Ce
que je vis en ce moment et d’ailleurs je ne suis pas la seule puisque tout le
monde est affecté par les puissantes vagues d’amour et de lumière qui inondent
la planète et restaurent l'ordre, l'équilibre et l'harmonie intérieure.
Je précise de suite ce que j’entends par ce terme « amour
lumière » que j’ai longtemps idéalisé, auréolé de concepts, croyances et
illusions liés aux conditionnements ancestraux. Je vois maintenant la Source de
vie, masculine et féminine ou l’amour lumière, comme la conscience c'est-à-dire
la capacité à voir ce qui est avec les yeux de l’amour, tout simplement sans
jugement.
A voir avec les yeux de l’innocence, non pas de façon naïve mais en
ayant conscience des croyances, des conditionnements et des blessures puis à
redécouvrir ce qui est, ce que nous sommes, au-delà de ces voiles.
Ce qui
implique aussi de ne plus étiqueter mais de se fier au ressenti, puis en
confiant à la puissance d’amour/conscience, de notre cœur sacré, toutes les
pensées émotions des croyances et conditionnements, afin que la source de vie
puisse nettoyer nos corps subtils, équilibrer les énergies et aligner tout
notre être à la volonté de l’amour "divin".
C’est
un chantier colossal si on pense devoir agir, réfléchir et analyser mais quand
on a suffisamment confiance en la sagesse innée, en la source en nous-même, on
peut alors s’abandonner entre ses mains et se laisser être, transformer,
purifier.
Notre
conscience celle qui ne juge pas mais constate ce qui est, va nous montrer nos
jeux de rôles, nos comportements automatiques, inconscients, et le fait de ne
pas réagir, de ne pas refouler, rejeter, s’accuser, se juger, s’en vouloir..., va casser le
réflexe conditionné.
En offrant à la source père mère, là aussi, cet acte
volontaire signifie de ne pas rejeter, refouler ou nommer ce qui est, ce qui se
manifeste en soi mais juste de ressentir ces manifestations émotionnelles,
mentales et sentimentales et de les laisser être.
En « agissant » de
cette façon donc en restant là sans bouger/penser mais jute en
observant/ressentant, les énergies vont s’équilibrer naturellement puisque
notre nature profonde, ‘divine’ est paix, harmonie, unité.
Toute
la ‘difficulté’ réside dans ce non agir/penser parce que naturellement aussi,
par notre nature humaine, notre personnalité fausse parce que conditionnée et
agie de façon inconsciente, tout un tas de pensées, jugements, étiquettes,
réflexions, vont se manifester. C’est en laissant ces pensées associées à des
émotions correspondantes s’extérioriser que l’amour, la puissance expansive
évolutive de l’être va pourvoir agir.
En
quelque sorte, le tronc cérébral est activé puisqu’il est le siège de l’instinct
de survie, des stratégies mais comme le mental, la conscience ne s’identifie
pas à cela, le néo cortex va pouvoir capter les inspirations de l’âme.
Les
émotions logées dans le cerveau limbique, animal, sont aussi activées et en les
laissant libres de circuler dans le corps, en ne les considérant pas comme des réactions
naturelles qu’il nous faut mettre en action, croire ou suivre, leur énergie
sera absorbée dans l’amour et harmonisée.
C’est
seulement une fois que la vague est dissipée, harmonisée dans le cœur, c'est-à-dire
en se positionnant en tant qu’observateur, que l’inspiration et la clarté
viendront.
On va alors voir le schéma inconscient ou scénario qui s’est joué,
comprendre intellectuellement que les stratégies ont été déployées afin de
palier à la peur.
C’est un système naturel et instinctif de défense contre
lequel le mental ne peut rien.
Seul le fait d’être conscient de cela et de ne
pas s’identifier à ces réactions en chaine, va nous en délivrer. En ce sens le le message de Kara Schallok que j'aie lu et publié ce matin, est venu confirmer ce que j’ai écrit hier et ce que je
vis en ce moment.
Si je précise que je l'ai lu seulement ce matin, c'est pour montrer que lorsqu'on écoute son coeur, on entend le même message, celui de l'amour et lorsqu'on lui fait confiance, on peut suivre sa propre guidance.
Lorsque
l’amour s’éveille en soi par la connexion de cœur à cœur avec une personne du
sexe opposé, tous les mécanismes internes sont en ébullition.
Tant les systèmes
de défense que la pure énergie de Vie, l’énergie sexuelle et bien évidemment l’amour
essence de l’être, l’âme et la conscience.
Ce qui nous perturbe, ce sont tous
ces systèmes, croyances, conditionnements et blessures qui s’activent simultanément
et brouille notre vision, notre perception.
En
accueillant ce qui se manifeste dans l’instant, on va repérer les pensées/projections/actes
qui découlent de cet éveil simultané de l’amour et de l’énergie sexuelle.
L’émotion
va révéler les peurs, les blocages et elle interprète selon sa perception, l’énergie
sexuelle qui pénètre le chakra sacré.
Et
comme les énergies masculines et féminines sont fortement polarisées, en
conflit et marquées par le vécu, les expériences passées, la dualité conflictuelle,
comme elles réagissent aussi selon la mémoire cellulaire, ancestrale, selon le
bagage humain des conditionnements liés aux rôles endossés par l’homme et la
femme, elles vont se heurter en le centre sacré, le creuset de la
manifestation.
Là
aussi, le fait de ne pas contenir, rejeter, étiqueter l’émotion va permettre de
pacifier peu à peu les énergies masculine et féminine.
Dans
ces cas là, j’appelle la source, le cœur à pacifier, équilibrer et harmoniser
tout ce que je suis et ce qui me traverse. Ce qui a pour effet de calmer le
mental, de stopper les questions qui constituent une forme de résistance et de
déviation de l’énergie de vie.
J’ai
pu faire l’expérience de cela hier alors que l’énergie sexuelle se déployait en
mon ventre. J’ai vu à postériori que je m’étais laissée embarquée par le jeu de
séduction, comment le mental avait projeté fantasmé et fait monter la pression.
Et ça n’est qu’une fois que je me suis « pardonnée » d’être tombée
dans le panneau, que tout s’est calmé, équilibré et que j’ai pu voir le processus.
J’ai
mis le verbe pardonner entre guillemets parce qu’il ne s’agit pas de se
culpabiliser et de demander pardon à la source, de croire que nous sommes
fautifs, qu’on aurait dû agir autrement mais de laisser faire en prenant du
recul sur ce qui se manifeste en soi.
Il est nécessaire qu'on laisse s'exprimer ces pensées émotions sans les retenir puisque c'est de cette façon qu'on les conscientise, qu'on prend conscience du jeu.
De
cette façon on va constater que ce sont des réactions légitimes pour certains
aspects de l’être et que ce sont des systèmes réflexes automatiques puis que
nous ne sommes pas cela, du moins que ça n’est qu’un système mis en place dans
un contexte particulier.
Un contexte où
l’autre est perçu comme une proie, un objet, et l’énergie de vie/sexuelle, un
pouvoir de manipulation, un pouvoir dominant.
Ce
qui est de l’ordre de l’instinct de survie a sa raison d’être mais le souci c’est
lorsqu’il dirige notre vie, tous les domaines de notre vie.
Les
stratégies employées sont aussi l’expression de nos besoins essentiels, celui
de communier qui dans la chair se traduit par une attirance vis-à-vis de l’autre
sexe.
La
communion de l’âme, le fait qu’elle soit unie à toute âme, (et peut-être même
qu’elle soit une seule et même âme, celle de l’humanité) à la conscience
source, au Soi, se manifeste par cette impulsion à vouloir fusionner dans la
chair, à s’accoupler pour les animaux et à rechercher l’âme sœur pour les
humains.
C’est
instinctif tout autant que spirituel et la ‘difficulté’, c’est d’aligner tous
les corps en conscience, à l’amour lumière, à la sagesse divine.
Et ça n’est
pas un calcul mental qui peut y parvenir même si ça demande d’être conscient.
Qu’on se laisse guider par la pulsion sexuelle, par les pensées, les émotions, il
en sortira une frustration, un goût amer, un sentiment de trahison vis-à-vis de
qui nous sommes en vérité.
Mais si on se centre, si on laisse la source agir et
restaurer l’ordre, unifier les corps, harmoniser les énergies, en se plaçant
dans le cœur, on va sentir l’immensité de l’amour que nous sommes, qui vit en
nous même et qui est notre nature essentielle.
On
sent/comprend que l’autre n’est pas l’objet de cet amour. En cette prise de
conscience, ce ressenti, ce sont toutes les peurs liées à l’attachement, au
manque, à la dépendance affective, la possessivité, la jalousie, le manque de confiance
et d’amour de soi, qui vont se dissoudre peu à peu. Et c’est magnifique à
contempler, à vivre.
Dès lors, l’autre devient un catalyseur, un réceptacle
amplificateur par le mouvement de l’énergie source qui circule de cœur à cœur. La
sensation d’amour est amplifiée par le mouvement de cœur à cœur et par le fait
que l’énergie sexuelle qui s’éveille, se libère, ajoute en intensité puisqu’alors
tous les corps entrent en résonance.
Il
est clair que cette énergie est puissante, indomptable et seul l’amour lumière de
la source peut l’orienter mais comme c’est totalement nouveau de ne plus réagir
selon l’instinct, l’impulsion, les conditionnements et les stratégies, je me
trouve face à l’inconnu.
Même si je pressens quelque chose de formidable
potentiellement, pour le moment, il s’agit de désactiver les systèmes internes
de prédation ou plutôt de laisser la source équilibrer les polarités et restaurer
l’ordre, puis laisser l’intuition me guider.
J’ai commencé à relire le manuscrit de
Marie Madeleine mais j’ai senti une vieille énergie un peu moisie, celle du
secret, des initiés, des sciences occultes, des croyances, de la façon d’interpréter
la source et l’énergie de Vie, du privilège, de l’effort et de la récompense...
Bref,
j’ai lâché l’affaire en me disant que c’est d’une façon totalement nouvelle qu’il
me faut aborder la sexualité sacré.
Déjà, c’est l’énergie de vie qui se
manifeste dans l’instant et comme je l’ai dit, n’étant pas contrôlable, la
seule chose à faire, c’est d’apprendre à la ressentir, à la reconnaitre de l’intérieur.
Non pas en essayant de distinguer si l’amour que je ressens pour cette homme
vient du cœur ou du désir sexuel puisque au fond, c’est toujours la même source
interprétée ou exprimée de façon spécifique selon le corps qu’elle traverse. Et
le truc n’est pas de distinguer si c’est vrai ou non, si c’est pur ou impur
mais de réunir tous ces points de vue en une vision/perception/sensation unifiée.
Selon
ma compréhension/vision, la sexualité sacrée est avant tout une rencontre où il s’agit
de se dénuder mutuellement, selon l’effet miroir, en toute transparence, authenticité, afin de lâcher les
comportements réflexes et d’aller au cœur de soi et de l’autre.
Ce
dépouillement des conditionnements amène à tomber les masques et à se
révéler/découvrir en toute innocence, authenticité, au-delà des jeux de rôles
et sans nourrir l’excitation.
Cette première phase ne nécessite pas de corps à
corps d’autant plus que les réflexes conditionnés sont tenaces et la pulsion
sexuelle puissante.
En
ce sens pouvoir échanger de cœur, à cœur, sans chercher autre chose que d’être
vrai, spontané et conscient, me semble être l’étape qui met en confiance.
C’est
aussi pour cette raison que je parle de guérir l’enfant intérieur parce que c’est
lui qui est capable non seulement d’exprimer les pensées émotions des blessures
mais aussi de voir les choses avec un regard neuf, neutre, innocent, c'est à dire sans étiquettes/croyances Et pour cela il faut qu'il soit délester de la charge émotionnelle/énergétique des blessures.
Il
ne s’agit donc pas d’agir selon un
modèle extérieur, si inspiré soit-il parce que c’est alors le mental qui
prend les rênes. Le mental qui va projeter, visualiser des postures, se forger
un modèle à suivre, amplifier l’excitation par des projections érotiques, fantasmatiques,
puisque sa fonction c’est précisément cela.
Il s’agit
de découvrir dans l’instant de ressentir et de se laisser guider, de s’ouvrir
de l’intérieur peu à peu, et avant tout au niveau du cœur.
De connaitre et
reconnaitre ce ressenti là puis de pouvoir l’exprimer sans complexe, sans
projeter.
Cela demande de savoir écouter son corps physique, son intuition et
ce, de façon intime, personnelle. Je ne parle pas d’attouchements mais de
capacité à sentir les énergies, sensations physiques qui se manifestent lorsqu’on
est en présence de l’être pour lequel on ressent son cœur vibrer. Et encore une
fois, ça peut se faire à distance, par le positionnement dans le cœur, d’âme à
âme.
Prendre
le temps de se reconnaitre de l’intérieur, de connaitre l’autre, de pouvoir
échanger librement en âmis, c’est à mon sens une première étape nécessaire qui
déjà en soi peut révéler beaucoup mais si on ne sait pas que l'amour est en soi, on va croire que c'est l'autre qui en est la raison, le porteur. La connaissance intime de soi, de ce que nous sommes en essence est donc le préalable nécessaire.
Nous
sommes très formatés, conditionnés et si déjà on arrive à le voir, à pouvoir en
parler et si l’amour demeure intact, présent, on peut alors avancer ensemble
vers plus d’authenticité.
J’ai
lu une série de post de Jean Philippe Ruette qui décrit très bien cela et je
vais les publier parce que c’est très instructif.
Dans
une société où tout est fait pour qu’on agisse en consommateur compulsif, qu’on
voit et recherche en l’autre un con-joint, un concubin, un sauveur potentiel,
prendre le temps de se découvrir, de se dénuder en sachant que l’autre éveille
tout ce qui est en nous, caché en profondeur, l’amour pur, l’énergie de Vie et
les conditionnements/croyances/blessures, c’est rendre au couple toute sa
beauté, sa dimension sacrée.
Le
sauveur n’est pas l’autre, il est l’amour universel, l’énergie du vivant qui
peut se révéler dans ce jeu de miroir et dans cette conscience qu’il traverse
chacun.
L’amour choisit où il se pose et il pourra faire son œuvre libératrice
si les deux sont conscients du processus, prêts à se voir en vérité et à
explorer l’univers de l’autre dans le plus grand respect, la transparence et l’innocence.
C’est
un chemin rarement emprunté volontairement et en conscience, parce qu’il révèle d’abord les blessures et très
peu de gens sont prêts à cela ou capables de ne pas s'identifier aux stratégies et rôles.
Un chemin dont le parcours se découvre au fur et
à mesure et c’est l’occasion d’offrir la peur de l’inconnu à la source.
Puis quand
on le fait, on sait qu’il sera, qu’il est merveilleux même si on n’a aucune
idée de ce qu’il sera dans la réalité vécue.
Et c’est toute la beauté et l’enthousiasme
qui meut cette aventure, que seul l’enfant en soi peut percevoir comme un
cadeau.
C’est cet aspect de nous-même qui va aider la restauration et
pacification du masculin et du féminin et c’est pour cela qu’il faut déjà le
connaitre intimement et savoir reconnaitre en lui ce potentiel au-delà des
blessures qu’il ne fait que porter.
C’est ce qui m’a émerveillé et continue de
le faire, c’est qu’en libérant la charge des pensées émotions liées aux blessures
qui forment les croyances, l’enfant en nous se révèle dans sa nature
spécifique, intact, pur, les blessures ne l’ont pas transformé ou abîmé.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr