple.
Selon notre attraction/identification, on endossera un des rôles et toute notre vie, nos relations seront construites selon le même scénario où nous serons principalement la victime dans l'histoire.
Enfin nous penserons l'être parce que nos stratégies induisent des réactions légitimes chez l'autre et tant qu'on l'accusera, on ne pourra pas en sortir, retrouver la maitrise de nos mondes intérieurs, le pouvoir qui vient de la décision d'être responsable de ses pensées émotions.
Il
y a notre cœur qui sait la vérité, qui ne craint pas d’aimer puisque c’est sa
nature mais il y a aussi tous les personnages internes, les voix de nos ancêtres, de nos parents, celles de la peur, des
blessures et des gardiens qui doutent et montent la garde.
Les
stratégies sont nombreuses et sans fin si on n’en prend pas conscience.
Très
souvent, comme elles nous coupent de notre ressenti, on va penser que l’amour s’est
envolé.
Les peurs relatives à l’amour entre un homme et une femme sont nombreuses.
La peur du rejet, de l’abandon, de la trahison, de la dépendance, l’attachement,
les projections mentales qui entrainent des frustrations, des quiproquos, des
malentendus, tout ceci demande à être vu ramené au cœur, à la conscience.
Ça demande de la présence à soi, de l’écoute, de la patience et beaucoup de tendresse
envers les parts internes apeurées, en souffrance et dans le doute ou sur la
défensive.
On les apprivoise doucement en ne les jugeant pas en ne les accusant
pas et bien évidemment en n’accusant pas l’autre d’activer les programmes internes
de défense.
J’ai
pu observer bon nombre de ses stratégies et au final, j’ai félicité mon ego de
déployer autant d’énergie, d’avoir autant d’imagination.
La première réaction a
été d’être époustouflée de constater comment ça se mettait en place et de me
sentir un peu coincée, manipulée de l’intérieur puis en confiant tout cela à la
source, tant la peur que la colère et le sentiment d’impuissance, les choses
se sont apaisées et éclairées.
Ceci dit, je ne suis pas au bout du processus
mais les rêves semi-conscients témoignent de la mise à jour qui se réalise à
bien des niveaux. L’inconscient et le subconscient, l’âme, tout s’ajuste aux
vibrations du cœur, à ma vision actuelle des choses. La charge
émotionnelle/énergétique est libérée le jour dans le retour au cœur, par le
fait de ne pas s’identifier aux stratégies et de ne pas s’invalider, puis de
nuit dans les rêves que j'appelle les actualisations des croyances où le trop plein émotionnel est projeté, mis en images et ainsi déchargé.
Le
fait de fermer son cœur bloque la libre circulation de l’énergie sexuelle
quasiment simultanément mais en étant dans l’acceptation, la reconnaissance et
le non jugement vis-à-vis de cela, et surtout en laissant faire, en ne forçant rien, (en ne focalisant pas sur la personne pour ressentir à tout prix l'amour qui nous relie) elle peut monter jusqu’à la couronne et
réaliser son œuvre. Il semble qu’elle soit utilisée dans le nettoyage des
chakras et des corps subtils correspondants, qu’elle soit le feu qui s’associe
à celui du cœur dans ce grand dépouillement des croyances et conditionnements.
De cette façon en focalisant son attention sur son corps physique, son cœur, on se détache de l'autre qui n'est plus l'objet de notre amour mais un cœur en résonance parmi tant d'autres. Au lieu de projeter et de s'accrocher, on va apprendre à faire confiance à notre cœur, notre ressenti et à l'amour.
On va comprendre et admettre que cette vibration n'est pas manipulable, qu'elle ne peut pas être contrôlée, (même si on peut volontairement ou inconsciemment fermer son cœur) qu'elle ne peut pas être dirigée mais plutôt accompagnée, et qu'elle peut fleurir et se déployer en nourrissant d'abord l'amour en soi. On lâchera les attentes en étant le plus possible dans le moment présent
J’ai
été épatée de voir comment mon inconscient gérait la peur du manque qui m’a fait
choisir la dépendance à des cachets plutôt qu’à l’amour d’un homme.
Ce que la
conscience percevait et offrait à la source n’empêchait pas de vivre toutes ces
stratégies et de voir qu’une d’entre elle à peine repérée, une autre s’activait.
Pour ne plus souffrir de l’attachement, je suis passée par toutes sortes de
ruses inconscientes et ça m’a permis de comprendre pas mal de comportement humains en amour.
Le fait de se focaliser sur son propre cœur est la voie royale puisqu’en ce
lieu on ressent qui on est en vérité, l'essence de l'être, de la source et la dépendance à l’autre n’est plus
perçue comme telle, on sent plus la connexion qui nous relie que les peurs qui
viennent se mettre en travers.
La confiance s’installe et on se dit que si cet
amour doit prendre forme dans la matière la vie se chargera de nous réunir.
Et comme les stratégies sont inconscientes, il faut les vivre, être en plein
dedans pour pouvoir les voir et donc les libérer.
C’est là où on peut s’égarer
et saboter la relation et en l’occurrence tuer dans l’œuf ce qui n’a fait que
se manifester en vibration.
Ce qui vient compliquer considérablement les choses
c’est lorsqu’on grille les étapes, lorsqu’on se met en couple avant même de se
connaitre ni d’avoir purifié les corps subtils, libéré les peurs et conditionnements.
La relation sexuelle créée des liens éthériques qui peuvent rendre la relation
toxique si les partenaires ne sont pas déjà dans l’amour vrai de soi, conscient de tout ce qu'est un humain, en profondeur et en surface.
Tant qu’on pense que l’amour vient de l’autre, on entre
dans des schémas d’interdépendance qui seront toxiques et c’est pour cette
raison qu’il est nécessaire de cultiver d’abord l’amour en soi.
Une attirance
mutuelle est avant tout l’occasion d'apprendre à aimer en vérité, de purifier ces corps subtils, de lâcher les
conditionnements, peurs et croyances et si on est dans un corps à corps, il sera très difficile de ne
pas s’identifier aux jeux de rôle faute de recul.
Lorsqu’on
ne sait pas que l’amour est en soi et que l’autre ne fait que le révéler, l'amplifier par ce mouvement de cœur à cœur, on va
avoir peur de le perdre, on va chercher à s’approprier la personne, à agir
selon les attentes supposées de l’autre, on va le séduire, le manipuler en
mettant en avant nos qualités. On va user de stratégies manipulatrices sans
même s’en rendre compte parce que c’est alors la peur qui mène la danse.
J’ai
senti que mon cœur se fermait peu à peu comme pour ne pas avoir à
affronter mes peurs, après avoir essayé de me détacher de l’autre de mil et une
façons.
La tendance à se focaliser sur d’autres personnes est l’une d’entre
elles et je peux comprendre les hommes ou les femmes qui multiplient les
conquêtes pour ne pas se sentir attachés à une seule personne, ne pas se sentir
dépendants de cet amour.
De même que le fait de feindre l’indifférence ou de
chercher les défauts en l’autre ou les points de divergence pour se persuader que
ça n’est pas la ‘bonne personne’, pour minimiser le ressenti amoureux.
Ou
encore et c’est souvent ce qui se passe généralement, de ne pas dire ses
sentiments, de cacher sa vulnérabilité, ces peurs à l’autre, de peur qu’il ne s’en
serve pour nous enfermer.
C’est un torticolis qui m’a amené à comprendre que je m’étais fermée le cœur enfin que les stratégies utilisées révélaient cette peur d’être vulnérable, de dire ce que je ressentais et au lieu de ça, d’intellectualiser les choses.On a plus de facilité à parler de nos sentiments d'amour, de la joie que ça procure que d'oser dire ce qu'on ressent dans l'instant ou alors, on le fait en accusant l'autre. En lui disant qu'il est responsable de nos souffrances alors qu'elles viennent de nos propres peurs et des stratégies d'évitement. Apprendre à communiquer de cœur, à cœur, en acceptant d'être responsable de soi, est indispensable dans toute relation. La peur d'être manipulée non vue et accueillie, va enclencher des stratégies, on va se couper de ses émotions, se blinder et du coup l'amour sera moins perceptible.
Il
est important de voir, de conscientiser les rôles et stratégies employées mais
si on reste dans le mental et si on essaie de résoudre les choses en ce
raisonnant, on va droit dans le mur. Seule la spontanéité et l'offrande à la source de tout ce qui ne l'est pas nous permet de lâcher les conditionnements, croyances et stratégies. C'est un processus spirituel.
Les
parts internes en souffrance soit par rapport à l’enfance soit par rapport aux
expériences amoureuses passées, ont l’âge de l’époque du drame ou de l'évènement douloureux et il est inutile d’essayer
de les convaincre, ça n’est qu’en acceptant de voir et de libérer la charge
émotionnelle que les blessures peuvent guérir. La mémoire émotionnelle est celle qui active les stratégies et seul note cœur connait son langage, son mode de fonctionnement, seul l'amour pur peut apprivoiser et guérir ce corps.
Ça n’est pas un processus
mental.
On peut agir au niveau des croyances, mais la meilleure façon de rendre
l’ego confiant, c’est de l’amener au cœur, de l’entourer d’amour pour qu’il
puisse faire confiance à cette vibration et lâcher le contrôle.
En nourrissant
l’intention de vivre dans la paix, l’amour inconditionnel et l’unité
intérieure, la source va remettre de l’ordre en nous, nettoyer les corps,
alléger les charges et rendre à chacun d’eux leur fonction originelle. Ils vont agir à l'unisson selon l'amour divin et plus selon la peur.
C’est
difficile à concevoir pour le mental et la seule façon de le rendre confiant c’est
d’accepter ce qu’il est, de reconnaitre qu’il ne fait rien par méchanceté ou par bêtise mais
qu’au contraire, il est au service du bien-être de l’individu.
Lâcher
l’auto-jugement, l’auto-accusation et la critique, élève le taux vibratoire et
l’amour, l’âme peut agir.
J’avais
préparé un article construit sur des vidéos de Jean Jacques Crèvecœur qui
intellectualise beaucoup les choses mais comme ça me maintenait dans le mental, je ne
l'ai pas publié, enfin disons plutôt que je n'en ai pas eu l'élan de le faire.
La seule façon de changer, de libérer les conditionnements,
c’est l’accueil inconditionnel de ce qui se manifeste en soi, dans l’instant. Et là encore, on peut comprendre l'importance de la part enfantine, spontanée en soi parce que c'est cet aspect interne qui peut extérioriser les émotions sans retenue, sans tricher.
Je sens que cette fois-ci, les vidéos qui suivent sont bienvenues.
« Je libère mes émotions » Il explique d’un
point de vue physique, la nécessité d’exprimer ses émotions et les risques et
conséquences lorsqu’on les contraint ou lorsqu’on les refoule.
Dans la suivante, il répond à la question : à quoi
servent nos émotions ?
On sait qu’elles nous indiquent lorsque nous sommes
décentrés, lorsque nous sommes contrariés et qu’elles nous invitent dans un
premier temps à revenir au point zéro afin de pouvoir les vivre en prenant le
recul nécessaire qui permet de ne pas être submergé.
On va pouvoir alors
reconnaitre le besoin légitime qui se cache derrière l’émotion et trouver des
solutions intelligentes pour les nourrir.
Enfin disons plutôt qu'en ayant le désir d'être unifié intérieurement, en laissant l'intuition nous guider, en étant réceptif aux messages du corps physique (symptômes), de l'âme (intuition, élan joyeux) on sera guidé vers le meilleur.
Ce meilleur qui n'est pas toujours ce que le mental peut imagier d'où l'importance d'être ancré dans le présent et de juste faire confiance à la source en soi, à la vie qui savent toujours ce qu'elles font.
De plus en apprenant à les exprimer, à les vivre en
soi, en observateur bienveillant, on va devenir autonome affectivement.
Les bénéfices sont
nombreux puisque les souffrances viennent de ces émotions refoulées qui vont
entrainer des symptômes physiques voire des maladies et les relations avec les
autres, avec soi-même, sont conflictuelles, difficiles, déséquilibrées voire
toxiques.
On a donc tout à gagner à exprimer nos émotions, à
les prendre en charge pour soi-même, à les offrir à l’intelligence du cœur qui
saura les harmoniser et apporter de nouvelles façons de gérer nos besoins.
La
métaphore avec les voyants lumineux qui préviennent d’une future panne dans la
voiture est assez judicieuse.
« J'écoute mes émotions » Jean Jacques
Crèvecœur
Cette dernière vue à l'instant vient à point pour clore cet article. C'est vraiment la base de tout, du bien-être, de la justesse, de la paix et de l'harmonie : apprendre à se traiter avec douceur, avec respect, s'écouter, se faire confiance.
« Je suis doux avec moi-même » Jean
Jacques Crèvecœur
Il nous dit pourquoi et comment vivre nos émotions...comment apprendre à s'écouter, à écouter son corps et à tenir compte de ses demandes, à traduire les symptômes, à les considérer comme des messages de l'âme ?
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr