Depuis quelques jours, ce qui est mis en évidence,
une fois encore, c’est la façon de vouloir contrôler les choses, les émotions
et les sentiments. Il y a tout de même un immense progrès vis-à-vis des pensées
que je n’essaie plus de rejeter et le fait de savoir les offrir à la source libère
aussi les émotions qui les accompagnent.
Ce que je refoule ou met de côté, ce
sont les sentiments, les émotions liées à l’intimité, la relation hommes
femmes. Même au niveau amical, bien que je sois ouverte, j’ai mis une porte
entre mon cœur et les autres.
Il n’y a rien de dramatique ni de définitif en cela
puisque déjà quand on en prend conscience, on se détache de ces stratégies d’isolement,
on ne s’identifie plus à cela.
On ne pense plus que c’est notre vraie personnalité
et la stratégie redevient une simple énergie qu’il faudra équilibrer en l’offrant
à l’amour lumière intérieurs.
Ce qui veut dire qu’à chaque fois qu’on verra qu’on
est en mode "Bernard Lhermitte", le seul fait de le voir permettra de ne pas
réagir en mode automatique réflexe.
Mais ça demande avant tout de le voir, de
se rendre compte du processus et de ne pas se critiquer pour cela, de voir le
truc dans la neutralité.
C’est un des dangers du parcours spirituel surtout
si on l’aborde par les messages canalisés parce qu’alors on va se faire
beaucoup de mal à essayer de se conformer au modèle décrit par les maitres.
On
va être encore plus dans le rejet de soi le déni, l’aveuglement et l’illusion.
Les
messages spirituels ne peuvent en aucun cas remplacer l’expérience directe et
encore, le mot expérience n’est pas non plus approprié parce qu’on peut s’imaginer
quelque chose de spectaculaire, être dans la projection et l’attente.
Et quand
on ressent la présence de la source, du divin en soi, c’est en essayant de
définir cela qu’on va risquer de s’empêtrer et de rester coincé dans le désir
de le vivre à nouveau. Là encore, on sera dans l’attente, on essaiera de
reproduire ce qu’on a vécu en recherchant à le faire par des techniques.
Et comme ça fleurit sur le net, on s’éloignera de
notre propre vérité, de nos mondes intérieurs, du seul endroit où on peut
rencontrer l'être véritable.
Et ça passe inévitablement par la capacité à se voir
dans la transparence, la vérité, tant celle de nos blessures, que celle de nos
stratégies sensées ne pas les activer.
La source de vie est en nous et elle se découvre
dans la transparence, l’accueil des pensées émotions qui nourrissent la
division et fausse notre vision. Peu à peu on va se rendre compte que tout ce
que nous sommes est divin, que seul notre conception de la divinité nous
empêche de le constater, de savoir que nous sommes par essence la paix, l’amour,
l’harmonie et la joie.
L’aspect en nous qui s’en rapproche ou qui l’exprime
naturellement, c’est l’enfant intérieur mais comme celui-ci est étouffé, bâillonné
parce qu’il porte aussi l’expression de nos blessures, de nos souffrances, on
ne sait pas accéder à cet être pur que nous sommes.
Savoir se laisser être, vivre, s’accueillir dans ses
peurs, ses peines, ses attentes, ses douleurs, c’est aller vers notre pureté
originelle et rétablir l’équilibre interne.
Ça demande de la patience, du temps, de l’énergie
mais quand on cesse de s’imposer des règles de conduite basées sur les
croyances invalidantes, sur les stratégies sensées nous apporter l’amour et la
reconnaissance extérieurs, on cultive l’amour en soi et ça devient de plus en
plus naturel d’être soi.
Nous avons tous élaborés des stratégies afin de nous
adapter à notre environnement et de ce fait, nous nous sommes construit une personnalité
basée sur des idées, des croyances. Nous avons élaborés un modèle qui convenait
aux attentes extérieures et nous nous y sommes identifié.
Il s’agit maintenant de renaitre à soi, à l’être
véritable, d’être vrai avec soi-même afin de lâcher tous les comportements qui
ne correspondent pas à ce que nous sommes en vérité.
Pas ce que nous avons
élaboré comme stratégies, masques et rôles mais notre vérité toute nue, celle
qui se manifeste dans l’acceptation de ce que nous voyons à la surface, et la reconnaissance
du fait que ce soit juste périphérique.
Et ce ressenti intérieur, cette détente que procurent
le lâcher prise, la tendresse qui en découle et la paix c’est l’expression de
ce que nous sommes originellement mais comme on tente d’y coller à nouveau des
étiquettes, de le définir, on prend le risque de vouloir encore correspondre au
modèle représentatif du mental qui a besoin de se voir, de se définir, de se
situer par rapport aux autres.
Petit à petit à mesure qu’on lâche les illusions, le
besoin de se définir parce qu’on commence à ressentir la vie à nouveau en nous,
la confiance va grandir et l’idée du modèle va perdre de son importance.
Plus
on va s’accepter tel qu’on est et moins on aura d’exigences envers soi, de
dureté, de difficulté à s’accueillir, à s’aimer véritablement.
Il y a deux
façon principales de s’aimer, soit on se construit un modèle, une image de la
meilleure version de soi qu’on va alors poursuivre, soit par l’acceptation de
tout ce que nous sommes qui va peu à peu révéler l’être sublime, la meilleure
version de nous-même. Celle qui est, de toute éternité et qu’il n’y a pas à
conquérir, à poursuivre, à créer de toute pièce via le mental, la chair, voire
la chirurgie esthétique ou toute forme de conditionnement basé sur la
performance, l’esprit de compétition, de réussite.
C’est cela qui est le plus difficile à comprendre, à
admettre, parce qu’on s’imagine que si on ne met pas en valeur le meilleur de
soi, on ne peut pas évoluer, progresser et donc être heureux.
On a constaté
dans l’enfance qu’il fallait plaire aux autres pour avoir le droit d’exister, d’être
aimé mais à quelles conditions ?
Dans notre inconscient et notre
conscience d’enfant, on a associé l’amour à l’effort, au mérite et surtout à la
nécessité de se dénaturer, de se changer.
Au prix d’immenses sacrifices, on s’est
conformé au modèle dicté par nos parents, par la société ou à l’inverse, on s’est
totalement marginalisé, on a élaboré une personnalité correspondant à l’opposé
de ce qui était attendu de nous.
Mais dans les deux cas, nous avons dû nous
couper de notre ressenti, de notre intuition, de notre cœur, de nos sentiments, de notre
sensibilité, de notre vulnérabilité, de notre spontanéité, de notre authenticité.
Nous
avons renié le plus précieux en nous, le Vivant, pour
recevoir quelques marques d’amour, d’estime, d’attention.
Mais heureusement,
notre vraie nature, notre essence primordiale, la Vie en nous ne peut pas être
contenue, réprimée, pervertie indéfiniment.
Et en cette période de printemps,
elle émerge avec force nous laissant ébahis, submergés par tout ce que nous
avons retenu, enfoui et tenté de contrôler.
Alors évidemment l’effet peut être
très douloureux et même dévastateur si on croit que ce sont nos pensées et nos
émotions qui définissent ce que nous sommes, si on est attaché et identifié à
notre personnalité de surface.
Dans les moments de calme on peut sentir la grandeur
de ce que nous sommes mais là encore nous n’avons pas l’habitude de cet
immensité qui se trouve en nous, nous avons peur d’être englouti dans cet
amour, ce silence, cet espace infini.
Dans les moments de violence interne, on se rend
compte que nous sommes étrangers à nous-même, que nous sommes notre pire
ennemi, un féroce dictateur, que nous sommes juge et bourreau pour les aspects
internes que nous avions rejetés parce qu’ils ne correspondaient pas aux
attentes de notre entourage puis au modèle que nous avons adopté comme étant notre personnalité.
Quand on réalise que tout est en soi, le meilleur
comme le pire, le plus lumineux comme le plus sombre et que c’est notre vision
dualiste, notre attachement à l'un des pôles, qui nous montre les choses de façon exacerbée, extrême, et le fait d’avoir
contenu, réprimé ce que nous jugions mauvais, on comprend que c’est dans l’unité
et l’harmonie qu’on trouvera l’équilibre et notre vraie personnalité. Puis au-delà et à travers elle, l'être véritable.
Puis quand on constate que les énergies
en nous, s’harmonisent quand on se contente de les observer sans les juger, on
prend confiance et courage.
Dans ce processus on sait/sent que nous ne sommes pas
ces mouvements internes et que notre vraie nature se rapproche plus de l’observateur
que de ce qui est perçu.
Peu à peu, les illusions tombent en même temps que les
stratégies se révèlent.
En les reconnaissant et en cessant de croire qu’elles
nous définissent, on va se dénuder.
Mais ce processus ne se réalise pas en un jour parce
que c’est en intégrant patiemment ce nouveau mode de fonctionnement qui
consiste à prendre du recul, chaque fois qu’à l’intérieur ça se bouscule, que
nous passons du mode survie à la vraie vie, de l'être divisé, à l'être unifié.
On perd le besoin de se cacher
derrière des masques, on s’habitue à
voir ce qui est sans le juger, le définir, et le modèle qu’on poursuivait n’a
plus de raison d’être sans que ce soit affolant parce que la vie reprend ses droits,
circule de plus en plus librement et l’amour sans conditions pour soi-même
devient la base, la seule référence.
Comme toute période de transition, il y a
des moments où on se sent perdus et c’est parfois ce qui nous permet de lâcher
prise, de lâcher le besoin de contrôle.
On laisse ses vieux habits, ses costumes
de scène, sans savoir ce qu’on trouvera derrière, et c’est cela qui peut faire
peur. Mais comme le processus d’accueil des pensées émotions relatives aux rôles
nous donne de la confiance et comme on ressent de plus en plus la paix, la
présence de la source père mère, on craint moins de se laisser aller à être
soi.
On se découvre au fur et à mesure dans l’émergence des énergies de la
source, de l’enfant intérieur et comme ça se fait de façon simultané, on a
confiance.
On ne sait pas en quoi précisément mais la paix qu’on peut sentir
lorsqu’on s’abandonne à la source, à l’amour lumière, à la vie, suffit à nous permettre de
persévérer en ce sens.
Personnellement, mes repères sont cette paix
intérieure, cette confiance en la source, en l’amour sans conditions, le non
jugement et l’orientation ou l’action principale, c’est le retour au cœur, au centre,
à la neutralité. J’en suis à lâcher les croyances concernant la façon de me
libérer des addictions à accepter le fait que c’est en lâchant prise, en cessant de vouloir contrôler que cela est possible. Qu’il n’y a pas à forcer, à essayer d’élaborer
de nouvelles stratégies, de nouveaux conditionnements mais au contraire à
gagner en confiance et en liberté d’être ce que je suis, dans l’instant. Ou
comme le dit si bien Jérôme Mantanel dans cette vidéo, à lâcher la pression à ce sujet, "foutez vous la paix!".
J'aime sa façon de présenter les choses à cheval entre l'ancienne façon de considérer les mondes invisibles et la nouvelle manière beaucoup plus détachée, responsable, sans pour autant être dans le manque de respect.
Il est vrai qu'on s'imagine que le fait de se donner le droit de "craquer", va nous embarquer dans une spirale descendante alors qu'au contraire, les choses se stabilisent. Plus on colle une étiquette "d'obstacle" à quelque chose et plus ça va nous sembler infranchissable. Plus on donne d'énergie à la situation et plus elle apparait insurmontable. Et c'est logique puisque la focalisation de la pensée amplifie l'énergie de la croyance.
Pour le cas de mon addiction, ce qui est pervers et rend confus le processus, c'est le fait que je sente mieux mes corps quand je n'ai pas pris de cachet. La connexion à l'âme me parait plus naturelle, évidente, mais c'est seulement parce que je pense être plus digne de ce contact.
Là encore, ce sont des croyances basées sur l'idée du divin, sur ce qu'on pense être cette énergie/vibration et la façon dont on imagine pouvoir y accéder. Et j'en suis même à me dire que l'effet bienfaisant des cachets est relatif au fait que je m'autorise à être bien, que je me donne le droit d'être bien dans ma peau, heureuse malgré les souffrances endurées, malgré l'état de victime, je me donne le droit d'être moi-même.
J'ai remarqué depuis longtemps qu'avant même de prendre un produit, le seul fait de savoir que j'allais l'ingurgiter créait une détente intérieure.
On connait l'effet placébo et c'est en ce sens qu'il me faut aller, toujours penser à démystifier le produit, ne pas lui attribuer plus de pouvoir qu'il n'en a.
Il représente, catalyse, l'acceptation du bien-être, la liberté d'être et en me donnant de l'amour, en développant cet amour en moi, l'attraction va diminuer, l'attention se focalisera plus sur le cœur que sur l'objet sensé combler le manque d'amour.
Permettre au besoin de rencontrer le manque dans l'espace du cœur...
MétaClé 10 "Addictions et Liberté"
Enseignements des Guides Spirituels / Anges
Ça peut sembler contradictoire de dire que les messages canalisés peuvent nous éloigner de nous-même, créer un modèle à poursuivre mais ça ne l'est pas.
Nous sommes tous des miroirs les uns pour les autres et quand on apprend à se connaitre on se situe au centre de soi puis on observe à partir de cet espace neutre, on utilise cet effet miroir pour amplifier la confiance en l'autre, pour apprendre à discerner ce qui résonne en nous et se nourrir des points de vue extérieurs qui amplifient notre propre vision des choses.
Parfois, on entend mieux ce qu'on porte quand c'est exprimé par quelqu'un d'autre.
L'effet résonance agit comme un amplificateur qui mettra en évidence ce qu'on n'a pas vu ou qu'on ne veut/peut pas voir. C'est le cas tant pour ce qu'on qualifie d'ombre que ce qu'on appelle lumière.
Les échanges, les interactions, le fait de se tourner vers l'extérieur est une façon de s'ouvrir qui va nous enrichir tant que nous ne nous identifions pas aux reflets. Lorsqu'on est dans l'amour véritable, inconditionnel de soi, on ne tombe plus dans la comparaison, on sait que l'autre agit comme un miroir et on en se cherche plus à l'extérieur de soi.
On ne s'identifie pas à l'autre mais on se reconnait en certains aspects, on reconnait en l'autre ce qui est universel, au-delà des masques.
Et c'est aussi de cette façon que j'aborde les messages canalisés, je garde ce qui résonne, ce qui me correspond, ce qui est réveillé en moi et donc amplifié par l'effet miroir en sachant que le reflet ne me définit pas totalement. Ce qui est reflété est un aspect de ce que je suis et pas l'ensemble, c'est une part superficielle, une facette du diamant au cœur duquel se trouve la conscience Une.
Comme je le disais hier, la guérison des blessures se réalise en notre cœur, dans la connexion à l'amour lumière intérieurs et on cicatrise en apprenant à se tourner vers les autres depuis cet espace là.
Les blessures ont été provoquées dans la relation aux autres et lorsqu'on les a guérit, quand on les a reconnues comme telles, c'est dans la relation fraternelle aux autres qu'elle se finalise.
C'est en quelque sorte l'étape finale du processus, le témoin de la guérison parce qu'on peut aller vers les autres sans plus se référer au passé, sans projeter, sans voir à travers les filtres, les croyances. Ces filtres demeurent mais ils ne sont plus considérés comme la vérité. Cette clef de sagesse piochée hier illustre encore cet effet miroir.
Je note d'ailleurs que c'est lorsque je crois avoir perdu la connexion au divin, lorsque je ne ressens plus la paix du cœur, que je me tourne vers l'extérieur comme pour raviver le souvenir, l'espoir, me ramener à la réalité de l'être.
Et quand je n'en éprouve plus le besoin, c'est quand j'ai retrouvé la reliance, l'unité intérieure.
Ça aussi, c'est un repère, un moyen de se situer, une invitation à se centrer.
Clef
596
« Si
parfois vous versez des larmes, si parfois vous ne vous sentez pas très bien
dans votre corps ou dans votre tête, dîtes-vous que vous êtes en résonance avec
toute la tristesse et la souffrance de ce monde. Cette tristesse et ces pensées
que vous recevez résonnent aussi avec ce
qu’il y a encore en vous de coins d’ombres que vous n’avez pas totalement
réussi à éclairer. »
Savoir
que les pensées sont de l’énergie qui forment des égrégores peut être utile,
aider à ne pas s’y identifier, mais ça peut aussi nous déresponsabiliser, nous
amener à renforcer les stratégies de contrôle, de défense et de refoulement.
Le
fait que ça résonne en soi, que nos propres ombres attirent des énergies
similaires ne doit pas nous faire oublier que nous avons la clef en nous, que
la voie de sortie est toujours celle du cœur et que tout ces mouvements, ces
reflets extérieurs, nous invitent toujours à regarder en nous même, à accueillir ce qui a été stimulé, éveillé.
C’est
vrai qu’il est difficile d’admettre qu’on créé sa réalité, son état d’être et
que la masse ajoutée de toutes les pensées sombres des humains et celles des
mondes invisibles cocréé le monde tel qu’il est aujourd’hui mais dans la
transparence, la sincérité du cœur, on va voir qu’on participe à cela. Puis les pensées lumineuses se projettent aussi dans l'éther...
Les
chemtrails sont la manifestation de ce que nous faisons en nous-même lorsqu’on
tente de contrôler la vie, la nature, les éléments, les énergies. Les
pesticides, l’aseptisation des produits, l’industrialisation des aliments, les
spéculations en bourse, le libéralisme, le capitalisme, sont la manifestation
collective de nos pensées et de nos actes individuels.
L’envie de réussir, l’esprit
de compétition, la poursuite de modèles, la fascination pour ce qui brille, le
besoin de gagner, de posséder, d’accumuler, le fait de trahir ce que nous
sommes, de vouloir montrer ce que nous pensons être le meilleur de nous-même selon un idéal, le
besoin extrême de reconnaissance, le manque d’amour de soi, le jugement
radical, à priori, les croyances, les peurs et les illusions sont face à nous,
se manifestent concrètement dans nos sociétés.
Même cet engouement autour de la
spiritualité, du développement personnel, est le reflet de notre manque d’amour
véritable, l’expression du déni, du rejet, le besoin de performer, de suivre
des modèles, des maitres.
Quand on veut vivre dans un monde en paix, un monde d’amour
décrit comme l’Age d’Or, on veut que le monde se conforme et réponde à nos
attentes.
C’est toujours l’autre qui doit changer parce qu’on se compare à ce
que nous jugeons mauvais, inférieur, pour déterminer que nous sommes éveillés, sur
la bonne voie, mieux que les autres.
On répond encore à nos exigences de
perfection établissant des critères de sélection, des modèles parfaits, des
étalons auxquels tout le monde doit se conformer.
On ne veut plus voir la
misère dans le monde alors on se préserve de la pauvreté coûte que coûte, on
cherche à réussir pour se prouver qu’on a de la valeur, qu’on est mieux que les
autres.
On désigne toujours l’autre comme coupable, inadapté, non conforme au
lieu de commencer par oser se regarder en face.
On s’en prend au gouvernements
qui pourtant ce conforment à notre désir, à notre besoin de chef, de
responsable, d’être guidés en toutes choses. On va voir des coachs, des
guérisseurs, des maitres, en espérant qu’ils nous montrent la voie, simplement
parce qu’on a peur de regarder en soi.
On a peur de découvrir un être qui ne
corresponde pas à l’idée qu’on se fait du divin.
Et on préfère s’en faire une
idée plutôt que de le ressentir en soi. Parce que cela implique de passer à
travers les couches superficielles celle-là même qui sont sensées nous
protéger. Quand on emprunte un chemin dit spirituel, on s’imagine encore qu’il
nous faut combattre l’ombre qui est en nous, sans même se rendre compte que
cette ombre est qualifiée ainsi parce que nous avons occulté des pans entiers
de note être, refoulés toutes les énergies qu’on jugeait mauvaises.
Elles le
sont ou apparaissent ainsi simplement parce que le fait de les refouler les
nourrit, les amplifie. On joue à se faire peur simplement parce qu’on est dans
un perpétuel cache-cache et quand on projette de la lumière sur l’ombre, on est
tout étonné de la voir disparaitre.
Étonné et désemparé parce que ces ombres
nous donnaient du relief, nous donnaient l’impression d’avoir une personnalité,
une identité. On les refoulait mais on y était attaché. Le perpétuel combat
entre l’ombre et la lumière nous donnaient l’impression d’être en vie, d’avoir
une quête à mener, une direction à suivre, une raison d’être.
On crie sur tous
les toits qu’on veut le bonheur mais on est attaché à nos souffrances
simplement parce qu’on y est habitué et qu’on est plus confortable à jouer un
rôle dont on connait par cœur le scénario plutôt que de s’aventurer vers l’inconnu.
On a tout définit, de notre personnalité jusqu’au moindre de nos sentiments
pour avoir la sensation de contrôler les choses, de savoir qui on est et où on
va.
Alors évidemment quand on se rend compte de la supercherie, ça peut faire
mal et laisser sur le carreau.
Mais là encore, c’est juste notre vision, notre
idée de la norme, de ce qui est bien et mal qui nous empêche de voir que tout
est parfait. Tant ce que nous sommes que les stratégies employées parce que
tout ceci nous permet aujourd’hui de savoir qui nous sommes au-delà des apparences,
des masques, et de savoir ce qu’on veut vraiment vivre.
Même si on sait mieux ce
que nous ne sommes pas, que ce que nous sommes essentiellement puisque c’est indéfinissable,
on peut au moins cesser de jouer des rôles, être plus vrais, sincères et
bienveillants.
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr