De
plus en plus de gens s’ouvrent à leur divinité mais la plupart le font au
niveau mental ce qui créé beaucoup de confusion finalement.
Certes l’intuition
nous souffle que ce que nous lisons est vrai lorsqu’on va sur des sites qui
parlent de spiritualité ou plutôt qui relaient des messages d’êtres de lumière
canalisés par des humains. Mais si le cœur est fermé, si la personne n’est pas
en paix, ce qu’elle reçoit peut l’amener à se déconnecter de la réalité, à
vouloir fuir son corps physique, à s’éloigner encore plus de son cœur en
souffrance.
La
personne qui reçoit les messages le fait d’un cœur sincère mais très souvent ce
qui l’a poussée à se tourner vers les mondes subtils, c’est une blessure de
rejet, d’abandon ou d’humiliation.
Soit
par le fait que ces capacités ou dons l’aient amenée à se sentir exclue, trop
différente pour se sentir appartenir à sa famille, son entourage ou tout
simplement parce que la réalité de ce monde était trop difficile à supporter
pour x raisons.
Se
sentir différent dans une société qui fait tout pour uniformiser, formater, les
êtres, n’est pas facile à vivre et ça peut vite amener à fermer son cœur, à se
marginaliser d’une façon ou d’une autre, à se couper des autres et de soi-même.
Alors quand les messages canalisés sont apparus sur la toile, tous ceux qui se
sentaient différent, qui étaient en grande souffrance ou qui percevait une
autre réalité, se sont rués sur ses sites espérant à leur tour capter ces
mondes parallèles, accéder à leur divinité par des visions, accéder aux pouvoirs de l'esprit.
L’effet
premier a été réconfortant parce que lorsqu’on se sent exclu, incompris et mal
aimé, pouvoir se reconnaitre en l’autre ou s’identifier aux aspects internes
spirituels, éthérés de l’être, redonne une forme de confiance en soi, amplifie
l’estime de soi.
Les groupes se sont formés par réseaux, les rencontres ont
aidé chacun à se sentir enfin appartenir à un groupe et l’espoir de rencontres
magiques a grandit.
L’être
humain est fait pour se relier à ses congénères, la solitude n’apporte pas
l’épanouissement mais aller vers l’autre chargé de blessures et de cicatrices
peut amener beaucoup de déception et de désillusion.
On
ne trouve pas le divin en soi par le mental, la raison logique même si les
découvertes scientifiques, la mécanique quantique, la psychologie, la
psychanalyse et les médiums sont de plus en plus nombreux et se montrent au
grand jour, ça permet juste de prendre conscience qu’une autre réalité existe. Ça
permet de prendre confiance en son intuition mais rien ne remplace
l’expérience, l’application de ces connaissances et l’observation de son monde
intérieur.
L’intuition
est un mode de connaissance qui ne peut suffire à ancrer la vérité du divin en
soi parce que le mental n’a aucune références et ça demande d’avoir une grande
confiance en soi, en la vie, pour suivre son ressenti et avancer selon sa
guidance.
La
foi qui est construite sur des lectures ou sur les témoignages des autres ne
tiendra pas la route au premier obstacle. Pas plus que les messages remplis
d’amour envers les humains ou qui parlent d’amour ne peuvent combler un être,
ça reste au niveau de l’intellect, des croyances.
C’est une invitation à agir,
à cultiver cet amour en soi, à se tourner vers l'intérieur.
Les
connaissances théoriques parfois très pointues au niveau du divin en soi, des
dimensions subtiles, peuvent éloigner de soi-même, de la réalité, de son cœur,
de son être divin. On est encore dans la projection qui créé plus de
frustrations et de rejet de soi qu’autre chose.
Les
manques, les doutes et la confusion peuvent être apaisés, éclairés et comblés
de l’intérieur, par l’être lui-même.
C’est tout ce que cette période magique
nous amène à conscientiser et notre parcours spécifique de vie nous propose de
suivre le chemin tracé par notre âme.
Tout est fait pour nous amener au cœur de
ce que nous sommes en vérité, dans un mouvement équilibré qui passe par la paix
intérieure, la neutralité.
Plus on va vouloir tendre vers la lumière et plus
notre ombre nous sera révélé mais ça n’est pas pour nous faire souffrir ou
douter de notre foi, au contraire, c’est pour nous permettre d’intégrer notre
amour lumière progressivement de façon harmonieuse, afin d’être lucide et
complet.
Le
divin se révèle derrière nos masques, nos blessures et c’est en les regardant
en face, en accueillant nos pensées émotions de rejet, de critiques, de
mésestime que l’amour se manifeste de façon tangible, dans la matière.
L’ego
élabore des stratégies d’évitement par réflexe et en apprenant à les détecter,
on peut alors nettoyer nos filtres, lâcher les croyances dévalorisantes
simplement en acceptant de voir nos souffrances et en les relâchant.
Elles
ne vont pas nous engloutir, au contraire, elles vont nous alléger
considérablement et on saura par l’observation neutre de notre vie, les
réactions de notre entourage, que l’amour et la lumière en soi grandissent, que
l’équilibre s’installe.
Il
est important que le mental soit rassuré et en acceptant de prendre en charge
nos blessures, dans le processus alchimique, il prend confiance en l’être
divin, en l’amour lumière que nous sommes.
Quand on nous dit que nous sommes tout, que nous
sommes complets et que tout est en nous-même, on a du mal à comprendre et
surtout à croire qu’on puisse avoir autant de "valeur", de potentiel.
On reste bloqué, focalisé
sur ce qu’on pense clocher dans notre vie et c’est sûr que lorsque la maladie,
la douleur, la perte, l’abandon, le rejet, la trahison et l’injustice se
manifestent il est bien difficile de voir le côté initiatique des choses.
C’est
tout à fait humain, légitime pour certains aspects de l’être et quand on est
plongé dans ces souffrances, il est inutile et même néfaste de nier cette
réalité.
Le cœur, l’intuition et parfois l’expérience vécue,
ont beau nous murmurer que tout est parfait, on est enfermé dans notre mental
émotionnel et on ne veut plus rien savoir de la foi, de l’amour et de tout ce
qui concerne la spiritualité.
Non seulement c’est normal mais en plus c’est une
expérience inspirée par l’âme, le divin en nous-même qui veulent nous amener finalement à
la souveraineté de l’être. Ces moments où on exprime la colère, où on rejette la foi, sont des manifestations de l'enfant en soi, de l'ego apeuré qui perd ses repères habituels. C'est là qu'il est bon de ne pas bloquer ces pensées émotions et de ne pas s'y identifier, de se rappeler que c'est un aspect intérieur en souffrance qui s'exprime afin d'être embrassé dans l'amour de la source.
En ne culpabilisant pas on permet au divin de nettoyer nos mémoires traumatisantes.
Toute la lumière que l’univers nous envoie vise à
nous affranchir, à nous ouvrir le cœur et la conscience afin que nous
reconnaissions qui nous sommes en vérité et puissions le manifester dans la
justesse, la droiture, l’harmonie, le respect de toute vie.
Bien sûr ça
implique de lâcher les illusions, les croyances, qui nous maintiennent dans
l’inconscience, la souffrance et le déni de soi. Ça demande de regarder avec
amour et objectivité, toutes les blessures de notre être, de notre cœur et de
notre âme.
Il y a eu un formidable engouement pour les
canalisations, le désir de connaitre les mondes parallèles, invisibles, les
origines « lointaines » de l’être. Mais trop souvent cet enthousiasme
était motivé par le rejet de soi, de ce monde, le désir de quitter la réalité
qui lorsqu’on est blessé intérieurement apparait dans son aspect le plus
sombre.
Et c’est encore la manifestation
des lois universelles, le pouvoir de l’humain qui s’il regarde depuis ses
blessures verra le monde en conséquences et créera son quotidien sur la même
fréquence.
Le contexte spécifique de cette incarnation, c’est
de nous révéler la vérité, tant de qui nous sommes à tous les niveaux que de ce
qui nous entoure, par l’effet des contrastes, et de nous amener à choisir le
juste milieu, la paix et l’harmonie.
Tout un programme prédéfini à l’avance par
notre âme qui vient expérimenter la dualité pour connaitre son essence d’amour
et de lumière, pour la manifester dans un corps de chair.
Nous savons maintenant que la mort n’est pas la fin
de l’être, qu’elle est un passage, tant par intuition que par les témoignages
qui se multiplient sur la toile. Les expériences de mort imminente, les enfants
qui se souviennent de leur incarnation précédente, les médiums qui ont accès au
monde des esprits, de l’astral, les channels qui communiquent avec l’invisible…
Le monde de l’astral est le reflet de notre
inconscient, de nos pensées collectives et il est donc aussi celui de la dualité.
Le but d’un miroir est de nous montrer qui nous
sommes et ces communications avec l’au-delà nous invitent à visiter notre monde
intérieur, tout comme le font les rencontres avec les humains, les événements
mondiaux ou individuel.
Tout nous appelle à sonder nos profondeurs, à visiter
notre inconscient, à constater que nous sommes le Tout concentré dans une forme
individualisée.
Nous portons autant les énergies lumineuses que les énergies
sombres, autant la conscience que l’inconscience et tout est issu de la source.
Nous sommes le manifesté et le non manifesté, la matière et le
« vide ».
À ce propos, j’ai une drôle de sensation de vide
justement, qui est étroitement liée à la peur du manque, au manque lui-même.
C’est certainement quelque chose qu’il va falloir regarder en face, considérer
avec les yeux du cœur mais je ne force rien, n’essaie pas de comprendre avec
l’intellect qui est largement dépassé puisque la seule stratégie qu’il ait
trouvé pour répondre à cette sensation d’isolement, de séparation d’avec la
source, qui se traduit par la sensation de manque, c’est l’usage de
médicaments.
Quand des pensées relatives à cette dépendance émergent je les
reconnais, sans me focaliser dessus. Je les offre à la source et me laisse
guider en suivant l’élan de l’instant.
Les sciences découvrent ce que les
anciens sages savaient, tout se rejoint, se recoupe et vient donner une vision
globale de l’humain et du vivant.
Les technologies actuelles et leur essor sont la
projection, le reflet de l’ouverture de cœur et de conscience de l’humanité qui
aspire plus que jamais à vivre dans la paix, l’harmonie et le respect de toute
vie.
Chacun peut faire l’expérience de la paix, de
l’amour et de la lumière en lui-même ; de la conscience Une et de l’amour
inconditionnel, de sa puissance, simplement en lâchant prise, en acceptant ce
qu’il est, en embrassant les aspects de l’être en souffrance ou rejetés.
La reconnaissance de l’être divin passe par celle de
l’être humain et c’est cela qui permet de vivre la plénitude, la complétude,
l’harmonie et la découverte de la multidimensionnalité de l’être.
Le chemin qui mène à la Source de toute vie, est en
soi, en son propre cœur et c’est en avançant pas à pas que le divin se révèle,
que l’amour divin et la lumière ou conscience unifiée, se manifestent et
s’installent de plus en plus.
C’est ce processus qui rend l’être complet, autonome
et parfaitement libre.
La souveraineté de l’être est l’objectif, la
direction mais, nous sommes déjà cela.
Nous sommes déjà réalisé, parfait, complet,
unifié à la source.
Ce chemin permet à la conscience limitée de
l’humain, limitée par ses croyances, de se défaire de ses voiles et d’embrasser
la source intérieure. C’est ce qu’on appelle « le retour à la
maison ».
Et pour ce faire, nous avons tous les outils
nécessaires : la carte, la boussole, les panneaux indicateurs, tout se
trouve en nos multiples corps et se révèle depuis l’espace du cœur.
Ainsi,
notre propre divinité, la source elle-même, nous montre la voie, le chemin, à
travers la vie, nos corps subtils, les rencontres, les synchronicités, les
sensations, les pensées émotions, les symptômes…
La vie nous révèle l’unité, l’harmonie entre toutes
choses, au travers des jeux de miroir, de la loi d’attraction, des
synchronicités, du pouvoir de projection de la psyché, de la loi de résonance.
Elle nous enseigne la relativité des choses, l’harmonie et la paix qui mènent
au bonheur, à la réalisation de l’être, par l’abandon de toute forme de
jugement.
Le pouvoir de l’amour divin dans la guérison de nos blessures, la
façon dont il bouleverse notre être permettant de créer sa réalité en
conscience et en confiance.
Accepter de se regarder en face, depuis l’espace du
cœur, en s’autorisant à aimer tout ce que nous sommes, révèle la puissance de
l’être d’amour et de lumière que nous sommes éternellement et fondamentalement.
Nous sommes toujours au bon endroit, dans la justesse, agissant toujours de
notre mieux et le fait d’accepter cela ouvre le cœur, libère l’amour en soi et
révèle l’intelligence divine, la sagesse infinie de la source tout comme
l’amour qu’elle nous porte.
Peu de mots peuvent décrire précisément cet état de
béatitude intérieure lorsqu’on s’abandonne en confiance à l’amour que nous
sommes mais la paix en est une des manifestations.
Les révélations se succèdent
dans cette transparence, cet accueil bienveillant, cette compassion pour les
aspects internes qu’on refusait de voir.
On retrouve notre pouvoir d’être, la
joie de vivre et la confiance en tout ce que nous sommes ; humain et
divin.
Cette interview de Lise Bourbeau que j’ai regardée
hier, m’a fait du bien parce que je suis en parfait résonance avec ce qu’elle
dit.
Elle insiste sur le fait que la guérison des blessures demande de la
bienveillance, de la compassion envers soi-même et il est vrai qu’on a du mal à
admettre qu’en s’aimant soi-même, sans conditions, la relation aux autres
devient beaucoup plus saine.
Quand on libère les masques et qu’on aborde les
gens de cœur à cœur, nous permettons à la lumière et l’amour en chacun de grandir.
La relation devient plus sincère, équitable, dépourvue d’attachement et chacun
révèle le meilleur de lui-même.
On ne s’attarde plus sur les
« défauts » de l’autre mais on voit d’abord ses qualités et comme on
voit aussi ses faiblesses, ses souffrances, celles que nous partageons et que
nous avons accueillis en nous-même, l’humilité favorise l’équité, l’harmonie.
Nous souffrons tous plus ou moins du manque d’amour
et de confiance en soi qui va entrainer un manque de confiance en l’autre
mais quand on s’aime sans conditions, cette confiance est restaurée.
Lise
Bourbeau "Guérir ses blessures" Vidéo Interview de Tistrya
Les vidéos d'Anthony Chene et Xavier Faye, sont toujours intéressantes, bien construites, documentées et ce sont les qualités du masculin
associées à l'intuition du féminin qui les rendent si complètes et instructives. Bravo à ces jeunes éveillés qui partagent leur découvertes, leur passion, leur travail!
Je
viens de parler avec ma sœur et je constate qu’à chaque fois que je guéris
l’enfant en moi, que je reconnais et offre ses pensées émotions à la source
intérieure, la relation gagne en qualité, en sincérité.
La famille nous révèle
ce qui est le plus intime, profond, caché en nous et comme ce sont des
liens de sang, comme nous avons partagé l’enfance, cette période où
l’authenticité est naturelle et spontanée, lorsqu’on prend la responsabilité de
son monde intérieur, on guérit en profondeur jusque dans nos gènes.
Toute notre
lignée en bénéficie en même temps que nous accueillons ce bagage génétique et
si nous sommes parents, nos enfants en seront aussi soulagés.
Les enfants sont
de parfaits miroirs puisqu’ils ne trichent pas avec leurs sentiments, leurs
émotions et en ce sens ils peuvent nous enseigner, nous aider à retrouver
l’innocence et la pureté de l’enfant qui est en nous.
J’ai
aussi été étonnée d’entendre ma mère me dire que je devais me fier à mon
intuition dimanche dernier ! Là encore, c’est le signe que la confiance
grandit.
« En
ce jour de votre vie, je crois que Dieu souhaite que vous sachiez …
qu’il y a une solution. Il y en a une. Mais vous devez continuer
à avancer pour la trouver. Vous ne pouvez pas vous arrêter,
vous ne pouvez pas renoncer.
qu’il y a une solution. Il y en a une. Mais vous devez continuer
à avancer pour la trouver. Vous ne pouvez pas vous arrêter,
vous ne pouvez pas renoncer.
C’est
bien plus que de la patience. C’est bien plus que
de la persévérance. C’est la conscience absolue
que Dieu est de votre côté.
de la persévérance. C’est la conscience absolue
que Dieu est de votre côté.
Quand
vous savez cela, vous ne renoncez jamais … et
la sensation de lutte disparaît. Vous continuez simplement
à avancer en sachant que, à la fin, tout ira bien. Et que le
long du chemin, il y aura de grandes découvertes
et de merveilleux souvenirs.
la sensation de lutte disparaît. Vous continuez simplement
à avancer en sachant que, à la fin, tout ira bien. Et que le
long du chemin, il y aura de grandes découvertes
et de merveilleux souvenirs.
Avec
tout mon amour, votre ami … »
Neale
http://www.conversations-avec-dieu.frNeale
Ces mots de Neale Donald Walsch me font penser à la façon dont nous
abordons les « épreuves » de notre vie.
La première réaction c’est la
colère, le rejet, on ne peut pas voir au-delà de la souffrance que ça génère
mais si on libère tout ce qui monte en soi, si on l’offre à l’amour lumière en
nous, la paix se ressent en profondeur et elle nous permet d’avoir confiance,
de retrouver la vue.
Quand
tout ce qui devait s’exprimer a été libéré, on voit alors avec les yeux du
cœur, on comprend de façon intuitive que tout ceci nous a fait grandir en amour
et en sagesse.
Avoir
des pensées émotions négatives est sain parce que ça nous permet d’être dans
l’équilibre intérieur et de voir que nous ne sommes pas ces pensées, ces
émotions, de savoir que l’amour est plus fort que tout et de vouloir avancer
sur le chemin étroit qui mène au cœur; la voie du juste milieu.
Ces
émotions sont des messages du cœur, des appels à révéler notre grandeur en
venant en notre centre.
La
colère, la tristesse, toutes ces émotions dites négatives, lorsqu’elles sont
amenées au point zéro, font de nous des êtres complets, empathiques, sensibles,
conscients de se propres besoins et de ceux des autres.
Elles nous aident à
trouver le juste milieu l’équilibre entre donner et recevoir, entre l’humain et
le divin, entre le masculin et le féminin. Elles nous permettent de cultiver
l’amour, de le manifester de l’intérieur, depuis tout notre être réunifié.
La
prochaine fois qu’on sera face à un obstacle, on saura le voir comme une
occasion d’apprendre, de grandir, de s’expanser et déjà, la souffrance sera
minimisée.
On
sait que c’est l’opportunité de guérir, de devenir plus conscient et libre, de
lâcher les croyances, les illusions qui nous maintiennent dans l’ignorance et
la souffrance.
On relativise la notion de libre arbitre, on a moins peur de
l’inconnu, on comprend que tout dépend de l’endroit à partir duquel on observe
les faits.
On
est mieux à même de faire confiance à notre cœur, notre intuition, à la vie.
On
entre dans le monde des perceptions accrues en utilisant les mêmes outils
qu’avant mais comme on sait que tout en nous est un moyen de connaitre, de
savoir, d’embrasser le divin intérieur, notre monde change totalement.
On
peut ainsi constater la puissance de la pensée mais surtout celle du cœur…
On
comprend que la vie est le chemin de révélation qui nous mène à notre être,
nous guide avec tendresse quand on lâche prise.
On sait ce que veut dire être
libre et avoir du pouvoir. Ce pouvoir de l’acceptation de ce qui se manifeste
en soi dans l’instant c’est celui de l’amour lumière qui embrasse la
personnalité humaine et lui permet de se libérer de toutes les chaines.
Ceci
dit, j’espère ne pas avoir à vivre encore quelque chose de difficile mais si
c’est le cas, la confiance acquise ses derniers jours facilitera le processus
d’acceptation, de lâcher prise et de libération.
La meilleure façon de ne pas
accumuler ou cristalliser l’énergie, c’est d’exprimer ce qui se manifeste en
soi, au fur et à mesure, dans l’instant même.
Quand on le fait, et surtout
quand on ne se juge pas pour ça, on devient vraiment libre.
La notion de liberté est
liée à celle de responsabilité qui elle-même est souvent associée à la
culpabilité, ça aussi c’est à offrir à l’amour lumière en soi afin d’y voir
plus clair.
Une des conséquences de l’accueil de ce que porte l’enfant en soi, c’est d’être
en confiance et de savoir que tout vient au bon moment, tout est révélé si on
lâche prise.
L’état de gratitude spontanée, de confiance, de paix intérieure
favorise les visions, la clarté, l'objectivité, dans la reconnaissance de ses dons et capacités mais ça n’est
pas le mental qui a la clef, c’est toujours le cœur et la réceptivité qui donne
accès à la connaissance.
La connaissance de soi, des multiples aspects de
l’être et de l’humain en général puis de l’univers et de ses lois.
C’est
sûr qu’il peut être douloureux de voir les certitudes s’effondrer, de constater
qu’on a cru en quelque chose qui n’est plus vrai mais quand on fait confiance à
la vie, quand on a déjà vécu ce processus de désillusion et qu’on y a vu la
main du divin, la peur est minimisée.
Il est clair que certaines croyances sont
obsolètes mais pour en être conscient il faut le vivre et parfois ça fait mal,
on devient confus, alors la première chose à faire, c’est déjà d’offrir les
pensées de peur qui viennent en tête.
La peur de devoir souffrir pour
comprendre, la peur de l’inconnu, la peur de se sentir perdu, délaissé,
abandonné, victime de la vie.
Quand on reconnait cela et qu’on ne lutte pas,
qu’on n’essaie pas de le nier ou de changer ses pensées, on facilite la
réception par l’ouverture de cœur en lequel on se confie.
Les réponses vont
venir en douceur, par des synchronicités, un message qui va attirer notre
attention, une conversation où on aura la réponse, une idée qui viendra comme
un éclair de lucidité, une évidence…
Je
suis encore bien bavarde aujourd’hui ! En général, c’est le mental qui
s’affole mais comme je reste ouverte, comme je ne critique plus mon mental pour
ça, la sensation de paix et d’unité demeurent.
Le mental bavard est une
stratégie inconsciente de fuite qui dissimule la peur du vide, du silence, de
la mort. On en revient toujours aux mêmes peurs existentielles…
Finalement
j’ai préféré attendre la fin de la journée pour publier ce texte mais rien de
sombre n’est apparu du moins juste le temps de le conscientiser et de le
relâcher.
Je devais appeler ma mère pour lui souhaiter son anniversaire mais je
bloquais alors j’ai écouté l’enfant intérieur, je l’ai laissé dire tout ce qu’il
voulait.
Le seul fait de demander à la source en moi d’harmoniser et d’équilibrer
mes corps et énergies m’a ramenée dans la confiance j’ai été stupéfaite d’entendre
ma mère me faire un compliment !
Là
encore, c’est le signe qu’en ayant une réelle compassion pour soi et en n’attendant
plus rien de l’extérieur, les autres changent aussi leur regard sur nous.
Accepter
de vivre ce que la vie nous propose en sachant que c’est pour notre bien, ne
rien refouler, retenir tout offrir à la source en soi est véritablement ce qui
permet d’être en confiance vis-à-vis de soi, des autre et de la vie.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr