dimanche 17 janvier 2016

« Il est où le libre arbitre en fin de compte ? »






Pour faire suite au message des guides de l'unité reçu par Daniel Desjardins, publié tout à l’heure, j’ai envie de développer à propos de la loi d’attraction, de manifestation, de création délibérée, ces lois universelles qui ont été appréhendées depuis l’ego convaincu d’être seul,  isolé, séparé de la source et qui fonctionnait selon des stratégies de domination, de séduction, basées sur la survie.   
Tant qu’il reste attaché à ce mode de fonctionnement régit par des systèmes inconscients de survie basés sur la peur et l’ignorance des lois qui régissent la vie, à savoir la paix, l’harmonie, l’unité, il ne peut pas comprendre ni intégrer les fréquences de la source.

Nous allons devoir cultiver la relation avec le divin intérieur, sur un plan vertical, en notre être, afin de pouvoir reconnaitre et vivre selon ses lois, sur ces fréquences, de façon simultanée sur le plan horizontal, dans la densité, dans la relation aux aspects internes et la relation aux autres. 
Mais pour cela, il faudra se laisser guider par le cœur, l’amour lumière intérieurs afin d’élever notre taux vibratoire à "hauteur" de celui de la source Une.

Pour que notre vie s’écoule facilement et sans souffrances, il nous faut apprendre à faire confiance à l’être multidimensionnel que nous sommes et à la vie. 
Caler notre volonté sur celle de la source intérieure…

Il est vrai que par l’effet contraste, les situations difficiles dans notre vie nous révèlent la puissance de la paix, de l’amour, la présence de la source en soi, lorsqu’on s’y abandonne.


Plus ça va et plus je me dis que nous créons inconsciemment, selon nos vibrations du moment, tout ce que nous vivons et que cet inconscient est téléguidé par notre soi, qu’ils sont complices dans ces mises en scènes appelées à nous ancrer dans la foi, la présence, le silence, à nous faire lâcher nos attentes, nos illusions.

Il s’agit de devenir de plus en plus conscient de ce que sont les fréquences de la source de toute vie, de goûter cet état d’être de paix intérieure pour apprendre à faire confiance à la source et savoir appréhender notre vie quotidienne depuis cet espace serein, dans la joie, l’harmonie et la fluidité.

On se créé inconsciemment et vibratoirement, ces situations, ces rencontres, afin de nous faire évoluer en conscience, en sagesse, en capacité d’aimer, donc de lâcher prise, d’accepter ce qui est dans l’instant, d’être compatissant avant tout envers soi-même afin de vibrer sur les fréquences de la source, du divin intérieur qui nous guide alors de façon douce et joyeuse.

Suivre notre cœur, notre intuition, pour élever notre fréquence vibratoire afin de reconnaitre qui nous sommes en vérité et en totalité, des êtres humains avec des limites apparentes et des êtres divins éternels et illimités.

La notion de libre arbitre se réduit à mesure qu’on comprend que la seule façon de vivre libre, heureux et épanouit, c’est de faire totalement confiance à ces aspects divins et humains en harmonie, et pour cela, il faut abandonner tous nos jugements, nos à priori, les croyances invalidantes basées sur l’idée de séparation et de division.  

Parce que si on observe ce qui nous fait souffrir ça n’est pas précisément la situation qu’on nomme douloureuse mais plus notre résistance à cela.
Notre difficulté à accepter ce qui est, créé cette résistance qui amène à souffrir.

Il est clair que pour lâcher la peur de la mort, il nous faut vivre un deuil. 
C’est une des situations que tout être rencontre en cette vie et c’est souvent là qu’on s’ouvre à l’espace serein intérieur parce qu’on n’a plus d’autres choix, on ne sait plus à quoi s’accrocher alors on lâche.

Les situations dramatiques ou extrêmes visent à nous faire sentir le poids de la dualité et à chercher le centre, la paix.
Quand on est face à la peur et qu’on s’abandonne en toute confiance à la source, on peut sentir l’amour  en soi qui se traduit par la paix retrouvée, la tendresse envers soi, puis la joie. On va peu à peu gagner en confiance dans ce processus alchimique interne.

Plus on va faire confiance à la source, à la vie et à tout ce que nous sommes et plus notre vie va devenir fluide, on rencontrera moins de résistance, on apprendra à revenir au centre, au cœur et de cette façon, étant sur des fréquences élevées on n’aura plus besoin de choc pour faire ce retour en soi.
Puis une fois qu’on a validé la foi en cette présence intérieure bienveillante, compris la valeur des énergies, appris à ressentir comment nous sommes à l’intérieur, on percevra une disharmonie, un trouble, une tension avant que ça se manifeste dans la matière.

Nous apprenons ainsi la maitrise, la confiance, la tendresse envers soi et la vie. Nous sommes alors en mesure de vivre en harmonie et en paix avec les autres, avec toute vie parce qu’en nous-même, le royaume des cieux est descendu, parce que nous agissons en notre âme et conscience, sous la guidance du divin intérieur.

Nous apprenons par les situations récurrentes et dramatiques de notre vie, ce que sont les lois universelles de résonance, d’attraction et de l’amour. 
Et là nous commençons à appréhender ces lois depuis une vision encore très égotique, duelle, un amour de soi très conditionné et l’habitude d’agir en contrôlant, en luttant, en résistant à ce qui est.

Tout le travail d’alchimie intérieur, de retour au cœur va épurer nos corps subtils, calmer notre ego, en intégrant la loi de l’amour inconditionnel, universel, en apprenant à nous délester des croyances illusoires, à propos de l’amour et surtout en l’appliquant à soi-même.
C’est là qu’on peut dire que nous cocréons en conscience, délibérément, parce que nous choisissons de faire confiance à la source, de nous laisser porter par la vie, sans jugement, sans résistance. 




Le libre arbitre est donc "limité" si nous faisons uniquement le choix de ne plus résister à la vie mais comme on sait que le divin qui "tire les ficelles", c’est Qui nous sommes en vérité, il n’y a pas de frustration. Et surtout le fait de pouvoir être en paix à l'intérieur alors que l'extérieur est chaotique nous révèle le sens de la véritable liberté en même temps que l'assurance de la bienveillance de ce guide intérieur.
Si nous sommes frustrés, c’est que nous devons encore apprendre à faire confiance, à lâcher les attentes. Ces attentes qui sont des illusions elles-mêmes révélatrices de notre incompréhension.
Maintenant, je me contente de laisser le divin intérieur gérer les troubles internes, de trouver la paix en moi, avant d’agir, de détecter une tension pour m’abandonner à la source intérieure et suivre en confiance, l’élan qui en découle. 

C'est magique de pouvoir observer le changement en soi; de la peur à la paix, de la raideur à la relaxation. Puis les idées qui viennent pour gérer le quotidien de façon ludique, créative, révèlent aussi la bienveillance du mental, de l'ego apaisé et de ce qu'il peut produire, émettre lorsqu'il est uni, associé à l'intuition. 
L'ordre divin est rétablit; d'abord la paix, puis l'idée inspirée qui amène le geste cohérent, efficace mais léger et joyeux, dans cet alignement, corps âme, esprit. 
Léger et joyeux parce qu'il n'y a pas d'attachement excessif au résultat puisque c'est la vibration, l'énergie qui porte et guide l'action qui compte.

Quand j’appelle les corps à s’unir, c’est une façon de lâcher le contrôle ou la croyance que je peux contrôler quelque chose, un appel à la source à rétablir la paix et l'harmonie intérieures, un positionnement d’ouverture qui me permet de suivre la guidance interne, l’impulsion de vie générée depuis cette conscience de l’unité, de la paix, en toute confiance.

Avec du recul, je me dis que ce que je sentais à propos de la loi d’attraction, de manifestation, dans la façon dont elle était abordée sur les sites de développement personnel et spirituel, c’était l’arrogance de croire que la personnalité pouvait créer en visualisant, simplement par la volonté de l’ego.

Nous avons le pouvoir de choisir de croire en l’amour plutôt qu’en la peur, en la paix plutôt qu’en la lutte, en l’harmonie plutôt qu’en nos jugements arbitraires et lorsqu’on fait ces choix, on constate que c’est notre conscience qui se situe au-delà de la dualité qui agit, nous guide, nous porte, rendant le parcours beaucoup plus fluide, joyeux, parce qu’imprévisible, créatif, et en mouvement.

Mais cette fois-ci, nous ne sommes plus ballotés au gré de nos pensées émotions, nous glissons sur le courant de la vie, sans chercher à la commander, à la contrôler. 
Nous agissons librement, sans contraintes, sans peurs, dans le respect de toute vie et nous réjouissons de ce que la vie nous réserve parce qu’on lui fait confiance. 

Dans tout ce parcours, nous avons appris à reconnaitre la voix de notre cœur et à le suivre sans douter.  
Comme nous avons lâché les croyances relatives au manque d’amour de soi, à la nécessité de lutter, nous entrons dans un courant où la vie va littéralement nous choyer parce qu’elle est bienveillante par nature. Parce que la vie est régie par ce mouvement évolutif, cette croissance, cette expansion, cette transformation permanente. 
Il suffit de voir la nature pour reconnaitre les lois du vivant, de l’harmonie.

La phase la plus difficile c’est celle qui consiste à faire confiance à son cœur plutôt que d’écouter nos pensées générées par la peur, le doute et l’ignorance mais même ça, au bout d’un moment, ça nous amène à lâcher prise, à cesser de lutter contre nous-même, contre notre ego, notre mental, à cesser d’opposer la peur à l’amour. 

On finit par comprendre que la paix est nécessaire et qu’elle demande de lâcher la notion de bien et de mal, et quand on ne juge plus, qu’on ne s’oppose plus à nos pensées, qui au passage agissent selon des systèmes de survie, un autre niveau de paix est intégré. 
Cette paix maintenue en soi, attire des situations, des personnes, qui sont en harmonie avec ces fréquences.
Je me rends compte aussi que je porte tout cela en moi depuis ma naissance et que c’est ce qui a déterminé chacun de mes choix. Cette connaissance a toujours été là et c’est seulement parce qu’elle ne trouvait pas écho avec l’extérieur que j’étais perdue, troublée, que je pensais manquer de quelque chose. 
D’un certain côté, c’était vrai puisque je ne pouvais pas sentir l’amour dans le comportement de mon entourage. J’ai cru alors que je ne méritais pas d’être aimée mais comme quelque chose en moi disait que c’était faux, il s’en est suivi une lutte manifestée d’abord à l’extérieur puis finalement à l’intérieur puisque par ce comportement de résistance à la vie, à la société, je vibrais dans ces énergies de dualité, de conflit, d’autodestruction, de rejet et de déni de mes propres souffrances.

Tout ce parcours m’a tout de même révélé que tout ce que je cherchais n’était pas à l’extérieur. J’ai pu affirmer mes choix, mes préférences même si ça demandait de se blinder vis-à-vis des émotions, des autres.
Pour cette raison le seul désir de vivre dans la paix, l’unité intérieures m’a fait changer de fréquence vibratoire parce que peu à peu, mon regard sur moi-même a changé. 
J’ai commencé à me fier plus à mon cœur, mon intuition comme depuis l’enfance mais cette fois-ci, sans rejeter ou nier les émotions "négatives".

Le fait de cultiver l’amour en soi simplement en cessant de se juger, de se critiquer, de rejeter des aspects intérieur a suffit à changer ma fréquence et donc ma vision.
Je n’ai plus besoin de cogiter pendant des heures, de peser le pour et le contre pour lâcher prise, pour faire confiance à l’amour et cesser d’accuser l’ego ou les énergies lourdes de me pourrir la vie. 
 
Quand je sens ces énergies, je ne lutte plus en me demandant d’où elles viennent parce que je sais que si elles se manifestent, la seule chose à faire, c’est de respirer calmement afin de retrouver la détente, la paix intérieure. 
Le mental ou la raison n’a plus besoin d’intervenir dans ce retour au cœur parce que lorsqu’on cesse de l’accuser d’être « inférieur », de vouloir nous empêcher d’atteindre l’extase ou même la joie, comme il n’est plus perçu en ennemi, la sensation d’opposition n’apparait plus.

C’est le système intérieur de prédation qui nous fait croire qu’il faut éliminer ce qui ne nous convient pas, ce qui apparait comme un ennemi, un danger, c’est juste l’instinct de survie qui déclenche cela. 
Sachant que ce sont de systèmes, des mécanismes réflex, on se facilite considérablement la vie en arrêtant de croire qu’on est manipulé par des forces occultes. 




Même si les énergies créent des égrégores, soit sombres, soit lumineux, en étant conscient et en voulant vivre dans l’unité, l’harmonie, ces systèmes se désactivent petit à petit. 
Il suffit de ne pas les nourrir en focalisant nos pensées sur l’amour et le désir d’unité. 

Mais ça n’est pas non plus en forçant qu’on réalise cela, c’est en s’abandonnant à l’amour lumière en soi ; en cessant de réfléchir si nous faisons ou non le bon choix.

Et en ce sens toutes les fois où nous avons choisi de croire en l’amour plutôt qu’en la peur, nous avons préparé le terrain, amené plus de confiance dans le contact avec la source, la reconnaissance de la puissance de l’amour lumière intérieurs.

L’amour a créé un espace de recueillement, révélé la paix du cœur et affermit la foi en la source. Et la lumière, le fait de prendre du recul sur les situations, les pensées émotions conflictuelles a révélé l’être divin, l’observateur neutre et bienveillant que nous sommes aussi.

Lorsque nous nous sommes écartés de la source pour plonger dans la densité, nous avions la connaissance, un regard lucide sur les choses mais il nous fallait relier l’amour à la conscience, associer l'esprit et le corps. 
Et c’est par l’expérience dans la dualité que nous avons pu expérimenter les différents états d’être, de conscience et d’amour. 
Retrouver le foyer de nos origines, c’est vivre dans l’unité intérieure, manifester les qualités de la source père mère.

Le contexte actuel qui résulte du cheminement de l’humanité se croyant séparé de la source arrive à son terme puisque nous sommes au bord de l’autodestruction. Une situation extrême qui ramène chacun au cœur de son être. 
D’abord en rejetant l’ombre puis comme la paix ne vient pas dans ces conditions, au contraire, plus on cherche à amplifier la lumière en soi en niant l’ombre et plus cette dernière est révélée en force, on comprend alors que la paix vient dans l’unité.

La connaissance de la loi d’attraction a poussé encore plus les gens à rejeter leur ombre et ainsi à la nourrir. 
L’ego a saisi cela en croyant qu’il aurait, du pouvoir sur la vie même, sur la nature, sur sa propre nature humaine. 
Il a cru pouvoir maitriser l’énergie de vie en la contraignant, manifester ses désirs alors même qu’il ne reconnaissait pas ceux-ci. 
Il pense que pour être aimé, il lui faut être glorifié par l’extérieur alors que c’est en cultivant l’amour en soi que cette vibration se ressent et se développe. 

Tant qu’il croit que le pouvoir rime avec domination, il ne peut accéder à la vibration de l’amour lumière intérieurs autrement que par l’épreuve, la contradiction, être contre carré dans ses plans.
Et en cela on peut reconnaitre la sagesse de la source parce que l’ego dépourvu d’amour créé le chaos. 
Tout est fait pour nous amener à reconnaitre et à vibrer l’harmonie intérieure, les fréquences de la source de toute vie. 

Si nous sommes à ce point chahutés, c’est le signe que la source veut nous éveiller à notre nature véritable et à la connaissance pure de ce que sont l’amour et la lumière. 
Le temps de la reconnaissance et de l’éveil à l’unité en soi est venu. 
Le monde aussi nous renvoie cette nécessité. 

Bon, je crois que je vais encore me confronter au poêle mais cette fois-ci, en scannant d’abord les crispations histoire de lâcher les peurs, de les reconnaitre et de les offrir à la source. 
Je m’accommode relativement bien de cette température entre 14 et 16° et d’ailleurs, c’est une occasion d’écouter encore plus mon corps, de penser à me détendre intérieurement, à m’activer pour trouver la chaleur corporelle. 
Une façon de mieux reconnaitre mes besoins véritables et le pouvoir qui réside dans la paix et l’harmonie, l’énergie qui se dégage de cet état d’être. 
Ça m’oblige à me connecter à la terre, à plonger mes racines en son magma pour puiser l’énergie de vie, la chaleur, l’énergie de créativité. 
Cette situation demande de développer l’écoute intérieure, l’imagination, la créativité pour répondre aux besoins de base du corps physique et je constate une fois de plus que le besoin primordial, c’est l’amour, la libre circulation de cette énergie qui harmonise tout ce que je suis. 




La connexion à la source n’est plus réalisée par l’identification à la victime intérieure, en se plaignant ou en ayant l’impression d’être manipulée par le divin, les entités, les égrégores. En cela, j’expérimente le pouvoir de l’unité qui ne créé plus d’attraction avec les énergies lourdes extérieures. 
Une forme d’individualisation dans l’unité intérieure, de reliance avec la source, avec toute vie, à partir du cœur où il n’y a ni besoin de se méfier ou d’attendre quoi que ce soit de l’extérieur.
La vraie liberté, celle qui nait de l’intérieur et permet d’aller vers les autres sans masque, sans peur et sans attentes. 

Là encore, c’est quelque chose qui se réalise selon le timing divin et plus on prend conscience de la présence en soi de cette force ou puissance vivante, plus le sens du libre arbitre est relativisé. 
Il se situe dans le fait de lâcher prise ou de résister et selon ce choix, on va plus ou moins être bien dans sa peau, dans sa tête et dans son cœur.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr