mardi 19 janvier 2016

« Découvrir l’énergie du Bouddha » Marie Madeleine via Pamela Kribbe





Chers amis, frères et sœurs, je suis Marie Madeleine, votre sœur-amie. 
Je suis ravie d’être ici, avec vous, aujourd’hui. 
J’aimerais tant que vous puissiez voir votre beauté à travers mes yeux. 
Vous seriez alors bien moins préoccupés par le regard des autres ; vous vous sentiriez plus libres. 
Vous avez tellement l’habitude de chercher à savoir si vous faites ce qu’il faut faire et si vous savez ce qu’il faut savoir. 
Pourtant, tout ce dont vous avez besoin afin de trouver votre chemin, se trouve à l’intérieur de vous. Vous avez un véritable radar interne en vous, et ce radar, ce guide intérieur, se situe au niveau du ventre.

J’aimerais vous parler aujourd’hui de l’importance d’amener votre conscience au niveau du ventre et d’être pleinement présent à cette zone de votre être. 
C’est une triste réalité que de constater que de nombreuses femmes n’arrivent pas à investir leur propre ventre, qui est le siège physique des émotions. 

Le ventre est également le siège de l’intimité et de la sexualité ; le lieu de la conception et du développement des nouveaux êtres. 
Cette partie du corps est ainsi profondément reliée à la vie sur terre.


Par leur éducation, les femmes apprennent généralement qu’il est important de donner, d’ouvrir leurs cœurs à d’autres personnes et à leurs besoins. 
Beaucoup de démarches spirituelles se basent en effet sur l’ouverture du cœur. 
Mais je constate que beaucoup d’entre vous, et surtout les femmes, souffrez d’avoir un cœur trop ouvert, plutôt que trop fermé
Vous avez tendance à tendre facilement les bras et à ouvrir vos cœurs aux énergies et aux personnes qui vous entourent, mais le centre énergétique du ventre reste relativement fermé. 
Pourtant une grande puissance demeure dans cette zone : le pouvoir de donner naissance et de vous relier profondément, puissamment à la terre mère et aux grands rythmes de la vie.

En règle générale, et dans votre culture en particulier, vous avez tendance à redouter ces grandes forces de vie, car elles dépassent le contrôle du mental et de votre volonté. 

Les femmes savent de façon instinctive comment manier ces forces, mais beaucoup d’entre vous avez perdu votre capacité naturelle à vous y aligner. 

Les femmes sont en vérité des êtres très puissants, et j’aimerais vraiment que vous appreniez à vous connecter davantage à votre propre force intérieure.

Ainsi, je vous demande à présent, que vous soyez homme ou femme, d’entrer plus profondément en contact avec le centre de votre ventre. 

Soyez tout simplement conscient de cette zone et de votre souffle qui descend à cet endroit avec chaque inspiration. 
Sur le plan énergétique, le ventre est votre ancrage ; il vous permet de vous enraciner. 

Faites descendre maintenant votre attention sur votre ventre ; vous apercevrez peut-être que vos jambes deviennent plus lourdes, plus ancrées dans le sol. 
Ensuite, imaginez qu’au fond de votre ventre se trouve un grand « œil », qui observe tout autour, avec sérénité et clarté. 
Comparée aux yeux du cœur et de l’esprit, l’énergie de cet « œil » est très calme, paisible, solide et stable. 
Pensez à la nature et à la manière dont les rythmes de la nature se déroulent avec fiabilité et fluidité. 
Les saisons passent et tout se fait naturellement, de façon autonome. 
Vous faites partie de ce rythme naturel : connectez-vous maintenant à cette conscience féminine qui se trouve dans le ventre.

Maintenant dirigez « l’œil » du ventre vers le haut et observez la zone du cœur. 
Comment votre cœur se sent-il ? Savez-vous vraiment vous aimer et prendre soin de vous ? 
Depuis l’intérieur du ventre vous savez qu’il faut trouver l’équilibre entre donner et recevoir, que cela est une loi naturelle. 
Votre ventre sait que trop donner ne sert à rien et ne respecte pas l’équilibre naturel de l’énergie. 
Pensez à une situation, dans votre vie quotidienne, où vous remarquez que votre énergie a tendance à baisser ou à se vider. Imaginez que vous y êtes maintenant. Regardez cette situation avec l’œil de votre ventre, tout en restant présent dans cette zone abdominale. Depuis ce point de vue, vous pouvez observer la situation de manière impersonnelle et sereine.

C’est plutôt amusant de constater que vous considérez généralement la partie inférieure du corps, les chakras inférieurs, comme étant liée à l’égo.  
Car en réalité, le ventre détient une sagesse qui dépasse de loin l’égo

Cette sagesse peut vous enseigner à être réellement présent à vous-même, et à vous affirmer, vous préserver lorsque cela s’avère nécessaire

Ressentez la façon dont l’énergie du ventre veut prendre soin de vous

Les femmes ont souvent de la difficulté à bien prendre soin d’elles. Elles ont tendance à trop se demander et trouvent difficile d’affirmer ce qu’elles ressentent vraiment. Cela est vrai aussi pour les hommes qui ont beaucoup d’énergie féminine, qui ont aussi cette grande sensibilité.

Afin de clarifier cette question de sensibilité et de vous aider à éviter de disperser votre énergie à l’extérieur de vous, je vais vous rappeler une image très familière dans votre culture. Il s’agit de l’image du Bouddha. 

L’énergie de Bouddha est très tranquille et apaisante, et aussi très ancrée, reliée à la terre. La sagesse du Bouddha est facilement accessible par le biais du ventre. 

Imaginez tout simplement comment vous vous sentiriez si vous étiez le Bouddha, si vous aviez cette qualité de présence, de calme et de tranquillité. 
Sentez-vous cette paix qui émane de l’intérieur du ventre ? 

Le Bouddha avait le cœur ouvert et il était plein de compassion pour d’autres êtres vivants. Bien qu’il se souciait de leurs souffrances et souhaitait les soulager, il restait toujours centré dans son être. 
Permettez à cette puissance, à cette énergie, de couler à travers vous ; cela fait partie de votre culture. 
Si vous reliez votre cœur et votre abdomen, tout cet enjeu de sensibilité se transformera.

Souvent, lorsque vous tendez les bras vers d’autres personnes et que vous leur apportez votre aide, vous absorbez leur énergie, et en le faisant vous pensez offrir une solution à leurs problèmes. 
Mais pouvez-vous envisager que cela peut être déplacé de prétendre connaitre la solution à leur place ? 
Il se peut qu’en réalité vous ne connaissiez jamais la solution véritable pour une autre personne. Peut-être que vous avez surtout un désir de restaurer l’harmonie, ou de voir la personne sourire à nouveau, ou d’obtenir sa reconnaissance. 
Je vous invite à renoncer à ce désir. Ne cherchez pas à résoudre les problèmes d’autrui

Si vous vous mettez en lien avec « l’œil » du ventre, vous allez continuer à percevoir les choses et ressentir de la compassion, mais vous n’aurez plus cette tendance à vouloir résoudre les difficultés des autres.

Si vous arrivez, tout en ayant de l’empathie pour l’autre, à garder confiance en sa capacité à trouver des solutions à ses problèmes par lui-même, vous détenez la clef de la véritable compassion.  

En ayant la conviction que l’autre ait en lui la force nécessaire pour surmonter ses épreuves, vous trouverez la tranquillité d’esprit.  
Vous aurez alors conscience, au niveau du ventre, que la croissance personnelle est un processus qui nécessite du temps, et que vous êtes, vous aussi, sur votre propre chemin de croissance.

Souvent le besoin de venir en aide, de donner aux autres  et de vouloir les assister, témoigne en fait de vos propres insécurités. Si vous doutez que vous êtes quelqu’un d’assez bien, vous pouvez ressentir le besoin d’accomplir quelque chose ou d’être quelqu’un d’important aux yeux des autres. 

Cependant, la façon la plus puissante d’aider les autres est de rester en contact avec l’énergie du Bouddha en vous. 
Le calme et la tranquillité que vous rayonnerez ainsi sera très apaisant pour votre entourage. 
De plus, cela vous permettra de comprendre quelque chose de très important pour vous : que vous êtes assez bien, même sans rien faire, même sans apporter de l’aide ni à chercher à être important aux yeux de quelqu’un d’autre. 
Vous êtes bons tel que vous êtes, car vous faites partie de la nature. 

Comme un arbre, une fleur ou une montagne, vous avez le droit d’être, tout simplement, parce que vous faites partie du tout. Vous n’avez rien à prouver. 
Ni les animaux ni les fleurs ne ressentent le besoin de justifier leur existence. 
Ils sont tout simplement là ; vous êtes tout simplement là. 
Vous êtes une expression de l’esprit, de l’unité, et cela suffit !

Étonnamment, bien que cela soit censé vous rassurer, votre égo peut avoir du mal à accueillir cette réalité. Votre égo, lui, veut être quelqu’un, être utile, améliorer les choses.  Mais est-ce réellement le désir votre âme? Non, cela ne l’est pas. 
Car votre âme est déjà en paix. 
Il est vrai que l’âme cherche à s’exprimer dans le monde extérieur, elle veut se partager, comme la fleur partage sa beauté ; mais elle n’a pas besoin de se prouver ni de justifier son existence. 

Permettez-vous simplement d’accepter l’idée que vous n’ayez pas à accomplir autant de choses dans votre vie que vous l’imaginiez. Vous pouvez vraiment vous détendre davantage. Vous faites partie du tout, et rien ne peut changer cela.

Laissez-vous vous détendre réellement dans cet état naturel qu’incarne la nature toute entière. 
Dans votre vie quotidienne, dès que vous commencez à vous inquiéter concernant des difficultés que vous devez résoudre, ou des personnes qui vous posent problème, prenez une grande respiration de temps en temps, et reconnectez-vous à votre ventre.  

Votre corps est le portail vers une source remarquable de sagesse.  
Dès lors que vous vous sentez stressé ou vidé, trouvez des moyens de détendre votre corps, car cela vous ramènera facilement à votre ancrage, à vos fondations. 

J’aimerais finir ce message en vous disant tout simplement que je vous adore. 
J’aime votre beauté, et j’aimerais tant que vous vous accordiez davantage de temps dans vos vies pour jouer, pour être comme ces petits enfants qui n’ont pas encore cette croyance qu’ils doivent accomplir des choses ou devenir quelqu’un

Cela est en fait la manière la plus simple de vous connecter à votre âme et d’être vous-même, sans honte ni culpabilité.

© Pamela Kribbe
Traduction Kate Bentley