Pour faire suite au message des guides de l'unité
reçu par Daniel Desjardins, publié tout à l’heure, j’ai envie de développer à propos
de la loi d’attraction, de manifestation, de création délibérée, ces lois universelles qui ont été appréhendées
depuis l’ego convaincu d’être seul, isolé, séparé de la source et qui fonctionnait selon des stratégies de domination, de séduction, basées sur la survie.
Tant qu’il reste attaché à ce mode de fonctionnement
régit par des systèmes inconscients de survie basés sur la peur et l’ignorance
des lois qui régissent la vie, à savoir la paix, l’harmonie, l’unité, il ne
peut pas comprendre ni intégrer les fréquences de la source.
Nous allons devoir cultiver la relation avec le divin
intérieur, sur un plan vertical, en notre être, afin de pouvoir reconnaitre et vivre selon ses
lois, sur ces fréquences, de façon simultanée sur le plan horizontal, dans
la densité, dans la relation aux aspects internes et la relation aux autres.
Mais pour cela, il faudra se laisser
guider par le cœur, l’amour lumière intérieurs afin d’élever notre taux
vibratoire à "hauteur" de celui de la source Une.
Pour que notre vie s’écoule facilement et sans
souffrances, il nous faut apprendre à faire confiance à l’être multidimensionnel
que nous sommes et à la vie.
Caler notre volonté sur celle de la source
intérieure…
Il est vrai que par l’effet contraste, les situations
difficiles dans notre vie nous révèlent la puissance de la paix, de l’amour, la
présence de la source en soi, lorsqu’on s’y abandonne.
Plus ça va et plus je me dis que nous créons inconsciemment,
selon nos vibrations du moment, tout ce que nous vivons et que cet inconscient
est téléguidé par notre soi, qu’ils sont complices dans ces mises en scènes
appelées à nous ancrer dans la foi, la présence, le silence, à nous faire
lâcher nos attentes, nos illusions.
Il s’agit de devenir de plus en plus conscient de
ce que sont les fréquences de la source de toute vie, de goûter cet état d’être
de paix intérieure pour apprendre à faire confiance à la source et savoir appréhender
notre vie quotidienne depuis cet espace serein, dans la joie, l’harmonie et la
fluidité.
On se créé inconsciemment et vibratoirement, ces
situations, ces rencontres, afin de nous faire évoluer en conscience, en sagesse,
en capacité d’aimer, donc de lâcher prise, d’accepter ce qui est dans l’instant,
d’être compatissant avant tout envers soi-même afin de vibrer sur les
fréquences de la source, du divin intérieur qui nous guide alors de façon douce
et joyeuse.
Suivre notre cœur, notre intuition, pour élever notre
fréquence vibratoire afin de reconnaitre qui nous sommes en vérité et en
totalité, des êtres humains avec des limites apparentes et des êtres divins
éternels et illimités.
La notion de libre arbitre se réduit à mesure qu’on
comprend que la seule façon de vivre libre, heureux et épanouit, c’est de faire
totalement confiance à ces aspects divins et humains en harmonie, et pour cela,
il faut abandonner tous nos jugements, nos à priori, les croyances invalidantes
basées sur l’idée de séparation et de division.
Parce que si on observe ce qui nous fait souffrir
ça n’est pas précisément la situation qu’on nomme douloureuse mais plus notre
résistance à cela.
Notre difficulté à accepter ce qui est, créé cette résistance
qui amène à souffrir.
Il est clair que pour lâcher la peur de la mort, il
nous faut vivre un deuil.
C’est une des situations que tout être rencontre en
cette vie et c’est souvent là qu’on s’ouvre à l’espace serein intérieur parce
qu’on n’a plus d’autres choix, on ne sait plus à quoi s’accrocher alors on
lâche.
Les situations dramatiques ou extrêmes visent à
nous faire sentir le poids de la dualité et à chercher le centre, la paix.
Quand on est face à la peur et qu’on s’abandonne en
toute confiance à la source, on peut sentir l’amour en soi qui se traduit par la paix retrouvée, la tendresse envers soi, puis la joie. On va peu à peu gagner en confiance dans
ce processus alchimique interne.
Plus on va faire confiance à la source, à la vie et
à tout ce que nous sommes et plus notre vie va devenir fluide, on rencontrera
moins de résistance, on apprendra à revenir au centre, au cœur et de cette
façon, étant sur des fréquences élevées on n’aura plus besoin de choc pour
faire ce retour en soi.
Puis une fois qu’on a validé la foi en cette
présence intérieure bienveillante, compris la valeur des énergies, appris à
ressentir comment nous sommes à l’intérieur, on percevra une disharmonie, un
trouble, une tension avant que ça se manifeste dans la matière.
Nous apprenons ainsi la maitrise, la confiance, la
tendresse envers soi et la vie. Nous sommes alors en mesure de vivre en
harmonie et en paix avec les autres, avec toute vie parce qu’en nous-même, le
royaume des cieux est descendu, parce que nous agissons en notre âme et
conscience, sous la guidance du divin intérieur.
Nous apprenons par les situations récurrentes et
dramatiques de notre vie, ce que sont les lois universelles de résonance, d’attraction
et de l’amour.
Et là nous commençons à appréhender ces lois depuis une vision encore
très égotique, duelle, un amour de soi très conditionné et l’habitude d’agir en contrôlant,
en luttant, en résistant à ce qui est.
Tout le travail d’alchimie intérieur, de retour au cœur
va épurer nos corps subtils, calmer notre ego, en intégrant la loi de l’amour
inconditionnel, universel, en apprenant
à nous délester des croyances illusoires, à propos de l’amour et surtout en l’appliquant
à soi-même.
C’est là qu’on peut dire que nous cocréons en
conscience, délibérément, parce que nous choisissons de faire confiance à la
source, de nous laisser porter par la vie, sans jugement, sans résistance.
Le libre arbitre est donc "limité" si nous faisons uniquement
le choix de ne plus résister à la vie mais comme on sait que le divin qui "tire
les ficelles", c’est Qui nous sommes en vérité, il n’y a pas de frustration. Et surtout le fait de pouvoir être en paix à l'intérieur alors que l'extérieur est chaotique nous révèle le sens de la véritable liberté en même temps que l'assurance de la bienveillance de ce guide intérieur.
Si nous sommes frustrés, c’est que nous devons encore
apprendre à faire confiance, à lâcher les attentes. Ces attentes qui sont des
illusions elles-mêmes révélatrices de notre incompréhension.
Maintenant, je me contente de laisser le divin
intérieur gérer les troubles internes, de trouver la paix en moi, avant d’agir,
de détecter une tension pour m’abandonner à la source intérieure et suivre en confiance, l’élan
qui en découle.
C'est magique de pouvoir observer le changement en soi; de la peur à la paix, de la raideur à la relaxation. Puis les idées qui viennent pour gérer le quotidien de façon ludique, créative, révèlent aussi la bienveillance du mental, de l'ego apaisé et de ce qu'il peut produire, émettre lorsqu'il est uni, associé à l'intuition.
L'ordre divin est rétablit; d'abord la paix, puis l'idée inspirée qui amène le geste cohérent, efficace mais léger et joyeux, dans cet alignement, corps âme, esprit.
Léger et joyeux parce qu'il n'y a pas d'attachement excessif au résultat puisque c'est la vibration, l'énergie qui porte et guide l'action qui compte.
Quand j’appelle les corps à s’unir, c’est une façon
de lâcher le contrôle ou la croyance que je peux contrôler quelque chose, un appel à la source à rétablir la paix et l'harmonie intérieures, un
positionnement d’ouverture qui me permet de suivre la guidance interne, l’impulsion
de vie générée depuis cette conscience de l’unité, de la paix, en toute confiance.
Avec du recul, je me dis que ce que je sentais à
propos de la loi d’attraction, de manifestation, dans la façon dont elle était
abordée sur les sites de développement personnel et spirituel, c’était l’arrogance
de croire que la personnalité pouvait créer en visualisant, simplement par la
volonté de l’ego.
Nous avons le pouvoir de choisir de croire en l’amour
plutôt qu’en la peur, en la paix plutôt qu’en la lutte, en l’harmonie plutôt qu’en
nos jugements arbitraires et lorsqu’on fait ces choix, on constate que c’est
notre conscience qui se situe au-delà de la dualité qui agit, nous guide, nous
porte, rendant le parcours beaucoup plus fluide, joyeux, parce qu’imprévisible,
créatif, et en mouvement.
Mais cette fois-ci, nous ne sommes plus ballotés au
gré de nos pensées émotions, nous glissons sur le courant de la vie, sans
chercher à la commander, à la contrôler.
Nous agissons librement, sans
contraintes, sans peurs, dans le respect de toute vie et nous réjouissons de ce
que la vie nous réserve parce qu’on lui fait confiance.
Dans tout ce parcours,
nous avons appris à reconnaitre la voix de notre cœur et à le suivre sans
douter.
Comme nous avons lâché les croyances relatives au
manque d’amour de soi, à la nécessité de lutter, nous entrons dans un courant
où la vie va littéralement nous choyer parce qu’elle est bienveillante par
nature. Parce que la vie est régie par ce mouvement évolutif, cette croissance,
cette expansion, cette transformation permanente.
Il suffit de voir la nature pour reconnaitre les
lois du vivant, de l’harmonie.
La phase la plus difficile c’est celle qui consiste
à faire confiance à son cœur plutôt que d’écouter nos pensées générées par la
peur, le doute et l’ignorance mais même ça, au bout d’un moment, ça nous amène
à lâcher prise, à cesser de lutter contre nous-même, contre notre ego, notre
mental, à cesser d’opposer la peur à l’amour.
On finit par comprendre que la
paix est nécessaire et qu’elle demande de lâcher la notion de bien et de mal, et
quand on ne juge plus, qu’on ne s’oppose plus à nos pensées, qui au passage
agissent selon des systèmes de survie, un autre niveau de paix est intégré.
Cette paix maintenue en soi, attire des situations, des personnes, qui sont en
harmonie avec ces fréquences.
Je me rends compte aussi que je porte tout cela en
moi depuis ma naissance et que c’est ce qui a déterminé chacun de mes choix.
Cette connaissance a toujours été là et c’est seulement parce qu’elle ne
trouvait pas écho avec l’extérieur que j’étais perdue, troublée, que je pensais
manquer de quelque chose.
D’un certain côté, c’était vrai puisque je ne pouvais
pas sentir l’amour dans le comportement de mon entourage. J’ai cru alors que je
ne méritais pas d’être aimée mais comme quelque chose en moi disait que c’était
faux, il s’en est suivi une lutte manifestée d’abord à l’extérieur puis
finalement à l’intérieur puisque par ce comportement de résistance à la vie, à
la société, je vibrais dans ces énergies de dualité, de conflit, d’autodestruction,
de rejet et de déni de mes propres souffrances.
Tout ce parcours m’a tout de même révélé que tout
ce que je cherchais n’était pas à l’extérieur. J’ai pu affirmer mes choix, mes
préférences même si ça demandait de se blinder vis-à-vis des émotions, des
autres.
Pour cette raison le seul désir de vivre dans la
paix, l’unité intérieures m’a fait changer de fréquence vibratoire parce que peu
à peu, mon regard sur moi-même a changé.
J’ai commencé à me fier plus à mon cœur,
mon intuition comme depuis l’enfance mais cette fois-ci, sans rejeter ou nier les émotions "négatives".
Le fait de cultiver l’amour en soi simplement en
cessant de se juger, de se critiquer, de rejeter des aspects intérieur a suffit
à changer ma fréquence et donc ma vision.
Je n’ai plus besoin de cogiter pendant des heures,
de peser le pour et le contre pour lâcher prise, pour faire confiance à l’amour
et cesser d’accuser l’ego ou les énergies lourdes de me pourrir la vie.
Quand
je sens ces énergies, je ne lutte plus en me demandant d’où elles viennent
parce que je sais que si elles se manifestent, la seule chose à faire, c’est de
respirer calmement afin de retrouver la détente, la paix intérieure.
Le mental
ou la raison n’a plus besoin d’intervenir dans ce retour au cœur parce que
lorsqu’on cesse de l’accuser d’être « inférieur », de vouloir nous
empêcher d’atteindre l’extase ou même la joie, comme il n’est plus perçu en
ennemi, la sensation d’opposition n’apparait plus.
C’est le système intérieur de prédation qui nous fait
croire qu’il faut éliminer ce qui ne nous convient pas, ce qui apparait comme
un ennemi, un danger, c’est juste l’instinct de survie qui déclenche cela.
Sachant
que ce sont de systèmes, des mécanismes réflex, on se facilite considérablement
la vie en arrêtant de croire qu’on est manipulé par des forces occultes.
Même
si les énergies créent des égrégores, soit sombres, soit lumineux, en étant
conscient et en voulant vivre dans l’unité, l’harmonie, ces systèmes se désactivent petit à petit.
Il suffit de ne pas les nourrir en focalisant nos pensées sur l’amour et le
désir d’unité.
Mais ça n’est pas non plus en forçant qu’on réalise cela, c’est
en s’abandonnant à l’amour lumière en soi ; en cessant de réfléchir si
nous faisons ou non le bon choix.
Et en ce sens toutes les fois où nous avons choisi
de croire en l’amour plutôt qu’en la peur, nous avons préparé le terrain, amené
plus de confiance dans le contact avec la source, la reconnaissance de la
puissance de l’amour lumière intérieurs.
L’amour a créé un espace de recueillement, révélé
la paix du cœur et affermit la foi en la source. Et la lumière, le fait de
prendre du recul sur les situations, les pensées émotions conflictuelles a révélé
l’être divin, l’observateur neutre et bienveillant que nous sommes aussi.
Lorsque nous nous sommes écartés de la source pour
plonger dans la densité, nous avions la connaissance, un regard lucide sur les
choses mais il nous fallait relier l’amour à la conscience, associer l'esprit et le corps.
Et c’est par l’expérience
dans la dualité que nous avons pu expérimenter les différents états d’être, de
conscience et d’amour.
Retrouver le foyer de nos origines, c’est vivre dans l’unité
intérieure, manifester les qualités de la source père mère.
Le contexte actuel qui résulte du cheminement de l’humanité
se croyant séparé de la source arrive à son terme puisque nous sommes au bord
de l’autodestruction. Une situation extrême qui ramène chacun au cœur de son
être.
D’abord en rejetant l’ombre puis comme la paix ne vient pas dans ces
conditions, au contraire, plus on cherche à amplifier la lumière en soi en
niant l’ombre et plus cette dernière est révélée en force, on comprend alors que la
paix vient dans l’unité.
La connaissance de la loi d’attraction a poussé
encore plus les gens à rejeter leur ombre et ainsi à la nourrir.
L’ego a saisi
cela en croyant qu’il aurait, du pouvoir sur la vie même, sur la nature, sur sa
propre nature humaine.
Il a cru pouvoir maitriser l’énergie de vie en la
contraignant, manifester ses désirs alors même qu’il ne reconnaissait pas
ceux-ci.
Il pense que pour être aimé, il lui faut être glorifié par l’extérieur
alors que c’est en cultivant l’amour en soi que cette vibration se ressent et
se développe.
Tant qu’il croit que le pouvoir rime avec domination, il ne peut accéder
à la vibration de l’amour lumière intérieurs autrement que par l’épreuve, la
contradiction, être contre carré dans ses plans.
Et en cela on peut reconnaitre la sagesse de la
source parce que l’ego dépourvu d’amour créé le chaos.
Tout est fait pour nous
amener à reconnaitre et à vibrer l’harmonie intérieure, les fréquences de la
source de toute vie.
Si nous sommes à ce point chahutés, c’est le signe que la
source veut nous éveiller à notre nature véritable et à la connaissance pure de
ce que sont l’amour et la lumière.
Le temps de la reconnaissance et de l’éveil
à l’unité en soi est venu.
Le monde aussi nous renvoie cette nécessité.
Bon, je
crois que je vais encore me confronter au poêle mais cette fois-ci, en scannant
d’abord les crispations histoire de lâcher les peurs, de les reconnaitre et de
les offrir à la source.
Je m’accommode relativement bien de cette température
entre 14 et 16° et d’ailleurs, c’est une occasion d’écouter encore plus mon
corps, de penser à me détendre intérieurement, à m’activer pour trouver la
chaleur corporelle.
Une façon de mieux reconnaitre mes besoins véritables et le
pouvoir qui réside dans la paix et l’harmonie, l’énergie qui se dégage de cet
état d’être.
Ça m’oblige à me connecter à la terre, à plonger mes racines en
son magma pour puiser l’énergie de vie, la chaleur, l’énergie de créativité.
Cette situation demande de développer l’écoute intérieure, l’imagination, la créativité
pour répondre aux besoins de base du corps physique et je constate une fois de
plus que le besoin primordial, c’est l’amour, la libre circulation de cette
énergie qui harmonise tout ce que je suis.
La connexion à la source n’est plus réalisée par l’identification
à la victime intérieure, en se plaignant ou en ayant l’impression d’être
manipulée par le divin, les entités, les égrégores. En cela, j’expérimente le
pouvoir de l’unité qui ne créé plus d’attraction avec les énergies lourdes
extérieures.
Une forme d’individualisation dans l’unité intérieure, de reliance
avec la source, avec toute vie, à partir du cœur où il n’y a ni besoin de se
méfier ou d’attendre quoi que ce soit de l’extérieur.
La vraie liberté, celle qui nait de l’intérieur et
permet d’aller vers les autres sans masque, sans peur et sans attentes.
Là encore,
c’est quelque chose qui se réalise selon le timing divin et plus on prend
conscience de la présence en soi de cette force ou puissance vivante, plus le
sens du libre arbitre est relativisé.
Il se situe dans le fait de lâcher prise
ou de résister et selon ce choix, on va plus ou moins être bien dans sa peau,
dans sa tête et dans son cœur.
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l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr