Alors
que tout le monde se réuni autour de tables remplies de mets copieux, plus ou
moins raffinés, mes corps et mon cœur m’invitent à l’écoute intérieure, au
silence et à la diète. Les nombreux symptômes qui se manifestent en ce moment,
vont et viennent et comme je sais que le corps physique, l’âme, les corps
subtils sont intelligents, qu’ils communiquent entre eux et avec ma
personnalité humaine, à travers ces signes physiques, je reste ouverte et
confiante.
L’intelligence
du corps physique n’est plus à prouver et elle est même stupéfiante au point de
se dire que ce temple magnifique est un cadeau du ciel, une expression divine
de la conscience père mère. La création dans la matière qui unifie le ciel et
la terre, l’humain et le divin.
A ce titre, l’autoguérison est pour moi une évidence mais comme le manque d’amour de soi est encore perçu comme une réalité, une croyance qui persiste, ça vient
perturber le cours naturel des choses.
Il
est clair que ça n’est pas la pensée qui guérit à elle seule. Elle intervient
en partie, puisque l'esprit, le mental sont des extensions de la conscience divine mais si elle n’est pas alignée à l’amour en soi elle peut surtout
saboter le travail du corps physique parfaitement autonome. Puis ce corps
physique est constitué de corps subtils que le cœur harmonise en permanence afin
de faciliter la communication et de manifester la santé à tous les étages.
Envisager
la maladie, les douleurs et symptômes comme des messages de l’âme, de la
conscience terrestre et cosmique, facilite le processus de guérison parce qu’on
sait que notre être veut nous montrer ce qui a besoin d’être aimé et pacifié en
nous-même.
Mais l’esprit, le mental et ses références limitées à ce qu’il
connait, à des croyances, peut fausser les choses.
Apprendre à écouter son
corps, et le comprendre au-delà des mots, de l’intellect, voilà qui devient
essentiel pour moi. C’est aussi une façon de manifester l’amour en soi, d’être
attentif à son monde intérieur, d’apprendre la maitrise des pensées émotions et
de se nourrir de façon adéquate, tant physiquement que subtilement. J’ai était
attirée par des messages, articles qui parlent de nourriture prânique et bien
que ça me semble hors de portée pour le moment, je sens que mon âme me pousse
en ce sens.
Mais
chaque chose en son temps. Puis comme les idées nouvelles semblent être des hypothèses à envisager qui semblent permettre de lâcher des croyances, d'harmoniser les corps, je laisse venir et continue de me focaliser sur le cœur, le centre, le point de neutralité, le désir d'unité.
Pour le moment, je constate que mon foie est en
souffrance et selon le dictionnaire des causes métaphysiques des maladies de
Lise Bourbeau ce serait le signe d’une colère refoulée. Je n’en fais pas
une vérité absolue mais je constate tout de même que j’ai effectivement tenté
de maintenir la paix en moi de "façon artificielle" ou plus mentalement qu'effectivement, quand Bilou était malade et
que je voulais la guérir.
A vrai dire, je pourrais chanter la chanson de je ne
sais plus qui « j’ai la rate qui s’dilate… » parce que tout est
chamboulé à l’intérieur, les reins, le talon droit, le plexus solaire…
Sans
nier cela, je me contente d’être à l’écoute de mon corps physique concernant ses besoins
de nourriture en me fiant uniquement à ce qui me fait envie. De façon très
instinctive, je sens la nourriture, fait appel à mon ressenti plutôt que mon
mental.
Je suis allée faire des courses hier en portant attention à l’intérieur
chaque fois que j’étais devant un produit. C’est difficile à décrire comme « méthode »
parce que c’est très intuitif donc rapide, difficile à disntinguer et la raison ou l’intellect participe aussi au
choix mais ça vient après. Je me pose la question, qu’est-ce qui me fait envie
et des idées viennent. Quand tout le monde intérieur est d’accord, quand ça me
fait saliver et que ça me réjouit, je n’hésite pas. Peu importe le produit en
lui-même. Je sais quand même que le besoin de sucre ou de chocolat est d’abord
mental, affectif, mais c’est aussi physique puisque tout est lié. Il y a du
magnésium dans le chocolat tout comme dans la banane mais j’aurais tendance à
choisir le chocolat qui plait à mon enfant intérieur. En ce moment j’ai la
langue plutôt chargée alors que je ne fais pas d’excès. Du coup, je ne me prive
pas de chocolat mais je dose.
Déjà,
ce qui permet de me détendre, c’est d’avoir regardé la mort en face. J’ai
libéré quelques peurs qui y étaient rattachées en étant consciente que celle-ci
est étroitement liée à l’instinct de survie et comme c’est un système vital a
bien des nivaux, là encore, il ne s’agit pas d’éliminer la peur, de considérer
le système de survie comme un ennemi mais de trouver l’équilibre intérieur.
Chose que seul le cœur et la conscience divine ; ou l’amour lumière, peuvent
réaliser de façon juste.
La
conscience divine habite le corps physique, elle le gère et le cœur est toujours
dans l’harmonie mais le mental qui interfère en refoulant les émotions dans l’inconscient
créé un déséquilibre que l’acceptation, le lâcher prise rétablissent.
La
peur, les pensées émotions refoulées portent des messages, elles indiquent des
besoins non satisfaits, un déséquilibre interne, des croyances illusoires à
libérer mais aussi les talents dont nous disposons, les capacités inhérentes à l’humain
divin.
En
ne luttant pas contre ce qui est, on peut comprendre le message de l’âme et en
premier lieu, retrouver la paix et l’harmonie intérieure.
Sans cette paix, il
sera difficile d’interpréter correctement les choses ou même d’accepter
simplement de ne pas comprendre de suite ou même pas du tout, le sens du
symptôme physique.
Parfois, il est juste question de faire confiance pour que l’amour
en soi rétablisse l’équilibre en circulant librement. Sans parler de karma ou
plutôt de loi de cause à effet, il est clair que la constitution de l’humain
multidimensionnel dépasse largement l’entendement humain, mais on peut saisir
de façon intuitive le sens d’une maladie ou du moins l’invitation qui est
derrière.
C’est souvent très simple et spontané mais le mental aime compliquer
les choses, il veut décortiquer et comprendre en détail afin d’avoir l’impression
de contrôler les choses.
On
ne peut pas non plus l’accabler puisqu’il est programmé pour chercher, pour
donner du sens, de la cohérence. C’est la fonction du cœur d’harmoniser tout ce
que nous sommes et si le mental a suffisamment confiance en l’amour lumière
intérieurs, ça suffit à le calmer, à cesser les questions.
Et c’est là que les
réponses vont venir, du moins celles qui mettent le doigt sur ce qui a besoin d’être
aimé et pacifié en nous.
Par exemple, quand j’ai lu que les problèmes de foie
étaient liés à la colère refoulée, j’ai cessé de m’interroger à propos du sens
et j’ai reconnu les moments où j’avais bloqué cette émotion.
Comme je suis
convaincue que le animaux perçoivent nos émotions énergies et comme ça les
affecte, le fait que Bilou soit dans la maison que je veuille qu'elle guérisse et en prendre soin, a induit in comportement
inconscient de refoulement de la colère.
Je me disais que je devais être le
plus possible en paix mais en fait c’est mon
mental qui a agit et à sa façon, en utilisant les stratégies de refoulement,
d’évitement, de fuite.
C’est
quelque chose d’automatique que seule la présence à son corps physique et l’accueil
des pensées émotions qui s’opposent à la paix, à l’amour inconditionnel de soi,
peut résoudre.
La
connaissance des lois universelles passe par le mental mais il va essayer de
contrôler les choses en mettant en place de nouvelles stratégies. Il n’est pas
évident d’être présent à soi-même continuellement mais déjà en étant capable de
discerner les stratégies, les moments où on est décentré, favorise le retour au cœur et donc l'harmonie synonyme de santé.
On ne peut pas apprendre du jour au lendemain à être attentif à son monde
intérieur mais en sachant que les mouvements internes qui bousculent sont des invitations
à se centrer, la pratique facilite le lâcher prise et permet au mental de prendre
confiance.
Agir
selon l’élan de l’instant est aussi une façon d’être présent à soi et d’amplifier
la confiance. C’est une façon de mieux se connaitre, d’apprendre à entendre la
voix du corps physique, de l’intuition et de lâcher les croyances basées sur l’idée
de séparation et d’exclusion.
On
peut savoir que lorsqu’on est dans l’excès, le déséquilibre, il suffit de
revenir au cœur, de laisser faire cette intelligence qui est bien au-delà de ce
monde, des croyances, des illusions et des projections.
Si
nous n’avions pas de mental, notre corps physique vivrait des siècles mais d’un
autre côté, non seulement ce mental nous permet d’interagir avec notre
environnement, de communiquer et d’affirmer notre individualité mais en plus à
mon sens, vivre sur terre est une expérience volontairement éphémère. Et c’est
ce caractère éphémère qui permet de se réjouir du voyage.
On
sait qu’au bout de notre séjour sur terre il y a la mort et cela nous donne l’envie
d’agir, de réaliser des choses, de vouloir laisser une trace et surtout de
définir ce qui a vraiment de la valeur pour nous.
Dans ce monde de dualité tout
apparait comme séparé, contrasté, et ce qui est magique c’est de prendre conscience
que ce contexte particulier nous révèle à nous-même, qu’il nous permet de
connaitre, d’expérimenter, de manifester notre essence divine au travers de
notre singularité, notre originalité.
Accepter
de vivre pleinement ce que nous sommes, d’aimer tout ce que nous sommes rend la
vie épanouissante. Un des messages des symptômes physiques c’est de lâcher
prise, de faire confiance à la vie et de ne plus craindre la mort. C’est une
façon de se détacher des choses, de ce que nous sommes au niveau éphémère tout
en étant conscient que ce moment donné, cette incarnation est un cadeau de la
Vie.
Une
occasion d’apprécier le moment présent et de sentir l’être éternel que nous sommes,
chaque fois qu’on se confie en toute sincérité à son cœur.
Cette
conviction profonde permet de relativiser les choses tout en étant
reconnaissant d’exister ici et maintenant.
Chaque
fois qu’on vient au centre de soi on se sent en paix, en sécurité et comme le
mental devient silencieux, on entre dans un
tout nouvel espace qui nous régénère de l’intérieur et va purifier notre
vision.
Les croyances sont revisitées puis abandonnées au profit de la connaissance
intime.
Les certitudes s’effritent mais comme c’est réalisé dans la paix du cœur,
on est confiant alors même qu’on aborde un territoire inconnu.
Finalement
on prend conscience que la seule connaissance nécessaire c’est celle de notre monde
intérieur et que le cœur délivre les réponses par la révélation de l’amour
lumière en soi.
Les réponses n’ont plus trop d’importance, la sensation elle
suffit à clamer les questions parce que finalement on saisit que la connaissance
n’est pas intellectuelle.
Elle est un tout et demande d’affiner ses sens, de
favoriser tout ce qui permet l’écoute et l’ouverture.
On sait que le mental
capte ce qui est superficiel et en affinant les perceptions, en étant à l’écoute de son monde intérieur,
l’intuition se développe sans pour autant rejeter le mental. Une association s’installe
où le masculin; le mental, fait de la place au féminin et le laisse passer en
premier. Ce couple intérieur apprend les « bonnes manières », le
respect, la tendresse, l’union amoureuse qui prend soin de la vie, de l’enfant
en soi, en se laissant guider par le cœur, l’amour lumière intérieurs.
Et
ça se traduit dans la matière par des gestes attentionnés, par une attitude
spontanée, sincère, déterminée, équilibrée.
Cette
émission est intéressante et je la publie en même temps que je la découvre. C’est
mon intuition qui m’a amenée sur ce débat qui dépeint bien la situation
actuelle ; nous remettons en question les vieux dogmes, nous apprenons à
voir de façon plus globale, plus large, avec plus d’ouverture d’esprit et d’humilité,
nous confrontons les savoirs, associons les différents points de vue qui jusqu’à
maintenant se faisaient la guerre.
C’est un immense progrès qui démonte aussi
la relation entre le monde intérieur et le monde extérieur.
Plus l’individu
réalise l’unité intérieure, et plus le monde se rapproche.
Tout ce qui permet
de s’interroger est une bonne chose si on se laisse guider par l’intelligence
du cœur.
J’aime
bien les gens qui unifient, qui montrent qu’on peut être un personnage public
sans pour autant perdre son unicité, son âme, et utiliser sa notoriété pour ouvrir l’esprit
et le cœur des humains. Je crois que Franz-Olivier
Giesbert est végétarien et c’est peut-être pour ça que j’aime bien sa façon d’aborder
les sujets de société.
Quelqu'un qui ose vivre selon ses valeurs est souvent ouvert d'esprit et de cœur.
« Guérir : l'esprit plus fort que le corps ? »
Débat mené par Franz Olivier Giesbert avec:
Frédéric Lenoir, auteur de: « La puissance de la joie » Claire Marin, Fabrice Midal, Jean Claude
Ameisen, immunologiste, chercheur en
biologie, président du comité national consultatif d’étique, présentateur de l’émission
sur France inter « sur les épaules de Darwin », Frédérique Saldmann
nutritionniste, cardiologue, auteur du best seller « Le meilleur
médicament c’est vous » et l’ostéopathe Alain Cassoura
Je la regarderais ce soir mais le peu que j’en ai vu
et le sujet semblent raccord avec ma pensée ou plutôt ma recherche de "vérité" parce
que les certitudes sont ébranlées et j’ai bien l’impression que ça ne fait que
commencer.
J’ai fait quelques recherches à propos des invités
et j’ai encore plus envie de voir cette émission qui m’apparait aller dans le
sens de ma foi. Mais comme j’ai encore beaucoup de croyances illusoires à ce
sujet, ce sera l’occasion d’éclaircir les choses, de les structurer, par ce point de vue
scientifique ajouté à l'intuition, la foi.
Un beau clin d’œil de la vie qui me guide vers l’unité des corps, du masculin et du féminin, des deux hémisphères du cerveau, de la raison et de l'intuition, par ces
synchronicités, ces nouvelles rencontres…
C’est la magie d’Internet de pouvoir accéder à tant d’informations aussi
facilement et précisément. C’est un outil qu’il faut apprendre à utiliser de façon
intelligente et avec parcimonie…
Il est clair que le système de croyance en lui-même répond à la
peur, qu’il est une stratégie, une construction mentale qui ne peut résister à l’amour lumière et qui va
devoir laisser la place à l’intelligence du cœur. Enfin pour celui qui en fait le choix,
si choix il y a puisque tout nous pousse à vivre depuis le cœur.
Là aussi la question du libre arbitre s'effrite parce qu'à moins d'aimer souffrir le seule choix que nous ayons, c'est de faire confiance à notre cœur, à son intelligence.
Dans cette perspective, le choix de la nourriture ne devrait pas
être imposée par la peur ou par la notion de bien et de mal.
Je pense que
chacun doit apprendre à écouter son corps et manger ce qui lui fait envie.
C’est une façon
de marquer sa différence, son unicité, d’affirmer qui on est, sans obliger les
autres à agir comme soi-même.
Je
sens que mon corps n’en a pas besoin ou du moins pas envie en ce moment mais je
ne force rien, j’apprends à l’écouter et à suivre ces indications, à choisir en
conscience ce qui est bon pour moi.
Essayer
d’argumenter intellectuellement à ce sujet est plutôt casse-tête parce que le
mental est toujours régit selon l’idée du bien et du mal. Il agit selon des
croyances et tente de contrôler les élans, les envies, créant plus de
frustration qu’autre chose. Puis si on se fie à ce que pensent et disent les
autres, on remet son pouvoir entre des mains extérieures avec toutes les
dérives que ça implique.
Oser
vivre selon son ressenti, sa vision, ses valeurs et ses convictions me semble
être la meilleure façon d’exister, de manifester son être en toute liberté et
dans le respect d’autrui.
Chacun est une étincelle unique et peut, dans cette
vie, apporter sa contribution au monde en étant lui-même, authentique, sincère
et naturel.
Agir selon le cœur, dans la paix et l’harmonie intérieure permet de
vivre selon Sa vérité tout en respectant celle des autres.
La vérité absolue
appartient à la source et chacun l’exprime selon sa vision, son vécu, ses
différences. Et plus l’individu est vrai dans le sens où il agit selon ses élans
profond, ceux du cœur et plus il nourrit la connaissance, la conscience universelle.
La source n’a pas besoin de savoir mais elle permet à chacun de connaitre, de
se reconnaitre et elle se goûte à travers tous.
Je
suis en train d’élaborer un nouveau blog qui parle du nouveau monde, de toutes
ces connaissances qui permettent à chacun de devenir autonome, libre, de toutes
les belles initiatives qui se répandent partout comme des semences d’espoir qui
fleurissent le monde, lui rendent sa beauté, honorent la Vie, l’humain et la
Terre.
Cette vie qui s’épanouit dans la conscience qu’elle est unique et
précieuse justement parce qu’elle est éphémère sur cette terre.
Les fleurs nous l’enseignent silencieusement; la valeur de la vie c'est la beauté qu'on peut apporter au monde, le parfum, la signature spécifique de notre âme, notre vibration particulière et unique qui s'offre en hommage à l'amour, à la lumière, au Vivant.
Si vous souhaitez partager ce texte, merci d’en respecter
l’intégralité, l’auteure et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » ou http://lydiouze.blogspot.fr