vendredi 11 mars 2016

« Elever sa vibration, son regard, afin de surmonter les épreuves de la vie »





Je n’ai pas pour habitude de lire et de publier des prévisions parce que je pense que tout est en nous et qu’il est beaucoup plus important et intéressant de s’ouvrir à sa propre guidance pour apprendre à s’aligner, à aligner sa volonté à celle de l’âme, de la source en soi. Tout est déjà réalisé et manifesté dans d’autres lignes temporelles et en même temps, tout est dans l’instant. Ce n’est pas évident à concevoir pour le mental humain qui se situe dans l’espace et le temps de façon linéaire, passé, présent, futur mais pour moi, la notion d’éternité est associée à celle de simultanéité. 
Mon cœur me le souffle et la guidance m’amène à intégrer cela de façon intellectuelle. Tout se créé dans l’instant et existe déjà ce qui veut dire aussi que nous pouvons nous détendre et lâcher les peurs concernant l’avenir, les projections mentales. 
J'ai pourtant été poussée à lire et à partager les prévisions énergétiques de Selacia comme une sorte de soutien, de repère, une bouée à laquelle me raccrocher.

Selon mon expérience et ma compréhension qui rejoint celle de plusieurs personnes et en particulier, celle de Jérôme Matanael dont j’ai publié le le premier article diffusé sur la presse galactique, nous sommes dans un processus de cocréation. 
Si on considère que chacun de nos corps est autonome et intelligent, la seule chose que nous puissions faire, c’est d’ouvrir notre cœur et notre conscience, d’élever notre fréquence vibratoire afin d’accéder à une vision plus juste et proche de celle de l’âme. 

Pour ce faire, il nous faut décider de vivre en paix à l’intérieur, ce qui implique d’accepter tout ce que nous sommes et tout ce que la vie nous présente en sachant que notre mental a une vision inversée et limitée des choses et en même temps que nous sommes la source, omnisciente, omnipotente et omniprésente.

En ce moment je suis face à une grande colère envers la vie parce que le chat Féliz, le seul qui soit encore avec moi ici-bas, n’est pas apparu depuis trois jours. Ni chez moi, ni chez la voisine. Alors évidemment, le mental s’emballe parce qu’il traite l’info selon ses nouvelles connaissances et en même temps selon ce qui est logé dans l’inconscient et dont il a tiré des conclusions qui lui permettent de traduire ce qui est. 

La réaction première, c’est de gueuler contre la vie, contre l’âme, de penser que je n’ai pas le droit de vivre l’amour, que tous ceux que j’aime décèdent comme si c’était de ma faute…et le fait de savoir qu’on créé sa vie selon ses vibrations vient ajouter de la culpabilité à la colère...
Il est naturel d’être confus face à ce genre de situations, de ressentir des émotions douloureuses, d’être en colère, de se croire victime et en même temps bourreau, de passer par toute la palette des pensées émotions qui sont associées à ces rôles, ou pour dire les choses plus simplement, nous sommes multidimensionnels et l’aspect humain est vivant et par conséquent sensible à ce qu’il ressent. Nous avons un cœur qui peut se briser en quelque secondes simplement par le fait d’être sensibles et c’est cette sensibilité qui nous relie aux autres, qui fait que nous pouvons nous mettre à la place de l’autre, le comprendre et avoir envie de contribuer au bien-être des autres, de prendre soin de la vie, de nous-même et de ceux qui nous entourent.

Si on croit être seulement cette personnalité la vie peut sembler bien cruelle ne serait-ce que par le fait que nous naissons pour finalement mourir. Il est clair que la vie vue sous cet angle, apparait totalement insensée.

Malgré tout, notre cœur est précieux, cet organe qui peut nous causer bien des souffrances, est aussi le point de rencontre avec tous les aspects de l’être, des plus denses aux plus subtils, des plus sombres aux plus lumineux, des plus petits aux plus grands, le point de rencontre avec tout vie…

Tout le monde peut sentir la paix qui émane du cœur lorsqu’on se pose dans le calme, lorsqu’on respire et qu’on se focalise sur ce mouvement interne régulier, apaisant. 
Dans l’expiration, on peut sentir notre corps physique se détendre et s’enfoncer de plus en plus dans la matière, le lit, la chaise sur laquelle nous sommes assis. Cette attraction terrestre constitue une ancre qui permet parallèlement d’entrer dans cet espace de paix profonde du mental, des émotions, du cœur. Elle permet d’élargir sa vision et de voir ce qui est avec détachement. Quand on apprend à observer les pensées qui vont et viennent, le seul fait de les voir indique que nous sommes autre chose que cela, que ça nous traverse et qu’on ne commande rien mais on peut décider celles qu'on nourrit. 
La loi de création délibérée est mal perçue à mon avis parce qu’on croit qu’on décide mais en fait on agit la plupart du temps de façon inconsciente et comme on pense que notre inconscient est seulement le siège de notre instinct lui-même considéré comme inférieur, on interprète les lois universelles de façon partielle, erronée, selon nos références mentales. Le mental se réfère au passé, à la notion de division, bien/mal et en ce sens il ne peut pas saisir les lois spirituelles qui régissent les univers. 

Ce n’est qu’en se positionnant dans le cœur qu’on va pouvoir les percevoir de façon plus juste. Nous savons que tout est énergie, fréquence et que tout est inter-relié, en perpétuelle interaction à tous les niveaux de l’être. 
Notre pouvoir réside dans le point de focalisation, le choix de vision, de positionnement qui ne va pas changer les choses mais nous permettre de voir ce qui est, de façon plus objective, détendue et donc étendue. 
La loi d’attraction que je préfère appeler loi de résonance, nous est démontrée dans les expériences de vie, de façon simultanée. Si on observe ses pensées lorsqu’on se sent mal,  on va voir qu’elles sont troubles, sombres, difficiles. La critique, le jugement, le déni, la colère, la peur, la culpabilité sont des fréquences très basses qui nous font voir les choses de façon négative, c’est le point de vue de la victime impuissante qui subit sa vie et s’enferme dans un cycle répétitif de vengeance, de vampirisation énergétique, de dominance, de jeu de pouvoir, de séduction…On perçoit les choses de façon divisé et donc on se valorise par comparaison, on est jaloux, envieux, malheureux, frustré, tout est dramatique. Lorsque tout va bien dans la vie, on se sent chanceux, privilégié, on ressent alors de la satisfaction, de la gratitude, de la joie de vivre jusqu’au moment où quelque chose vient gâcher notre bien-être. Et là, on retombe dans l’accusation, la colère, la peur, le sentiment d’être abandonné, mal traité…

Tour ceci peut nous permettre de comprendre la relation entre notre état d’être et notre point de focalisation. Et en cela on peut voir où réside notre pouvoir, on peut choisir de nourrir le positif, d’accorder de l’importance à nos pensées, à celles qui nous procurent de la joie, du bien-être, la paix. On va alors voir les choses sous un angle plus positif mais on reste encore dans le déni parce qu’on va rejeter les pensées émotions qu’on pense être négatives simplement parce qu’on s’identifie à notre ego, parce qu’on reste conditionnés par les croyances dualistes celles qui se basent sur la notion de bien et de mal.   
Puis si on déplace notre attention sur notre cœur, avec la volonté de voir les choses en vérité, sans se voiler la face, on va alors voir les choses de façon neutre et on va comprendre que tout n’est pas ou tout blanc ou tout noir, que la vérité est bien au-delà de ces considérations qui nous enferment, nous conditionnent et nous maintiennent dans l’ignorance. 

En prenant l’habitude de se positionner dans le cœur à chaque fois qu’on est confus, en colère, qu’on s’interroge, qu’on ne comprend pas, qu’on pense subir, la paix qu’on y trouve va amplifier la foi en cette présence intérieure bienveillante, sécurisante.
En même temps qu’on reconnait cette vibration ‘divine’ ou d’un autre monde, d’une autre dimension, on apprend la maitrise de nos pensées émotions et donc de nos énergies, on élargit son champs de vision et sa capacité de comprendre, celle de s’adapter à ce qui est.

J’ai pu vérifier à l’instant, la force de la vibration intérieure et celle de la paix. J’étais très en colère à cause de l’absence du chat et de toutes les pensées que ça suscitait au point que l’ordi s’est mis à cafouiller grave, plus rien ne marchait correctement, ne répondait et j’ai commencé à me dire que je devrais appeler mon pote réparateur, puis comme j’ai vu que je m’enfonçais dans la colère, je suis venue en mon cœur afin de trouver la paix. 

J’ai alors confié à la source tout ce qui me tracassait, comme si je m’adressais à mon meilleur ami, à un ami parfait dans le sens de capable d’écouter sans juger et de comprendre sincèrement. Puis peu à peu, le calme étant revenu, je me suis remise à l’ordi en me laissant guider et j’ai fini par trouver la page web qui avait créé le bug, la page qui avait manifesté ce que j’émanais, cette colère et cette confusion. 
Pas de hasard, elle concernait le corps physique et ça m’a ramenée à la réalité, ce qui se manifeste dans la matérialité, le monde physique n’est que le bout de la chaine. 

Tout commence en soi, en la vibration qu’on émane et qui nous revient multipliée, créant la manifestation dans la matière. Les émotions dites négatives sont des énergies qui nous montrent qu’on est dans la dualité, qu’on est dans l’excès, qu’on n’est plus dans notre cœur, dans la justesse, l’équilibre et l’harmonie.

Quand tout est rentré dans l’ordre, quand l’ordi a fonctionné normalement quand il répondait à mes demandes, je suis allée aux toilettes, mon lieu favori d'intériorisation,  pour continuer de vider mon sac, de confier à la source tout le trouble intérieur et je l’ai en même temps remerciée de répondre à mes demandes. 
Il est difficile de s’imaginer qu’on soit tant le créateur que la créature mais on peut en faire l’expérience dans ces moments où on se confie en toute sincérité, humblement, c'est-à-dire sans accuser mais en reconnaissant que notre vision est troublée. On a tout à fait le ‘droit’ de crier après la source mais alors, on s’en prend à soi-même et ça nous revient en pleine poire.

Il ne s’agit pas de se rabaisser, de se mettre à genoux pour demander pardon à un dieu qui tirerait les ficelles à notre insu, il s’agit de lâcher toutes les pensées émotions qui nous font croire qu’on est une victime. 
Ce qui veut dire de reconnaitre sa douleur, d’accepter d’avoir de la peine, d’accepter d’être sensible, fragile, en colère et vulnérable, d’avoir le cœur brisé, reconnaitre qu'on de tente de minimiser la douleur par des stratégies de fuite, de mascarade, comme jouer les durs ou se faire croire que parce qu’on sait qu’on est éternel, l'idée de la mort ne nous touche pas. 
Puis reconnaitre et accepter que nous ne voyons pas les choses de façon objective, élargie, que notre mental ne peut pas comprendre mais que notre cœur sait. Et que lorsqu'il est confus, c'est le moment de s'intérioriser, de rechercher la paix.

Déjà, quand on arrive à ce stade de lâcher prise, la sensation intérieure de paix, de douceur, de consolation, d’être entendu, compris et soutenu, amplifie la confiance aveugle à ce stade, en l’amour, en la source et en sa bienveillance.

On accepte de ne pas voir ni comprendre dans l’instant en sachant qu’on aura la réponse tôt ou tard. C’est de cette façon que la confiance en la source intérieure s’installe et permet d’accepter ce qui est alors même qu’on n’a aucune vision de l’avenir. Mais on ne craint plus ni l’avenir, ni la vie, ni ce qu’elle nous fait traverser parce qu’on sait que nous ne sommes pas seulement un humain, on le sait de l’intérieur, on le vibre.

Peu à peu la confiance revenue, on se souvient que la mort n’est qu’un passage, que tout a un sens, une raison d’être et on perçoit quelques pistes, quelques éléments de compréhension telle que la nécessité d’apprendre le détachement, on comprend que cette expérience qui nous a rapproché de la source nous révélant sa présence constante, nourrit notre foi, élève notre vision, notre vibration et on sait sans douter que nous sommes l’amour, que ‘l’autre’ nous révèle ce que nous portons ; Tout ce que nous portons et au-delà de cela, ce que nous sommes essentiellement.

On sait, on ressent que nous sommes l’amour pur et qu’il n’a pas besoin d’objet extérieur pour se révéler, qu’il peut grandir simplement en s’autorisant à le vibrer en soi vis-à-vis de tous les aspects de l’être, en portant un regard rempli de compassion pour l’enfant qui pleure, qui se rebelle. 
On fait l’expérience de notre multidimensionnalité, on ressent autant les pleurs de l’enfant que l’amour qui le console et cet amour absorbe la peine, grandit dans cet accueil.   
On commence alors à ressentir de la gratitude, à voir que l’autre est venu nous enseigner l’amour et que s’il décide de partir, c’est que nous sommes prêts à être autonome affectivement. Que notre vibration est suffisamment élevée, notre compréhension des lois et la connaissance de qui nous sommes est suffisante pour qu’on puisse aller vers les autres en ayant le cœur ouvert. En n’étant plus identifié au personnage et ses jeux de rôles mais en étant vrai, entier, intègre. 
Ceci dit c’est une vision qui donne de l’espoir, ouvre la voix, ouvre un nouveau chapitre de notre vie dont il faudra intégrer cette nouvelle approche, cette vibration plus élevée et l’appliquer dans le quotidien pour qu’elle s’inscrive en profondeur, dans la matière.

Et nous avons un esprit capable de se focaliser sur ce que nous voulons vibrer alors une fois que les pensées douloureuses sont offertes à la source, en se laissant guider depuis la paix, l’élan va nous porter sur quelque chose qui nourrit notre soif de comprendre ou dans l’action mais il va nous guider sur des fréquences élevées qui nourrissent la confiance en la source, en sa présence, sa guidance...l’espoir, la joie, l’harmonie…

Avec un peu de recul, je constate que je n'ai pas choisi de publier par hasard les deux articles précités puisqu'ils résument l'essentiel à retenir, ce qui me permet de ne pas être emportée par la peur, l'immense chagrin, la colère, le sentiment d'injustice, la culpabilité...
Parfois, la guidance ne peux pas être ressentie directement tellement la personnalité est confuse, plongée dans les pensées émotions liées à la peur de la perte d'un être cher et la source se manifeste au travers de synchronicité, fait passer les messages par ce genre de lectures qui ramènent dans la confiance.


Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr