mardi 29 décembre 2015

« Guérir ses blessures et être Libre » & vidéo interview de Lise Bourbeau sur le même sujet






De plus en plus de gens s’ouvrent à leur divinité mais la plupart le font au niveau mental ce qui créé beaucoup de confusion finalement. 
Certes l’intuition nous souffle que ce que nous lisons est vrai lorsqu’on va sur des sites qui parlent de spiritualité ou plutôt qui relaient des messages d’êtres de lumière canalisés par des humains. Mais si le cœur est fermé, si la personne n’est pas en paix, ce qu’elle reçoit peut l’amener à se déconnecter de la réalité, à vouloir fuir son corps physique, à s’éloigner encore plus de son cœur en souffrance.
La personne qui reçoit les messages le fait d’un cœur sincère mais très souvent ce qui l’a poussée à se tourner vers les mondes subtils, c’est une blessure de rejet, d’abandon ou d’humiliation.
Soit par le fait que ces capacités ou dons l’aient amenée à se sentir exclue, trop différente pour se sentir appartenir à sa famille, son entourage ou tout simplement parce que la réalité de ce monde était trop difficile à supporter pour x raisons.
Se sentir différent dans une société qui fait tout pour uniformiser, formater, les êtres, n’est pas facile à vivre et ça peut vite amener à fermer son cœur, à se marginaliser d’une façon ou d’une autre, à se couper des autres et de soi-même. 
Alors quand les messages canalisés sont apparus sur la toile, tous ceux qui se sentaient différent, qui étaient en grande souffrance ou qui percevait une autre réalité, se sont rués sur ses sites espérant à leur tour capter ces mondes parallèles, accéder à leur divinité par des visions, accéder aux pouvoirs de l'esprit.


L’effet premier a été réconfortant parce que lorsqu’on se sent exclu, incompris et mal aimé, pouvoir se reconnaitre en l’autre ou s’identifier aux aspects internes spirituels, éthérés de l’être, redonne une forme de confiance en soi, amplifie l’estime de soi. 
Les groupes se sont formés par réseaux, les rencontres ont aidé chacun à se sentir enfin appartenir à un groupe et l’espoir de rencontres magiques a grandit.

L’être humain est fait pour se relier à ses congénères, la solitude n’apporte pas l’épanouissement mais aller vers l’autre chargé de blessures et de cicatrices peut amener beaucoup de déception et de désillusion.

On ne trouve pas le divin en soi par le mental, la raison logique même si les découvertes scientifiques, la mécanique quantique, la psychologie, la psychanalyse et les médiums sont de plus en plus nombreux et se montrent au grand jour, ça permet juste de prendre conscience qu’une autre réalité existe. Ça permet de prendre confiance en son intuition mais rien ne remplace l’expérience, l’application de ces connaissances et l’observation de son monde intérieur.

L’intuition est un mode de connaissance qui ne peut suffire à ancrer la vérité du divin en soi parce que le mental n’a aucune références et ça demande d’avoir une grande confiance en soi, en la vie, pour suivre son ressenti et avancer selon sa guidance.

La foi qui est construite sur des lectures ou sur les témoignages des autres ne tiendra pas la route au premier obstacle. Pas plus que les messages remplis d’amour envers les humains ou qui parlent d’amour ne peuvent combler un être, ça reste au niveau de l’intellect, des croyances. 
C’est une invitation à agir, à cultiver cet amour en soi, à se tourner vers l'intérieur.

Les connaissances théoriques parfois très pointues au niveau du divin en soi, des dimensions subtiles, peuvent éloigner de soi-même, de la réalité, de son cœur, de son être divin. On est encore dans la projection qui créé plus de frustrations et de rejet de soi qu’autre chose.

Les manques, les doutes et la confusion peuvent être apaisés, éclairés et comblés de l’intérieur, par l’être lui-même. 
C’est tout ce que cette période magique nous amène à conscientiser et notre parcours spécifique de vie nous propose de suivre le chemin tracé par notre âme. 

Tout est fait pour nous amener au cœur de ce que nous sommes en vérité, dans un mouvement équilibré qui passe par la paix intérieure, la neutralité. 
Plus on va vouloir tendre vers la lumière et plus notre ombre nous sera révélé mais ça n’est pas pour nous faire souffrir ou douter de notre foi, au contraire, c’est pour nous permettre d’intégrer notre amour lumière progressivement de façon harmonieuse, afin d’être lucide et complet.

Le divin se révèle derrière nos masques, nos blessures et c’est en les regardant en face, en accueillant nos pensées émotions de rejet, de critiques, de mésestime que l’amour se manifeste de façon tangible, dans la matière.

L’ego élabore des stratégies d’évitement par réflexe et en apprenant à les détecter, on peut alors nettoyer nos filtres, lâcher les croyances dévalorisantes simplement en acceptant de voir nos souffrances et en les relâchant.

Elles ne vont pas nous engloutir, au contraire, elles vont nous alléger considérablement et on saura par l’observation neutre de notre vie, les réactions de notre entourage, que l’amour et la lumière en soi grandissent, que l’équilibre s’installe.

Il est important que le mental soit rassuré et en acceptant de prendre en charge nos blessures, dans le processus alchimique, il prend confiance en l’être divin, en l’amour lumière que nous sommes.

Quand on nous dit que nous sommes tout, que nous sommes complets et que tout est en nous-même, on a du mal à comprendre et surtout à croire qu’on puisse avoir autant de "valeur", de potentiel. 
On reste bloqué, focalisé sur ce qu’on pense clocher dans notre vie et c’est sûr que lorsque la maladie, la douleur, la perte, l’abandon, le rejet, la trahison et l’injustice se manifestent il est bien difficile de voir le côté initiatique des choses. 

C’est tout à fait humain, légitime pour certains aspects de l’être et quand on est plongé dans ces souffrances, il est inutile et même néfaste de nier cette réalité.

Le cœur, l’intuition et parfois l’expérience vécue, ont beau nous murmurer que tout est parfait, on est enfermé dans notre mental émotionnel et on ne veut plus rien savoir de la foi, de l’amour et de tout ce qui concerne la spiritualité.

Non seulement c’est normal mais en plus c’est une expérience inspirée par l’âme, le divin en nous-même qui veulent nous amener finalement à la souveraineté de l’être. Ces moments où on exprime la colère, où on rejette la foi, sont des manifestations de l'enfant en soi, de l'ego apeuré qui perd ses repères habituels. C'est là qu'il est bon de ne pas bloquer ces pensées émotions et de ne pas s'y identifier, de se rappeler que c'est un aspect intérieur en souffrance qui s'exprime afin d'être embrassé dans l'amour de la source. 
En ne culpabilisant pas on permet au divin de nettoyer nos mémoires traumatisantes. 

Toute la lumière que l’univers nous envoie vise à nous affranchir, à nous ouvrir le cœur et la conscience afin que nous reconnaissions qui nous sommes en vérité et puissions le manifester dans la justesse, la droiture, l’harmonie, le respect de toute vie. 
Bien sûr ça implique de lâcher les illusions, les croyances, qui nous maintiennent dans l’inconscience, la souffrance et le déni de soi. Ça demande de regarder avec amour et objectivité, toutes les blessures de notre être, de notre cœur et de notre âme.

Il y a eu un formidable engouement pour les canalisations, le désir de connaitre les mondes parallèles, invisibles, les origines « lointaines » de l’être. Mais trop souvent cet enthousiasme était motivé par le rejet de soi, de ce monde, le désir de quitter la réalité qui lorsqu’on est blessé intérieurement apparait dans son aspect le plus sombre.   
Et c’est encore la manifestation des lois universelles, le pouvoir de l’humain qui s’il regarde depuis ses blessures verra le monde en conséquences et créera son quotidien sur la même fréquence.

Le contexte spécifique de cette incarnation, c’est de nous révéler la vérité, tant de qui nous sommes à tous les niveaux que de ce qui nous entoure, par l’effet des contrastes, et de nous amener à choisir le juste milieu, la paix et l’harmonie. 
Tout un programme prédéfini à l’avance par notre âme qui vient expérimenter la dualité pour connaitre son essence d’amour et de lumière, pour la manifester dans un corps de chair.

Nous savons maintenant que la mort n’est pas la fin de l’être, qu’elle est un passage, tant par intuition que par les témoignages qui se multiplient sur la toile. Les expériences de mort imminente, les enfants qui se souviennent de leur incarnation précédente, les médiums qui ont accès au monde des esprits, de l’astral, les channels qui communiquent avec l’invisible…
Le monde de l’astral est le reflet de notre inconscient, de nos pensées collectives et il est donc aussi celui de la dualité. 




Le but d’un miroir est de nous montrer qui nous sommes et ces communications avec l’au-delà nous invitent à visiter notre monde intérieur, tout comme le font les rencontres avec les humains, les événements mondiaux ou individuel.

Tout nous appelle à sonder nos profondeurs, à visiter notre inconscient, à constater que nous sommes le Tout concentré dans une forme individualisée. 
Nous portons autant les énergies lumineuses que les énergies sombres, autant la conscience que l’inconscience et tout est issu de la source. 
Nous sommes le manifesté et le non manifesté, la matière et le « vide ».

À ce propos, j’ai une drôle de sensation de vide justement, qui est étroitement liée à la peur du manque, au manque lui-même. C’est certainement quelque chose qu’il va falloir regarder en face, considérer avec les yeux du cœur mais je ne force rien, n’essaie pas de comprendre avec l’intellect qui est largement dépassé puisque la seule stratégie qu’il ait trouvé pour répondre à cette sensation d’isolement, de séparation d’avec la source, qui se traduit par la sensation de manque, c’est l’usage de médicaments. 

Quand des pensées relatives à cette dépendance émergent je les reconnais, sans me focaliser dessus. Je les offre à la source et me laisse guider en suivant l’élan de l’instant. 

Les sciences découvrent ce que les anciens sages savaient, tout se rejoint, se recoupe et vient donner une vision globale de l’humain et du vivant.
Les technologies actuelles et leur essor sont la projection, le reflet de l’ouverture de cœur et de conscience de l’humanité qui aspire plus que jamais à vivre dans la paix, l’harmonie et le respect de toute vie.

Chacun peut faire l’expérience de la paix, de l’amour et de la lumière en lui-même ; de la conscience Une et de l’amour inconditionnel, de sa puissance, simplement en lâchant prise, en acceptant ce qu’il est, en embrassant les aspects de l’être en souffrance ou rejetés.

La reconnaissance de l’être divin passe par celle de l’être humain et c’est cela qui permet de vivre la plénitude, la complétude, l’harmonie et la découverte de la multidimensionnalité de l’être.

Le chemin qui mène à la Source de toute vie, est en soi, en son propre cœur et c’est en avançant pas à pas que le divin se révèle, que l’amour divin et la lumière ou conscience unifiée, se manifestent et s’installent de plus en plus.
C’est ce processus qui rend l’être complet, autonome et parfaitement libre.
La souveraineté de l’être est l’objectif, la direction mais, nous sommes déjà cela. 
Nous sommes déjà réalisé, parfait, complet, unifié à la source.

Ce chemin permet à la conscience limitée de l’humain, limitée par ses croyances, de se défaire de ses voiles et d’embrasser la source intérieure. C’est ce qu’on appelle « le retour à la maison ».
Et pour ce faire, nous avons tous les outils nécessaires : la carte, la boussole, les panneaux indicateurs, tout se trouve en nos multiples corps et se révèle depuis l’espace du cœur. 

Ainsi, notre propre divinité, la source elle-même, nous montre la voie, le chemin, à travers la vie, nos corps subtils, les rencontres, les synchronicités, les sensations, les pensées émotions, les symptômes…

La vie nous révèle l’unité, l’harmonie entre toutes choses, au travers des jeux de miroir, de la loi d’attraction, des synchronicités, du pouvoir de projection de la psyché, de la loi de résonance. 
Elle nous enseigne la relativité des choses, l’harmonie et la paix qui mènent au bonheur, à la réalisation de l’être, par l’abandon de toute forme de jugement. 
Le pouvoir de l’amour divin dans la guérison de nos blessures, la façon dont il bouleverse notre être permettant de créer sa réalité en conscience et en confiance.

Accepter de se regarder en face, depuis l’espace du cœur, en s’autorisant à aimer tout ce que nous sommes, révèle la puissance de l’être d’amour et de lumière que nous sommes éternellement et fondamentalement. 

Nous sommes toujours au bon endroit, dans la justesse, agissant toujours de notre mieux et le fait d’accepter cela ouvre le cœur, libère l’amour en soi et révèle l’intelligence divine, la sagesse infinie de la source tout comme l’amour qu’elle nous porte.

Peu de mots peuvent décrire précisément cet état de béatitude intérieure lorsqu’on s’abandonne en confiance à l’amour que nous sommes mais la paix en est une des manifestations. 
Les révélations se succèdent dans cette transparence, cet accueil bienveillant, cette compassion pour les aspects internes qu’on refusait de voir. 

On retrouve notre pouvoir d’être, la joie de vivre et la confiance en tout ce que nous sommes ; humain et divin.

Cette interview de Lise Bourbeau que j’ai regardée hier, m’a fait du bien parce que je suis en parfait résonance avec ce qu’elle dit. 
Elle insiste sur le fait que la guérison des blessures demande de la bienveillance, de la compassion envers soi-même et il est vrai qu’on a du mal à admettre qu’en s’aimant soi-même, sans conditions, la relation aux autres devient beaucoup plus saine. 

Quand on libère les masques et qu’on aborde les gens de cœur à cœur, nous permettons à la lumière et l’amour en chacun de grandir. La relation devient plus sincère, équitable, dépourvue d’attachement et chacun révèle le meilleur de lui-même. 

On ne s’attarde plus sur les « défauts » de l’autre mais on voit d’abord ses qualités et comme on voit aussi ses faiblesses, ses souffrances, celles que nous partageons et que nous avons accueillis en nous-même, l’humilité favorise l’équité, l’harmonie.

Nous souffrons tous plus ou moins du manque d’amour et de confiance en soi qui va entrainer un manque de confiance en l’autre mais quand on s’aime sans conditions, cette confiance est restaurée. 

Lise Bourbeau "Guérir ses blessures" Vidéo Interview de Tistrya



Les vidéos d'Anthony Chene et Xavier Faye, sont toujours intéressantes, bien construites, documentées et ce sont les qualités du masculin associées à l'intuition du féminin qui les rendent si complètes et instructives. Bravo à ces jeunes éveillés qui partagent leur découvertes, leur passion, leur travail! 

Je viens de parler avec ma sœur et je constate qu’à chaque fois que je guéris l’enfant en moi, que je reconnais et offre ses pensées émotions à la source intérieure, la relation gagne en qualité, en sincérité. 
La famille nous révèle ce qui est le plus intime, profond, caché en nous et comme ce sont des liens de sang, comme nous avons partagé l’enfance, cette période où l’authenticité est naturelle et spontanée, lorsqu’on prend la responsabilité de son monde intérieur, on guérit en profondeur jusque dans nos gènes. 
Toute notre lignée en bénéficie en même temps que nous accueillons ce bagage génétique et si nous sommes parents, nos enfants en seront aussi soulagés. 

Les enfants sont de parfaits miroirs puisqu’ils ne trichent pas avec leurs sentiments, leurs émotions et en ce sens ils peuvent nous enseigner, nous aider à retrouver l’innocence et la pureté de l’enfant qui est en nous.
J’ai aussi été étonnée d’entendre ma mère me dire que je devais me fier à mon intuition dimanche dernier ! Là encore, c’est le signe que la confiance grandit. 

« En ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
qu’il y a une solution. Il y en a une. Mais vous devez continuer
à avancer pour la trouver. Vous ne pouvez pas vous arrêter,
vous ne pouvez pas renoncer.
C’est bien plus que de la patience. C’est bien plus que
de la persévérance. C’est la conscience absolue
que Dieu est de votre côté.
Quand vous savez cela, vous ne renoncez jamais … et
la sensation de lutte disparaît. Vous continuez simplement
à avancer en sachant que, à la fin, tout ira bien. Et que le
long du chemin, il y aura de grandes découvertes
et de merveilleux souvenirs.
Avec tout mon amour, votre ami … »
Neale
http://www.conversations-avec-dieu.fr

Ces mots de Neale Donald Walsch me font penser à la façon dont nous abordons les « épreuves » de notre vie. 
La première réaction c’est la colère, le rejet, on ne peut pas voir au-delà de la souffrance que ça génère mais si on libère tout ce qui monte en soi, si on l’offre à l’amour lumière en nous, la paix se ressent en profondeur et elle nous permet d’avoir confiance, de retrouver la vue.
Quand tout ce qui devait s’exprimer a été libéré, on voit alors avec les yeux du cœur, on comprend de façon intuitive que tout ceci nous a fait grandir en amour et en sagesse.

Avoir des pensées émotions négatives est sain parce que ça nous permet d’être dans l’équilibre intérieur et de voir que nous ne sommes pas ces pensées, ces émotions, de savoir que l’amour est plus fort que tout et de vouloir avancer sur le chemin étroit qui mène au cœur; la voie du juste milieu.
Ces émotions sont des messages du cœur, des appels à révéler notre grandeur en venant en notre centre.
La colère, la tristesse, toutes ces émotions dites négatives, lorsqu’elles sont amenées au point zéro, font de nous des êtres complets, empathiques, sensibles, conscients de se propres besoins et de ceux des autres. 
Elles nous aident à trouver le juste milieu l’équilibre entre donner et recevoir, entre l’humain et le divin, entre le masculin et le féminin. Elles nous permettent de cultiver l’amour, de le manifester de l’intérieur, depuis tout notre être réunifié.

La prochaine fois qu’on sera face à un obstacle, on saura le voir comme une occasion d’apprendre, de grandir, de s’expanser et déjà, la souffrance sera minimisée.
On sait que c’est l’opportunité de guérir, de devenir plus conscient et libre, de lâcher les croyances, les illusions qui nous maintiennent dans l’ignorance et la souffrance. 
On relativise la notion de libre arbitre, on a moins peur de l’inconnu, on comprend que tout dépend de l’endroit à partir duquel on observe les faits.
On est mieux à même de faire confiance à notre cœur, notre intuition, à la vie.
On entre dans le monde des perceptions accrues en utilisant les mêmes outils qu’avant mais comme on sait que tout en nous est un moyen de connaitre, de savoir, d’embrasser le divin intérieur, notre monde change totalement.
On peut ainsi constater la puissance de la pensée mais surtout celle du cœur…
On comprend que la vie est le chemin de révélation qui nous mène à notre être, nous guide avec tendresse quand on lâche prise. 
On sait ce que veut dire être libre et avoir du pouvoir. Ce pouvoir de l’acceptation de ce qui se manifeste en soi dans l’instant c’est celui de l’amour lumière qui embrasse la personnalité humaine et lui permet de se libérer de toutes les chaines.

Ceci dit, j’espère ne pas avoir à vivre encore quelque chose de difficile mais si c’est le cas, la confiance acquise ses derniers jours facilitera le processus d’acceptation, de lâcher prise et de libération. 
La meilleure façon de ne pas accumuler ou cristalliser l’énergie, c’est d’exprimer ce qui se manifeste en soi, au fur et à mesure, dans l’instant même. 
Quand on le fait, et surtout quand on ne se juge pas pour ça, on devient vraiment libre. 

La notion de liberté est liée à celle de responsabilité qui elle-même est souvent associée à la culpabilité, ça aussi c’est à offrir à l’amour lumière en soi afin d’y voir plus clair. 




Une des conséquences de l’accueil de ce que porte l’enfant en soi, c’est d’être en confiance et de savoir que tout vient au bon moment, tout est révélé si on lâche prise. 
L’état de gratitude spontanée, de confiance, de paix intérieure favorise les visions, la clarté, l'objectivité, dans la reconnaissance de ses dons et capacités mais ça n’est pas le mental qui a la clef, c’est toujours le cœur et la réceptivité qui donne accès à la connaissance. 
La connaissance de soi, des multiples aspects de l’être et de l’humain en général puis de l’univers et de ses lois.

C’est sûr qu’il peut être douloureux de voir les certitudes s’effondrer, de constater qu’on a cru en quelque chose qui n’est plus vrai mais quand on fait confiance à la vie, quand on a déjà vécu ce processus de désillusion et qu’on y a vu la main du divin, la peur est minimisée. 
Il est clair que certaines croyances sont obsolètes mais pour en être conscient il faut le vivre et parfois ça fait mal, on devient confus, alors la première chose à faire, c’est déjà d’offrir les pensées de peur qui viennent en tête. 
La peur de devoir souffrir pour comprendre, la peur de l’inconnu, la peur de se sentir perdu, délaissé, abandonné, victime de la vie. 
Quand on reconnait cela et qu’on ne lutte pas, qu’on n’essaie pas de le nier ou de changer ses pensées, on facilite la réception par l’ouverture de cœur en lequel on se confie. 

Les réponses vont venir en douceur, par des synchronicités, un message qui va attirer notre attention, une conversation où on aura la réponse, une idée qui viendra comme un éclair de lucidité, une évidence…

Je suis encore bien bavarde aujourd’hui ! En général, c’est le mental qui s’affole mais comme je reste ouverte, comme je ne critique plus mon mental pour ça, la sensation de paix et d’unité demeurent. 
Le mental bavard est une stratégie inconsciente de fuite qui dissimule la peur du vide, du silence, de la mort. On en revient toujours aux mêmes peurs existentielles…

Finalement j’ai préféré attendre la fin de la journée pour publier ce texte mais rien de sombre n’est apparu du moins juste le temps de le conscientiser et de le relâcher. 
Je devais appeler ma mère pour lui souhaiter son anniversaire mais je bloquais alors j’ai écouté l’enfant intérieur, je l’ai laissé dire tout ce qu’il voulait. 
Le seul fait de demander à la source en moi d’harmoniser et d’équilibrer mes corps et énergies m’a ramenée dans la confiance j’ai été stupéfaite d’entendre ma mère me faire un  compliment !
Là encore, c’est le signe qu’en ayant une réelle compassion pour soi et en n’attendant plus rien de l’extérieur, les autres changent aussi leur regard sur nous.

Accepter de vivre ce que la vie nous propose en sachant que c’est pour notre bien, ne rien refouler, retenir tout offrir à la source en soi est véritablement ce qui permet d’être en confiance vis-à-vis de soi, des autre et de la vie.

Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog : « Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr