Comme
je le disais tout à l'heure, je suis en pleine libération émotionnelle et dans
ce lâcher prise, un genre de fièvre apparait indiquant que le corps physique intègre, finalise, le processus.
J’ai aussi remarqué que la majorité du temps, lorsqu’on
est affaibli physiquement, on lâche prise beaucoup plus facilement, le mental n’est
plus en roue libre, il se calme, comme s’il jetait l’éponge.
J’ai
dû effectuer pas moins de trois méditations hier, pour retrouver la paix et la
joie. Chaque fois que je pleure et c’est plutôt rare du fait que je prends des
médicaments qui agissent sur le laboratoire chimique interne, inhibant les
émotions, il se produit une détente profonde et un flot de tendresse s’écoule
librement à l’intérieur. Un genre de « caresse de l’ange ».
Il
y a deux jours, je reconnaissais la valeur de l’ego et un peu de culpabilité et
de doute ont émergé. Je les ai offerts à la source et la confiance est revenue en même temps que la paix et l'harmonie intérieures.
Il
est clair que le fait d’être en mode contrôle ou de se protéger est une
stratégie de survie mais bien qu’elle sécurise pour un moment, ça nous coupe de notre
pouvoir, de notre cœur, ça nous insensibilise.
La phase d’acceptation d’un des
aspects de soi créé un sentiment de sécurité mais on peut vite basculer dans
une assurance un peu excessive qui trahit un manque de confiance en soi.
Quand
on accepte un aspect « fort » ou masculin, il est nécessaire et
même logique lorsqu’on cherche l’harmonie intérieure, l’équilibre, qu’il faille
aussi honorer sa vulnérabilité ou son côté sensible.
C’est une façon de
sacraliser le masculin et le féminin en soi et de les harmoniser.
Enfin c'est de cette façon que je conçois et applique l'union et la sacralisation des forces complémentaires.
Je
me félicite de suivre l’élan de l'instant concernant le dosage des médocs parce que de cette
façon, je peux accéder aux aspects internes fragiles, aux émotions refoulées, en douceur et surtout au bon moment, quand je suis prête.
Il
ne faut pas se leurrer quand on a fonctionné toute sa vie dans le contrôle,
déjà, aborder le monde émotionnel n’est pas évident mais en plus, les
stratégies mises en place et le fait que l’ego ait toujours prédominé, ne
facilite pas les choses parce qu'il s'adapte en créant de nouvelles façons d'éluder de fuir, d'éviter de voir ce qui est caché dans l'inconscient, ce qui est bloqué dans le corps émotionnel.
Malgré tout en persévérant en ce sens, des
occasions sont données justement de se décrisper, de faire confiance, d’accéder
à son intériorité ou ce que beaucoup appellent "ombre" ou "profondeur". Je n’ai
jamais vraiment considéré les choses en dieu et diable et les termes ombre
lumière, je les utilise maintenant d’un point de vue neutre, naturel.
L’idée
qu’on soit manipulé par le diable ou des entités malveillantes, m’a toujours
semblé de mauvaise foi. Comme une façon de se déresponsabiliser. Et c’est un
peu la même chose au niveau de la lumière, dire que c’est dieu qui agit en
nous, comme si nous étions des marionnettes me semble inapproprié même si
effectivement, à un certain degré de conscience, on se rend compte que le libre
arbitre n’est pas du tout ce qu’on s’imagine. Tout comme le pouvoir d’ailleurs.
Le
libre arbitre se situe uniquement dans la façon dont on réagit aux évènements. Et
si on décide d'opter pour le lâcher prise, il s’agit de faire confiance à la sagesse innée,
de ne pas opposer de résistance, de ne pas anticiper, ou avoir des attentes.
Et
c’est de cette façon qu’on peut faire un peu plus confiance à la vie, à nos
corps, notre être. L’état de grâce qui en résulte vient de la détente
intérieure qui permet aux énergies féminines et enfantines de se déverser, à l’amour
lumière de s’épanouir. D'ailleurs maintenant, dès que ça se bouscule à l'intérieur, j'appelle la source à harmoniser les énergies en moi, ni plus ni moins.
Ma
situation financière actuelle, bien qu’au premier abord ça ne me dérangeait pas
trop, a tout de même révélé des peurs qui sont certainement imprimées dans mes
gènes, l’héritage de mes ancêtres et l’expression de l’instinct de survie,tout à la
fois. J'ai pu voir que ça me poussait à faire preuve d'imagination, de créativité mais derrière ça, la peur subsiste.
L’ego
a mis en place beaucoup de stratégies afin que la vie soit supportable malgré
tout un bagage génétique et les stimuli extérieurs. Et quand on choisi de
lâcher prise, de faire confiance à l’amour lumière en soi, il trouve de
nouvelles parades toujours plus subtiles, nous laissant croire que nous sommes
dans l’acceptation.
Ce
n’est pas un problème tant qu’on arrive à s’en rendre compte et qu’on accepte
ce fait comme une simple fonction naturelle.
Et
dans ce constat on peu même arriver à trouver que l’ego est un fin stratège, qu’il
a des capacités qui sont un avantage lorsqu’on l’associe au cœur. Cette
association se réalise en profondeur simplement par l’acceptation de ce qui
est, l’abandon de tout jugement envers soi. Le choix de vivre dans l’harmonie
nous « place » sur la fréquence de la source et c’est elle qui agit.
La
peur du manque qui m’habite et dirige ma vie depuis toujours, commence à s’extérioriser
émotionnellement, énergétiquement et la situation actuelle au niveau financier est idéale pour cela.
Même si ma
façon de concevoir l’aspect matériel des choses comme secondaire me semblait être le signe d'un détachement nécessaire, je me rends
compte que c’est aussi une stratégie de l’ego, de fuite et de déni.
On ne résout pas
les choses en les évitant, en feignant l’indifférence mais en les regardant en
face. Tout le temps passé à dissimuler des peurs n’a fait que produire des
situations douloureuses mais d’un autre côté, être habitué à la souffrance me
permet maintenant d’oser ressentir mes émotions, d’oser sans craindre d’être
absorbée par elles.
Cette douleur ressentie lors de l’accueil d’une émotion
vaut bien la peine d’être vécue puisque non seulement elle ne dure pas mais ça
libère les corps subtils en élevant la fréquence vibratoire.
On
se sent comme allégé d’un poids, attendri, en paix et un sentiment subtil de
joie émerge. C’est sûr que ça n’est pas
comparable à l’effet des médicaments mais au moins c’est naturel et
exponentiel.
Il est clair que lorsqu’on s’accroche à quelque chose, c’est parce
qu’on en tire des bénéfices. Et si on veut changer de façon de faire, il faut
commencer par les voir et essayer de trouver des moyens de remplacer ses
avantages par des activités ou des gestes moins néfastes. Et encore une fois,
ça n’est pas dans la matière qu’il faut agir premièrement, c’est au niveau des
pensées, des croyances.
Il
est inutile de se dire je vais arrêter de fumer, de prendre des cachets, de
consommer de façon compulsive, de me goinfrer de chocolat…par la force de
volonté.
Non seulement ça va demander des efforts considérables mais en plus le
conflit intérieur rendra la chose très pénible créant des frustrations. Et un
jour où l’autre, on replongera dans l’addiction très souvent avec encore plus d’intensité,
d’excès.
Le
bien-être et la santé découlent de la paix et de l’harmonie intérieures.
C’est
une chose qui ne fait plus aucun doute pour moi et c’est à partir de cette
pensée validée par les faits, l’expérience, que je vais pouvoir agir.
Plutôt
que de m’interdire les gestes néfastes, je vais porter mon attention sur le
maintient de la paix et de l’harmonie intérieure, peu importe les moyens.
Ce « peu
importe les moyens » est insupportable pour l’ego parce que ça bouleverse
ses valeurs, ses croyances bâties sur la peur et la façon de l’ignorer, sur la
notion de bien et de mal. C’est une situation qui le déstabilise parce que pour
lui, s’aimer ça veut dire faire le bien. Le bien selon ses critères de jugement.
Il
a encore bien du mal à concevoir que l’amour véritable de soi ça veuille dire
aimer tout ce que l’on est. Précisément tout ce qu’il a tenté d’occulter, de
rejeter, d’enfouir dans les profondeurs de l’inconscient. Et il fait tout pour
que ce matériel énergétique reste enfouit. Mais la vie se charge de faire
remonter à la surface les pensées émotions énergies au travers de situations
spécifiques.
J’ai
pu en faire l’expérience hier et c’est ce qui m’a permis de déceler ce qui
était caché puis de l’offrir à la source en moi. La bourrique de chienne a volé
une part de galette que j’avais mise à décongeler sur la table, pendant que j’étais
chez le toubib.
Sur
le moment, j’étais en colère et très déçue qu’elle ait brisé ma confiance mais
comme j’ai choisi de m’intérioriser plutôt que de réagir, j’ai pu voir ce qui
émergeait de la situation.
La
souffrance relative à la trahison a été libérée et il est clair que celle-ci ne
datait pas d’hier. Elle remontait de très loin, de l’enfance, l’adolescence,
mais aussi de mon bagage génétique.
La notion de karma m’apparait de plus en plus
comme l’expression de nos gènes en plus de la notion de cause à effet et de l’interconnexion entre tout ce qui est.
Il me
semble logique de penser que les vies antérieures sont celles de nos ancêtres
que nous portons en nous-même puis comme nous sommes Un au niveau de la conscience, quand nous avons l’impression de contacter des vies antérieures, c’est plutôt
le fait que nous sommes connectés à la conscience collective, à celle de nos
ancêtres, aux entités, qui sont sur les
vibrations similaires à la notre à ce moment là, aux mêmes énergies. Il ne faut pas oublier non plus que nous avons un cerveau reptilien qui est en mode survie, en mode prédateur.
Il
y a un caractère prétentieux de se dire que nous avons vécu plusieurs vies.
C’est
attacher beaucoup trop d’importance à notre ego, notre moi tout autant qu’à la
mort envisagée comme une fin.
Seul l’ego craint la mort et c’est ce qui le motive, lui
donne une direction, une raison de lutter, d’anticiper, d’agir, de vouloir. Ça n’est
ni bien ni mal, c’est une dynamique, celle des contraires qui se stimulent mutuellement.
Le
fait d’être un humain divin doté d’un cœur, d’un esprit, d’un système digestif, nerveux,
de survie, d’un inconscient, d’une personnalité, nous relie aux autres à tous
les niveaux, dans toutes les dimensions de l’être.
Selon
notre fréquence vibratoire, l’objet de notre attention, nous nous relions à
différentes dimensions, plans d’expression de la source.
Je ne pense pas qu’il
soit judicieux de les visiter ou d’approfondir ces connexions puisque tout est
en nous-même. Il y a bien assez à faire en soi, et il y a toujours un danger de
le faire pour fuir notre propre réalité du moment.
Le danger réside dans le
fait de croire que notre place est ailleurs, que nous serions mieux dans d’autres
sphères, d’autres lieux.
L’éparpillement est le contraire de la présence et plus on s’éloigne de
son cœur, de son corps physique, plus on s’éloigne de la vérité, la nôtre, celle du moment présent.
On
ne peut rencontrer notre nature divine dans d’autres circonstances qu’à travers
notre corps physique, dans l’instant présent. Du moins le temps de cette
incarnation.
Et
dans ce monde de dualité, finalement il semble tout à fait logique qu’on trouve
notre propre lumière en plongeant dans notre ombre.
Le
masque de la rigidité que je porte depuis longtemps dans le but inconscient de
protéger mon intégrité, s’effrite de plus en plus laissant paraitre la douceur
et la joie.
Ces attributs plutôt féminins qui riment avec vulnérabilité en ce
monde ne nous mettent pas en danger quand ils émanent naturellement, depuis la
paix et l’harmonie en soi puisque c’est dans l’équilibre qu’ils s’expriment.
Ils se manifestent ainsi unifiés, lorsqu’on laisse la force de la conscience et la
bienveillance de l’âme réconforter l’enfant en soi.
Je
sais que cette peur d’être vulnérable, je la porte dans mes gènes, dans l'inconscient et elle résonne
parfaitement avec la conscience actuelle de l’humanité qui est majoritairement
soumise à la peur et aux croyances limitatives de l’ego.
Heureusement nous
sommes de plus en plus nombreux à prendre conscience de la nécessité d’agir
dans l’équilibre, la paix et l’harmonie intérieure et ceci influence l’ensemble.
Je
retourne m’allonger...cette fois-ci avec Bilou, la femelle! C'est marrant comment ils m'entourent d'affection, de leur présence, quand je suis dans ces moments de libération. C'est touchant de voir comment ils me maternent depuis l'enfance et continuent de le faire aujourd'hui! Mâle et femelle se sont croisés ce matin, sans se friter!
Ils reflètent vraiment mon état d'être et ça m'encourage à continuer sur ce chemin d'introspection, de lâcher prise puisque j'aie de moins en moins besoin de leur présence. Et ce sont eux maintenant qui viennent au moment opportun et non plus moi qui les harcèle par mon besoin affectif.
On pense parfois donner de l'amour mais on le fait sans tenir compte des besoins de l'autre, (besoin d'isolement, de tranquillité, d'espace...) on agit pour soi-même, par manque, par besoin.
Avec les chats, ça ne marche pas et c'est une bonne chose qu'ils sachent se faire respecter.
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l’intégralité, l’auteur et la source ; Lydia, du blog :
« Journal de bord d’un humain divin comme tout le monde » http://lydiouze.blogspot.fr