samedi 30 avril 2016

« L’enfant Cristal: Christ à l’UN »





Toute personne qui désire retourner à la source, devra se dépouiller, se dénuder afin d’être transparent, et de pouvoir être lavé de tout conditionnements, croyances, illusions, peurs, culpabilité. 
Il devra retrouver son cœur d’enfant comme le disais Jésus en son temps. 
Il ne s’agit pas de devenir bêta, de s’infantiliser, mais de retrouver la pureté et l’innocence.

Ça demande beaucoup de courage et de lucidité et une puissante détermination que seule la foi en la puissance de l’amour, en l’âme, en la source, peuvent apporter. 

D’autres ont parlé de cette nécessité de retrouver un  cœur d’enfant, de se libérer du connu, de s’immerger pleinement dans le moment présent.

L’enfant est un  guide et encore selon Jésus-Christ, « ils les conduira par la main »
Ce ne sont pas uniquement des symboles mais la réalité que tout cheminant en quête de vérité, de soi, devra admettre et vivre.

Et si j'emploie le verbe devoir, c'est dans le sens "de voir" et de reconnaitre que le seul chemin qui mène à la source, est celui du cœur cristallin, transparent et ça demande de savoir ce qu'on veut vraiment, de choisir la vérité de l'être plutôt que les jeux de pouvoir qui peuvent apporter un  semblant de jouissance. 



L’enfant est innocent, il aborde la vie au-delà de la dualité, des jeux de rôles, il n’a pas la notion du bien et du mal, il sait pourtant ce qui est juste, il est intègre, authentique et spontané, il vit librement et spontanément ses émotions, sans les juger ni les qualifier, il n'enferme pas les gens et les objets dan des cases, ne colle aucune étiquette. 
Il aborde tout avec la naïveté qui permet de connaitre en vérité. 
Il ne porte aucun jugement, aucune accusation, il exprime simplement ce qu’il ressent et par-dessus tout, il est connecté à son cœur, à son âme, à la source, l’unité.

Il est relié à la source par le cœur, le fait d’être pleinement dans le moment présent, libre de toute attente, de toute projection. Quand il joue, il est le personnage, il suit son imagination tout en sachant que ça n’est qu’un jeu. Il est à fond dans le rôle sans pour autant s’y identifier, ou s’y croire.

Il n’est pas encore entré dans le monde de la dualité, des conditionnements, des masques et des postures. Il ne cherche pas à plaire, à séduire, il goûte la vie, explore son corps, ses sens, sans aucun complexe, sans tabous, sans notion de bien et de mal et les sons que son corps émane le font rire simplement. Il ne craint pas de faire des grimaces parce qu’il sait que l’amour n’a rien à voir avec la séduction puisqu’il se sent aimé sans conditions par son âme, par la source et par la vie.

Plus il prend conscience d’exister en tant qu’individu, plus il est comparé, définit par ses parents, son environnement, et plus il va se couper de lui-même, se conformer à l’image qu’on attend qu’il produise afin de correspondre au modèle projeté par ses parents qui voit en lui le futur être qu’ils ne se sont pas autorisé à être. 
Se coupant peu à peu de la source, du moment présent, lorsqu’il est contraint de suivre le rythme qu’on lui impose à la maison, à l’école, lorsqu’il est enfermé dans le cycle du temps organisé par les adultes, il s’éloigne encore plus de lui-même.

Il prend conscience d’être un individu par son prénom, la position et les caractéristiques que ces proches lui attribuent et comme il capte tout, il comprend que pour être aimé, accepté, nourrit, il devra se conformer aux ordres, aux mondes et aux lois des adultes.  

Peu à peu, il perd son identité véritable, la connexion à son âme, à ses émotions, son ressenti, puisque les adultes étant eux-mêmes coupés de leur authenticité, identifié à un rôle, une fonction, exprimant verbalement l’inverse de ce qu’ils émanent, de ce qu’il ressentent pensant qu’ils se doivent d’être adulte, de montrer l’exemple, d’être fort et ainsi renvoient une image très confuse à l'enfant qui fait face au mensonge.

Ainsi, être adulte, dans notre société, ça veut dire se couper de son être véritable, de sa vraie nature, de l’énergie du vivant, sélectionner les émotions valables et refouler celles que la société juge inappropriées, paraitre plutôt qu’être, faire pour mériter.
La majorité des gens pense qu’ils doivent se raisonner, se conformer aux attentes extérieures pour être aimé, reconnu, validé, intégrés. 
Ils pensent que la sagesse consiste à suivre un maitre, un père, une autorité et à adopter des codes moraux, des règles, des lois, des postures. Ils s’identifient au personnage faute de se connaitre en vérité, d’être relié à la vie, connecté à l’enfant vivant toujours en eux. 
Ils ont cru bon de le faire taire, de le raisonner, de lui dire ce qui était correct ou pas, ce qu’il pouvait manifester ou non. 
Ainsi, un homme ne pleure pas, n'exprime pas ses sentiments ni ses émotions, une femme doit être séduisante, soumise, tous deux doivent montrer leur qualité et rejeter ce qu’ils appellent défauts. 
Ils se divisent intérieurement et entre dans les jeux de pouvoirs qui régissent toutes interactions humaines. 
On cache ses sentiments, on ne dit pas se qu’on pense, on se conforme à la norme, on suit les traditions, on adopte un rôle selon son genre, sa classe sociale, l’épaisseur de son porte feuille…




Tous ces conditionnements doivent être vus, acceptés pour ce qu’ils sont, juste des automatismes, des stratégies de contrôle, de manipulation et d’adaptation à ce monde duel.

L’enfant dont les organes sexuels ne sont pas encore actifs bien qu’il ait une vie sensorielle avant l’adolescence, il goûte littéralement la vie portant tout à sa bouche puis utilisant ses sens pour connaitre, appréhender son environnement et se situer.
L’énergie de vie, l’énergie du désir, le traverse dès la naissance mais elle n’est pas encore concernée par la sexualité, elle s’exprime au travers de la créativité, de la joie de vivre, de l’élan spontané, du désir de communier, d’embrasser, d’aller vers toute vie en étant ouvert, en confiance. 
Cette innocence est mise à mal par le monde des adultes, la société qui voit la sexualité comme un commerce et les hommes et les femmes comme des objets de désir et de plaisir, des consommateurs. 

Il vit l’adolescence comme une déchirure, captant les énergies conflictuelles et voyant comment les adultes hommes et femmes sont dans un jeu de pouvoir permanent. 
Alors il se révolte, et, coupé de lui-même, plongé dans l’incompréhension, submergé par l’émotion, l’énergie sexuelle dont il ne sait que faire ou quand il se laisse aller à la consommer, les égrégores judéo-chrétiens qui ont fait de la sexualité quelque chose de sale, de mal, de tabou, qu’ils vont jusqu’à qualifier de pêcher, lui laisse un goût amer de culpabilité. 
Culpabilité par ce que les adultes lui renvoient, par la connaissance inné qu’il a de l’amour vrai, de l’unité et du couple qu’il ne retrouve pas dans ce qu’il perçoit autour de lui.

On fait de la sexualité un monstre, un business juteux parce que tant les hommes que les femmes n’ont aucune idée de ce qu’elle est en vérité. Et comme c'est une puissante énergie puisqu'elle créé la vie, comme tout le monde la regarde avec peur, méfiance, les perceptions et interprétations sont totalement faussées.

Le conflit homme femme largement nourrit par les églises, la société patriarcale, fausse d’emblée la vision de ce qu’est la sexualité. Le pouvoir qu’elle contient, qu’elle est, puisque c’est l’énergie de Vie, de la création, de la manifestation dans la matière, les hommes tentent de la contrôler, de la dominer, en vain.

Dans la dualité, elle est vécue comme un combat entre l’énergie féminine et masculine qui s’affronte et les humains la vivent principalement au niveau du chakra racine et sexuel, dans son aspect animal,  prédateur, avide, mécanique où l’excitation mutuelle en est le moteur. 
C’est appréhendé et consommé selon l’instinct basique de survie, de la domination, de la soumission, de la prédation, parce qu’il y a aussi le souvenir inné de ce qu’elle est, la rencontre du vide et du plein, de l''inconnu indomptable, de la mort où la femme est l’abîme, le vide, les abysses profondes, la dévoreuse. Et où l’homme vient décharger son fardeau émotionnel, lâcher ses peurs, ses conflits avec l’extérieur. 

S’il va vers la femme, c’est parce que l’énergie sexuelle le motive, le pousse naturellement à fusionner mais il y va la peur au ventre, la peur d’être absorbé, manipulé, dominé, happé par l’émotion qui le submerge, rabaissé par son ignorance de ce qu’est le désir, la sexualité, et de ce qu’est la femme en vérité.

La femme reliée, connectée à son cœur, ses sentiments, ses émotions, son ressenti, a toujours une position d’initiatrice, elle mène la danse parce qu’elle connait mieux son corps et qu’elle connait le pouvoir d’attraction, de séduction. 
Elle sait lire en l’homme, elle sait quelles sont ses faiblesses, en fait, elle le sait vulnérable puisque c’est très souvent dans la relation sexuelle, qu’il connecte son cœur, qu’il s’autorise à être tendre et vulnérable au moment du coït où il abandonne toutes résistances.

Les femmes ont longtemps joué de cela pour établir l’équilibre dans la relation où l’homme devait acheter sa conquête, la mériter, la gagner, puis construire le nid, apporter la sécurité financière afin de pouvoir disposer d’une femme, de son potentiel sexuel, maternel, de sa capacité à assurer la lignée, celle qui reprendra les terres, le patrimoine, toujours selon l'instinct de survie et la peur de la mort, de l'inconnu.

Tout est totalement faussé à la base simplement pare que l’homme est déconnecté de son féminin et la femme de son masculin, simplement parce que chacun d’eux pense devoir trouver la complétude en l’autre. 
Hommes et femmes étant coupés de leur être véritable, de la source, de l’UN, divisés intérieurement et en conflit avec le sexe opposé, les relations demeurent des jeux de domination basés sur le mensonge et la manipulation réciproque.

Quand on observe ces deux énergies depuis le cœur, dans l’esprit d’unité, la conscience qu’ils sont complémentaires énergétiquement et que chacun en est constitué, est appelé à réunifier ces forces en lui-même, elles seront perçues dans leurs qualités intrinsèques et leur complémentarité.

Il est clair que cette part en nous est celle qui va conduire le masculin et le féminin à retrouver son caractère sacré, on peut le voir dans les familles, l’enfant amène la cohésion mais aussi le développement des qualités intrinsèques de l’homme et de la femme. 




Il amène un regard neuf, innovant et innocent sur ce qui est, une offrande de l'être à ses parents. Puis la vibration spécifique qu’il émane les nourrit aussi de cet amour inconditionnel qui rayonne chez le bébé et rend ses parents "gagas". Ils ne captent pas le message dans sa pureté mais à travers leurs filtres, selon l'amour conditionné et l'enfant vient souder le couple dans une relation familiale d'interdépendance, un foyer prison.

Le bébé apporte l’énergie céleste, l’énergie de l’âme, l’énergie de la Vie et de l’esprit, de la conscience Une. Il relient les parents au niveau de leur cœur, leur rappellent l'unité primordiale, la source.

Au niveau de la psyché, du cerveau, il est le néo cortex, l’énergie d’amour pur qui permet de lâcher les peurs, de sortir des conditionnements qui emprisonnent dans le confit et les jeux de rôle. Cette énergie du désir, de l’intention pure qui se concrétise, se matérialise à l’intérieur, dans ce vœu d’unité et de vérité, de liberté d’être et de joie manifestée. 

Cette intelligence du cœur, ce rayonnement pur et spontané, authentique de l’enfant est un cadeau du ciel fait aux parents pour qu’ils retrouvent la vérité, pour que l’amour sans conditions puisse les élever, les libérer, leur permettre de contacter leur propre enfant intérieur, leur nature véritable.

Lorsqu’on guérit l’enfant en soi, il apporte l’innocence, la capacité à voir au-delà croyances, la naïveté dans le sens où il agit depuis l’espace du cœur, sans jugement, sans accusation, sans faux semblants, il est lui-même, il sait exprimer la vérité, de ce qu’il ressent, sans chercher à plaire, sans craindre le rejet ou l’abandon. 
Parce que lorsqu’on retrouve cet aspect de soi, on passe par le cœur, la vibration de la source qui par sa nature essentielle montre les faits tels qu’ils sont dans l’instant et transmute dans l’amour pur, le non jugement, l’accueil inconditionnel, tout ce qui est de l’ordre du rôle, de la stratégie, unifie ce qui était divisé…

L’âme sait que la vie est expérience, que tout mène à la sagesse à la compréhension de ce qu’est l’amour et la lumière, elle sait que la source est l’amour manifesté et c’est ce qu’elle vient montrer au monde à travers un corps physique.

Le cœur pur la reçoit et s’en nourrit continuellement dans cette acceptation de ce qui se manifeste en soi et la connaissance que ce sont des énergies polarisées, détournées, exacerbées par le refoulement, les jeux de pouvoir. Ces énergies dites négatives, sont à la base,  l’énergie de la Vie, de la Source qui dans le contexte de la dualité, apparaissent en conflit alors que par nature elles se complètent.

L’enfant a le pouvoir de les exprimer sans complexe et sans refouler ou pervertir ce qui est, en le qualifiant de bon ou de mauvais. 
Il est l’énergie cristalline, la transparence, dont nous avons besoin pour voir et libérer les conditionnements et croyances qui nous maintiennent dans les rôles de victime, de bourreau et de sauveur.  

Agir spontanément depuis l’espace serein du cœur, rétablit l’ordre, l’unité et la complémentarité de cette trinité ; âme, corps, esprit ou encore "le père, la mère et l’enfant". 
C’est en notre cœur sacré en la croix christique qui illustre la connexion verticale à la source et à la terre, à l’énergie électrique et magnétique, masculine et féminine, dans cette unité retrouvée, que l’enfant Christ se révèle, grandit et peut aller vers ses contemporains en paix, en égal, en frère, en simplicité et dans l’amour inconditionnel de la source de toute vie. 
Dans cet espace sacré du cœur que l’enfant intérieur est libéré du fardeau de la souffrance, des croyances, des masques et des conditionnements, élevé, guidé, orienté, par les énergies de la source père mère, à chaque instant.  

Seul l’enfant en nous peut exprimer au-delà de la dualité, ce qui a besoin d’être vu et libéré dans la rencontre entre un homme et une femme. Non seulement parce qu’il est authentique mais parce qu’il n’est pas soumis à la dualité. 
Quand nous étions enfant, nous allions vers les autres de cœur à cœur au-delà de la peur, des considérations liées à la forme, au genre et quand on était amoureux, on suivait son cœur. 
L’enfant apprend de son environnement, par l’exemple et reproduit les mimiques de ses parents. Ainsi, selon ce qu’il voit, selon l’image parentale, il adoptera des postures en conséquences.

Quand on sait cela, quand on sait qui on est en vérité, enfin je devrais dire quand on sent que notre essence c’est l’amour et la lumière, la conscience interreliée, connectée à toute vie, elle-même le tout et le vide, on va vers la redécouverte de Soi, de tout ce que nous sommes avec le regard de l’enfant et si on ne sait pas de quoi demain sera fait, la peur de l’inconnu est absorbée dans l’amour.

Malgré tout, l’amour et la lumière révélant ce qui est, on va faire face à toutes les stratégies de survie qui s’activent dans cette rencontre homme femme initiée par l’âme, le cœur. C’est à ce moment là que la plupart des couples se séparent ou entrent dans les jeux de rôle, s’identifie à la personnalité/masque, s’enferment dans les conditionnements et dans un combat, un corps à corps qui les mènera jusqu’à la mort.  
La plupart s’en contente et y trouve même une jouissance parce qu’ainsi ils se sentent vivants, mais lorsqu’on sait qu’on est complet, autonome, potentiellement auto-suffisant, l’attrait pour ce genre de relation disparait. 




Et même si une relation basée sur la confiance mutuelle, l’équité, la transparence et l’amour inconditionnel qui se cultive d’abord dans la connexion/relation à la source, peut sembler hors de portée puisque c’est un parcours initiatique et spirituel qui demande de la présence, de l’attention et de la patience, je sais que c’est possible. 

Et tout comme le chemin qui mène à soi, à la source est à mon sens le seul qui vaille la peine d’être vécu, celui de la divine sexualité représente la consécration de ce retour à l’unité incarnée, manifestée sur cette planète. 
Nous sommes loin d’en connaitre tous les mystères mais c’est une connaissance que nous portons tous de par notre nature divine, essentielle. 
Et comme elle est d’abord un chemin initiatique de retour à l’unité en soi, c’est en suivant son âme, en redécouvrant chaque aspect de l’être avec les yeux du cœur, qu’on apprend à se connaitre véritablement, à aimer divinement et à s’abandonner à l’amour, à sa toute puissance, à l’unité, la communion des corps, sans perdre le sens de soi. 

C’est cette initiation qui permet de cultiver les qualités essentielles d’une relation d’amour fusionnelle, au travers du cœur sacré, guidée, orchestrée et magnifiée par l’intelligence du cœur, sans se perdre en l’autre. 

L’autre révèle alors la complétude de l’être, dans un  juste équilibre, la fluidité, la transparence et l’authenticité. Une exploration commune des mondes invisibles, une unification des énergies dans la complémentarité. 
On va me dire que je place la barre très haut mais je sais juste qui je suis et ce que je veux. 

Ça ne vaut pas dire que j’ai tout compris ou encore que je maitrise, ça veut juste dire que je ressens le potentiel et la raison d’être de cette manifestation de la source en l’homme et la femme et que j’ai envie de parcourir ce chemin avec un cœur d’enfant qui se réjouit et s’émerveille d’aller à la rencontre de l’autre en toute innocence. 

Tout est à découvrir et à créer sous la guidance de l’âme dans la poursuite de l’élan de l’instant et ça commence par se défaire des masques et des conditionnements. 
Ceci dit, je n’en fais pas non plus un objectif mais plutôt une continuité possible dans le retour à la source, à l’unité. 
Et avant toutes choses je suis les élans de mon cœur, la guidance de mon âme/conscience, depuis la paix du cœur ou simplement sous l'impulsion, le désir de l'instant, en sachant que tout a sa raison d'être. Et que même si pour le mental c'est un mystère qui lui sera dévoilé à postériori, la Vie sais toujours ce qu'elle fait.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr