Ce
matin, je suis un peu remontée ou colère envers toutes les aberrations que je
peux lire ou entendre sur le net à propos de spiritualité, d’éveil, un sujet
qui est devenu un gros business où on se demande si ceux qui se présentent
comme des maitres, des êtres éveillés, des ‘travailleurs de la lumière’, sont véritablement
conscients de ce qu’ils sont.
Déjà,
la première chose qu’il serait bon de se souvenir, c’est que l’expérience sur
la planète Terre, est une occasion de grandir, de grandir en amour et en
sagesse afin de devenir autonome, d’être un individu conscient, responsable,
capable de vivre dans le respect de toute vie, en étant souverain de son monde
intérieur et conscients de sa reliance au tout.
La
source a créé cette planète école afin que chacun puisse grandir dans la
capacité d’aimer, par la connaissance intime de soi.
Dans cette reconnaissance
intime de soi et pacification interne, on apprend ce que sont le respect, l’unité,
le juste milieu, par la connexion à la source intérieure. C’est en cultivant
cette connexion qu’on manifeste les qualités divines, ou vertus des rayons, pas
à pas.
Nos
aspects divins, ceux qui collaborent avec la source, sont conscients des lois
universelles, de la raison d’être de l’expérience humaine et guident l’humain
dans son cheminement.
La
source étant omnisciente, omnipotente, omniprésente, il est difficile de s’imaginer
qu’elle puisse être bernée par sa création, par elle-même.
Par
simple logique, on peut supposer qu’elle sait exactement ce qui se passe
partout et les théories qui prétendent que les âmes sont prisonnières de la
matrice et devraient lutter contre de méchants extraterrestres oublient que
chacun est issu de la conscience pure.
Les termes de guerriers de la lumière,
de phares de lumières, de serviteurs de dieu ou du démon, sont issus des
programmes duels, de cette matrice qui selon mon point de vue, est un terrain d’expérimentation,
une école, une simulation, afin d’amener la source à habiter la densité.
La
densité est elle-même une création divine, tout comme le corps humain et tout
ce qui constitue l’être humain divin.
L’humain
a été placé sur cette école afin d’apprendre et de se souvenir de ses origines
divines tout en se libérant des illusions, des croyances, induites par l’idée de
séparation et l’ignorance de sa nature complète et véritable.
On
ne devient pas conscient de qui nous sommes en luttant contre nous-même,
contre les aspects de soi qu’on juge inadéquat, impur, en luttant contre les
autres, quels qu’ils soient, contre la ‘matrice’, ou le formatage né de l’ignorance, véhiculé par les gènes, l'éducation...
Cette matrice est une configuration, un contexte d’apprentissage qui se nourrit
de l’ignorance pour mieux révéler la vérité : plus c’est gros, plus on
peut voir l’illusion.
Savoir
qui on est par des visions est une approche expérimentale tout comme par le
fait d’être immergé dans des circonstances difficiles, confronté aux guerres,
aux injustices, aux égrégores formés par les humains tout au long de l’expérience.
Ces visions ne font pas des êtres qui les ont, des maitres, des êtres supérieurs
ou plus éveillés, plus divins que les autres.
La
planète est dotée d’une conscience et en tant qu’extension de la source, ou
autre forme de manifestation, elle joue le rôle de mère de nos corps physiques.
Sa conscience est reliée aux âmes qui s’incarnent et les guide, les soutient au
même titre que la conscience solaire, lunaire, les planètes de la galaxie mais
aussi les cellules du corps humains, les maladies, les égrégores…par le jeu de
contraste qu’offre la dualité.
Selon
mon expérience, incarner le divin en soi, c’est reconnaitre et manifester les
qualités de la source, l’amour et la lumière ou la reliance et l’intelligence.
Chaque
aspect de l’être est un outil de perception, d’expérience, de connaissance.
L’ego,
le corps physique et tous les aspects de la personnalité, sont des parts
viables de ce jeu de reconnaissance par effet miroir et par contraste.
La
dualité perçue depuis un esprit divisé ou inconscient de sa
multidimensionnalité, apparait comme conflictuelle, une situation qui demande
de choisir entre le bien et le mal, l’ombre et la lumière, l’amour ou la peur.
Bien
que ce contexte permette de faire des choix et de se positionner, tant qu’on
pense qu’il faut éliminer quoi que ce soit en nous même, on reste soumis aux conditionnements, identifié à l’ego qui se croit seul, isolé du reste, du tout.
L’individu
identifié à son ego seul va agir en conséquence, pensant qu’il est en danger,
et ça n’est pas parce qu’on devient conscient d’être issu de la source ou
divin, qu’on est forcément libéré des illusions, au contraire, tant qu’on n’a
pas pacifié tout ce que nous sommes, tant qu’on ne porte pas un regard
bienveillant sur soi et donc sur les autres, on est juste identifié à l’ego
spirituel, le soi ‘supérieur’.
Celui qui pense avoir une mission spécifique
pour sauver l’humanité qui se croit l’élu des dieux est encore agit par les
stratégies de survie.
Canaliser des êtres de lumière ne rend pas plus
intelligent que les autres, plus sage et plus apte à aimer toute vie. Bien
souvent ça rend arrogant, prétentieux, perché, déséquilibré et encore plus
identifié à la dualité.
Le
chemin qui mène à la source est un parcours délicat qui demande de l’attention,
de l’humilité et le sens des responsabilités s’acquiert pas à pas, afin de
trouver le juste milieu, la tempérance, l’harmonie.
Depuis
l’ego identifié à la dualité, qui veut être seulement lumière, la nature
apparait comme hostile, l’animalité de l’humain comme bestiale, sauvage, l’ombre
comme manipulatrice, l’inconscient comme maléfique.
Lorsqu’on
observe les choses depuis le centre de l’être, la nature est consciente,
intelligente et harmonieuse, l’animal est aussi conscient, intelligent,
connecté à l’âme de la terre, instinctif, intuitif et respectueux de son
environnement.
L’aspect sauvage de l’être montre son caractère spontané,
authentique, vivant.
L’ombre n’est autre que la lumière
polarisée et elle est un outil de connaissance, d’intégration de l’unité, un moyen de
trouver la lumière et d’harmoniser, d’unifier, d’équilibrer, de tempérer tous
les aspects de l’être.
Plus on va lutter contre cet "ombre", plus on la nourrit, plus on lui accorde notre attention et plus ça lui donne de l'ampleur et du pouvoir sur soi.
Il n'y a pas besoin d'être illuminé pour savoir qu'elle existe, il suffit de regarder le monde tel qu'il est, il suffit de se regarder en face, honnêtement, en profondeur, pour savoir que nous portons aussi des fréquences lourdes.
Et ce qui importe le plus, c'est de savoir que nous avons le choix de porter notre attention sur ce que nous voulons. Selon ce choix, on connaitra l'effet des énergies et on pourra choisir sa position. Soit dans un des deux pôles, soit au centre.
En ce sens l'ombre a sa place et la reconnaitre en soi, l'accepter, la considérer depuis le cente avec neutralité, ramène l'équilibre énergétique en soi, restaure l'intégrité.
L’inconscient gère les fonctions vitales du corps physique
et il est aussi un outil de révélation associé au divin en soi.
Il
nous montre la loi d’attraction, de résonance, l’aspect subtil de l’individu,
puis dans l’unité intérieure, la pacification des différents aspects,
dimensions, révèle des trésors cachés.
La matrice m'apparait comme l'ensemble des archétypes, modèles basiques de comportements humains basés sur l'idée de séparation d'avec la source, le tout.
C'est en quelque sorte, selon mon point de vue, l'expression des rayons configurés dans des modèles, des codes, des combinaisons définies par l'emplacement des planètes au moment de la naissance, planètes qui ont leur propre énergies, vibration...qui sont comme un contexte de travail permettant de cultiver les vertus des rayons ou expressions de la source.
Une manifestation dans la dualité de ces rayons qui sont perçus de façon polarisée depuis l'ego qui se croit séparé, isolé de la source et du reste. Cette perception permet d'en sentir et d'en expérimenter le spectre dans toute sa largeur, sa profondeur.
Tout ceci dans le but d'en connaitre la teneur par les conséquences, la loi de cause à effet. Et finalement de chercher le juste milieu, l'équilibre et l'harmonie.
L'âme engrange chaque expérience afin d'intégrer les vertus de ces rayons et ça forme une mélodie, une géométrie spécifique, une configuration unique émettant une vibration propre à cette combinaison d'énergies venant enrichir la mélodie de la source.
Les fausses notes sont rejouées jusqu'à ce qu'on trouve l'harmonie, la justesse de notre voix unique. Depuis le cœur, on perçoit cette mélodie et les fausses notes qui sont réajustées quand on amène les pensées émotions discordantes en cet espace de reconfiguration, d'harmonisation. Pour pouvoir exprimer notre mélodie spécifique, il nous faut porter les notes, les intégrer, apprendre à les jouer et dans la connexion à l'amour lumière en soi les faire accorder par le chef d'orchestre, afin que nous les interprétions au plus juste.
Vivre
en étant inconscient, en ne sachant pas que nous sommes toutes les dimensions,
tout ce qui est, en s’identifiant uniquement soit au corps physique, soit à l’ego,
soit aux pensées émotions, soit à la lumière, nous amène finalement à constater que nous sommes
incomplets, divisés et ça nous ramène à l’intérieur, face à nous-même.
Les
circonstances chaotiques de l’incarnation, le désespoir, les crises, nous
révèlent de façon subtile mais intime et profonde que nous ne sommes pas cela.
Quand on dit que nous sommes plus vastes que ce que l'on voit et croit, ça ne signifie pas que des aspects soient bon à jeter, c'est de la "matière-énergie" qui a besoin d'être purifiée, transformée, ajustée.
Chaque
être aspire à aimer, à être aimé, à communier, à fusionner mais tous ne le font
pas de la même façon. Cet élan amène à se tourner vers l'extérieur puis finalement vers soi-même. La façon dont les autres jouent leur mélodie enrichit l'ensemble.
Je
m’agace de voir que ceux qui prétendent aider l’humanité jouent le jeu de la
division, jouent sur les peurs, nourrissent les jeux de rôles, de victime, de
bourreau et de sauveur. Même si la conscience divine est intelligence pure, le
mental accède pas à pas à la connaissance, il est nécessaire qu’il intègre dans
l’expérience, ce qu’il perçoit afin d’ancrer dans la matière l’énergie de la
source. L’âme perçue comme une énergie inférieure à la conscience est encore
une illusion parce que la conscience sans l’expérience n’est pas complète, elle
est juste théoriquement consciente. Immobile, sans possibilité de s’expanser,
de se manifester.
C’est
comme si on pensait qu’on peut connaitre l’amour simplement en imaginant ce que
c’est. L’amour n’est pas une idée, un concept, c’est quelque chose de bien plus
vaste et complet.
Bon,
c’est l’heure d’amener cette colère au cœur parce que finalement, c’est encore
faire le jeu de la dualité, être dans l’illusion de la séparation, l’illusion
de croire que je sais mieux que les autres…ça n’est pas parce que selon ma
compréhension, ma foi, mon expérience, l’unité est la voie d’excellence, celle
qui conduit tout droit à la source que je doive l’imposer à quiconque ou en
faire une vérité universelle.
La vérité absolue n’est pas de ce monde même si
des aspects internes ou reliés à la conscience Une, la source, enfin un de ses
aspects plus proches de celle-ci, peuvent en percevoir quelques bribes. Ici-bas, elle est très subjective et c’est ce qui fait la richesse de l’expérience
humaine ; pouvoir explorer les réalités que la conscience projette et voir
depuis ce point de vue unique, manifester sa propre vérité dans la matière, les
pensées et les actes.
La diversité rassemblée révèle les points communs, fait
ressortir ce qui nous uni, et nous ramène au cœur de notre être.
Se
confronter aux points de vue extérieurs amène finalement à s’affirmer, à se
maintenir dans le positionnement choisi qui va amplifier la confiance en soi,
en sa guidance, en la source, en sa propre vision et donner le courage d’être
soi.
Ce
que je perçois comme une forme de manipulation vis à vis de "la masse" est
précisément ce que les personnes attirées par ces êtres, ont besoin de vivre
pour aller vers la conscience de soi, l’autonomisation, la liberté…Il y a autant de chemin que d'individus, autant de mélodies possibles qu'il y a de joueurs...même si la gamme nous semble limitée à quelques octaves, là encore, c'est un contexte, une configuration spécifique à notre planète à l'expérience.
Puis
ça me renvoie à ma propre façon de juger des aspects internes, d’incriminer ces
parts qui veulent contrôler, manipuler, qui sont impatientes, qui veulent changer
ce qui est de façon violente…et c’est toujours pour me ramener au centre, afin
de faire le ménage en moi, en laissant l’amour
lumière agir plutôt qu’en essayant de définir ce qui devrait être et comment ça
devrait se dérouler…à reprendre conscience du fait que rien n’est jamais
acquis, que la présence attentive à ce qui se vit à l’intérieur est nécessaire
à chaque instant, que c’est ce qui me permet d’être dans le cœur, d’apprendre à
maintenir la fréquence de paix, d’unité, d’harmonie, à l’intérieur.
De se
souvenir que l’extérieur me reflète ce que je porte intérieurement, en l’instant, que rien n’est
figé, définitif et en cela, constater l’amour de la source, sa patience, son
intelligence, la perfection du plan, de la création qui permet de reconnaitre et
d’accepter la diversité et de cultiver la tolérance.
C’est là aussi que je peux
voir la formidable expérience d’être un humain divin ou un divin humain qui se
découvre et se réalise, s’expanse et se contracte, en ces mouvements internes
et externes, en l’interaction, l’échange.
Finalement
ce qui ressort de cette expérience d’être confronté à une vision différente de
la sienne, premièrement c’est qu’elle ne l’est pas tant que ça.
Les
idées se rejoignent plus qu’elles ne s’opposent.
J’ai pu à travers ce miroir,
reconnaitre des schémas internes conflictuels, amplifier l’amour, la paix, l’unité
et prendre confiance en ma propre vision. Tout en sachant qu’elle varie au fil
du temps, que la connaissance est accessible mais infinie et insaisissable.
Bon
mes corps, merci de rester uni, d’agir pour le bien de l’ensemble et dans cette
paix intérieure de pouvoir créer le bien-être intérieur, source de
manifestation, d’abondance, de joie.
Merci
mon ego de te laisser guider en confiance par la source, merci à l’amour
lumière de la présence divine de déverser ses énergies, de s’activer en chaque
cellule.
D’accueillir en l’amour lumière, les aspects internes qui se sentent
exclus, jugés, mal aimés, apeurés.
Merci à la source père mère de me rappeler combien
je suis aimée, guidée, soutenue tout autant que les autres êtres sur cette
planète.
Merci
aux énergies de reliance et de clarté de me montrer la voie du juste milieu, du
cœur, à chaque instant.
‘L’ordre’
du jour est toujours le même, "on fait comme on le sent", selon l’élan de l’instant
qui jaillit de l’espace serein du cœur, dans l'unité intérieure ou selon le désir qui est tout simplement porté la joie d’être et de créer.
Je
vais peut-être commencer par allumer le poêle histoire d’être détendue
physiquement parce que bien qu’il fasse doux dehors, le temps humide recommence
à glacer l’appart.
Cette
situation avec le chauffage me renvoie à la nécessité de s’écouter, d’agir
selon l’instant sans tomber dans la routine parce que chaque instant est
nouveau, c’est une occasion de créer, de se laisser guider de l’intérieur, d’apprendre
à s’écouter, se faire confiance et de canaliser, concentrer, focaliser l’attention, l'énergie,
sur le présent, le centre.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr