Un
nouveau cap est passé, celui de la confiance en soi étroitement et inextricablement
reliée à l’acceptation de Tout ce que nous sommes, portons, exprimons.
En la conscience que tout commence à l'intérieur et que l'extérieur est juste un miroir.
C’est le
chemin qui mène directement à l’être multidimensionnel, conscient et qui permet
de se défaire des conditionnements sans avoir à souffrir.
A chaque fois que
nous accueillons une pensée émotion, que nous l’offrons à la source, elle est
absorbée dans l’amour lumière et se transforme.
Il en est de même pour chacun
des corps, des aspects de l'être, parce que l’unité intérieure, l’unité tout court, c’est notre nature véritable,
l’essence de notre être.
En
faisant cela, on amplifie la vibration de l’amour en soi, en même temps on
apprend à reconnaitre ce qu’est l’amour, à re-connaitre, c’est un juste retour
aux sources, à ce que nous n’avons jamais cessé d’être.
Notre
âme ou notre conscience divine, le soi ou le christ intérieur, peu importe le
nom qu’on donne à cette essence, vibration, ne nous pousse pas à lutter, à agir
dans l’urgence mais au contraire à apprendre le respect de soi, le silence, l'écoute intérieure, le juste rythme, celui qui nous est propre.
Tout le monde
parle du respect de soi en insistant sur la nourriture, le fait de ne pas
fumer, de ne pas manger de la viande, de manger bio, de faire du sport, d’entretenir
son corps…
C’est voir les choses à l’envers puisque nous sommes avant toutes
choses, un esprit, une combinaison d’énergie, une vibration et la matière en est l’extension.
Agir d’abord sur la matière, croire qu'il faut faire, c’est encore nourrir la peur, les croyances et
accorder plus d’importance à la périphérie qu’au centre, à l'image qu'à l'être, à l'essence.
On
est attaché à tout un tas de croyances et si on les regarde de plus près, avec
sincérité ou par les yeux du cœur, on va voir qu’elles se fondent sur les
apparences, l’illusion, l’éphémère, l’opinion publique, l’inconscient collectif
et les désirs de ceux qui gouvernent.
Se fier à son propre cœur alors que tout
nous pousse à nous tourner vers l’extérieur, à douter de nous, à croire aux
pouvoirs de ceux qui ont juste plus de confiance en eux-mêmes, de culot, de capacité
à manipuler, à subjuguer, à mentir, à tricher, à ‘briller’…ça demande autant de
force, de courage que d’humilité.
Pour trouver son propre pouvoir, il faut
prendre la responsabilité de son monde, cesser de donner du poids, de la valeur
à ce qu’on entend des autres.
Le pouvoir des puissants de ce monde c’est juste
la capacité de jouer sur l’émotionnel, le doute de soi, le sentiment d’impuissance
et d’indignité.
Il
y a deux façons d’être puissant, soit en vampirisant les autres, en les
dominant, soit en revenant au centre de soi et en laissant la source intérieure
nous guider pas à pas.
Au
niveau interne, le pouvoir par la force, en rejetant l’ego, les pensées
émotions ‘négatives’, en se contrôlant, en se forgeant une image idéale qu’on
va tenter d’atteindre, c’est ni plus ni moins de la domination, de la prédation,
de la violence.
Ça engendre frustrations, colères, tristesse, perversion et on
reste enfermé dans nos peurs, nos croyances, coupé de l’amour divin intérieur.
On n’est coupé simplement parce qu’on croit l’être et qu’on nourrit cette
croyance par la division intérieure.
La
première étape, c’est de réaliser la paix en soi, de faire la paix avec tout ce
que nous sommes et tout ce qui nous traverse. D’arrêter de se juger, de s’incriminer,
de se diviser intérieurement. On le fait simplement en cassant ce réflexe de
rejet.
Même si c’est simple, ça demande de la persévérance parce que les
conditionnements sont profondément ancrés.
Mais à chaque fois qu’on agit de
cette façon, qu’on accepte ce qui est dans l’instant, la chimie interne change,
l’ordre divin s’installe peu à peu.
On ressent la paix et par la persévérance
en ce lâcher prise, cet abandon, on devient plus sûr de soi, de cette puissance
en notre centre.
On parle de cœur parce que c’est l’organe régulateur, celui
qui harmonise et permet de voir avec lucidité et bienveillance à la fois.
L’amour
tel qu’il est vécu entre humains n’est qu’un échantillon travesti de ce qu’est
véritablement cette combinaison d’énergies.
Comme
je concluais le texte d’hier, ici, dans ce monde, dans la société, Tout est
inversé. Les choses apparaissent dans la dualité de façons contraires à la
réalité divine.
On croit que la mort est la fin de la vie alors qu’elle est un cycle
de recommencement, de renouveau, de transformation.
On se fie à nos cinq sens pour
déterminer ce qui est réel mais tout est d’abord énergétique, vibratoire.
Nos
cinq sens, notre vision est un phénomène qui inverse la réalité. L’image est
reflétée par la rétine qui montre l’objet de notre attention à l’envers.
Ce
système est avant tout un outil de révélation parce que lorsqu’on prend conscience
du phénomène, du fait que l’extérieur, l’autre nous renvoie l’image de nos profondeurs,
ombre et lumière, on comprend que tout nous ramène en notre centre afin de
clarifier notre vision.
L’extérieur devient alors un moyen de reconnaissance de soi, de connexion au divin intérieur et
à ce titre est reconnu comme un associé, un partenaire plutôt que comme un ennemi.
C’est valable pour les pensées émotions tout comme pour les individus, les
situations, les infos qu’on perçoit des médias...
La
vie, les autres nous traitent exactement comme nous nous traitons nous-mêmes.
Devenir
son meilleur ami, se placer en observateur, révèle le créateur intérieur et on
voit que tout en nous participe à notre réalisation, par ses prises de conscience
qui nous redonne la vue, la compréhension de qui nous sommes en vérité et en totalité.
Tous
les moyens de révélations de l’ancien monde, les sciences occultes, les cartes,
les écrits religieux, l’astrologie, tout ce qui est considéré comme mystérieux
a été créé à partir d’une vision divisé de l’être, d’un sentiment d’impuissance,
de l’idée de séparation d’avec la source, sur l'association du pouvoir et de la dominance. Il fallait nourrir le mystère, la peur, la notion de secret pour subjuguer les ignorants...ça continue de fonctionner comme ça en général mais tout change...
Les notions de karma, de réincarnation
ont aussi été perçus comme des lois, des principes à appliquer sous peine d’être
banni, exclu de la source, de la vie.
Or nous sommes la vie, la source
elle-même.
Ce
qui est nouveau maintenant, c’est que nous savons et pouvons en faire l’expérience directe,
que nous n’avons jamais été séparé de la source, que nous sommes l’unité, la
puissance de vie, d’amour.
Ces
outils d’avant sont aussi efficace sinon moins que la technique du miroir.
Ils
nous projettent en dehors de nous même et nous donnons notre pouvoir, celui de savoir,
de l’intérieur, de connaitre, de reconnaitre.
Écouter le point de vue de quelqu’un pour savoir et s’y fier, adopter ses croyances c’est perdre sa capacité de penser, d’être,
de se reconnaitre.
Dans
l’acceptation de ce qui nous traverse, on apprend à se faire confiance, à mieux
distinguer la voix du cœur qui dit toujours "aime". "Aime sans douter, aime tout
ce que tu es, cesse de te juger, de te dénigrer, de t’invalider"."Aime et tu verras, tu sauras"
Bien
sûr ce que nous sommes en surface exprime comment nous vivons à l’intérieur et
naturellement si nous sommes en conflit avec nous même, nous aurons une vision
déformée de qui nous sommes. Une vision ternie par le manque d’acceptation de
soi.
Si
on pense que quelque chose en soi est inadéquate, on se verra de cette façon
parce que la lumière ne triche pas elle montre les choses telles que nous les
pensons, telles que nous croyons qu’elles sont.
La conscience créée la forme et
selon nos croyances, on portera l’attention sur ce qui leur donnera raison. C’est
un cercle vicieux dont on peut sortir en admettant l’idée que nous avons peut-être
tort de croire en ce que nous croyons.
Ça peut sembler contradictoire mais c’est une réalité que chacun peut expérimenter.
Quand on vibre dans la joie, la gratitude, on verra tout ce qui reflète cela,
on se souviendra des bonnes choses de notre vie, on verra la beauté qui nous
entoure, on aura un sourire sur les lèvres et les gens qu’on croisera nous
souriront aussi.
Ça peut sembler peu de choses mais ce qui compte ça ne sont
pas les faits, l’extérieur, mais ce que ça montre, le processus de la pensée,
le pouvoir de la focalisation.
On
peut voir aussi que si on est dans la peur, tout ce qui nous effraie va nous
sauter à la figure. En ce moment même, le feu dans le poêle s’emballe alors j’offre
la peur de la puissance de l’être divin intérieur, à mon cœur et la sent se
dissiper puis s'envoler.
Du
coup la flamme diminue et je constate que c’est en continuant d’offrir cette
peur à l’amour lumière en moi, que je comprends où se situe la puissance de
cocréation.
Je sais sans douter que tout ce que j’amène et offre à la puissance
de l’amour lumière intérieur est transmuté naturellement. Je comprends que ça n’est
pas ma pensée qui créé mais la vibration que j'émane dans l’instant qui me
reflète ce que je suis en train de croire.
Je saisi que la puissance est en moi
et que la seule chose à faire, c’est de la laisser faire.
Le fait de vivre ce
retour au cœur amplifie la confiance et je sais alors que j’ai juste à être
attentive à ce qui se manifeste en moi, à l’offrir, à ne pas m’y attacher pour que l’ordre divin s’installe.
Je
sais que je suis la puissance mais ça n’est pas moi qui l’active, je la laisse
agir.
Le pouvoir du verbe est un moyen de relier les mondes, de manifester de l’amour
pour les aspects de l’être, de reconnaitre cette unité intérieure, de vouloir
la voir, la vivre, la ressentir.
On ne commande pas la matière, on l’apprivoise,
on apprend à voir ce qui est avec les yeux de l’amour et on peut constater que
notre vibration la modèle.
Notre
volonté dépourvue d’amour nous renverra une image, une situation équivalente.
Lorsque la volonté c’est d’aimer, d’être soi, d’agir à partir du cœur, de
confier au cœur tout ce qui semble être un obstacle, la manifestation est relative
à ce désir.
Ce qui est troublant, c’est de voir que lorsqu’on appelle la
lumière à se manifester, elle nous montre nos ombres en premier, simplement
parce qu’elle montre ce qui est en vérité, dans l’instant.
Parce qu’en général,
on demande cela quand quelque chose ne va pas, quand on est mal, dans la peur,
la colère, la tristesse, la division intérieure.
C’est
encore la conséquence de la confusion interne, l’effet de la dualité qui est un
outil de connaissance et pas la vérité.
Quand
on se place en son cœur, simplement comme le ferait un enfant, sans juger, sans
espérer voir quelque chose de sublime mais en étant convaincu de l’amour du
divin pour ce que nous sommes et qu’on demande à la source de se manifester, on
va sentir cet amour. Il sera perçu de façon subtile par des sensations de paix, de douceur puis va augmenter en intensité à mesure que nous effectuons ce retour cette reconnaissance que nous agissons depuis cet espace serein.
Quand on est au début du voyage, de ce retour au centre, à
l’être véritable, les choses ne sont pas très nettes, elles sont à l’image du
trouble interne, du fait que nous pensons être séparé de la source, que nous
sommes encore identifié aux croyances, aux peurs, à l’image.
C’est là que l’amour,
la tendresse envers ces ‘défauts’, ces aspects internes refoulés, jugés
indésirables, le désir d’unité, le fait de demander à la source d’harmoniser
tout ce que nous sommes, va peu à peu changer notre vision des choses.
Et comme
notre vision change, notre vibration change, notre monde intérieur et extérieur
changent.
Une
fois que la confiance est là, tout s’accélère et on entre dans le monde magique
de l’être unifié où plus rien n’est perçu comme mauvais. Comme on ne rejette
plus rien de ce que nous sommes la paix se manifeste continuellement.
Dès
qu’il y a un signe de disharmonie, on revient juste au centre en ayant la foi
que tout est parfait, que nous ne percevons qu’une infime part de la vérité et
que nous saurons en temps voulu le pourquoi du comment.
Puis petit à petit, on
se fout du pourquoi, on a juste confiance.
Là, ça devient fantastique
parce qu’on sait qu’il n’y a rien à faire mais juste à être et laisser faire.
Le
mental et l’ego ont besoin de preuves et c’est bien légitime mais si on ne les
rejette pas, si on les considère comme des aspects viables et important dans
cette existence, on va voir leur pertinence, l’amour inconditionnel qui les
motive à vouloir nous surprotéger.
On va comprendre qu’il donne toujours le
meilleur d’eux-mêmes et ce constat amplifie le rayonnement d’amour et de
lumière.
On
les percevra alors comme des compagnons de voyage, des partenaires, des outils
magnifiques de cocréation, de réalisation et d’interaction, au même titre que
le corps physique. Ce corps qui nous permet de sentir, de ressentir, de goûter,
de faire des expériences et de pénétrer différents mondes subtils, sa
conscience éclairée, sa capacité de régénération, sont intelligence et son
autonomie nous sont révélés amplifiant encore plus l’amour en soi, entre tout
ce que nous sommes.
Le
dialogue avec soi, avec ses corps est un formidable outil de reconnaissance et
l’écriture un outil de révélation, de guidance qui lorsqu’elle est spontanée
est perçue comme l’expression du divin intérieure, des guides, de l’âme. Elle
nous révèle à nous-même de façon intime et profonde, sans fard ni faux
semblants.
Quand
on ne juge plus rien en soi, on voit la perfection de tous ces outils à notre
disposition, ces outils de révélations, de cocréation, de manifestation de la
source, du vivant, de connexion à tout ce que nous sommes et aux autres.
Ils
sont avant tout des moyens de se reconnaitre et de recréer du lien, de manifester
notre essence par cet accueil et ce dialogue intime. Quand ils sont unis par
cet amour inconditionnel, la puissance et la tendresse marchent main dans la
main.
On
se demande comment unifier le masculin et le féminin intérieurs, et comme
chaque aspects de l’être est plus ou moins polarisé, le désir d’unité suffit à
restaurer l’équilibre. L’enfant en nous a la faculté de les réconcilier parce
qu’il représente l’énergie de la renaissance, de la croissance, de l’évolution
naturelle, du désir, du plaisir, du jeu, de l’émerveillement, en toute
authenticité, en toute transparence et en toute innocence.
Ces trois sortes d’énergies
se complètent à merveille lorsqu’on laisse la source absorber nos croyances à
leur sujet.
Quand l’envie de jouer se manifeste, c’est parce qu’il y a en nous
de la rigidité, une contraction, un blocage, nous sommes pris dans la gravité,
le drame, le jugement.
Suivre l’élan du moment sans juger, sans douter et sans
attendre un résultat spécifique, en se positionnant depuis le cœur, juste pour
voir, pour savoir, restaure l’ordre, l’équilibre, l’harmonie et la confiance.
Il y a deux jours, je n’avais envie de rien, je n’arrivais à rien alors j’ai
accepté cela, j’ai lâché prise sur les attentes, lâché la volonté qui bien
souvent est une forme de résistance, un besoin de contrôle.
Je me suis laissée
vivre, être et bien que j’aie sentie des émotions de basses vibrations, j’ai
laissé faire en me contentant de ramener tout dans l’amour lumière intérieurs. Comme je n'ai pas opposé de résistance et que j'ai suivi la guidance, j'ai senti que des libérations s'effectuaient par le fait d'être en paix malgré tout.
Savoir
que tout en soi est régit par la source, le divin et s’abandonner à ce qui est,
en toute confiance suffit à être en paix, en joie et à élever la vibration.
Il en résulte un sentiment de liberté, de puissance, et des élans de créativité qui épanouissent, réjouissent l'être tout entier.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr