J’ai
pioché ces quelques clefs avant-hier et j’ai suivi ces conseils qui sont venus
avec une telle synchronicité que j’ai totalement lâché la pression à propos du
blog, des publications et surtout les reproches que je me faisais à passer trop de temps dans le mental au détriment des besoins du corps physique, de la réalité du quotidien.
Une pression que j’exerçais sur moi-même et qui
nourrissait la peur et le manque.
Ce n’était pas totalement conscient mais bien
que j’aie déjà eu cette sensation d’obligation, ces clefs ont mis en évidence d’une
façon claire et logique cette tendance à nourrir les rôles du "triangle de Karpman" et la nécessité de lâcher prise.
On
se libère peu à peu des réflexes inconscients, toujours grâce à l’amour et la
lumière intérieurs, en les cultivant ; en prenant conscience de ce qui est
caché en nous et en ayant de la compassion pour soi-même, pour ce qu'on trouve dans les profondeurs de notre inconscient.
C’est
toujours le même processus qui est à l’œuvre dans la reconnaissance de soi, de
notre être véritable et des jeux de rôles, des masques que nous portons, qui se
révèlent simultanément lorsque c’est perçu avec les yeux du cœur.
Il est aussi
évident que nous jouons tous les rôles de ce triangle infernal qui nous empêchent
d’exprimer notre nature véritable, d’être dans la joie et de réaliser notre
plus beau potentiel.
Nous sommes tour à tout victime, puis bourreau et enfin
sauveur.
Il semble que ça tourne dans ce sens puisque lorsque nous sommes
enfant, nous dépendons complètement des autres, à l’adolescence nous commençons
à nous émanciper, à pouvoir agir selon nos valeurs personnelles, à faire des
choix puis à l’âge adulte, le fait d’être parent nous confère le pouvoir et l’autorité
sur des êtres innocents et dépendants de nous.
En général, nous n’en sommes pas
conscients mais la vie nous donne des occasions de le savoir et de choisir d’en
sortir.
Chacun
de ses rôles est un outil de connaissance de soi, un apprentissage de la vie, sur
le terrain, une occasion de s’éveiller à sa vraie nature et nous permet de
connaitre la palette émotionnelle ainsi que les conséquences de nos choix.
On
va savoir ce que sont la peur, la sensation d’indignité, d’impuissance, puis selon
ce que nous choisissons, soit de nous venger, de répéter les cycles en devenant
bourreau et sauveur, soit nous aurons l’occasion de devenir conscient de ce
cycle infernal et de tomber les masques.
Les moments où nous sommes en amour
avec la vie, avec les êtres, sont des occasions de changer, de prendre
conscience de la mascarade, mais très souvent ce sont les ruptures, les
séparations et les situations extrêmes qui nous permettrons de devenir
conscient.
Tant
que nous sommes amoureux, tant que notre vie semble nous combler, nous n’avons
pas de raison de nous interroger, de nous remettre en question puisque tout
baigne. Quand nous sommes heureux, nous vibrons sur une fréquence qui attire des
évènements agréables et vont nous permettre d’accumuler des souvenirs positifs,
nous construisons une bulle protectrice, un espace en notre cœur, notre
mémoire, qui sera bien utile dans les moments difficile.
La
vie est parfaite dans ce sens où les évènements heureux nous apprennent la
valeur de l’amour, de la paix, de la joie, des fréquences positives puis les
fréquences contraires nous montrent qu’il y a deux voies opposées menant à des
états d’être totalement différents.
Quand
tout semble aller pour le mieux, nous vivons une crise qui nous plonge dans les
profondeurs et c’est généralement dans ces moments qu’on touche notre lumière
intérieure et qu’on goûte la paix véritable qu’offre le lâcher prise.
On acquiert
alors une certaine sagesse qui va nous aider à relativiser les choses, à ne
plus dramatiser et même si on n’a aucune idée de la spiritualité, la vie se
charge de nous enseigner ses plus belles leçons, de révéler la lumière et l’amour
que nous sommes en vérité, en essence.
Les
épreuves, la maladie, un accident, la perte d’un emploi, d’un être cher, une
séparation un divorce, vont nous permettre de trouver les ressources en
nous-même afin de rebondir. C’est souvent quand on a perdu quelqu’un qu’on réalise à quel point on l’aimait, et dans le deuil qu’on prend
conscience de la valeur de l’amour, qu’on s’intéresse aux questions existentielles
et que le voile qui nous empêche de voir l’au-delà, est le plus fin.
La
maladie peut nous rapprocher de notre famille, nous amener à savoir ce qui est essentiel,
vital, à vivre de façon authentique et simple, à avoir des relations plus
profondes avec les êtres parce que nous prenons conscience de la valeur de la
vie et de l’amour. Chaque fois que nous sommes proches de la mort, nous prenons
conscience de la valeur de l’essentiel et nous pouvons avoir des expériences mystiques
qui vont bouleverser notre vie de façon lumineuse.
« Je veux que mon cancer arrête de grandir »-
Byron Katie
La
récurrence des situations désagréables nous demande de nous intérioriser, de nous
remettre en question et de lâcher prise. Lorsque nous le faisons, nous sommes
éclairés de l’intérieur et pouvons alors voir ce qui nous rend malheureux.
Les
prises de conscience nous permettrons de trouver des nouvelles solutions, de
développer notre être et de changer de comportement. C’est
très souvent quand on s’intéresse à notre monde intérieur, qu’on trouve des
livres, des gens, des infos qui nous ouvrent à l’être divin que nous sommes ou
nous poussent à vouloir nous connaitre intimement.
Si
on se tourne vers les institutions classiques pour trouver du secours, un
soutien, il y a de fortes chances pour qu’on reste enfermés dans les jeux de
rôles puisque la société est construite sur l’interdépendance de ces rôles.
Mais parfois, il faut aller au plus désagréable d’une expérience pour en sortir
véritablement, pour retrouver notre capacité de penser et d’agir selon nos vraies
valeurs, nos vérités intimes, notre être profond.
En ce sens un fort ego peut
être salvateur puisque l’audace, le goût de la liberté pourront s’exprimer avec
force et la détermination nécessaire à l’émancipation sera très salutaire.
Quand
on cesse de se juger soi-même ou les autres, la vision sur soi devient
plus empathique et on peut alors cesser de se martyriser. Parce que très souvent
quand on a été victime, on connait le poids de la souffrance, de la domination
qu’on ne veut surtout pas exercer sur autrui mais tant qu’on est dans le rejet
de soi, c’est pour soi-même qu’on va jouer le rôle de bourreau.
On va devenir
instinctivement le sauveur pour essayer de panser nos plaies en s’occupant des
autres, en prenant soin de ses enfants, de son conjoint, mais si on n’a pas
pardonné à ses bourreaux, on le deviendra pour nos proches en étant dans le
contrôle, en reproduisant d’une autre manière, cette domination dont nous avons
souffert.
La rupture ou le départ des enfants, nous mettra face à nous-même et
soit on retombera dans le rôle de victime en accusant les autres de notre
malheur, soit le lâcher prise, qui s’exprimera parfois dans une dépression,
nous obligera à prendre soin de nous-même, la noirceur ou la douleur extrêmes
nous forceront à choisir de vivre ou de mourir.
Puis
les événements traumatisants amènent souvent à se poser des questions existentielles,
à chercher et à trouver le sens de cette vie, à savoir qui nous sommes en
vérité.
Les infos qui circulent maintenant sur la toile peuvent aider en cela
mais ça peut aussi faire l’effet inverse, nous maintenir dans l’illusion et les
croyances limitantes.
Ces messages canalisés peuvent nous pousser à l’extrême
en nourrissant l’idée que nous sommes mieux que les autres, mieux que ceux sont
qu’on juge être "endormis".
Ils peuvent nourri l’ego spirituel et nous enfermer dans
le triangle de Karpman avec encore plus de virulence.
Soit qu’on veuille sauver
le monde, détruire les méchants ou endoctriner notre entourage.
Tant que nous
ne faisons pas l’expérience directe de l’amour lumière que nous sommes, on aura
besoin de convaincre les autres afin de nourrir sa propre foi.
On
va se gaver de lectures spirituelles jusqu’à l’indigestion et comme on tente d’accéder
à la lumière en soi en se focalisant sur cet aspect de l’être, par ces
lectures, en essayant de capter la lumière extérieure, on sera inévitablement
amené à déchanter.
Notre âme a tracé un chemin qui mène à elle, qui mène à la
lumière en soi, par l’amour inconditionnel vis-à-vis de soi-même.
Ce parcours
est sensé nous ouvrir le cœur et la conscience, afin de devenir ce que nous
sommes en vérité, des êtres complets, divins, libre, heureux et autonome,
capable d’aimer véritablement, de manifester leur essence depuis leur propre cœur.
De cultiver ces fréquences en son propre monde intérieur.
Ce texte de Caroline
Gauthier, partagée par une amie sur face de book, parle bien de ce que peut créer l’engouement pour les lectures
spirituelles, la recherche du divin à l’extérieur de soi.
« Elle
achetait des livres qui lui parlaient de spiritualité, d'unité, d'émotions
positives, de lumière et d'amour inconditionnel...
Elle essayait de toutes ses forces d'être parfaite, et de l'atteindre ce ciel que ces récits décrivaient !
Elle essayait de gommer ses ombres, pour atteindre cette lumière.
Elle essayait d'être joyeuse alors qu'elle était souvent triste.
Elle essayait d'être linéaire alors que tout en elle n'était que chaos et tsunami...
Elle essayait de toutes ses forces d'être parfaite, et de l'atteindre ce ciel que ces récits décrivaient !
Elle essayait de gommer ses ombres, pour atteindre cette lumière.
Elle essayait d'être joyeuse alors qu'elle était souvent triste.
Elle essayait d'être linéaire alors que tout en elle n'était que chaos et tsunami...
Elle essayait d'être calme alors qu'elle sentait la tempête.
Elle tentait de répondre à ce que ces sages écrivaient...
Elle tentait de répondre à ce que ces sages écrivaient...
Mais, plus elle
lisait, plus elle essayait ; et plus elle échouait .
Elle restait immuablement humaine et duale, avec ses émotions paradoxales...
Elle était l'inverse de tout ce qui était écrit...
Elle était l'inverse de tout ce qui était écrit...
Et s'écroulait donc accablée
et accroupie...
Pourquoi
donc n'était-elle pas parfaite comme tous ces gens qui savaient, qui étaient
des êtres illuminés et éveillés ?!
Épuisée, elle alla se coucher et se mit à rêver...
En songe, elle vit une grande salle : d'un côté des hommes cravatés et même certains sages ; de l'autre des musiciens, chanteurs et poètes délurés dans un vaste bordel coloré.
Épuisée, elle alla se coucher et se mit à rêver...
En songe, elle vit une grande salle : d'un côté des hommes cravatés et même certains sages ; de l'autre des musiciens, chanteurs et poètes délurés dans un vaste bordel coloré.
Les cravatés ne pouvant tolérer une telle pagaille
partirent sur le champ !
Et il ne restait dans cette salle que tous ces gens
étonnants !
Surprise au réveil elle comprit. Elle mit de côté tous ses livres, et décida de
vivre !
Elle accepta alors toute son humanité, ses sautes d'humeur et son cœur
parfois fermé...
Elle accepta toutes ses parts et sa dualité !
Elle accepta toutes ses parts et sa dualité !
Et grâce à cela, elle trouva
enfin son unité...
Son cœur s'ouvrit alors en corolle, car elle ne jouait plus aucun rôle.
Pour une fois elle s'aimait, même si rien n'était parfait...
Elle aimait même tout ce qu'elle avait tant cherché à masquer toutes ces années ...
Son cœur s'ouvrit alors en corolle, car elle ne jouait plus aucun rôle.
Pour une fois elle s'aimait, même si rien n'était parfait...
Elle aimait même tout ce qu'elle avait tant cherché à masquer toutes ces années ...
Elle arrêta donc de se faire violence, et entra dans sa propre danse...
Elle n'écouta plus les savants, mais son élan vibrant...
Elle devint une femme sauvage capable parfois d'être en rage...
Elle pouvait pleurer, car elle en connaissait la beauté.
Elle accepta sa nature de femme cyclique, et devint magnifique...
Elle comprit que tout ce qui vivait en elle était divin, et la lumière vint enfin !
Elle ne cherchait plus la perfection linéaire car elle sentit qu'elle était comme le mouvement de la Terre...
Elle dansait , chantait et riait maintenant de sa nature paradoxale et cyclique...
Et tout en elle était apaisé car il n'y avait plus besoin de chercher...
Juste sentir la brise des étoiles sur sa peau et écouter le cantique des oiseaux...
Elle devint une femme sauvage capable parfois d'être en rage...
Elle pouvait pleurer, car elle en connaissait la beauté.
Elle accepta sa nature de femme cyclique, et devint magnifique...
Elle comprit que tout ce qui vivait en elle était divin, et la lumière vint enfin !
Elle ne cherchait plus la perfection linéaire car elle sentit qu'elle était comme le mouvement de la Terre...
Elle dansait , chantait et riait maintenant de sa nature paradoxale et cyclique...
Et tout en elle était apaisé car il n'y avait plus besoin de chercher...
Juste sentir la brise des étoiles sur sa peau et écouter le cantique des oiseaux...
Elle était maintenant l'océan qui voyait ses vagues...
Elle était la conscience qui vivait ses émotions...
Elle était le divin qui vivait dans son corps humain.
Elle était l'espace infini qui vivait le temps fini.
Elle était le calme qui regardait ses tempêtes.
Elle était l'unité qui vivait sa dualité...
Tout en elle s'était réuni... Et elle vivait sa vie... »
Elle était la conscience qui vivait ses émotions...
Elle était le divin qui vivait dans son corps humain.
Elle était l'espace infini qui vivait le temps fini.
Elle était le calme qui regardait ses tempêtes.
Elle était l'unité qui vivait sa dualité...
Tout en elle s'était réuni... Et elle vivait sa vie... »
Caroline
Gauthier
Clef
709
« Ce
que nous vous demandons c’est d’avancer à votre rythme sur votre chemin
évolutif, de ne pas forcer la cadence, de faire en sorte que rien ne soit trop
pesant sur votre chemin d’évolution. Il n’y a qu’ainsi que vous pourrez faire
un bon travail ! Un travail fait avec culpabilité, avec le regret de ne
pas avancer assez vite, ne sera pas un bon travail. Un travail fait dans la
compréhension de ce que vous êtes, dans l’Amour que vous mettez dans votre
transformation, un travail fait avec l’écoute de votre âme et la conscience
totale de ce que vous devez rectifier en vous, sera totalement positif ».
Les rectifications sont à faire au niveau des croyances et dans la relation à soi, avant toutes choses! C'est tout naturellement que ça se manifestera dans la matière, dans les gestes.
Clef
56
« Le
vrai but de la spiritualité, bien que ce mot ne corresponde pas au chemin de sagesse
et d’Amour qui est vôtre et que nous vous enseignons, c’est de vivre la
Sagesse et l’Amour parmi tous ceux qui vous entourent.
Si telle ou telle personne n’est pas d’accord avec votre ressenti, avec vos pensées, vous n’avez pas à en tenir compte ; la seule chose dont vous deviez tenir compte c’est d’être en accord avec vous-mêmes et de ne pas être en dualité par rapport à votre choix.
Si telle ou telle personne n’est pas d’accord avec votre ressenti, avec vos pensées, vous n’avez pas à en tenir compte ; la seule chose dont vous deviez tenir compte c’est d’être en accord avec vous-mêmes et de ne pas être en dualité par rapport à votre choix.
Vous ne devez vous laisser influencer
par personne mais travailler essentiellement le discernement, ne pas vous
laisser entraîner par de belles paroles, de belles promesses non plus que par
des menaces quelles qu’elles puissent être.
Le chemin spirituel est principalement un chemin intérieur, il peut se vivre tout à fait en solitaire, nous ne voulons pas dire seuls, isolés de vos frères, mais il peut se vivre personnellement sans que votre entourage en soit conscient ».
Le chemin spirituel est principalement un chemin intérieur, il peut se vivre tout à fait en solitaire, nous ne voulons pas dire seuls, isolés de vos frères, mais il peut se vivre personnellement sans que votre entourage en soit conscient ».
Quand on cesse de vouloir convaincre ou changer les autres, on lâche le contrôle, le rôle de sauveur dont l'énergie viendra nourrir la compassion envers soi-même. On devient notre propre sauveur. Enfin c'est la conscience et l'amour qu'on portera sur nos propres blessures qui auront cet effet libérateur.
Clef
637
« Lâchez
prise complètement ! Maintenant il faut aller à l’essentiel, et
l’essentiel pour vous est ce que vous désirez devenir, c’est votre
comportement par rapport à votre vie au quotidien, par rapport à votre relation
avec les autres et avec tout ce qui vous entoure ».
L'amour vrai de soi et la responsabilité de son monde intérieur amène à oser se focaliser sur ses propres rêves, visions et à les manifester au monde sans peur et sans reproches.
Clef
208
« La générosité est une immense qualité de l’âme, et
elle peut s’appliquer à chaque acte de la vie. La générosité peut s’appliquer
dans les pensées, dans les paroles et dans les actes. Apprenez à être généreux
avec vous-même et avec les autres ! »
La générosité envers les autres qui est offerte pour
tenter de combler le manque d’amour en soi, c’est du calcul mental qui ne mène
qu’aux frustrations, aux déceptions.
C’est avant tout en soi qu’il est
nécessaire de développer la générosité, la compassion.
Si on a souffert d’injustice,
on aura beaucoup de mal à se pardonner parce qu’on porte beaucoup de
culpabilité.
J’ai un truc pour arriver à prendre l’habitude d’avoir de la
compassion pour soi, c’est de me demander comment je réagirais si quelqu’un
venait me confier ce dont il s’accuse.
A chaque fois, ça m’aide à avoir une
réelle compassion envers moi-même.
Et c’est mon goût pour la justice qui motive
cela parce qu’alors, je me dis qu’il serait injuste que je me condamne alors
que je trouve de la compassion pour l’autre.
Clef
470
« Nous
vous demandons avec insistance de mieux gérer toutes les pensées qui émanent de
vous.
Ayez
bien conscience de la puissance de vos pensées. Elles peuvent vous construire,
elles peuvent vous élever considérablement, elles peuvent également vous
anéantir ».
Quand
on a la foi, même si elle est minime, on peut commencer par ce focaliser sur
tout ce qui est positif dans sa vie, on peut convaincre le mental que nous
sommes des êtres d’amour et de lumière en se nourrissant de lecture spirituelles
puisque par la loi d’attraction les pensées positives se succéderont.
Mais
si on veut sentir réellement cet amour en soi, c’est en se l’offrant sans
compter, que ça sera possible. Le non jugement, le fait de cesser de s’accuser,
de s’en vouloir, de culpabiliser, libère cet amour avec force et quand on se
pardonne, quand on reconnait et qu’on accepte ses peurs, ses faiblesses, ses
défauts, on trouve la paix et la sagesse du cœur au travers de cette
compassion, cet amour inconditionnel, divin.
Clef
955
« Un
changement réel se fait tout seul au travers des expériences et aussi au
travers de l’Amour que vous avez pour vous et pour la vie. Aucun stage ne vous
permettra de vous transformer réellement ! Il peut certes vous faire
prendre conscience, mais il vous fait essentiellement prendre conscience au
niveau de l’intellect et du mental et non au niveau du cœur ! »
La
pensée est puissante et il est bon de penser positif mais si on occulte nos
ombres, elles nous serons montrées dans des situations désagréables et récurrentes
afin que nous puissions enfin nous abandonner à l’amour et trouver le juste
milieu qui est garant de notre bien-être, de notre élévation, de façon douce et
équilibrée.
Clef
770
« Offrez
tout votre Amour à ceux que vous désirez aider. Visualisez-les simplement
heureux, demandez que l’Énergie Amour aille où elle doit aller, et qu’elle les
aide d'une façon qui les fasse progresser. L’Amour que vous offrez peut
également permettre à leur conscience de s’éveiller d’une façon parfois très
importante ».
C’est
la meilleure façon de ne pas nourrir le rôle de sauveur parce qu’on a tendance
à penser qu’aider les autres demande surtout d’agir alors que ça n’est qu’en prenant
soin de soi, en amplifiant l’amour à l’intérieur qu’on peut leur offrir une
voie de sortie de leur problème, sans avoir à les convaincre.
Ce qui se fait au
niveau de l’âme, le pardon adressé à l'âme de l'autre, impact beaucoup plus parce qu’alors, on résilie les contrats,
on coupe les liens toxiques.
C’est
la même chose quand on est en conflit avec quelqu’un ou si une personne nous a
fait souffrir, il est bon de ne pas se focaliser sur cet être mais plutôt d’utiliser
l’effet miroir pour savoir ce qui a été éveillé en nous même afin de se
pardonner, en ayant de la compassion pour soi-même.
Ce dont ils parlent ici
permet de lâcher prise, vis-à-vis de l’autre, au niveau de l’âme et de cette
façon, on ne tombe pas dans la confusion.
Très souvent on pense que pour
pardonner l’autre, il faut avoir de l’amour envers lui.
Mais ça créé un conflit
interne parce qu’on ne peut pas occulter la haine, la souffrance qui sont en
nous.
Pardonner ne veut pas dire de se laisser encore manipuler en laissant l’autre
jouer le rôle de bourreau.
Le pardon à l’autre passe par une coupure nette, un
éloignement au niveau de la personnalité et en parallèle ça demande de se
centrer en son cœur afin d’amplifier l’amour en soi par le pardon à soi-même.
Tout
commence en soi et par conséquent c’est en changeant le regard sur soi-même que
le comportement s’ajuste par la compassion, l’abandon de tout jugement envers
soi.
C’est ce qui va permettre à l’autre de changer aussi d’attitude à notre
égard parce que lorsqu’on se respecte véritablement personne ne peut nous nuire.
Clefs
de sagesse trouvées sur le site de Monique Mathieu : http://ducielalaterre.org
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr