Le vent a rafraichi l'atmosphère et il fait frisquet ce matin dans l'appart puisque je n'ai pas allumé le poêle. « Tapez
des pieds, tapez des mains, c’est demain la saint Martin »
Voilà ce qu’on
chantait enfant quand le froid nous gelait les doigts, les pieds.
Ce souvenir ne vient pas
par hasard puisque je retrouve la mémoire, la sagesse des enfants qui savent Vivre. Elle me rappelle le pouvoir de la joie de vivre, d'être.
Ça peut sembler simpliste comme chansonnette mais déjà, je n’ai jamais
reçu d’éducation religieuse et cette chanson qui fait partie de la sagesse populaire
est très inspirée.
Les enfants savent utiliser ce qui les élèvent, spontanément.
Il y a plusieurs choses à voir dans cette simple phrase tout comme dans le fait
de la chanter.
Le
contexte ; "j’ai froid" et plutôt que de me lamenter sur mon sort, je fais
appel à la sagesse innée pour reconnaitre en cette chansonnette, des vérités
que la médecine vérifie : le sang qui circule sans entrave, diffuse la
chaleur, l’énergie dans tous le corps.
Le froid est donc un stimulateur, un
appel à faire circuler l’énergie et cette libre circulation c'est la santé.
Chanter, c’est être dans la joie, c’est utiliser son pouvoir créateur, son
imagination pour agir plutôt que de subir, pour s’adapter aux circonstances. C'est reconnaitre son potentiel créatif et se placer sur la bonne fréquence.
Et
si on va plus loin dans l’analyse de cette comptine, c’est accepter les conditions
de l’incarnation, le moment présent tel qu'il est, c'est aimer son corps, la vie.
Ce
souvenir vient au moment où je reprends mon pouvoir de créer en ayant compris
que ce qui nourrit le vivant, c’est la joie, la joie d’exister qui elle-même
découle de la reconnaissance de la nature véritable et multidimensionnelle de l’être
humain.
Je
continue de préparer le nouveau blog en utilisant l’inspiration, en agissant
uniquement selon l’élan de l’instant porté par le désir, l’envie d’agir dans la
joie spontanée.
Agir juste parce que j’en ai envie, donner par plaisir, pour se
sentir exister, vibrer, connectée à la source et aux autres. Le véritable sens du
service puisqu’en plus cette idée de créer un blog consacré au nouvel humain, à
la nouvelle humanité consciente et bienveillante, est un espace qui montre tout ce
qu’on peut réaliser en étant conscient de sa nature essencielle et de la reliance entre les humains.
Contrairement
à la création de ce blog consacré à l’humain divin, je ne fonce pas tête
baissée parce que le nouveau blog n’est pas focalisé sur la relation à soi, au divin intérieur. Il n'est pas un outil thérapeutique comme l’est
celui-ci.
Vouloir agir pour guérir, s’autoguérir sachant que ça demande de
restaurer la relation à soi mais aussi avec les autres, est une motivation
légitime qui perpétue l’idée de manque, la nécessité de
guérir, ce qui implique qu’on se croie malade et incomplet.
D’une certaine
manière, on nourrit des croyances erronées mais d’un autre côté, il fallait ce
temps de transition pour intégrer la réalité de l'être, lâcher les illusions à propos du divin.
Et je ne suis pas au bout de cette épuration...de cette tombée des masques mais déjà c'est avec beaucoup plus de confiance en soi et en la source que j'aborde cette nouvelle étape dont l'objectif est la souveraineté.
Mais il faut avancer pas à pas, se donner le temps de découvrir l'immensité de l'être, des lois universelles et de leurs portées.
Le
désir d’être authentique jusque dans la libération de la dépendance aux
médicaments qui nourrissent l’idée de manque, ne me quitte pas et je sens la
force que ça génère.
Cette force qui est la substance de guérison, une
combinaison d’énergie d’amour, de paix, d’harmonie et de liberté, réinvestit
mon corps physique et ça se traduit dans la matière par des montées d’énergie
de la terre et un déversement d’énergies célestes agissant comme un feu
purificateur.
Je le sens par des montées de températures semblables aux
bouffées de chaleur mais en moins intense et surtout pas désagréable du tout.
Je reste convaincue que le processus
naturel de la ménopause est justement une purification par le feu divin de
toutes les croyances illusoires au sujet de l'amour, relatives au paraitre, à la séduction, au besoin de
plaire, à l’idée de sacrifice…
Toutes ces croyances qui sont utilisées dans la
"fonction" d’épouse et de mère.
Elles sont la substance qui pousse la femme à donner
la vie mais le souci, c’est qu’au lieu d’agir par pur amour, le sens du devoir
et du sacrifice viennent pervertir la fonction qui devient un rôle plus qu’une
succession d’actes d’amour.
Une interdépendance affective en résulte et comme
elle ne comble pas les êtres, au moment de la séparation, que ce soit celle du couple
ou lorsque les enfants partent du foyer, la femme vivra cela comme une
déchirure, une perte, une souffrance.
Soit
le feu de la ménopause vient brûler les fausses croyances et ouvrir le cœur et
la conscience, dans le face à face avec soi-même, soit le deuil est impossible ou difficile, auquel cas, le feu de la ménopause sera
une souffrance.
En plus, comme la médecine veut tout contrôler, éliminer les
symptômes au lieu de travailler en profondeur, les traitements à base d’hormone
vont effacer les conséquences masquant la cause et en même temps l’opportunité
de libérer les croyances limitantes.
Mais
si la dépression est forte, ça peut amener la femme à chercher une aide
psychologue, à entamer une thérapie, à prendre enfin soin d’elle-même.
Beaucoup
de femmes recommencent alors une nouvelle vie à cette période.
Je
n’ai pas eu "besoin" de vivre la maternité pour me tourner vers l’intérieur et prendre
soin de l’enfant intérieur qui avait suffisamment de "matière à
réflexion", de quoi attirer mon attention.
Les
traumas d’enfance ont ce potentiel de révélation-guérison-libération parce que l’individu
ne peut pas passer à côté de ses douleurs, ne peut pas nier indéfiniment ses
blessures.
L’enfant crie si fort qu’un jour ou l’autre, on est obligé de se
tourner vers lui et quand on le fait, on se reconnecte avec le divin en soi, avec
la Vie.
Les
qualités maternelles vont être utilisées pour panser les blessures, pour agir
intuitivement en ce sens et l’écoute de l’intuition, du cœur, qui est aussi un
facteur de révélation, va favoriser l’émergence de l’être nouveau.
La renaissance
de l’enfant en soi, unifié aux énergies masculine et féminine qui par leur
caractère sacré vont guérir et permettre à l’être unifié d’émerger.
Un être
conscient, libéré des peurs, de la culpabilité et du, jugement qui va pouvoir
entrer dans le monde de la création consciente, délibérée, en se fiant à son
intuition et en puisant dans la palette de couleurs, les dons et talents, les
énergies créatrices d’épanouissement.
Cette renaissance nécessite une phase de
déconstruction mais quand on sait que c’est pour s’installer dans les énergies
de la paix, de la liberté, de l’harmonie et de la joie de vivre, on est plus
confiant, serein, prêt à se lancer dans cette nouvelle aventure !
Les
idées fusent, l’imagination se déploie et en commençant par apprendre à créer l’état
d’être intérieur qu’on souhaite, l’élan de créer se manifeste naturellement
dans la matière, les gestes du quotidien.
Se fier à son élan de vie, suivre la
joie, le désir de créer, place sur le chemin de réalisation et d’épanouissement,
qu’on parcourt en conscience, en étant pleinement présent, en amour avec tous
ses corps, guidé de l’intérieur par la source.
Les
découvertes scientifiques qui démontrent la puissance de l’esprit, la notion d’unité,
d’harmonie, viennent aussi confirmer le ressenti, l’intuition et l’aspect
créateur de l’humain, de l’observateur qui habite tout être.
C’est
une véritable révolution qui se répand sur terre, elle commence en chacun et
porte ses fruits en se manifestant par des initiatives locales.
C’est tout l’objet
de mon nouveau blog dédié à l’humain conscient et bienveillant dont j'ai enfin mis en ligne le premier article :
L’humain
qui sait ce qu’il est en vérité et qui reconnait la connexion avec la source et
avec toute vie, est capable de "produire" le meilleur de lui-même simplement par
nature.
Bon,
je dois aller en courses et calmer un peu les ardeurs, l’excitation qui me
remplit à l’idée de concrétiser tant de choses. L’acte de création porté par la
joie est véritablement ce qui rend heureux, épanouit et généreux.
La
générosité ne se limite pas au fait de donner, elle s’exprime à bien des
niveaux et comme nous manifestons selon notre vibration de l’instant, porter et rayonner la
paix, la joie, la liberté d’être et l’harmonie en soi, est un acte altruiste
tout autant que personnel. Un épanouissement qui se répercute dans la relation
aux autres, l’environnement.
Être soi-même, conscient de l’essence amour lumière qui anime toute vie, est un acte
d’amour pour l’humanité. Un état d’être généreux, expansif qui exprime le
meilleur de soi-même. Savoir recevoir est aussi une forme de générosité parce
qu’en le faisant, on accueille librement, sans suspicion, ce que les autres vous
donnent, on reconnait leur capacité d’aimer, d’offrir. Même si on donne souvent en espérant recevoir en
retour, la reconnaissance, l’attention, lorsqu’on reçoit un don des autres,
sans conditions, l’énergie d’amour qui émane nourrit chacun.
La
nature nous enseigne en toutes choses. Les fleurs sont l’exemple même de la
générosité de l’être. C’est leur épanouissement qui procure la joie de celui
qui les observe. Leur forme, leur couleur, leur parfum, éveillent nos sens, notre
nature humainement divine, révèlent-ravivent le souvenir de l’harmonie de l’Un.
Je
me suis régalée à aller faire les courses en partant à l’aventure comme une
gamine et en offrant la peur de tomber en panne à la source. La voiture n’est
plus toute jeune mais j’apprécie tellement sa simplicité qui rendent les
réparations rares et abordables, que je n’ai pas l’idée d’en changer. Elle me
va tout à fait puis pour le peu d’utilité que j’en ai, c’est très bien. Je conduis
à l’oreille et cette écoute m’apprend à être attentive, à pouvoir
prévenir une panne quand j’entends un bruit inhabituel.
C’est aussi un moyen de
vérifier si je peux me fier à mon ressenti, de savoir si c’est une peur qui me fait douter
de son bon état de marche ou si elle déconne vraiment.
J’avais détecté un bruit
suspect et en examinant l’état du bouchon d’huile, j’ai vu que ça commence à
"faire de la mayonnaise" comme on dit. Le mécanicien du quartier m’a confirmé que
le joint de culasse était usé mais que je n’avais trop à m’en inquiéter.
C’est
dans des petits détails du quotidien qu’on peut mettre en pratique les
connaissances théoriques, l’écoute et l’attention à son monde intérieur, en
situation, qui permet de savoir si on est aligné à la source ou pas.
D’ailleurs, une belle synchronicité est encore à l’œuvre dans le message
hebdomadaire de Daniel Desjardins qui se présente sous la forme d’une série de
trois vidéos.
Voici la première intitulée,
Les
messages reçus par canalisation qui se multiplient sur la toile, peuvent troubler
par leur contenu qui est souvent extrême et très extravagant.
On peut douter de leur origine,
leur fiabilité surtout s’ils ont tendance à susciter la peur, la culpabilité,
le sentiment de supériorité ou d’infériorité, l'esprit de division.
La question toujours utile à se
poser, c’est : "est-ce que ça m’aide à mieux aimer, à être plus en paix, plus tolérant avec moi-même et avec les autres, à être plus conscient de ce que
je suis à tous les niveaux ?"
Quand
on sait que l’autre éveille en soi des pensées émotions cachées dans notre
inconscient et que c’est une occasion de s’intérioriser, de trouver la paix intérieur,
il est plus facile de ne pas réagir face aux infos quelles qu’elles soient.
Le
but n’est pas de savoir si l’autre à tort ou raison mais de sentir comment ça
réagit en nous et de revenir au calme pour que le cœur puisse harmoniser les
énergies.
On pourra alors avoir plus de discernement et surtout par la paix
retrouvée gagner en confiance en soi, en la puissance alchimique du cœur et
devenir plus autonome.
Peu
à peu, on va nécessairement se simplifier la vie, ne plus avoir besoin de se
tourner vers les autres pour savoir de quoi nous sommes faits. Ne plus attendre de révélations spectaculaires, sensationnelles...La vie est simple même si elle est grandiose...
La guidance
intérieure suffira largement pour assumer sa vie selon ses propres valeurs, sa
propre vision, son propre cœur-conscience.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr